Auteur : joann

  • 5 conseils pour préparer votre chauffage en été

    L’été est enfin là, le soleil brille, les terrasses sont pleines, et vous tentez de vous rafraichir en ouvrant toutes les fenêtres de la maison : vous ne pensez probablement pas à votre chauffage en cette saison. 

    Votre chauffage en été

    Cependant, même si le chauffage est probablement la dernière chose à laquelle vous pensez en ce moment, c’est en fait le moment idéal pour vous y préparer. En prenant quelques mesures préventives pendant les mois chauds, vous pouvez économiser beaucoup d’argent et vous assurer que votre système de chauffage fonctionne parfaitement lorsque les températures commenceront à baisser. Voici cinq conseils essentiels pour préparer votre chauffage en été.

    1. Enclenchez le mode été

    De nombreuses chaudières modernes sont équipées d’un mode été. Parfois oublié mais très utile, ce mode permet de désactiver le chauffage tout en maintenant la production d’eau chaude sanitaire. Non seulement cela économise de l’énergie, mais en plus ça réduit également l’usure de votre chaudière. N’oubliez pas d’activer cette fonction !

    2. Gardez vos vacances à l’esprit

    Vous partez en vacances ? Il est inutile de chauffer une maison vide ! Ici encore, les chaudières modernes possèdent souvent un programme dédié aux absences prolongées. Si votre chaudière ne dispose pas de cette fonctionnalité, vous pouvez simplement baisser le thermostat de quelques degrés. Cela permet d’économiser de l’énergie et d’éviter de chauffer inutilement. Une simple réduction de 1°C peut entraîner des économies significatives sur votre facture énergétique.

    3. Ouvrez complètement les valves

    Lorsque votre chauffage est en mode été, pensez à ouvrir complètement les valves thermostatiques de vos radiateurs. Cette action est très importante car elle réduit le risque de calcification et de blocage des vannes, un problème courant qui peut survenir lorsque les radiateurs ne sont pas utilisés pendant une période prolongée. La calcification peut entraîner une diminution de l’efficacité de votre système de chauffage et augmenter vos coûts énergétiques. En gardant les valves ouvertes, vous permettez à l’eau de circuler librement, ce qui réduit le risque de dépôts calcaires. Cette simple précaution peut éviter des dysfonctionnements en hiver et prolonger la durée de vie de votre système de chauffage.

    4. Planifiez votre maintenance maintenant

    En automne, quand le temps commence à se refroidir, la plupart des gens contacte leur chauffagiste pour l’entretien de leur installation. Souvent, une attente de plusieurs semaines est nécessaire. Soyez malin, ces spécialistes ont beaucoup plus de temps en été. Bien entendu, évitez le congé de la construction. Un entretien régulier est crucial : une chaudière bien entretenue consomme 10% de moins qu’un appareil mal entretenu. Outre la disponibilité accrue des techniciens, l’entretien estival permet de détecter et de réparer les petits problèmes avant qu’ils ne deviennent majeurs, et bien entendu avant que vous n’ayez réellement besoin de votre chaudière en hiver. Cela inclut la vérification de l’efficacité du brûleur, le nettoyage des composants internes, et la vérification de l’absence de fuites de gaz ou d’eau. En plus de cela, l’entretien est légalement obligatoire, de sorte que vous ne pouvez pas y échapper.

    5. Votre chaudière doit-elle être remplacée?

    Si votre chaudière a plus de 15 ans, il peut être temps de la remplacer. Les chaudières modernes sont beaucoup plus performantes et économiques. Elles intègrent des technologies avancées qui offrent un rendement énergétique supérieur grâce à leurs capacités de modulation qui ajustent automatiquement la puissance de chauffage en fonction des besoins réels. De plus, elles sont souvent meilleures pour l’environnement. Remplacer une vieille chaudière peut sembler coûteux, mais les économies réalisées sur les factures énergétiques et les réductions des émissions de CO2 justifient cet investissement.

