Auteur : mila

  • Mila : « redonner du volume à vos oreillers ? J’ai de chouettes astuces ! »

    Dans mon lit, j’ai 3 oreillers. Etrange, peut-être. Mais j’adore coincer ma tête entre les deux miens. Je ne pose pas ma tête dessus. Je la fais disparaître entre eux. Une thérapie s’impose sans doute… Quoi qu’il en soit, c’est ainsi. Et pour se faire, j’ai besoin que mes oreillers soient bien bombés. Bien épais. Tout, sauf raplaplas.

    Alors, pour leur redonner du gonflant, je les secoue, je les tapote, je les pétris, je les « rassemble » en gros nuage crémeux. Et quand ça ne suffit plus, je recours à une autre technique, plus vigoureuse. 

    Je place l’oreiller au sèche-linge, pendant une vingtaine de minutes, en ayant pris soin d’ajouter 2 balles de tennis dans le tambour. Les balles, en rebondissant sur les parois internes, vont venir percuter le coussin et ainsi aérer son garnissage. Elles vont permettre à l’air de mieux circuler entre les fibres.

    La puissance des balles et la durée de l’opération permettent d’obtenir un meilleur résultat que le « tapotage » manuel. Question programme, l’idéal est de choisir un cycle doux, à basse température : on évite les ennuis !   

    Cela permet aussi d’éliminer l’humidité qui pénètre dans les coussins lorsque nous y posons la tête. Notre corps libère, en effet, de l’humidité qui finit par écraser le garnissage et par faire coller entre elles les fibres du coussin. Avec le temps, elles s’affinent et « disparaissent » même. Et on se retrouve avec des zones « vides » dans l’oreiller.         

    J’essaie également de profiter du soleil pour travailler le volume de mes oreillers. Il aide l’humidité des coussins à s’évaporer. Je les fais pendre sur le fil, au jardin : 3 pinces à linge et c’est fait. Aération naturelle, tout bénef ! Et puis, c’est connu : la lumière du soleil désinfecte en partie les oreillers : bye-bye les éventuelles mauvaises odeurs.

    Que vous soyez plumes chics ou garnissage synthétique, il faut s’y coller. Et évidemment, il faut réaliser ces gestes régulièrement. Si on s’y prend trop tard, ça risque d’être compliqué.  

    Volumineux, galbés, bombés ! Ya plus qu’à se jeter dans le lit et savourer !   

  • Mila : « Vous comptez jeter votre vieux sommier ? Stop ! »

    Je ne suis ni la plus délicate, ni la plus légère. Mon sommier le sait : certaines lattes ne me supportent plus (ni au sens figuré, ni au sens propre). C’est la raison pour laquelle j’ai investi dans un nouveau sommier, fatiguée de devoir composer avec quelques lattes cassées. Mais comme je n’aime pas jeter les choses, j’ai réfléchi à la nouvelle vie trépidante que je pourrais offrir à mon sommier à lattes.  

    sommier

    Ses planches allaient-elles devenir une suspension pour les serviettes de bain, les pots de fleurs ou les ustensiles de cuisine ? Allaient-elles se transformer en tête de lit, en clôture, en petite table ou en chaise longue ? J’ai plus d’idées que de talent, c’est évident. Mais j’ai la tête sur les épaules : il me fallait trouver un truc pas trop compliqué à réaliser. 

    J’ai décidé de me fabriquer un tableau.

    Chance pour moi : le sommier était dépourvu de structure en bois et d’embouts en plastique. Les lattes étaient maintenues à distance égale les unes des autres par deux solides lanières, fixées à l’arrière.

    J’ai compté huit lattes et j’ai sectionné les lanières après la huitième. Cela suffirait. Cela ferait même déjà un très grand tableau ! L’espace de plusieurs centimètres, entre les lattes, allaient apporter de la profondeur à ma peinture. Un dessin, découpé d’espaces creux.

    J’ai poncé les lattes de bois pour que la peinture adhère bien au support. Et j’ai réalisé mon dessin au crayon ordinaire : des motifs végétaux et quelques oiseaux. Simple, mais pas trop non plus. Je me suis aidée de pochoirs retrouvés dans mon petit atelier.  

    J’ai pris du temps pour peindre l’entièreté des dessins. Et j’ai pris soin de laisser le bois brut tout autour : je trouvais ça joli, ce mariage du bois clair, des feuilles vertes et des oiseaux colorés.

