Auteur : kevin

  • Combien coûte un toit vert ?

    Les toits verts sont actuellement à la mode ! Et cela se comprend : les espaces habitables sont de plus en plus petits, mais il faut bien un toit pour couvrir le tout ! Si vous voulez investir dans cette tendance écologique, vous devez tenir compte de ce qui suit.

    Deux types différents

    Avec un toit vert « extensif », seules les herbes, les mousses et les plantes grasses poussent sur votre toit. Cela nécessite moins d’entretien et cette végétation ne pèse pas très lourd. Un toit vert « intensif », pour sa part, exige plus d’efforts. En effet, ce type de toit se compose de buissons, d’arbres et de fleurs qui nécessitent plus d’attention. Non seulement votre toiture doit être suffisamment solide, mais cela entraine aussi des frais plus élevés.

    Le nombre de couches

    Pour créer un toit de qualité, sachez que plusieurs couches différentes sont recommandées :

    Une couche absorbante

    Cette composante joue un rôle essentiel dans la gestion de l’eau et la préservation de l’écosystème sur le toit vert. En absorbant l’eau de pluie et en la retenant temporairement, elle fournit une source d’humidité aux plantes et limite le risque de surplus d’eau sur le toit. Cette couche peut être composée de substrats organiques (tourbe, terreau, …) de substrats minéraux (pierre concassée, sable, …) ou encore de matériaux synthétiques (géotextiles).

    Une couche pour le drainage

    En évitant que l’eau ne s’infiltre profondément dans le substrat, la couche drainante protège la structure du bâtiment en réduisant les risques d’infiltration d’eau et de pourrissement

    Une couche filtrante

    Le rôle principal de cette couche est d’empêcher les débris de venir boucher le drain, mais aussi de ne pas permettre aux racines de rentrer dans la membrane d’étanchéité.

    Parfois, le nombre de couches grimpe à 5, pour une protection optimale de votre toiture.

    Tenir compte de la superficie

    Pas besoin d’être un génie pour savoir qu’une grande surface coûtera plus cher ! Si vous avez beaucoup de mètres carrés, demandez une remise, sinon, cela risque de vite devenir impayable. Pour une toiture extensive, vous pouvez compter sur environ 80 euros le m². La variante intensive peut atteindre 200 euros par m².

    Faites-le vous-même

    Si vous avez la main verte, vous pouvez vous y essayer, surtout si vous optez pour un toit « extensif ». Cependant, si vous vous voulez être sûr de ne pas avoir de problèmes avec votre toit, un professionnel est alors chaudement recommandé.

    Des subventions sont-elles possibles ?

    Vérifiez auprès de votre service communal, certaines communes accordent des subventions. Ces subventions peuvent aller jusqu’à environ 30 euros par mètre carré.

    Les toits verts on l’avantage de constituer une couche d’isolation supplémentaire.

  • Le scandale des PEB : quasiment aucun contrôle !

    Moins de 1 % des certificats PEB émis à Bruxelles et en Wallonie ont fait l’objet d’un contrôle approfondi en 2022 et 2023 !

    energy consultant

    Pour rappel, le PEB, qui est valable pour une période de 10 ans, indique la consommation théorique annuelle d’une habitation, calculée par m2 de surface brute de plancher. Selon le résultat, qui est prononcé à l’aide d’une lettre qui va de A à G (ou F en Flandre), un bien immobilier peut voir sa valeur fondre comme neige au soleil. En effet, plus la lettre affichée sur le PEB s’éloigne de A, plus le bien perd en valeur. Or, depuis la mise en place des réglementations régionales les plus récentes, tout vendeur a désormais pour obligation de fournir un certificat PEB à l’acheteur à l’occasion d’une vente. Pour ce qui est de la location, chaque bailleur doit mentionner le résultat obtenu dans le contrat de bail et fournir une copie du certificat au locataire.

    Un document qui gagne en importance puisqu’aujourd’hui, celui-ci conditionne l’octroi de primes à la rénovation, l’acceptation de certains types de crédits hypothécaires et, dans le cas d’une location, l’indexation annuelle du loyer.

    Pourtant, plusieurs échos font état d’erreurs régulières dans son calcul tandis que l’outil sur lequel le PEB repose serait d’une précision toute relative. Et ce alors que le certificateur est libre d’encoder dans le logiciel les informations de son choix (au risque de perdre son agrément en cas d’erreur volontaire). Il est donc tout à fait possible de tricher…

    Quid des contrôles ?