    Préparer votre système de chauffage en été peut sembler contre-intuitif, mais c’est en fait une étape intelligente et proactive pour garantir le confort de votre maison pendant l’hiver tout en réalisant des économies significatives ! En suivant ces cinq conseils, vous pourrez vous assurer que votre chaudière fonctionne efficacement et sans problème lorsqu’elle sera la plus nécessaire. N’attendez pas l’hiver pour agir : un entretien préventif en été est la clé d’un chauffage performant et économique.

  • 4 idées reçues sur les murs foncés

    Parce qu’on craint souvent une impression d’écrasement et d’absence de clarté, on n’ose peu les murs foncés dans la maison. Or, s’ils sont bien choisis et bien positionnés, ils peuvent apporter un côté cosy que ne permettent pas les couleurs claires.

    3 fausses idées sur les murs foncés.
    Heyho

    Les murs foncés ont mauvaise réputation, et on a tendance à s’en détourner quand on choisit une couleur pour son intérieur. Pourtant, certaines idées reçues à leur égard sont à prendre avec des pincettes, en voici quatre à nuancer, avec nos conseils pour les adopter sans crainte.

    1. Mieux vaut choisir le mur opposé à la fenêtre comme mur foncé

    Faux. Si vous décidez de ne peindre qu’un mur ou deux de votre pièce avec une couleur foncée, sachez qu’il vaut mieux la mettre sur le mur où se situe la fenêtre car le mur opposé à la fenêtre est celui où la lumière vient se refléter et, par conséquent, celui où la clarté sera la plus présente. Autant qu’il soit plus clair, donc.

    2. Un mur foncé rétrécit la pièce

    Cela peut être vrai et faux. Dans l’absolu, les couleurs claires ont en effet plus tendance à donner une impression de volume. Toutefois, peindre le mur du fond dans une couleur foncée permettra d’élargir le volume de la pièce, surtout si, sur les côtés, vous mettez des couleurs plus claires ou des rayures pour étirer l’espace. Bien dosées, les couleurs sombres donnent de la profondeur aux espaces !

    3. Un mur foncé donne une sensation d’oppression

    A nouveau, cela est vrai et faux. La sensation d’oppression souvent associée aux murs foncés dépend essentiellement de l’aménagement intérieur. Si vous optez pour un mur très foncé, dans un salon par exemple, pensez à soigner la décoration qui va avec. Par exemple, en choisissant un beau canapé à placer devant, un tableau ou un miroir sur le mur. Car, avec parcimonie, une belle couleur foncée apportera un côté très cosy, sans apporter de sensation d’oppression. Les teintes sombres bien maitrisées apportent chaleur et sophistication, rendant l’espace accueillant !

    Par contre, pour des pièces plus intimes comme une chambre, une salle de bain ou un WC, vous pouvez même oser le total look foncé ! Celui-ci donnera une impression de cocon enveloppant. On n’oublie pas d’y apporter du contraste, par exemple avec du linge de maison ou encore des objets de déco aux couleurs peps comme le jaune ou le turquoise, ou même le orange. On peut aussi y préférer des tons pastels et clairs comme le beige ou le vieux rose pour un touche plus sage et classique. Jouez avec les contrastes aussi en peignant les plinthes, les encadrements de portes ou les moulures dans des couleurs plus claires. Cela permet de délimiter l’espace et d’apporter une dynamique visuelle intéressante.

    4. Un mur foncé masque la décoration

    Cela peut être vrai et faux. Les murs foncés font ressortir les éléments de décoration. Les tableaux, les cadres photos et les miroirs sont mis en valeur en créant un contraste visuel saisissant si la couleur est bien choisie, et lorsqu’ils sont bien éclairés.

  • Comment rénover votre toit sans vous ruiner ?

    Vous avez un projet de rénovation, mais vous trouvez les coûts vraiment exorbitants ? Pourtant, un toit bien isolé constitue une importante source d’économie d’énergie.