    Quand ce fut sec, il a suffi de fixer deux attaches (bien solides car c’est lourd !) à l’arrière de la latte du haut et d’accrocher le tout au mur. Les lattes du dessous sont sagement descendues sous la première, le long des sangles. Très sympa !

    J’ai encore gardé trois autres lattes du vieux sommier. Reliées entre elles, elles aussi. Je les ai peintes en vert d’eau tout doux, en mauve pâle et en orange tendre et je les ai mises à la verticale : j’ai fixé trois crochets blancs sur le haut des lattes : nouveau porte-manteaux à poser dans l’entrée. Encore plus simple que le tableau !    

    Au final, je n’ai plus jeté que quelques lattes fendillées à la poubelle. Faire de l’upcycling, ça rend aussi heureux que de dormir sur un sommier aux lattes solides ! 

  • Mila : « des taches sur votre parquet ? Pas de panique, j’ai la solution ! »

    Ma petite sœur a organisé l’autre jour une grande fête pour son anniversaire. Mais quand tout le monde est parti, c’était la bérézina. Surtout, son joli parquet était plein de traces : certaines chaussures avaient marqué le sol. Et pas qu’un peu !

    A tidy woman relaxes on the floor after cleaning the house.

    J’ai gratouillé du bout de l’ongle, puis frotté avec un torchon doux et sec. Mais les traces n’ont pas disparu comme par magie. Il faut dire, dans la maison, le parquet n’a pas toujours la vie facile. Et selon la nature de la tache et le type du parquet, il faut remédier au problème différemment.

    Jamais d’eau de javel, jamais de produit décapant, jamais d’entretien à grande eau : c’est la règle d’or ! Cela décolorerait le parquait et le ferait gondoler. 

    Brut, ciré, huilé, peint, stratifié, flottant ou en bois massif : les techniques d’entretien varient pour chacun d’entre eux.

    Brut ? Passez une serpillère imbibée de savon noir.
    Ciré ? Utilisez un chiffon microfibres humide.
    Huilé ? Sortez le chiffon microfibres mais gardez-le sec cette fois.
    Stratifié ? Dégainez la serpillère humide et séchez directement les surfaces.
    Peint ou flottant ? Passez le chiffon microfibres humide avec quelques gouttes de savon vaisselle (ne frottez pas s’il est peint !) et essuyez sans tarder.

    Mais quand des taches malencontreuses ornent vraiment le parquet, il faut recourir aux produits détachants ad hoc. Ou recourir, en premier ressort, à l’usage du savon noir qui convient à tous les styles de parquet et n’en agresse aucun. Ce produit naturel est multi-tâches. Il dégraisse. Il nettoie. Il détache.

    Généralement, on le dilue dans l’eau : 2 cuillères à soupe de produit pour 5 litres d’eau. Mais dans ce cas-ci, pour attaquer les traces de semelle, j’ai directement versé du savon pur sur le chiffon microfibres et j’ai effectué de petits cercles sur les taches, avec le coin de tissu. J’ai dû y mettre un peu de force, mais tout est parti. Il a suffi d’essuyer.

    Je n’en ai pas parlé à ma sœur qui avait retrouvé le sourire, mais j’avais d’autres astuces sous le coude encore. Le citron, le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude auraient pu venir aussi à la rescousse. La technique ? Toujours y aller en douceur, et petit bout de bois par petit bout, au cas où un problème surviendrait.

    Tant qu’on en est à parler de citron, sachez que si vous mélangez une cuillère à café d’huile d’olive et un quart de verre de jus de citron, vous aurez de quoi cirer votre parquet de manière douce et naturelle !

  • Mila : « 6 conseils pour garder vos fleurs plus longtemps ! »

    J’avoue, je suis fleur bleue. J’avoue, je suis aussi « fleurs tout court ». On m’offre un bouquet et hop, je suis aux anges. Avouez : des fleurs, ça égaye une table. Ça embellit une pièce. Ça met du baume au cœur.

    flowers on a table
    Niklas Ohlrogge

    Le seul souci ? C’est que ce bonheur est de très courte durée : 5 à 7 jours, tout au plus.

    Et pourtant, il y a des astuces qui permettent de garder un bouquet plus longtemps. Mais comme toujours, cela demande un peu de temps de faire bien les choses.

    Pour commencer, coupez les tiges en biseau. C’est important : cela facilitera la prise d’eau en donnant aux fleurs une plus grande surface pour boire. Il faut savoir que le bout des tiges cicatrice après la coupe : il faut donc recouper un bout tous les deux jours (lorsque vous changerez l’eau). Cela permettra aux fleurs de se nourrir mieux !

