Auteur : mila

  • Mila : « Une astuce folle pour récupérer le fond brûlé des casseroles ! »

    Je n’ai jamais aimé cuisiner. Sans doute parce que je n’ai jamais été douée. Ceci explique souvent cela ! Mais je m’applique malgré tout.

    L’autre soir, j’avais prévu des haricots-princesses. Equeuter les légumes. Oter les fils immangeables. Ce n’est pas le légume le plus rapide à préparer. Hop : quelques oignons, un cube de bouillon, un peu de beurre, du sel, du poivre. Et de l’eau, mais pas trop. J’ai posé le couvercle sur la casserole : j’étais satisfaite, j’avais encore le temps de vaquer à autre chose.

    Casserole et princesses cramées

    Quand j’ai entendu le détecteur de fumée sonner dans la cuisine, je me suis rappelé mes haricots. Et les ai retrouvés dans un sale état : ils n’avaient plus grand-chose à voir avec des princesses. Et en ce qui concerne ma casserole, c’est simple : elle était noire. Cramée de chez cramée. Le fond était complètement brûlé. Même pas la peine d’envisager de la passer au lave-vaisselle comme ça.

    J’y ai versé de l’eau très chaude avec l’intention d’y ajouter une belle dose de savon de vaisselle. Mais en plus d’être mauvaise cuisinière, je ne suis pas toujours super organisée et le flacon, qui trônait encore sur l’évier, était désespérément vide.

    Une pastille de lave-vaisselle !

    Ne me demandez pas trop pourquoi, mais j’ai glissé dans l’eau fumante une pastille de lave-vaisselle. Plus un réflexe qu’un geste réfléchi. Et il faut croire que, des fois, ne pas trop réfléchir, ça me va bien ! Le lendemain, prête à récurer, j’ai vidé l’eau de la casserole dans l’évier. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que je n’allais pas même devoir grattouiller le fond avec une éponge rugueuse ! Quasi tout était parti. Dissout. Disparu !

    Alors, oui, je vous partage le truc ! Et ne me remerciez pas : c’est cadeau ! Bye-bye les récipients encrassés. Désormais, ce n’est même plus la peine de traîner ses vieilles casseroles derrière soi ! Une pastille, et le tour est joué !

  • Mila : « voici comment enlever une odeur de cigarette de vos meubles… »

    J’ai craqué pour un petit meuble en bois verni : il était à donner sur le site des habitants de la commune. Tout mimi ; tout joli. Mais quand je me suis couchée dessus pour le mettre dans le coffre de la voiture, le verdict fut sans appel : le meuble puait la cigarette.

    Je l’ai laissé dans ma remise, pour qu’il prenne un peu l’air. La pièce est si peu isolée que j’ai espéré que les courants d’air suffisent à emporter avec eux l’odeur si forte. Ventilation. Mais j’ai bien dû me rendre à l’évidence : ça n’y changeait rien et le meuble sentait toujours aussi mauvais.

    Solutions naturelles peu efficaces…

    J’ai commencé par saupoudrer les surfaces du meuble de bicarbonate de soude. Une belle couche. C’est mon produit miracle. Hélas, ici, le miracle n’a pas eu lieu. J’ai alors tenté de résoudre le problème avec une kyrielle de solutions naturelles. Lessive saint Marc, boules anti mites, marc de café, charbon de bois. Ce fut peu efficace.

    Pas d’emplâtre sur une jambe de bois…

    Je ne voulais pas non plus recourir à des solutions de masquage qui n’auraient de toute façon duré qu’un temps. Recourir à des sprays désinfectants aux huiles essentielles, faire brûler de l’encens de bois de santal ou allumer des bougies parfumées près du meuble aurait peut-être permis au bois de camoufler l’odeur de cigarette. Mais je voulais vraiment l’éliminer ; pas juste la masquer.

    Bonne chasse !