    Rénover son toit sans se ruiner
    Michael Jasmund

    Saviez-vous qu’il existe quelques petites astuces ou tâches que vous pouvez réaliser vous-même afin de diminuer le prix de votre nouveau toit ? Voici quelques conseils afin d’alléger quelque peu le prix de cet investissement.

    Enlevez les tuiles par vous-même

    Une belle économie à la clé si vous avez un peu de temps et que vous êtes un tant soit peu bricoleur et téméraire. Il s’agit de retirer vous-même les anciennes tuiles de votre toit. Cette opération vous fera vite gagner des centaines d’euros. N’oubliez pas que ces tuiles devront être évacuées ou stockées quelque part. Bien sûr pour entreprendre une telle activité, il faut respecter un certain nombre de règles de sécurité. Il est conseillé de se munir de bottes anti dérapantes, d’un casque et de gants, ainsi que d’un harnais de sécurité. Au moment d’accéder au toit, si cela se fait par une échelle, assurez-vous de la placer de manière à assurer sa stabilité, sur une surface plane. Vous pouvez aussi ajouter des crochets de toit ou des stabilisateurs. La longe du harnais doit impérativement être accrochée à un point d’ancrage lui-même fixé dans la toiture. Cela peut être un anneau, ou un crochet de sécurité mais la cheminée est à proscrire. Il faut aussi des conditions météorologiques clémentes pour travailler sur votre toit en sécurité, n’y montez pas en cas de vents forts et intempéries.

    Réutilisez vos tuiles

    Les tuiles ont une durée de vie de 10 à 15 ans. Néanmoins, il est fréquent de les réutiliser. Et en ne remplaçant que celles qui sont abimées, vous faites à nouveau de belles économies. Toutefois, il est conseillé de nettoyer les tuiles avant de les (faire) replacer. Mousses, lichens et autres salissures doivent être retirés. Pour cela, rien ne vaut un nettoyeur haute pression.

    Pourquoi pas une surtoiture ?

    Si vous désirez réduire les coûts tout en évitant les travaux de démontage, c’est la surtoiture qu’il vous faut. À noter toutefois qu’il ne s’agit pas d’une solution universelle. L’installation d’une telle toiture être plutôt rapide, de sorte que les coûts restent acceptables. Le placement d’un surtoit se présente comme une solution tout à fait envisageable, à condition que la charpente soit encore en bon état. Celui-ci permettra d’ajouter une protection supplémentaire contre les intempéries, et une meilleure isolation thermique.

    De plus, il est toujours intéressant de se renseigner sur les différents prix des matériaux, qui ont pu fluctuer depuis la dernière fois que vous avez fait des travaux sur votre toiture. Pourquoi ne pas envisager de se tourner vers des tuiles en composite ou du fibrociment ? Ce type de tuile est peu onéreux et résistant.

    N’oubliez pas les primes

    Qui rénove son toit a généralement droit à l’une ou l’autre prime. Si vous souhaitez en même temps isoler votre toit, vous bénéficierez probablement de la prime de votre Région. Le montant de cette prime dépend de la nature de la rénovation. Sachez qu’elle peut représenter une somme conséquente.

    Par ailleurs, il existe aussi d’autres prime (notamment en Flandre) et la possibilité de bénéficier du taux de TVA réduit. Informez-vous soigneusement sur ce qui est possible en matière de primes et prenez conseil auprès de votre couvreur. N’hésitez pas à vous renseigner.

    Comparez les offres

    Les couvreurs et toituriers ne courent pas les rues, mais demandez tout de même plusieurs devis. C’est une démarche très facile et rapide par internet. Vous pouvez ainsi économiser pas mal, à condition de bien comparer les différents réponses.

  • Quelle est la meilleure toiture pour ma maison ?