    Et en parlant de nourriture, utilisez le sachet livré avec le bouquet : on le jette trop souvent dans la précipitation, et c’est dommage. La fleur, privée des éléments nutritifs de la terre, a besoin de ces solutions nutritives pour rester belle. 

    Pour couper, pensez à éviter les ciseaux de cuisine : je sais, je plaide coupable, moi aussi. On reçoit le bouquet, on ne veut pas faire attendre les invités et on ouvre gentiment le tiroir de la cuisine dans lequel dorment les ciseaux. Mais c’est une vraie erreur : ils écrasent les tiges, rendant inefficace la coupe des tiges. Préférez-leur un sécateur ou un couteau sans dents.

    Autre astuce : pensez à retirer les feuilles ou les fleurs qui seraient immergées dans l’eau du vase. Elles risquent seulement de laisser les bactéries proliférer.

    Changer l’eau tous les deux jours évitera aussi aux microorganismes d’abîmer les fleurs. Et si un chimiste se cache derrière le fleuriste que vous êtes, osez diluer quelques gouttes d’eau de Javel dans l’eau du vase. Bye-bye les bactéries. Pour l’eau, veillez à ce qu’elle soit à température ambiante : ni trop froid, ni trop chaud !

    Il ne vous reste qu’à poser votre joli bouquet loin des sources de chaleur : ces dames aiment garder le nez au frais !  

  • Mila : « nettoyage du grille-pain : essentiel, mais le faites-vous ? »

    Le weekend, on prend le temps : on sort les pots de confitures et on fait les griller les tartines. Je le concède : mon grille-pain, je n’en prends pas beaucoup soin. Lui qui embellit mes matins, il le mérite pourtant bien.

    toaster
    CordMediaDigitalServices

    Pour éviter que les toasts n’aient un goût bizarre et pour prolonger la vie de votre appareil, il faut dans un premier temps évacuer les miettes carbonisées qui s’y accumulent au fil du temps. Pinceau (ou brossette), chiffon humide et brochette en bois (ou cure-dent) sont tout ce qu’il vous faut pour procéder au grand nettoyage.

    La plupart des grille-pains modernes ont un tiroir à miettes en dessous. Il suffit pour commencer, de le vider. Mon grille-pain à moi n’en dispose pas : je dois le secouer au-dessus de l’évier pour qu’il libère lesdites miettes.

    C’est le moment de dégainer le pinceau et de l’introduire au fond de l’appareil pour déloger en douceur les miettes qui seraient restées collées sur les éléments chauffants. La pique en bois permettra de passer dans les coins pour ôter toute trace de saleté.  

    Laver l’extérieur est aussi nécessaire : c’est ce qui m’a pris le plus de temps. Chiffon et vinaigre blanc ont eu raison des traces de doigts, des endroits tout collants de sucre et des éclaboussures de graisse. J’ai porté une attention toute particulière aux régulateurs de chaleur et aux boutons du côté : là aussi, les saletés peuvent s’accumuler. 

    Il faudrait que je me discipline un peu et que je le nettoie plus régulièrement : l’hygiène, c’est une chose, mais la sécurité en est une autre. Si on peut éviter les risques de pannes et d’incendie, autant le faire.

    Pensez d’ailleurs toujours à le débrancher : cela préserve sa longévité aussi.

    Longue vie à nos toasts du samedi matin ! 

  • Mila : « une douche sans carrelage ? C’est possible »

    Hier midi, ma collègue m’a proposé d’aller manger vite fait chez elle. Envie d’évasion. Je n’ai pas hésité longtemps : même un aller-retour allait nous faire du bien.

    Minimalist bathroom with sleek black fixtures, a floating vanity, and a frameless glass shower enclosure

    Nos tartines avalées, elle m’a invitée à faire le tour du propriétaire : je n’avais jamais visité sa maison. Outre le fait que c’est plaisant de découvrir l’habitation de quelqu’un qu’on côtoie au quotidien, c’est aussi l’occasion de s’inspirer d’idées sympas !

    C’est pour sa douche que j’ai eu le coup de cœur absolu. Le revêtement mural de la douche était splendide. Et surtout, dépourvu de carrelages ! Ce qui signifie aussi dépourvu de joints ! Si le carrelage est une option facile, il n’offre pas que des avantages. C’était le souhait de ma collègue : ne plus avoir de joints à entretenir (aussi limiter les risques de fuite) et procéder à un nettoyage plus rapide.  

