Auteur : mila

  • Vidéo | Mila : « 2 trous à faire dans le mur ? Une astuce hyper simple pour les faire à la bonne distance ! »

    Non, je n’ai pas deux mains gauches. Et pourtant, à 40 ans passés, je ne suis toujours pas capable de forer des trous dans le mur à la bonne distance les uns des autres. C’est simple : j’accroche uniquement au mur des cadres qui ne nécessitent qu’un seul support. Un clou ou une vis : ça, je gère.

    Mais dès que le travail requiert de forer deux trous pour accrocher deux attaches, c’est le drame. Je vous assure. Si vous preniez la peine, chez moi, de soulever les grands cadres des murs, vous constateriez le carnage. On dirait qu’on a tiré à la mitraillette dans le pan de mur concerné. Parfois, c’est à peine si le cadre cache les dégâts. Ça fait donc des lustres que j’ai abandonné l’idée de poser encore des miroirs, tableaux et autres cadres à double crochet.

    L’autre jour, j’ai observé mon frère décorer son intérieur pendant qu’on papotait. Et il a foré deux trous, pile poil où il fallait, en même temps qu’il décapsulait une bière. E-pa-tée, j’étais. Et d’autant plus scotchée que son astuce est simplissime et que je m’en veux de n’y avoir pas pensé plus tôt.  Au cas où vous faites, comme moi, partie du club des bananes, je vous partage son truc.

    Hop ! Vous dégainez le ruban adhésif et vous le déroulez sur la partie arrière du cadre. Vous appuyez dessus pour qu’elle adhère convenablement au support, puis, à l’aide d’un crayon ou d’un tournevis (ou de tout autre objet pointu), vous percez le ruban à l’endroit exact des trous ou des crochets.

    Vous ôtez le ruban et le positionnez sur le mur, à l’endroit où vous désirez accrocher le cadre. Les deux trous sont là, en évidence, sur le scotch. Et il vous suffit de marquer leur emplacement à l’aide de votre crayon. Zou, on enlève le ruban : il ne reste plus qu’à forer sur les marqueurs.

    C’est fou la vie, des fois. Comme on peut se sentir nouille. Moi qui sortais la latte, prenais des mesures, me mordais la langue, transpirais, … et finissais par gueuler. Je n’ai rien dit à mon frère : pas envie qu’il prenne la grosse tête. Mais quand même, merci !

     

  • Mila : « les bandes ‘brise vue’ en PVC, vous connaissez ? Elles font des miracles ! »

    Des panneaux de grillage rigide ont été placés chez le voisin, en lieu et place des vieilles plaques de béton qui finissaient par s’effondrer. Du beau travail. Mais c’est étrange : nous qui avions l’habitude de ne rien voir de chez l’autre, nous sommes désormais complètement exposés. Ce n’est pas la fin du monde : je ne suis pas du genre à bronzer nue sur mon transat, mais quand même…

    Je me suis donc réjouie quand je l’ai vu commencer à remplir les interstices des grillages avec des bandes de pvc « brise vue » : visiblement, il voulait retrouver son intimité, lui aussi. Un passage par devant le fil, un passage par derrière le fil : je me suis dit qu’il allait passer la journée à enfiler les rouleaux de plastique.

    Il avait choisi du pvc brun, imitation bois : pas mal. Je sais que les possibilités sont nombreuses : imitation de briques rouges ou blanches ; imitation de fibres naturelles et végétales … et j’en passe. Les rouleaux sont aussi disponibles unis : mais le résultat est plus terne, peut-être. Après, c’est selon les goûts de chacun.

    J’ai trouvé le rendu super sympa : l’illusion était parfaite. J’avouerai pourtant que j’étais septique au départ : le plastique, ce n’est pas mon truc. Et j’avais peur que cela fasse « plouc ». Mais pas du tout. De loin, on croirait vraiment à des panneaux de bois. Je vais m’atteler à faire pousser des plantes grimpantes par ci par là. Un habillage de fleurs, ça embellit davantage encore.