    Force est de constater qu’à l’heure actuelle, tant Bruxelles que la Wallonie sont dépassées en la matière. Deux régions qui ont une fâcheuse tendance à imposer des mécanismes qu’elles ne sont pas en mesure de contrôler. Selon nos confrères du journal L’Écho, à Bruxelles, 361.715 certificats ont été établis depuis l’entrée en vigueur de la réglementation, en 2011 (maisons et appartements). En 2022 et en 2023, ce sont respectivement 29.946 et 37.287 certificats qui ont été établis. Pour ce qui est des contrôles, l’administration bruxelloise confie avoir réalisé, entre 2022 et le 23 octobre 2023, 133 contrôles ponctuels approfondis de certificats, dont 85 ont été révoqués. Fin décembre 2023, ces chiffres se portaient à 154 contrôles approfondis, et 95 certificats révoqués… Une goutte d’eau dans un océan de certificats PEB !

    La situation est tout aussi lamentable en Wallonie puisqu’en 2022, sur 66.937 certificats délivrés, seuls 210 certificats ont été contrôlés de manière approfondie par les agents du service public compétent ! Sur ces 210 certificats, 189 contenaient une ou plusieurs erreur(s), six certificats étaient décrits comme “sans erreur ou avec une erreur sans influence”, et quinze ont été qualifiés comme “suspects ou en cours de contrôle”. Pour 2023, les données communiquées à L’Écho ne permettent pas plus d’optimisme puisque sur les 79.994 certificats qui ont été délivrés, 71 ont fait l’objet d’un contrôle approfondi et 63 d’entre eux comportaient une erreur !

    Une situation qui laisse clairement le champ libre aux abus et autres manquements. Une chose est certaine, le citoyen lambda n’est bien souvent pas en mesure de vérifier l’exactitude du document qu’il reçoit. Or, le manque criant de contrôle démontre qu’il est tout à fait possible de délivrer un certificat PEB contestable. Avant d’imposer des normes qui nécessitent des travaux souvent dispendieux, les autorités publiques ne devraient-elles pas d’abord s’assurer de disposer des moyens nécessaires pour encadrer et faire respecter lesdites normes ? Poser la question, c’est y répondre.

  • Les maisons au PEB F ou G interdites à Bruxelles dans moins de 10 ans?

    La Région bruxelloise veut éradiquer les passoires énergétiques. D’ici 2033, les logements classés PEB F et G seront formellement interdits !

    Energy Efficient House Calculator. Insulation Rate Audit

    Avec près de 45% des logements actuellement classés en F et G, le défi est de taille. La stratégie Renolution vise à transformer le paysage immobilier bruxellois, en imposant une certification PEB à tous les logements d’ici 2030 et en prévoyant l’interdiction des PEB F et G trois ans plus tard. Cette mesure s’inscrit dans un cadre plus large de réduction des émissions de gaz à effet de serre, avec un objectif de -47% d’ici 2030.

    Des mesures d’accompagnement

    Pour atteindre ces objectifs pour le moins ambitieux quand on connaît l’état du parc actuel, le gouvernement bruxellois, sous l’impulsion d’Alain Maron, ministre de l’Environnement, met en place des mesures d’accompagnement, telles que des primes à la rénovation et des facilités de financement. Voilà pour la théorie. En pratique, rappelons-le, le versement des primes Renolution n’a pas toujours pu être assuré, mettant certains citoyens dans une position financière très délicate !

    Des sanctions et des dérogations

    Un régime de sanctions est prévu pour les propriétaires récalcitrants, tandis qu’un filet de sécurité permettra des dérogations dans des cas spécifiques, évitant ainsi des situations injustes.

    Un impact sur les loyers?

    La question de l’impact de ces mesures sur les loyers reste bien entendu ouverte, avec des craintes d’augmentations brutales suite aux rénovations. Des propositions, comme le conventionnement des propriétaires avec la Région, sont à l’étude pour maintenir les loyers à un niveau raisonnable.

    Quel impact sur le marché ?

    Ça, c’est évidemment la grande question. Car il est évident que de nombreux propriétaires, et en dépit des primes, ne pourront isoler convenablement leur logement et seront donc probablement forcés de revendre leur bien, sous peine d’être sanctionnés. Bref, Bruxelles risque de faire fuir une bonne partie de sa population. Du côté des prix, on peut logiquement s’attendre à une flambée des prix des biens isolés et… tout l’inverse pour les passoires énergétiques.