    Pour réaliser son espace esthétique, fonctionnel et évidemment étanche, elle avait opté pour des panneaux muraux qui ne nécessitent donc pas de joints et qui s’installent rapidement. Je n’ai pas pu m’empêcher de toucher le revêtement : lisse et doux !

    Il parait que les matériaux de ces revêtements muraux varient autant que les rendus. Verre, résine de synthèse, PVC, stratifié haute pression… Et il y en a pour tous les goûts, allant de l’uni à l’imprimé, de l’effet métal au béton ciré, de l’imitation bois ou marbre…

    Ces panneaux high-tech peuvent même être posés sur un carrelage existant ! Idéal donc pour rénover une douche facilement et à moindre coût. J’y penserai le jour où je chercherai à camoufler mon carrelage vieilli : c’est plus confortable qu’une démolition. 

    J’ai quoi qu’il en soit trouvé que cette douche paraissait immense : le fait d’être dénuée de joints et de délimitations agrandissait réellement l’espace.

    Un repas de midi express qui m’a donné des idées. Et des envies de rénover !

  • Mila : « une astuce redoutable contre les moisissures ! »

    L’autre soir, mon chat m’a ramené une souris. A moitié vivante. C’est plus marrant. La pauvre bestiole a filé entre la plinthe et le lave-vaisselle : j’ai bien été obligée d’écarter le plus possible celui-ci du mur pour aider l’intruse.

    Side View Of A Shocked Young  Woman Looking At Mold On Wall

    Misère : en deux secondes, la souris n’a plus été au centre de mes préoccupations. Le mur, derrière le lave-vaisselle, était plein de moisissures. Quant à l’enduit du mur et à la peinture, ils étaient, par endroits, rongés d’humidité. Après réflexion, je me suis dit que j’allais tenter de remédier au problème avant d’appeler au secours plus loin.

    Equipée de gants en latex et d’un masque de protection, j’ai dégainé le grattoir (un couteau de peintre est ok aussi) et j’ai commencé à enlever le plus gros des moisissures. Il faut frotter doucement, de haut en bas. Quelques morceaux de plâtras sont hélas tombés durant l’opération.

    J’ai d’abord tout lavé au vinaigre blanc (30 cl) dilué dans de l’eau (20 cl) : j’ai généreusement vaporisé le produit sur les moisissures. Et j’ai laissé agir plusieurs heures avant d’essuyer le mur avec un chiffon. C’était déjà beaucoup plus propre !

    J’ai terminé le travail en recourant à l’huile essentielle d’arbre à thé : c’est la reine des antifongiques et antibactériens naturels (pour tout vous dire, je l’utilise surtout pour assécher mes boutons !). Elle est aussi réputée pour son efficacité dans les pièces au fort taux d’humidité. Les champignons ne lui résistent pas ! Et mieux encore, elle empêche les moisissures de réapparaître en assainissant les surfaces. 

    Il faut mélanger 300 ml de vinaigre blanc, 10 gouttes d’huile essentielles d’arbre à thé et 200 ml d’eau : hop, dans le vaporisateur. On asperge les endroits sales et on laisse agir avant de frotter avec un nouveau chiffon. Je vous conseille de réitérer l’opération une dernière fois mais sans essuyer cette fois.

    Sachez que le peroxyde d’hydrogène (qui n’est quant à lui pas un produit 100% naturel) possède aussi des vertus antifongiques et antibactériennes : c’est une autre alternative à envisager pour enlever les moisissures sur les surfaces.

    Je vais observer comment tout ça évolue. C’est certain qu’il est difficile de ventiler cette partie du mur, derrière le lave-vaisselle. Affaire à suivre, donc ! Et pour ceux qui s’inquiéteraient pour mon amie souris, sachez qu’elle a rapidement pris la poudre d’escampette.

  • Mila : « cultivez chez vous ces plantes anti-stress ! »

    Le stress de la rentrée grappille tous les jours un peu plus de terrain déjà. Alors on cherche à se faire du bien. A se détendre comme on peut. Et la nature est toujours une jolie façon de s’apaiser un peu.

    valeriane
    Jillian Amatt – Artistic Voyages

    Se faire du bien avec les plantes « bien-être », c’est que m’a proposé une copine. Elle m’a raconté qu’elle cultivait des plantes aux vertus relaxantes, histoire de pouvoir les récolter fraîches et de profiter au mieux de leurs bienfaits. Une vraie sorcière, comme on les aime !