    Pour le prix, il faut compter une petite centaine d’euros pour une trentaine de mètres. Et vous pourrez vous en procurer facilement dans les magasins de bricolage ou même sur des sites hard discount.

    Le seul vrai conseil que je vous donnerai est celui-ci : si comme mon voisin, il vous vient l’idée de garnir vos grillages de bandes « brise vue », assurez-vous que les grillages soient suffisamment ancrés dans le sol. Car en comblant les espaces vides entre les fils des grillages, l’air ne pourra plus les traverser à sa guise, et vous aurez une prise au vent dix fois plus forte ! Ce serait dommage que votre travail s’envole littéralement …

  • Mila : « une peinture magique pour donner un effet ‘bois’ à vos portes blanches ! »

    Mon voisin Jean-Paul rénove pour le moment un petit chalet dont il a fait l’acquisition. Verdure et détente. Il m’a invitée à venir voir son petit pied-à-terre campagnard et je ne me suis pas fait prier : il m’épate toujours. Et une virée au vert, ça ne se refuse pas. 

    Zac Gudakov

    Cette fois, je suis restée ébahie devant les jolies portes coulissantes qu’il a posées. Gain de place et élégance ! Il m’a expliqué le travail effectué.

    Il a acheté des portes blanches : premier prix, prêtes à peindre et légères comme tout. Il a choisi une base légèrement ocre et en a posé une couche sur les portes. En sifflotant, bien sûr. Il a ensuite appliqué une couche de peinture « Relook Bois », couleur « noyer ». La teinte est si naturelle que j’ai vraiment cru qu’il s’agissait de bois. Des parties plus foncées, d’autres plus claires. Un rendu des plus réalistes. Un vrai magicien ! Il les a ensuite fait coulisser sur les rails achetés pour l’occasion.

    Je connaissais l’existence de ces peintures, mais je n’en avais jamais admiré le rendu. C’est chose faite !

    Mais il a partagé avec moi un autre secret : cet effet « bois », on peut encore l’obtenir autrement. D’une façon plus artisanale. Et en se passant de peinture spécifique. Après avoir posé la couche de base, on peut badigeonner la dite surface de cire liquide faite pour l’essence de bois qui nous plaît. Chêne, hêtre, etc…

    A l’aide d’un gros pinceau, on étale la « cire antiquaire » de haut en bas sur la porte avant de l’essuyer grossièrement avec un chiffon. Sans attendre qu’elle n’ait trop séché ! Le mouvement effectué avec le chiffon modulera ainsi la matière de manière aléatoire et tout sera comme flouté. Des zones sombres et des zones lumineuses cohabiteront alors sur la surface. Il faudra répéter l’opération une seconde fois, après plusieurs heures de séchage. Le tour sera joué.

    Une technique magique, donc, mais qui demande beaucoup plus de temps que de recourir à la peinture « effet bois ».

    Jean-Paul, ça doit être le cousin de Bob le Bricoleur. Il ne sait jamais me dire d’où il tient ses trucs et astuces, mais il sait toujours y faire! Un point c’est tout !

  • Mila : « mon astuce pour redonner vie à vos pinceaux secs et durs ! »

    Je voulais profiter de mon congé pour effectuer quelques bricoles dans la maison. Je désirais, entre autres choses, repeindre un pan de mur du WC du grenier. Une coulée d’eau avait abîmé la peinture. J’avais déjà réparé le plâtras il y a longtemps : il me restait seulement à badigeonner une ou deux couche(s) de blanc.

    Debby Hudson

    Hélas, en fouillant sur mon établi, j’ai dû me rendre à l’évidence : il n’y avait pas un seul pinceau correct à disposition. Visiblement, je ne suis pas la reine du nettoyage des pinceaux. Pourtant, je vous assure : je ne les range jamais sans les avoir nettoyés. La vérité, c’est que même en étant minutieux, de la peinture reste souvent entre les poils. Ce qui rend les pointes dures et sèches.