  • Isoler le sol de son grenier ? Faites-le maintenant pour ces 5 raisons !

    Lorsque l’on parle d’isolation de l’habitat, l’attention se tourne souvent vers la toiture. Une mauvais isolation de celle-ci peut entraîner jusqu’à 30% des pertes de chaleur dans votre maison. Et si vous isoliez le sol de votre grenier, afin d’éviter de le chauffer ? Nous connaissons en tous cas 5 raisons valables pour lesquelles il faut mieux isoler ce sol…

    insulating attic
    Greg Rosenke

    Raison 1 : Réduction fiscale

    L’isolation du sol de grenier peut vous faire économiser de l’argent, dès le départ. En effet, tout comme pour l’isolation de la toiture, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le montant de la facture. Renseignez-vous auprès de votre commune !

    Raison 2 : Confort thermique

    C’est la raison évidente, vous profitez d’une vraie stabilité thermique. Mais quel isolant choisir pour isoler le sol de votre grenier? Nous faisons un tour non exhaustif des isolants les plus courants :
      • Panneaux de mousse rigide :

    Les panneaux de mousse rigide sont des isolants solides et durables. Ils sont faciles à installer et offrent une isolation thermique efficace. Ces panneaux sont particulièrement adaptés pour les sols en dalle de béton.

      • Laine minérale :

    La laine de verre ou de roche est couramment utilisée pour l’isolation du sol. Elle est disponible en rouleaux ou en panneaux. Elle offre une bonne isolation thermique et acoustique et est résistante à l’humidité.

      • Laine de bois :

    La laine de bois est un matériau isolant naturel qui peut être utilisé pour l’isolation du sol. Elle résiste à l’humidité et régule l’humidité ambiante.

      • Isolants en mousse de polyuréthane :

    Les isolants en mousse de polyuréthane sont très efficaces en termes d’isolation thermique. Ils sont disponibles sous forme de pulvérisation de mousse et peuvent être appliqués de manière uniforme sur le sol.

      • Granulats isolants :

    Les granulats isolants, tels que la perlite expansée ou la vermiculite, sont utilisés pour créer une couche isolante sous le plancher. Ils sont légers et offrent une bonne isolation thermique.

      • Polystyrène expansé sous forme de billes :

    Les billes de polystyrène expansé (EPS) peuvent être utilisées pour créer une couche isolante sous le sol. Elles sont légères, résistantes à l’humidité et offrent une isolation efficace.

    Raison 3 : Confort acoustique

    L’isolation du sol de grenier ne se contente pas de garder la chaleur à l’intérieur, elle agit également comme un excellent isolant acoustique. Les bruits extérieurs, tels que le trafic ou les avions, seront considérablement atténués. Pour une isolation phonique optimale, optez pour la laine de verre.

    Raison 4 : Diminution de la facture énergétique

    Une isolation adéquate du sol de grenier signifie un diminution du volume global à chauffer, ce qui se traduit par des économies d’énergie significatives. En moyenne, vous pouvez réduire votre consommation énergétique jusqu’à 30% !

    Raison 5 : Environnement

    Consommer moins d’énergie signifie aussi préserver l’environnement. En réduisant votre empreinte carbone grâce à une meilleure efficacité énergétique, vous participez activement à la lutte contre le changement climatique. Pour un bilan idéal, choisissez bien votre isolant aussi, qu’il ne soit pas chimique et qu’il n’ait pas fait trois fois le tour du monde avant d’arriver dans votre maison !
  • Le carrelage brillant revient à la mode ! On vous dit tout…

    Vous envisagez de poser du carrelage dans votre espace de vie ? Opter pour du carrelage brillant peut avantager votre logement, mais il comporte aussi des inconvénients. 

    Carrelages brillants avantages et inconvénients
    Max Rahubovskiy

    Lumière et luminosité accrues

    L’un des avantages majeurs du carrelage brillant réside dans le surcroît de luminosité qu’il offre. Ce type de revêtement attire la lumière et la diffuse, conférant ainsi à votre pièce une clarté exceptionnelle. De plus, cette réverbération optique crée l’illusion que l’espace est plus grand qu’en réalité. Une astuce visuelle appréciable pour les espaces plus restreints.