    Valériane, verveine et millepertuis ont été les premières plantes dont elle m’a parlé. Avec ces plantes-là, il parait que la sérénité revient après les journées mouvementées.

    La valériane, elle en sèche les racines à l’air tiède (sur des grilles) avant d’en faire des infusions. Ses racines sont, parait-il, réputées pour aider à trouver le sommeil. La verveine, elle en coupe les inflorescences et les fait sécher. En infusion, elles sont réputées pour leur action sédative. Idéal pour se relaxer ! Quant au millepertuis, elle en conserve les fleurs afin d’en colorer le beurre : des tartines gourmandes qui aident à retrouver le calme, si ce n’est pas étonnant !   

    Et puis, il y a les plantes anti-stress aromatiques, à manipuler avec précaution. Il ne faut, en effet, pas en abuser à cause de leurs huiles essentielles. Mélisse, menthe géante, origan, lavande sont les noms que j’ai retenus avant que mon cerveau ne capitule. 

    Je pense que mon amie a compris que, certes, je m’intéressais à la chose, mais que je risquais seulement de faire une soupe de toutes ces informations et de ses plantes.

    Alors, quand, quelques jours plus tard, elle a sonné chez moi avec un bouquet à la main, j’ai souri : ça, ça me parlait ! Des plantes « bien-être » décoratives, c’était l’idéal. Echinacées mauves, au cœur orange, pour stimuler les défenses de mon petit organisme fatigué et feuilles-citrons, pour parfumer et égayer mon esprit trop surchargé déjà. Un bouquet d’énergie, à déposer sur ma table de salon !

    Elle m’avait aussi apporté un « pot-pourri maison », de citronnelle de Madagascar. Elle avait débité les feuilles en tronçons avant de les laisser sécher, et répandre leur parfum citronné et boisé.   

    La vérité, c’est que je n’aurai jamais ce talent-là. Les plantes, j’essaye seulement de les garder en vie, si vous voyez ce que je veux dire. Mais, si le cœur vous en dit, lancez-vous dans l’aventure : même pas besoin de jardin pour profiter des plantes anti-stress !

    Et ce dont on est certain, c’est que s’occuper des plantes, en prendre soin, et même en concocter des potions, est déjà en soi une activité qui relaxe…

  • Mila : « Les maisons en A ? Je craque pour 4 raisons ! Mais il y a un hic… »

    Les maisons en A, vous connaissez ? Je rentre d’un domaine de vacances dans lequel les maisons avaient toutes ce design triangulaire particulier. Et vraiment, ça m’a plu d’y vivre.

    A-frame house
    Thomas Werneken

    Peut-être parce que leur toiture triangulaire me fait penser aux cabanes de mon enfance et à des maisons de lutins ? Peut-être parce que ces maisons sont synonymes d’originalité et de simplicité à la fois ? Quoi qu’il en soit, j’ai eu envie de me renseigner un peu sur les avantages de ce bel habitat naturel ! 

    1.   C’est du solide !

    Il faut savoir que cette charpente en A offre une grande résistance : elle est capable de supporter de lourdes charges. Ce n’est pas pour rien qu’on la retrouve principalement dans les régions scandinaves : la neige évite de s’accumuler longtemps et elle glisse facilement du toit.

    2.   C’est durable !

    Cette forme de toit permet aussi d’installer aisément des panneaux solaires : une jolie manière d’améliorer l’efficacité thermique de ces maisons, déjà bien isolées grâce aux matériaux isolants du toit (cellulose et fibres de bois). Et quand on sait qu’elles sont généralement construites avec des matériaux durables et renouvelables, on peut officiellement parler d’habitation écologique.

    3.   Elles ne pas trop chères !

    Ces maisons en A sont aussi plus économiques à la construction : elles peuvent être livrées en kits préfabriqués, ce qui réduit le temps de construction, diminue les coûts de main d’œuvre et évite d’avoir à évacuer trop de déchets ! Il faut compter entre 28 000 et 85 000 euros pour une maison en A à ossature en bois (27 à 100 m2), ce qui est un coût raisonnable. 