    Tuiles, ardoises, shingles, zinc, roofing… Pour couvrir sa toiture, on a l’embarras du choix. Comment bien choisir la toiture qui conviendra le mieux à votre maison ?

    Jack Price

    Protecteur et isolant, le toit est un élément important de la construction de la maison. Deux ou quatre pans, avec débordement ou sans, plate ou même à croupe (4 surfaces), vous avez le choix  pour votre toiture ! Comment choisir ? La première chose, c’est d’impérativement se renseigner sur les prescriptions urbanistiques pour voir ce qui est autorisé dans votre commune. Ensuite, il faut faire le choix du matériau. C’est évidemment un élément déterminant, notamment pour qu’il s’intègre bien dans l’ensemble.

    La tuile

    La tuile représente le matériau le plus souvent choisi en Belgique. Disponible en différentes formes et dimensions, elle existe aussi en différentes matières (céramique, terre cuite, béton…). Notons que la pente du toit a son importance : si elle est faible, par exemple, on préférera des tuiles à emboitements pour éviter les infiltrations dues à la pluie. On fait également des tuiles solaires qui permettent de produire de l’électricité domestique tout en gardant l’esthétique du toit.

    L’ardoise

    L’ardoise peut aujourd’hui être naturelle ou artificielle. Plus chères que les tuiles, elles sont aussi plus légères. Si on les choisit naturelles, il faut savoir que c’est un produit qui présentera des imperfections mais c’est aussi ça qui fera son charme.

    Les ardoises artificielles quant à elles sont un peu plus légères, tout en imitant l’apparence des ardoises naturelles.

    Toit plat

    Si vous choisissez une toiture plate, le bitume (ou roofing) est indiqué, tout comme le PVC.

    Envie d’un matériau naturel ?

    Le chaume vous séduira et présente plusieurs avantages comme ses qualités écologiques. Il s’agit d’un mode de couverture constitué de paille de blé et de seigle, de roseaux ainsi que de joncs. Et pourquoi pas une toiture végétale ? Elle offre une isolation acoustique et présente l’avantage d’être écologique.

    Et pourquoi pas une toiture végétale ? Elle offre une isolation acoustique et thermique et présente l’avantage d’être écologique. De plus, elle contribue à la biodiversité et retient efficacement les eaux de pluie !

    Les matériaux alternatifs

    Notons enfin qu’il existe d’autres matériaux pour les toitures comme le cuivre, le bois, le verre, le polycarbonate ou le zinc. Avant de vous décider, demandez conseil à votre architecte ou entrepreneur car il s’agit d’un investissement important et que vous supporterez quelques dizaines d’années.

  • 10 erreurs à éviter lors de la visite d’un bien à acheter

    Visiter une maison ou un appartement dans le but d’un achat peut être stressant. Dans l’émotion du moment, une erreur peut rapidement être commise. En voici dix à éviter !

    visiting a house

    Erreur 1 : Se dépêcher

    Se dépêcher n’est jamais la bonne option. Assurez-vous de prévoir suffisamment de temps pour la visite afin de ne pas avoir à la reprogrammer.

    Erreur 2 : Laisser mijoter le vendeur

    Si vous n’aimez pas l’endroit que vous avez visité, dites-le. Ainsi, personne ne perdra de temps. S’il s’agit d’un agent immobilier, il peut toujours vous trouver un autre bien.

    Erreur 3 : Avoir des préjugés

    Si vous visitez une propriété, mais que vous avez plein de préjugés à son sujet, les chances de réussite sont extrêmement faibles. Ne vous laissez pas influencer par les photos : donnez toutes ses chances au bâtiment que vous visitez ! Pouvez-vous faire de ce bien l’endroit de vos rêves ou pas ?

    Erreur 4 : Ne pas savoir combien vous pouvez emprunter

    Vérifiez à l’avance combien vous pouvez emprunter et quel est votre budget total. Visitez d’abord une banque avant de chercher un bien foncier, cela vous évitera des visites inutiles et des frustrations.