    Outre ses qualités esthétiques, ce carrelage brille également par sa facilité d’entretien. Il se nettoie plus facilement que les modèles classiques au toucher rugueux. Un avantage non négligeable pour ceux qui recherchent une solution pratique et élégante !

    En matière de style, les amateurs d’intérieurs uniques seront comblés ! Le carrelage brillant se décline dans une grande gamme de teintes, offrant même des effets marbrés d’une esthétique pour le moins saisissante !

    Inconvénients à prendre en compte

    Cependant, ce look un peu « bling-bling » aux yeux de certains ne séduira pas forcément les personnes au goût sobre. En outre, ce carrelage peut également se révéler plus glissant, le rendant ainsi moins adapté aux salles de bains où la sécurité est primordiale.

    Un inconvénient majeur réside dans le fait que ces carrelages ne dissimulent pas les taches, bien au contraire, ils ont tendance à les mettre en évidence.

    S’il est à la mode, le carrelage brillant ne séduira sans doute pas tout le monde, ne serait-ce que par les contraintes qu’il impose au quotidien, en terme d’entretien et ce, même si ce dernier est facilité. Si on l’image mal dans une salle de bain pour des raisons de sécurité, il conviendra parfaitement à un living ou une cuisine peu lumineux.

  • PEB vs Energiepass : les différences entre la Belgique et le Luxembourg

    Vous envisagez d’acquérir un bien immobilier au Luxembourg et vous demandez quelles sont les différences entre les normes énergétiques belge et luxembourgeoise ? On fait le point.

    efficiency house

    En Belgique, c’est le PEB qui fait office de Certificat de performance énergétique. Un document qui bénéficie d’un score différent en fonction de la région où l’on réside. En effet, un bien identique affichera un résultat distinct à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie. La faute aux méthodes de calcul et aux grilles de score, qui ne sont pas identiques d’une Région à l’autre. Un état de fait typiquement belge…

    De manière générale, le certificat PEB est un document officiel qui évalue la performance énergétique d’un bien immobilier. En Belgique, il est légalement obligatoire de fournir ce certificat lors de la vente ou de la location d’une habitation. Le but principal étant d’informer les futurs acheteurs ou locataires sur l’efficacité énergétique du bâtiment qu’ils s’apprêtent à investir. Le PEB présente une série d’avantages comme le fait d’encourager le respect de la réglementation en vigueur, la transparence (les acheteurs ou locataires ont accès à des informations cruciales), l’identification d’éventuelles opportunités d’amélioration énergétique et, enfin, une certaine valeur ajoutée, un bon score PEB pouvant augmenter la valeur de la propriété. Le tout se fait à l’aide d’une échelle allant de A à G en Wallonie, de A++ à G à Bruxelles et de A à F en Flandre.

    En Belgique, les certificats PEB sont établis par des certificateurs agréés par la région dans laquelle ils exercent. Un certificateur PEB bruxellois ne pourra donc pas réaliser le certificat PEB d’une maison à Zellik ou à Rixensart. Trois organismes régionaux sont chargés de veiller au respect des règles en vigueur : le SPW Energie en Wallonie, Bruxelles Environnement dans la capitale et la Vlaams Overheid pour la Flandre. Enfin, pour ce qui est du coût, compter environ 150 € pour une appartement et 250 € pour une maison.

    Quid du Luxembourg ?

    La situation n’est pas fondamentalement différente chez nos voisins luxembourgeois où, là, c’est l’Energiepass qui est en vigueur. Les bâtiments destinés à être habités sont en effet aussi classés selon leur performance énergétique. L’Energiepass donne des informations sur le besoin énergétique calculé du bâtiment et sur ses émissions de CO2. Il prévoit des classes de performance énergétique allant de A+ (la meilleure classe) à I (la plus mauvaise).

    Ici aussi, l’établissement d’un Energiepass est obligatoire lors de la vente, la location, la transformation, l’extension ou encore la construction d’un bâtiment destiné à être habité. Au contraire de la Belgique qui privilégie uniquement les certificateurs agréés, au Luxembourg, ce document est à demander auprès d’un panel plus large, qui va des architectes aux bureaux d’ingénieurs-conseils en passant par des experts agréés par le ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire. Les personnes qui sont habilitées à établir l’Energiepass doivent suivre une formation spécifique organisée par le Ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.

    Enfin, notez que le coût de l’Energiepass est nettement plus élevé que celui du PEB belge. Comptez en effet en moyenne 500 € pour un appartement comme pour une maison ! La liste des professionnels et organismes agréés au Grand-Duché peut être consultée ici.