    4.   Flexibilité !

    Bien sûr, l’espace de vie y est plutôt restreint, et les espaces sous pente sont difficiles à être pleinement utilisés. Mais les maisons en A peuvent être adaptées aux besoins de ses habitants ! L’agencement intérieur y est flexible et l’espace peut y être optimisé et personnalisé en fonction des envies des résidents : mezzanine, meubles multifonctionnels, rangements intégrés…

    5.   Mais…

    Je l’avoue néanmoins : en famille nombreuse, cela peut s’avérer compliqué de vivre ainsi. Mais j’imagine qu’on voit les choses autrement. Qu’on est plus minimaliste, plus organisé. Mes enfants seraient obligés de ranger leur chambre chaque jour : le bon plan, vous imaginez !  

    Il semblerait en tous cas que les maisons en A offrent de multiples avantages ! Un habitat presque idéal, auquel cela vaut la peine de songer…  

  • Mila : « votre hall d’entrée est triste et terne ? J’ai des astuces ! »

    Je n’avais encore jamais osé le lui dire, mais je déteste l’entrée de l’appartement de mon amoureux. Voyez-vous, c’est sombre. Et triste. Si sombre et si triste que je m’y sens oppressée et que je me dépêche toujours d’ouvrir la porte qui mène au salon.

    Imaginez. Un hall de 4 m² grand maximum, dans lequel figurent un placard aux portes pleines, et en bois brun. Un chauffage blanc-cassé et un petit meuble à chaussures (en métal et en désordre). Deux portes, en bois foncé encore, se trouvent là aussi : celle des toilettes et celle du salon. Au mur, est accroché un tasso peint en jaune. 

    Ça n’a pas été une sinécure d’oser lui en parler. Ce n’est, vous en conviendrez, jamais simple de dire à quelqu’un qui est chez lui, et qui s’y plait de surcroît, qu’il faudrait changer certaines choses. Mais de ci, de là, j’ai osé quelques remarques. Et un matin, magie, il a lui-même proposé qu’on remédie à la chose.

    On a convenu de repeindre en blanc. Logique, vous me direz, puisque les pigments blancs renvoient la lumière mieux que n’importe quelle couleur. Idéal pour éclaircir et illuminer une pièce comme celle-ci, dépourvue de toute fenêtre. Le tasso et le plafond, le chauffage aussi, sont devenus immaculés. On a veillé à privilégier une finition satinée pour mieux capter la lumière.

    Pour les portes du placard, j’avais envie d’un vert d’eau tout clair : un ton à la fois doux et froid pour offrir de la luminosité et de la sérénité. Il faut savoir que les teintes froides donnent l’illusion d’un plus vaste espace : elles allongent visuellement les volumes parce qu’elles ne stoppent pas l’œil dans son mouvement, lorsqu’il balaye un lieu. Mais l’amoureux a préféré opter pour un beige hyper léger. Amen. Après tout, on était quand même chez lui. Et je ne peux pas gagner à tous les coups.

    Il restait les portes. L’idéal eut été de placer une porte vitrée vers le salon, mais le projet serait alors devenu très onéreux. On a donc décidé de les poncer et de leur apporter le plus de douceur possible. On est parvenus à obtenir un bois beaucoup plus clair : ainsi épurées, elles semblaient moins lourdes et écrasantes.     

    Côté « accessoires », on a placé un ensemble de 4 miroirs ronds, sans bord (pour éviter le côté « épais »), et de taille différente (pour jouer sur la lumière renvoyée par ceux-ci). On les a disposés sur le mur blanc, face à l’entrée, pour qu’ils reflètent la lumière des spots du plafond. Deux autres miroirs rectangulaires ont été collés sur les portes repeintes du placard : le jeu des miroirs, posés les uns en face des autres, ouvrira l’espace. On a aussi ajouté deux lampes à poser dans les coins.        

    Pour faire joli, on a accroché une petite tablette blanche par-dessus le chauffage, et on y a déposé la boîte à clefs et deux fausses petites plantes vertes. On y a posé un cadre aussi. Pour les chaussures, on a un peu galéré à trouver une petite armoire fermée qui accueille toutes les paires désirées. Mais on a trouvé une armoire, fermée, pour ne pas attirer l’œil sur le brol.

    Côté « sol », on n’a rien changé : le carrelage était là, il est resté. Sachez que pour mettre de la lumière, vous avez le choix entre le carrelage ou le parquet. L’émaillage du premier est intéressant pour renvoyer la lumière ; la blondeur du second l’est aussi, pour éclaircir les lieux et les rendre chaleureux.  

    Une nouvelle entrée, je vous dis ! Que je franchis désormais le cœur léger. Il en faut peu pour être heureux !