    Erreur 5 : Ne pas oser poser des questions

    Il n’y a pas de questions idiotes. N’oubliez donc pas de demander ce que vous voulez ! Avoir un petit cahier avec des questions écrites est sans doute une bonne idée afin d’éviter qu’au cours d’une visite, vous n’agissiez qu’en fonction de vos émotions. Il est préférable d’apporter une check-list avec des questions pratiques. Indiquez-y les questions essentielles comme l’âge des châssis, de la chaudière, les factures d’entretien… Demandez également à l’agent immobilier si les propriétaires vous permettent de prendre des photos que vous pourrez regarder chez vous, plus tard, à votre guise. Osez également poser des questions critiques.

    Erreur 6 : Ne pas vérifier le sous-sol et/ou le vide sanitaire

    Vérifiez toujours le vide sanitaire ou le sous-sol d’un bien existant. Après tout, il s’agit de la base du bâtiment ! Est-ce facile d’accès ? Est-ce humide ? Ça sent le renfermé ? Dans ce cas, soyez vigilant… Contrôlez également la présence d’amiante…

    S’il semble y avoir des problèmes après l’achat, vous devez être en mesure de prouver que vous avez rempli votre devoir d’enquête. Vous devriez donc être en mesure de démontrer que vous avez fait tout ce que vous pouviez pour découvrir les défauts. Les coûts des défauts que vous auriez pu constater lors de l’inspection sont à votre charge. Quelqu’un qui sait comment construire et rénover remarquera bien sûr ces défauts plus rapidement.

    Erreur 7 : Ne pas amener quelqu’un du milieu…

    Il y a tellement de choses à contrôler lorsque vous visitez un achat immobilier potentiel, qu’il est facile d’oublier certaines choses. C’est pourquoi il est sage d’amener quelqu’un « d’instruit » avec vous. Bien sûr, vous pouvez toujours venir avec un parent ou un ami, mais si la construction date d’avant 1980, il est sage d’amener un professionnel qui peut scruter l’état d’édifice. Il peut s’agir d’un architecte, d’un ingénieur en construction ou d’un professionnel comme un menuisier ou un plombier… Emmener quelqu’un avec vous n’est pas seulement agréable sur le moment, cela permet aussi de débriefer par la suite

    Erreur 8 : Visiter le bien seulement avec les yeux.

    Ouvrez les fenêtres et les portes et n’hésitez pas à ouvrir une armoire pour éviter de douloureuses surprises. Laissez couler les robinets et tirez la chasse d’eau. L’observation ne se fait pas seulement avec les yeux, vous pouvez aussi  » vérifier  » certaines choses avec les mains.

    Erreur 9 : Ne pas se promener dans le quartier 

    Y a-t-il un jardin ? N’oubliez pas d’aller dans le jardin. Promenez-vous dans le quartier, de préférence à pied. Goûtez à l’ambiance, ressentez l’atmosphère, jugez le trafic et vérifiez la présence de magasins. Le quartier ne peut pas être changé et il peut être très utile d’avoir un certain nombre de magasins à proximité. Parler aux voisins n’est jamais une mauvaise idée. Il n’y a pas que le bâtiment ! Son environnement est tout aussi important !

    Erreur 10 : Ne pas demander les documents au Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires

    Si vous achetez un appartement, vous feriez mieux de vérifier les documents au Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires. Au cas où le capital ne serait pas suffisant, des réparations urgentes peuvent ne pas être possibles.

    L’achat d’une propriété est passionnant, mais avant de signer les papiers, il s’agit bien entendu d’être sûr de soi. En évitant les 10 erreurs que nous vous avons détaillées, vous serez certain de tirer le meilleur parti d’une visite et de faire l’acquisition d’un bien sain !

  • Que pouvez-vous acheter avec un revenu net de 4.700 euros pour le ménage ?