  • Refaire son salon : 10 erreurs à éviter !

    C’est la pièce centrale de la maison. C’est la pièce où vous recevez vos amis et votre famille, où vous passer vos soirées et sans doute aussi, la pièce qui en dit le plus sur le ménage qui l’habite. Vous comptez lui redonner un lifting ? Excellente idée ! Mais évitez toutefois les erreurs suivantes, très classiques…

    living room industrial style

    1. Un déco surchargée

    Il est tentant de surcharger la décoration de son salon avec des bibelots, des cadres et d’autres souvenirs. Néanmoins, modérez-vous, que ce soit au niveau de la décoration ou du mobilier ! Évitez les meubles imposants qui encombrent l’espace ou les fauteuils qui entravent la circulation. Optez pour un équilibre, laissant un espace d’au moins un mètre tout autour des grands meubles.

    2. Une inspiration venue en droite ligne des magazines 

    Si vous êtes accro à Pinterest, Instagram, et aux magazines de décoration, méfiez-vous de trop vous en inspirer pour votre intérieur. Un salon digne d’un magazine n’est pas forcément un salon chaleureux. Apportez votre touche personnelle, une note de folie qui vous distingue. Ainsi, votre salon reflétera votre personnalité, créant une atmosphère accueillante, loin de l’impersonnalité d’un hall d’hôtel.

    3. Une ambiance trop sombre 

    Si autrefois les teintes sombres étaient à la mode, aujourd’hui la tendance penche vers des pièces lumineuses. Non seulement cela permet des économies d’énergie, mais cela redonne également du dynamisme à l’ambiance. Évitez la déprime liée à une pièce sombre en privilégiant des teintes plus claires.

    De même, soignez l’éclairage qui joue un rôle crucial dans la création d’une atmosphère chaleureuse. Associez des sources lumineuses diverses, telles que des lampadaires, des appliques murales et des lampes de table, pour créer un éclairage ambiant agréable.

    4. Trop de blanc 

    Le conseil précédent ne signifie pas que vous devriez opter pour une palette de blanc clinique. Privilégiez des teintes chaleureuses, telles que les tons pastel intemporels ou le vert olive, une couleur de plus en plus prisée. Un mur contrastant peut suffire à donner du caractère sans rendre la pièce.

    5. Placer d’abord la télévision

    Considérez d’abord l’aménagement de la pièce sans la télévision. Disposez les meubles de manière conviviale, sans tenir compte de l’emplacement de la télévision. Intégrez ensuite l’écran de manière stratégique. Après tout, lors des réceptions, l’objectif est de favoriser les échanges, pas d’imposer une interface.

    6. Négliger les accessoires

    Les accessoires sont la clé pour ajouter une touche personnelle à votre salon. Optez pour des coussins, des tapis et des objets décoratifs qui reflètent votre style. Ils sont une manière facile de changer l’ambiance sans investir dans de nouveaux meubles.

    7. Zapper les plantes

    Intégrez des plantes vertes pour une touche de fraîcheur et de vie. Non seulement elles purifient l’air, mais elles ajoutent également une esthétique naturelle. Choisissez des plantes adaptées à l’éclairage de votre salon et n’ayez pas peur d’expérimenter avec des pots décoratifs.

    8. Des couleurs qui ne s’harmonisent pas… 

    Optez pour une palette de couleurs cohérente dans tout le salon. Cela crée une harmonie visuelle et donne une sensation d’unité à l’espace. N’ayez pas peur d’expérimenter avec des combinaisons de couleurs audacieuses, mais assurez-vous qu’elles s’harmonisent bien.

    9. Des meubles trop gros pour la pièce 

    Organisez les meubles de manière à favoriser la conversation. Créez des zones de regroupement avec des sièges confortables, idéales pour les moments de détente ou les discussions entre amis. Assurez-vous que le mobilier soit à l’échelle de la pièce pour éviter l’encombrement.

    10. Des matériaux peu conviviaux

    Introduisez des textures douces à travers des tissus tels que la laine, le coton et le velours. Des couvertures douillettes, des tapis moelleux et des rideaux bien choisis ajoutent une dimension tactile à votre salon.