    Impossible de travailler avec des pinceaux qui manquent de souplesse. Et pas envie de les jeter à la poubelle. J’allais récupérer mes pinceaux durcis. A eux le masque de beauté !

    Une fois de plus, notre allié est le vinaigre blanc. Remplissez le contenu d’un verre et faites-le chauffer dans une vieille casserole. Quand le vinaigre est bien chaud, retirez-le du feu et plongez-y les pinceaux abîmés. Vous pouvez les laisser là pendant une bonne dizaine de minutes : patauger les poils dans le vinaigre leur fera beaucoup de bien. Cure de jouvence assurée.

    Il suffira ensuite de bien rincer les pinceaux à l’eau claire et de les laisser sécher tranquillement. J’avoue, comme je suis toujours un peu pressée, je les frotte d’emblée sur de l’essuie-tout pour accélérer un petit peu le séchage.

    Vous verrez, quand vous les utiliserez : ils auront retrouvé une seconde jeunesse ! Plus doux et plus souples. Presque neufs ! On en aurait presque envie de plonger dans la casserole aussi !

  • Mila : « J’ai désormais une lampe incroyable… qui met du sel dans ma vie ! »

    Je suis dans une période où j’essaie de po-si-ti-ver. Je le dis en détachant chaque syllabe. Pour que ça résonne plus fort et porte plus loin. Et j’accumule tout ce qui pourrait apporter des ondes positives sous mon toit. C’est ce qui m’a poussée à investir dans une (grosse…et lourde !) lampe de sel rose.

    Vous conviendrez qu’il y a là un côté magique déjà : rentrer chez soi les mains chargées d’une lampe en cristal de sel de l’Himalaya, ça le fait. On se sent un peu sorcier ou marabout. Il faut dire que la lampe a bonne réputation : elle éliminerait les polluants qui circulent dans l’air et purifierait la pièce. Idéal pour les asthmatiques et les personnes allergiques. Bye-bye poussières, moisissures, humidité, odeurs. Vous respirez mieux. (A la vérité, n’importe quel gros bloc de sel marin produirait le même effet : mais c’est moins esthétique à déposer dans un coin du salon, c’est sûr.)

    La belle a aussi la réputation d’augmenter le niveau d’énergie : sa concentration en ions négatifs apaiserait le stress et améliorerait le sommeil. Et vu que je suis proche de me transformer en hibou, je n’ai pas hésité. Si j’avais été riche, j’en aurais même acheté trois dizaines, pour décorer tout le pourtour de mon lit et me donner la chance de me réveiller chaque matin fraîche comme la rosée.

    J’avoue, je suis un peu naïve : je crois encore aux amulettes des livres qu’on me lisait enfant. Mais après tout, pourquoi pas ? Pour attribuer de réelles vertus à un objet, il faut parfois simplement y croire. Et puis, vous avouerez que sa jolie couleur orangée et son aspect « caillou mystérieux » favorisent la sensation d’apaisement. Ça donne envie de silence, de douceur, de calme. De méditation même. Ce n’est pas pour rien qu’on la retrouve si souvent dans les centres dédiés au bien-être.

    Vous prendrez évidemment garde à ne pas installer la lampe sur votre meuble en bois préféré. Du moins, pas sans protéger celui-ci. Car les petites flaques sous la lampe, cela arrive. Hé oui ! Le sel se dissout dans l’eau et si votre intérieur est trop humide, ça ne loupera pas. Essuyer la lampe avec un chiffon doux sera d’ailleurs parfois nécessaire.

    Quoi qu’il en soit, j’ai désormais une lampe incroyable… qui met du sel dans ma vie !