    4700 euros : ce revenu équivaut à deux salaires médians nets en Belgique (chiffres : Statbel 2023, troisième trimestre), ce qui est donc supposé représenter une frange non négligeable de la population… Armé d’un tel montant, que pouvez-vous acheter ? Est-il possible de faire l’acquisition d’un bien en Belgique pour ce montant ? On décortique le tout !

    Notre postulat de base

    Les informations ci-dessous partent du principe que chacun dans le couple gagne 2350 euros nets par mois. Pour rappel, seuls 30% de ce montant peuvent être consacrés au remboursement du crédit hypothécaire, par conseil, voire obligation bancaire. Le crédit, pour sa part, est calculé sur une durée que nous avons définie à 20 ans. Précisons aussi que nous avons décidé d’un apport propre relativement important pour cette simulation, à savoir 60.000 euros. En effet, les banques n’acceptent pratiquement plus d’octroyer des prêts à 100 % de la valeur du bien. Le plus courant est un prêt à 80 ou 85 % de la valeur. Cela signifie donc que, en tant qu’acheteur, vous devrez apporter de 15 à 20 % du montant total du bien immobilier que vous souhaitez acheter, en plus des frais annexes, comme les droits d’enregistrement et les frais de notaire… Nous sommes d’accord, peu de personnes peuvent apporter de tels fonds propres, mais c’est actuellement, la rude réalité du monde des primo-acquéreurs.

    Notez que si les fonds vous manquent, il existe des alternatives (voir la fin de l’article) pour se constituer une cagnotte, que ces dernières soient publiques ou privées. Ce qui est clair à l’heure actuelle, c’est que c’est davantage votre apport que votre niveau de revenus qui va déterminer la faisabilité du projet immobilier. Avec 4700 euros nets de revenus, cela donne en effet un remboursement théorique envisageable de 1567 euros par mois. Par mesure de précaution (et parce que tout le monde ne travaille pas à plein temps), nous avons décidé de réduire cette mensualité à 1250 euros par mois.

    En Wallonie

    En Wallonie, l’acheteur apportant 60.000 euros de fonds propres est parfaitement en phase avec le marché car, à raison d’un remboursement de 1250 euros par mois sur 20 ans, il peut devenir propriétaire d’une maison de 2 ou 3 façades affichée à 240.000 euros (leur prix médian étant de 180.000 euros). Cela laisse une marge pour réaliser des travaux si nécessaire. Pour info, le prix médian au troisième trimestre 2023 pour une maison ouverte était de 295.000 euros. Celui d’un appartement était quant à lui 183.000 euros, ce qui est plus que le prix d’une maison 3 façades énoncé précédemment ! La Wallonie reste la région la moins chère de Belgique pour l’immobilier, mais avec de fortes différences en fonction des provinces. La province wallonne qui a enregistré les prix les plus élevés est le Brabant Wallon, la moins chère est le Hainaut. Il existe donc de fortes disparités entre les biens que vous pouvez espérer vous offrir : dans le Hainaut, il doit être facilement possible de trouver un bien de qualité en dessous des prix médians annoncés, mais cela sera plus ardu dans le Brabant Wallon.

    Frais d’acte d’achat estimés

    Ces frais sont estimés sur un bien standard, et sans réductions :

    • Pour un bien qui coûte 180.000  euros : 26.558 euros
    • Pour un bien qui coûte 183.000 euros : 26.951 euros
    • Pour un bien qui coûte 295.00 euros : 41.508 euros