  • Primo-acquéreurs : le point sur les aides publiques à l’acquisition

    Le site d’actualité français Mediapart s’est penché sur les difficultés éprouvées par de nombreux jeunes Belges à accéder au crédit hypothécaire. L’occasion de faire le point sur ce sujet sensible.

    young couple buy first house

    On le sait, les jeunes ménages qui rencontrent des difficultés dans le processus d’acquisition de leur premier logement sont de plus en plus nombreux. En effet, il devient impossible pour la majorité des primo-acquéreurs de trouver une maison ou même un appartement qui rentre dans leur budget. Même un couple qui perçoit deux salaires doit, bien souvent, pouvoir compter sur une aide extérieure pour pouvoir acheter. Et dans ce cas, ce sont généralement les parents qui sont sollicités.

    Des banques toujours plus strictes

    Outre l’apport personnel, qui doit généralement être égal ou supérieur à 10 % (​​autrement dit, le montant emprunté ne doit pas dépasser 90 % de la valeur du bien), le crédit hypothécaire est également soumis à la “règle du tiers”, appliquée par les organismes financiers. Pour faire bref, la banque estime que vous ne devez pas consacrer plus d’un tiers de vos revenus au remboursement des mensualités propres à votre crédit hypothécaire. Tout emprunteur, jeunes compris, doit donc présenter une situation bancaire optimale, idéalement dépourvue de crédits en cours. Sans oublier le fait qu’il est devenu très compliqué voire impossible d’inclure les frais de notaire dans le crédit…

    Quelles aides pour les primo-acquéreurs ?

    En Wallonie, si la résidence du jeune ménage se situe sur le territoire régional, il peut bénéficier du crédit jeune à 0 % accordé par le Fonds du Logement de Wallonie (FLW). Certains critères doivent néanmoins être respectés, à savoir être âgé de moins de 35 ans, avoir au moins trois enfants et ne pas disposer de revenus dépassant les 114.400 €. Le prêt est modulable en fonction des revenus et de la composition du ménage. Le montant maximal du prêt est de 60.000 € et la durée de remboursement ne peut pas dépasser 30 ans. De quoi financer les droits d’enregistrement, les honoraires du notaire ou encore le montant de la TVA par exemple. Notez que la Société de logement de Service Public (SLSP) et la Société wallonne du logement (SWL) proposent des logements neufs à des prix inférieurs à ceux qui prévalent sur le marché, sous conditions de revenus plafonnés.

    En Région bruxelloise, vous pouvez prétendre au Fonds du logement qui accorde des crédits hypothécaires pour les jeunes dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond. La quotité peut atteindre 120 %. Le taux varie en fonction des ressources du ménage et est actuellement compris entre 3,25 et 5 %. En outre, les Bruxellois qui font l’acquisition d’une première propriété de moins de 500.000 € sont exemptés de droits d’enregistrement sur la première tranche de 200.000 €, soit un avantage fiscal de 25.000 €. Notez aussi que Citydev propose des logements neufs vendus à des prix abordables, sous conditions de revenus plafonnés.

    Enfin en Flandre, le Woningfonds accorde des crédit à des taux préférentiels (à partir de 2,19 %) aux familles et aux célibataires dont les revenus sont limités à un certain plafond dans le cadre de l’achat d’une maison ou d’un appartement, mais aussi de l’entretien d’une maison ou d’un appartement en cas de procédure de divorce ou de cessation de la cohabitation, ou encore de travaux à effectuer.

    En fonction de votre lieu de résidence, n’hésitez pas à consulter le site de l’organisme public compétent si vous faites partie des jeunes ménages en quête d’un logement à acheter et que vos revenus et avoirs sont limités.

  • 5 conseils pour profiter du jardin en hiver

    Si l’hiver incite davantage au cocooning, ce n’est pas une raison pour délaisser votre jardin. Voici en tout cas quelques conseils pour tirer le meilleur parti de votre espace extérieur même durant les grands froids.

    garden in winter

    1. Mettez-vous au chaud

    Un chauffage de terrasse vous permettra de rester bien plus de temps à l’extérieur que vous ne l’imaginez. Pour une ambiance scandinave authentique, un foyer extérieur crépitant reste incontournable. Les paniers à feu et braséros, disponibles dans toutes les tailles et formes, peuvent aussi être fabriqués maison, offrant une chaleur réconfortante.
    Astuce : pour un foyer durable, privilégiez les matériaux résistants comme l’acier corten.