  • Mila : « Du linge qui traine partout ? Voici ma solution ! »

    Avec mes ados, le linge s’empile. Je lave, on lave, ils lavent. Et je m’amuse à trier le linge lavé pour qu’il finisse par réintégrer la bonne chambre. Ils sont à l’âge où ils mettent quasi les mêmes tailles, les mêmes types de fringue et les mêmes couleurs. Pas toujours évident de s’y retrouver.  

    Je pense avoir enfin trouvé le truc pour que chacun soit davantage responsable de son linge et pour que les vêtements se retrouvent plus rapidement dans les bonnes armoires. Pour commencer, j’ai acheté 4 paniers à linge rectangulaires, en plastique, et de couleurs différentes. Et j’ai veillé à ce que le pourtour des paniers, qui permet la bonne préhension de ceux-ci, soit bien large. J’ai ensuite construit la structure qui allait me permettre de les ranger et de mieux nous organiser.

    J’ai fixé une première crémaillère d’étagère à double perforation dans le mur de la buanderie. A la verticale, le long du chambranle de la porte. Et sur une hauteur de plus de 2 mètres. Notez que cela peut aussi se réaliser au sein d’une structure en bois. Le rail blanc bien fixé à l’aide de vis forées dans le mur, il m’a fallu effectuer des mesures. Le but du jeu ? Réaliser l’espace juste nécessaire pour contenir la longueur des paniers. Le bord du panier, côté droit, devait être parfaitement aligné au premier rail. Le bord du panier, côté gauche, devait être lui aussi posé pile poil sur le deuxième rail.

    Lorsque la seconde crémaillère blanche a été fixée au mur, j’ai entrepris d’y poser les équerres ad hoc. J’avais sélectionné des équerres d’étagère renforcées, à l’angle plein, et d’une belle longueur : 330 sur 500 mm. J’ai veillé aussi à ce que la largeur de la patte soit la plus fine possible. Je les ai ainsi solidement fixées, deux par deux, en laissant entre elles la hauteur d’un panier, additionnée de 20 cm.

    Mon étagère à glissière était faite, sans qu’aucune latte ne relie les deux rails verticaux. J’ai alors simplement eu à faire glisser les 3 paniers sur les pattes blanches des équerres. Il suffit de saisir le panier par les poignées et de poser les bords rigides du panier sur les solides pattes d’équerres.

    Je compte réaliser la même étagère dans le couloir, à côté de la salle de bain. Ainsi, chacun aura son panier : il pourra le remplir au fur et à mesure, le porter à laver à la buanderie, et y ranger ensuite le linge propre avant de le remonter. Fini, les t-shirts qui se perdent dans la mauvaise chambre et les disputes pour la même paire de chaussettes blanches !

  • Mila : « Faut-il vraiment harmoniser ses luminaires ? »

    J’ai mangé l’autre soir dans un resto dont je n’avais encore jamais poussé la porte. Et si j’ai aimé ce qu’il y avait dans mon assiette, j’ai surtout adoré ce qu’il y avait au plafond. Des poutres, certes, mais aussi des plafonniers tout partout.

    Patrick Tomasso

    J’ai beau être une nana originale à bien des égards, j’avoue être assez classique bien souvent. Un plafond ? Une lumière. Et pourtant : comme c’était plaisant, ces lumières qui jaillissaient entre les poutres de bois foncé.

    J’ai dénombré douze luminaires suspendus dans la salle. Tous différents. Les matériaux, les formes, la taille, le nombre d’ampoules… Ici, une suspension de câbles noirs au bout desquels des sphères dorées se côtoient. Là, une suspension en rotin tressé qui abrite une seule et unique ampoule ronde. Ici encore, une suspension en verre cristal qui entoure la douille de l’ampoule noire. Là encore, une suspension cloche en verre transparent et métal doré…

    Toutes les deux poutres, un luminaire avait été placé sur le plafond blanc. C’était bien la seule régularité : les espaces entre les suspensions. J’imagine qu’il faut que la pièce soit grande pour que cela produise cet effet joli. Chez moi, même si les pièces sont de belles dimensions, cela ferait encaqué. Et puis, on se prendrait la tête dans les multiples suspensions : les plafonds ne sont pas assez hauts.