    J’ai fini par me procurer du neutralisant d’odeurs de fumée pour surfaces dures. Pas simple à dénicher d’ailleurs. Ce produit nettoie en profondeur les saletés et déloge les particules de nicotine emprisonnées dans la fibre du bois. Un mot, un geste : il fait le reste ! Il suffit de diluer le produit dans de l’eau et d’en recouvrir le meuble verni. Cela ne nécessite même pas de rinçage. Pratique !

    Meuble non verni ?

    Ceci dit, si votre meuble n’est pas verni, je vous conseille plutôt d’utiliser le neutralisant d’odeurs de fumée pour tissus. Il effectuera le même travail en délogeant les particules de nicotine mais évitera que le bois de votre meuble ne gonfle ! « Point d’odeur, bonne odeur ! ».

  • Mila : « réparer une vieille porte avec… de la mousse isolante ! »

    La porte de la cave est mal en point depuis un moment. Mais vu que, justement, c’est la porte de la cave, je fais toujours semblant de ne pas voir qu’elle est abîmée. Je me dis qu’il n’y a que ceux qui s’aventurent sous la maison qui s’en apercevront. Et à part le gars qui relève les compteurs 1 fois par an, il n’y a que moi !

    Pourtant, disons-le, cette porte est carrément trouée. C’est que, voyez-vous, elle est creuse. Deux panneaux entre lesquels il n’y a que du vent. Légère, mais pas solide, donc. Il avait suffi d’un malencontreux coup dans la porte et paf. Faut dire aussi, quand je déménage des trucs à la cave, je ne suis pas toujours la plus délicate. Et puis, on a peu d’espace pour manœuvrer.

    J’ai quand même enfin décidé de reboucher l’intrus. Je n’étais pas trop stressée : vu qu’il était côté cave, ce n’était pas trop grave si je loupais mon travail. J’ai déniché le produit idéal à la cave : de l’isolant en mousse. J’en ai pulvérisé directement dans le trou et j’ai laissé sécher jusqu’au lendemain. En séchant, la mousse se dilate toujours un peu : un petit monticule de mousse dure dépassait donc du fameux trou.

    Opération chirurgicale

    A l’aide d’un cutter, j’ai coupé des tranchettes de mousse de manière à la creuser un peu. Le but ? Que la mousse soit un peu plus creuse que la surface du panneau de la porte. Je ne vais pas faire semblant d’avoir géré : mon cutter a dérapé et à l’heure où je vous écris ces lignes, mon pouce est lui aussi débarrassé d’une tranchette. Prudence !

    J’ai enfin appliqué une belle couche de plâtre dans la mousse creusée en égalisant le plus possible par rapport à la porte. Moins ça dépasse, moins il y aura ensuite à poncer. Le papier de verre m’a permis de parfaire le tout : en passant la main, on ne sentait plus aucune aspérité et différence d’épaisseur. Top !

    Bon, c’est sûr que maintenant, le panneau complet mériterait un joli coup de peinture. Du frais. Du propre. Mais je vais patienter un peu. J’aurai quelques meubles à descendre à la cave bientôt, si vous voyez ce que je veux dire…

  • Mila : « Une tâche au plafond ? Mon astuce pour ce ne soit plus qu’un mauvais souvenir ! »

    Des fois, ouvrir une bouteille de champagne, ça ne signifie pas forcément qu’on va passer une soirée folle et pétillante !

    L’autre soir, je ne sais pas ce qu’on a fabriqué, mais quand le bouchon du champagne a sauté, on se serait cru sur le podium du Tour de France. Les vélos et les maillots colorés en moins. Le champagne a giclé sur le plafond. Un jet d’une puissance folle. Si je suis ravie que personne n’ait perdu un œil en chemin, j’avoue que je tire quand même la gueule.

    Echelle. Essuie-tout.