    2. Fabriquez votre propre banc lounge

    Avec quelques palettes en bois, créez facilement un banc lounge élégant et économique. Ajoutez des plaids et coussins pour plus de confort. Habillez-vous chaudement, activez le chauffage de terrasse et savourez une boisson chaude.
    Astuce : pour un banc plus résistant, utilisez du bois traité ou vernis pour extérieur.

    3. Place à la verdure

    En hiver, optez pour des plantes à feuillage persistant pour garder de la couleur dans votre jardin. La rose de Noël, le skimmia, le houx, et les conifères sont d’excellents choix. Une couche de compost offre une protection supplémentaire contre le froid pour vos plantes vivaces.
    Astuce : pensez à des plantes résistantes au gel comme les bruyères ou les graminées pour un effet décoratif tout l’hiver.

    4. Décorez

    N’abandonnez pas la décoration de votre jardin en hiver. Choisissez des décorations adaptées à la saison, comme des lampes extérieures, des ornements sous un auvent, ou un panier rempli de bûches.
    Astuce : incorporez des éléments naturels comme des pommes de pin ou des branches de sapin pour une touche hivernale.

    5. Créez un abri

    Un abri de jardin vous protège de la pluie et du vent, rendant votre jardin plus accueillant en hiver. A ce sujet, le bois de mélèze est à la fois esthétique et durable.
    Astuce : ajoutez des tapis d’extérieur et des lanternes pour une atmosphère chaleureuse.

  • 4 tendances pour vous aider à traverser l’hiver

    Les journées raccourcissent, et le thermomètre plonge progressivement… Il n’y a pas de doute, l’hiver est à nos portes. Pour se remonter le moral, pensez à donner un coup de jeune à votre intérieur ! Rien de tel qu’un peu de nouveauté dans son nid pour s’y sentir mieux. Voici 4 tendances pour un hiver bien au chaud…

    Tendance 1 : Bling-bling

    scandinavian

    Non, n’allez pas croire que les tendances disco sont de retour… Mais il est tout de même question de faire scintiller les matériaux ! Le bronze, l’or et le cuivre peuvent habiller votre intérieur avec élégance ! Il ne vous reste plus qu’à chiner les bons objets… Il en regorge sur les marchés et chez les antiquaires. Vous pouvez par exemple opter pour des cadres, des lampes ou des portes bougies qui brilleront joliment à la lueur du feu.

    Tendance 2 : Bleu ciel

    blue

    Cela fait pas mal de temps que le bleu est à la mode et il n’en ira pas différemment cet hiver. Si toutes les pièces peuvent être rénovées en bleu, un mur bleu foncé dans votre salon met d’autant plus votre cheminée/vos bougies en évidence en hiver… Sous une chaude couverture, vous vous sentirez complètement cocooné !

    Tendance 3 : Noir

    black kitchen

    Certes, le noir ne convient pas à tout le monde, ni à toutes les pièces et encore moins à tous les salons… N’exagérez donc pas avec cette teinte très difficile à recouvrir, et optez pour un seul mur, contrastant avec des teintes plus claires. Cela aidera à l’équilibrer. Le noir trouve idéalement sa place dans la cuisine, alors que dans les autres pièces, il convient d’être un peu plus parcimonieux avec son usage…

    Tendance 4 : Un peu de douceur

    BLING BLING

    Le thème scandinave a longtemps charmé nos intérieurs… On peut dire que ce thème minimaliste ne séduit pas tout le monde, mais on aime toujours les matériaux qui vont avec, comme le bois, le velours, les tissus… Des matériaux qui se marient idéalement avec la période hivernale et qui créent une atmosphère apaisante et chaleureuse, surtout lorsqu’ils sont amenées dans des teintes pastel et douces.

    Transformez votre espace de vie en adoptant ces tendances et créez un cocon accueillant pour affronter l’hiver. Que vous préfériez le scintillement du bling-bling, la sérénité du bleu ciel, l’élégance du noir ou la douceur scandinave, il y a une option pour chaque maison. N’attendez pas, laissez la magie de la décoration intérieure rendre votre hiver encore plus chaleureux et agréable !

    Apportez une touche personnelle à ces tendances en ajoutant des accessoires uniques et des éléments de décoration qui reflètent votre style. Explorez les magasins d’antiquités, parcourez les sites de vente en ligne et découvrez des pièces originales pour embellir votre espace de vie. N’oubliez pas que la clé de la décoration réussie réside dans l’équilibre et l’harmonie.