    A Bruxelles

    En Région bruxelloise, les prix sont très différents. Si vous souhaitez acquérir une maison 4 façades, considérez que le prix médian pour ce type de bien est de 850.000 euros ! Pour les maisons semi-ouvertes, la médiane se trouve à 505.000 euros. Au vu de ces prix médians, vous préférerez peut-être vous tourner vers un appartement : ceux-ci ont atteint 260.000 euros. En gagnant le salaire médian belge net de 2350 et en remboursant 1250 euros par mois, il vous faudra donc viser un bien à 240.000 euros, c’est en dessous des prix médians énoncés, mais cela reste envisageable si vous êtes prêts à entreprendre des travaux. Une autre approche, si elle vous est possible, est d’augmenter votre apport propre qui est de 60.000 euros à 70.000 euros. Cela vous permettrait de prétendre à un bien autour des 280.000 euros en remboursant 1460 euros sur 20 ans. Vous serez donc harmonisés à minima avec le prix médian des appartements, 260.000 euros. Encore une fois, rappelons qu’il s’agit de prix médians, les différences de prix entre les communes étant colossales !

    Frais d’acte d’achat estimés

    Ces frais sont estimés sur un bien standard, et sans réductions :

    • Pour un bien qui coûte 850.000 euros : 112.474 euros
    • Pour un bien qui coûte 505.000 euros :  68.514 euros
    • Pour un bien qui coûte 260.000 euros : 37.005 euros

    En Flandre

    Les prix médians dans le nord du pays sont toujours sensiblement supérieurs aux prix wallons, mais nettement inférieurs à ceux pratiqués à Bruxelles. Le prix médian des maisons de type ouvert en Région flamande est de 410.000 euros. Pour des maisons de 2 ou 3 façades, le prix médian est tout de même de 300.000 euros. Du côté des appartements, on se trouve à 249.000 euros. Vous pouvez considérer faire l’acquisition d’un bien aux alentours de 300.000 euros en Flandre en remboursant 1560 euros par mois, pendant 20 ans. Dans ce cas, l’apport de fonds propres au moment de l’achat est également de 60.000 euros. Les maisons semi-ouvertes tout comme les appartements seront alors dans votre budget… A la condition, évidemment, de ne pas miser sur un centre-ville (comme Anvers, Gand ou encore Louvain), sur une province prisée (comme le Brabant Flamand) ou encore sur une zone privilégiée (comme la côte…).

    Frais d’acte d’achat estimés 

    Ces frais sont estimés sur un bien standard, et sans réductions :

    • Pour un bien qui coûte 410.000 euros : 17.350 euros
    • Pour un bien qui coûte 300.000 euros : 13.651 euros
    • Pour un bien qui coûte 249.000 euros : 11.933 euros

    Quelles solutions pour les personnes qui ont des fonds propres moins élevés ?

    Comme nous l’avons dit, le paramètre le plus important à présent pour déterminer le bien que l’on peut acquérir est son apport propre. A cela s’ajoutent aussi les frais d’enregistrement de votre bien. Il est souvent compliqué, voire impossible pour de jeunes ménages de pouvoir se permettre de débourser de telles sommes. Quelles pistes s’offrent à un acheteur qui n’a pas un apport suffisamment élevé à consacrer à un projet d’achat immobilier, ou qui ne dispose pas d’un héritage providentiel, voire d’une manne céleste ?

    Il existe des entreprises privées justement dédies à l’accessibilité à la propriété,  par exemple Hownvestor. Cette société va investir avec vous afin de vous apporter les fonds propres manquants et permet d’apporter des garanties à la banque. Notez que vous devrez ensuite racheter votre part du bien à la société, car elle en devient copropriétaire passif. Une fois cette étape effectuée, vous devenez plein propriétaire.

    D’autres aides publiques de type Fonds du Logement permettent aux jeunes ménages d’emprunter à 100 % du coût du bien. Et il peut aussi être possible de profiter du mécanisme de l’abattement qui permet de payer des frais d’acte d’achat moins élevés en répondant à certaines conditions.

    Un projet d’achat immobilier nécessite une bonne préparation de son dossier avant de se présenter aux banques pour solliciter un crédit. N’hésitez pas à vous tourner vers un simulateur en ligne pour vous aider dans vos calculs. Dans tous les cas, n’oubliez pas que la banque ne prête généralement plus les frais de notaire et droits d’enregistrement.