    Bref, une idée des plus douces et des plus charmantes pour rêver dans les lieux de fête et de magie ! Une idée brillante, ni plus, ni moins !

  • Mila : « Les pare-poussières pour escaliers, connaissez-vous cette petite tuerie ? »

    J’ai passé le weekend ailleurs : une parenthèse dans une ancienne maison de caractère. Chaque objet semblait être placé là où il fallait. Une décoration chargée, mais cohérente. Poutres au plafond, murs de briques blanchi, fauteuils crapauds, petites lampes de différents styles, sculptures diverses et variées, vieux parquets, plantes vertes…  Un salon de curiosité au style quelque peu british.    

    Mais, ce qui m’a vraiment intriguée se trouvait sur l’escalier. De petits objets triangulaires avaient été cloués dans chaque coin des marches. Deux triangles argentés, de plus ou moins 3 cm de côté, ornaient chaque marche. Une paire par étape. Les pièces, argentées et gravées de dessins, étaient de vrais bijoux. Un ornement délicat et raffiné.

    J’en ai parlé à la propriétaire : je n’avais jamais vu ça et je voulais savoir de quoi il s’agissait. C’est ainsi que j’ai découvert les coins pare-poussières pour escalier. Ces petits objets métalliques empêchaient la poussière de s’accumuler dans les coins des marches et facilitaient ainsi le nettoyage.

    Elle m’a raconté que ces « Sanitary Corner Dust Shields », introduits à la fin du 19e, étaient très fréquemment utilisés dans les escaliers des maisons victoriennes. Mais les pièces pouvaient être utilisées partout où il y a un coin difficile à nettoyer : grands tiroirs, fonds de malle, intérieur des placards… Ils facilitaient l’entretien.

    Pour tous les goûts !

    Ces coins victoriens, antiques et en laiton, étaient si beaux, que j’aurais trouvé dommage de les cacher dans une armoire. Depuis, j’en ai repéré en bronze, en laiton, en métal. Ciselés, gravés, lisses, ils peuvent aussi être dorés, argentés, patinés… On peut même les peindre à la bombe, leur donner un aspect terni ou mettre leurs jolis motifs en relief.

    Les coins pare-poussière pour armoires domestiques sont beaucoup moins travaillés. En pvc ou en plastique, ils sont aussi plus petits et pourvus d’un collant double face qui leur permet d’épouser facilement les coins des meubles. Efficaces, mais beaucoup moins glamour.

    Quoi qu’il en soit, j’ai eu un vrai coup de cœur pour ces ornements. Quel cachet !  Le jour où j’aurai chez moi un ancien escalier, je le couvrirai de ces petits bijoux !

  • Mila : « ne faites pas comme moi et écoutez vos canalisations ! »

    Il y a un an, à quelques jours près, mes égouts débordaient. De choses pas très jolies. Qu’il avait fallu ramasser et évacuer avant de faire venir le déboucheur. Et là, il y a quelques jours, pouf. Rebelotte. J’avais entrepris de nettoyer la terrasse ; raison pour laquelle j’ai soulevé la plaque de la chambre de visite. Vision d’horreur.

    Et, comble de l’ironie, ce jour-là, c’était mon anniversaire. Je me suis dit que c’était un signe de la vie. Et qu’il ne fallait surtout pas le traduire de manière négative. L’univers m’indiquait sûrement que j’entrais dans une période de grande chance ! Pour vous dire, j’ai joué au Lotto le soir même.