    On a tout épongé mais bien évidemment, une tâche est apparue. Pas que le champagne ait Sali la peinture ; mais, le fait de frotter sur un plafond que je n’ai jamais pris la peine de dépoussiérer, ça laisse des traces. Et quand tout le monde s’en est allé chez lui dans la joie et la bonne humeur, je suis restée à regarder les stigmates de la soirée.

    Je le sais. Je le sais, pourtant. Il faut dépoussiérer les plafonds une fois par mois. Histoire que les salissures ne s’y accumulent pas. Avec un balai à poils doux ou un chiffon en microfibres. Mais, sérieusement, qui fait ça ?

    Nettoyeeeer, balayeeeeer, astiqueeeeeeeeeeeeeeeeer !

    Là, le souci, c’est que je vais devoir nettoyer les 30 m2 de plafond pour que tout soit homogène. Mélanger de la lessive en poudre ou du savon de Marseille avec de l’eau chaude. Et grimper sur mon échelle pour passer l’éponge, encore et encore. Mieux vaut être méticuleux dans ce genre d’opération. Et bien rincer chaque fois proprement l’éponge dans de l’eau claire. Sans quoi, on risquerait d’étaler simplement la crasse.

    Je vous jure, le prochain qui organise une fête et qui me dit « on fait ça chez toi ? », je le trucide. « Le champagne qui coule à flot », je trouvais ça sympa. Mais ça, c’était avant !

  • Comment nettoyer la pierre bleue de la terrasse ?

    Quelques mois déjà que je profite de ma nouvelle terrasse faite de pierre bleue de différentes tailles. Un si joli rendu. Presque une marelle vers le ciel.

    pierre bleue

    Et pourtant, je me suis dit ce weekend qu’il était temps d’une fois la nettoyer. L’été, même pluvieux, l’avait un peu mise à mal. Des traces de boue, des traces vertes de mousse et des traces laissées par les pieds de la table de jardin.

    J’avais l’envie de bien faire mais, je le reconnais, je ne savais pas trop comment m’y prendre. Nettoyeur à eau à haute pression ? Savon de vaisselle ? Eau de javel ? Pour éviter de faire des bêtises, j’ai contacté le vendeur. Et j’ai bien fait.

    De l’eau ?

    Oui, mais surtout pas à haute pression ! La technique, trop brutale, risquait de fragiliser la surface de la pierre sur le long terme et même de faciliter la pénétration de salissures.

    • De l’eau de javel ? Aussi, oui. Comme l’ammoniac, elle est principalement à utiliser pour les mousses et moisissures naturelles implantées sur les pierres.
    • Le savon de vaisselle ? Oui, mais à toutes, toutes petites doses ! En mettre trop risquerait d’entraîner une pellicule grasse ou de laisser des tâches et autres auréoles qui obligeraient à récurer trois fois plus.

    Le mieux ?

    De l’eau tiède additionnée de cristaux de soude, de bicarbonate de soude ou de savon de Marseille. La pierre bleue, contrairement à ce que l’on croit, est bien résistante aux salissures et ne demande pas tant d’entretien particulier.

    J’avais opté pour le bicarbonate que j’ai toujours chez moi. Deux cuillères à soupe diluées dans le seau d’eau chaude. Et puisque le travail ne semblait pas trop technique, j’ai mis les enfants à contribution : j’ai sorti les bottes et les pulls, le balai brosse et les torchons. Et j’ai ouvert le tuyau d’arrosage.

    La dispute n’a pas traîné : ils voulaient tous les deux s’occuper d’asperger la terrasse. J’ai donc partagé sa surface en deux. Ils ont mouillé leur partie chacun, en vérifiant bien que l’autre ne faisait pas couler d’eau exprès sur la mauvaise surface. Et c’est quand même moi qui ai ensuite été la Cendrillon la plus appliquée. Ils caressaient. Je frottais. J’ai ainsi chatouillé chaque dalle avec ma brosse douce et aucune tâche ne m’a résisté.

    Quand on est rentrés se mettre au chaud, la terrasse blinquait ! Pierre bleue, si bleue, je veux !