    En attendant, j’ai fait revenir le déboucheur : « encore vous !? ». Oui, encore moi. Il a tout nettoyé et a dégainé sa caméra : il fallait comprendre pourquoi ça bouchonnait à nouveau. Je l’ai entendu faire des « oh lala » peu rassurants. Les canalisations, d’origine, s’étaient fissurées de partout. Des fissures longitudinales. Quant aux joints en mortier, ils avaient fini par disparaitre. Le tout formait des aspérités qui, faute à pas de bol, accrochaient ci et là les papiers toilette.

    Le verdict est tombé : il conseillait de remplacer les canalisations en grès au plus vite. Eventrer la remise, le jardinet avant et remplacer la tuyauterie. « Remplacement des réseaux en tranchée ouverte ».

    Pour vous dire, la guerre.

    Il aussi précisé que ç’eut été bien de changer les canalisations sous la terrasse. Mais j’ai mis le haut-là. Casser une terrasse qui m’a coûté deux bras et qui a été faite il y a moins de 2 ans, non.

    J’ai reçu le devis : 3600 euros de travaux à prévoir. A moins que je ne veuille revoir le déboucheur tous les 6 mois. Joie. Confetti et paillettes. Sans oublier les 400 euros déboursés pour le débouchage et le passage caméra. Une très chouette journée d’anniversaire. Et un message de l’univers que j’ai dû, dans un élan d’optimisme, interpréter top vite.

    Mon conseil du jour sera donc le suivant. Ecoutez vos canalisations ; elles vous parlent. Car oui, j’avoue que certains symptômes étaient là. Odeurs qui remontent des siphons du sol, remontées occasionnelles des eaux usées, mauvais écoulement des effluents, végétation surabondante dans le jardinet.

    Est-ce que ça vaut la peine de vous préciser que je n’ai pas gagné un kopeck au Lotto ? Haut les cœurs. Je vais ouvrir une cagnotte : si vous voulez participer, n’hésitez pas !

  • Mila : « Ne jetez pas vos peaux de banane, voici comment elles peuvent vous être utiles ! »

    Ici, on a la banane. Et on a des bananes, aussi. Je crois que c’est le fruit que mes enfants préfèrent. Alors j’ai décidé de faire bon usage de sa peau qui, d’habitude, finit à la poubelle ou au compost.

    Anastasia Eremina

    Certains préparent des filtres d’amour, d’autres de l’eau de banane. Que voulez-vous ! Mais, si les filtres d’amour ne fonctionnent pas toujours, l’eau de banane a fait ses preuves depuis longtemps. C’est un engrais incroyable qui peut être utilisé dans le jardin, le potager et dans la maison.

    La recette est des plus simples.

    Il faut prévoir une peau de banane pour 1,5 litre d’eau. Autrement dit, une peau par bouteille. Vous glissez la peau de banane dans la bouteille d’eau et vous laissez macérer 48h. La peau se décompose et ses nutriments se libèrent. Potassium, magnésium, fer. L’opération finie, enlevez la peau noircie : elle ne servira plus.

    Voilà ! Vous avez désormais de quoi booster la floraison et la pousse des fruits et enrichir votre terre. Il ne faut néanmoins pas abuser du breuvage. L’eau de banane ne s’utilise que quelques fois dans l’année. En cure de plusieurs semaines. Pas plus.

    Trop de bananes ?

    Et si vous mangez beaucoup, beaucoup de bananes, vous pouvez aussi simplement en couper la peau en petits morceaux et enfoncer ceux-ci dans la terre, au pied des plants ou dans les bacs de semis (en veillant à exposer la partie blanche de la peau vers les racines ou la graine). Et double bénéfice, cela aura également pour effet de faire fuir les moucherons.

    Les papillons sont par contre très friands des peaux de banane. Accrochées aux branches des arbres, partie blanche vers le haut, elles attireront les papillons dans votre jardin. Les plantes d’intérieur aussi apprécient d’être dépoussiérées avec cette partie blanche : cela les fera briller et empêchera la poussière de s’y poser un temps.

    Impressionnant, n’est-ce pas ? On se fait un petit milkshake banane là-dessus ?