  • Vous désirez louer un pièce de votre maison, sans avoir de permis ? Voici ce que vous devez savoir !

    Certaines personnes désirent louer un grenier, une pièce vide ou un étage de leur maison, alors que la maison n’est pas enregistrée comme unifamiliale. Mais un tel bail est-il valide ? Et quid si le locataire ne paie pas le loyer mensuel ?

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    Si vous désirez louer un espace de votre maison et si celle-ci est enregistrée comme habitation unifamiliale, vous avez besoin d’un permis. Vous pouvez en faire la demande auprès de la municipalité où se trouve la propriété. Mais que se passe-t-il si vous ne le faites pas et que vous louez cet espace sans un tel permis ? Il est crucial de comprendre les implications légales et les obligations qui en découlent.  Explorons les tenants et les aboutissants de cette pratique, notamment en ce qui concerne les permis requis et les conséquences potentielles en cas de non-respect de la réglementation.

    Nullité du contrat

    Si vous louez la chambre ou tout autre espace sans permis, le contrat de location est nul et non avenu. Cela signifie que le locataire peut quitter le logement du jour au lendemain.

    Il peut également demander le remboursement de tous les loyers payés. Le bailleur pourra alors faire valoir que le locataire a eu l’avantage de pouvoir vivre sous un toit. Il peut alors demander un droit d’occupation (qui peut être inférieur au montant du loyer).

    En cas d’arriérés

    En louant une partie de votre maison sans le permis requis, vous vous exposez également au risque de ne pas pouvoir recouvrer les loyers impayés. S’il y a des arriérés de loyer, le propriétaire ne sera tout simplement pas en mesure de les recouvrir. En effet, en l’absence de contrat de location valide, il devient extrêmement difficile pour le propriétaire de faire respecter ses droits en cas de non-paiement du loyer par le locataire.

    En cas de détérioration du bien 

    Si le locataire cause des dommages alors qu’aucun contrat de location valide n’est en place, la situation devient plus complexe pour le propriétaire. En l’absence de contrat de location, il peut être difficile de prouver les termes et les conditions de la location, y compris les responsabilités du locataire en matière d’entretien et de réparation du bien.

    Criminalité

    La location d’un bien sans permis est également un crime. En tant que propriétaire, vous risquez d’être condamné en mettant une telle propriété sur le marché locatif.

    Louer une partie de votre maison peut être une source de revenus supplémentaire, mais il est impératif de respecter la réglementation en vigueur. Assurez-vous d’obtenir les permis nécessaires et de rédiger des contrats de location conformes à la loi pour éviter tout problème juridique ou financier.

  • La réalité virtuelle s’impose dans le secteur de la construction

    Construire ou rénover, c’est un pari osé. Un dessin ou une maquette donne souvent un aperçu des aménagements, mais restent souvent un peu trop abstraits…

    La réalité virtuelle s'impose dans le secteur de la construction
    Fauxels

    La technologie de la réalité virtuelle prend d’assaut le secteur de la construction et de la rénovation en offrant des solutions innovantes pour planifier et visualiser les projets, elle révolutionne la manière dont nous concevons et réalisons nos espaces de vie. Avec la réalité virtuelle, de nombreuses possibilités s’offrent à vous pour vous accompagner avec efficacité dans vos travaux ! Grâce à cette technologie, vous pouvez traverser votre salle de bains, vous balader dans votre maison et ce, bien avant que la première pierre ne soit posée.

    Une expérience immersive

    De nombreux architectes et entrepreneurs travaillent maintenant avec des systèmes de réalité virtuelle. Ce nouvel outil n’en est sans doute qu’à ses débuts, mais il ouvre des perspectives très prometteuses. Après tout, en tant que consommateur, ce système de réalité virtuelle vous permet de vous projeter dans les meilleures conditions et donc, de faire les meilleurs choix. De plus, il y a évidemment l’aspect commercial : une maison virtuelle où vous pouvez vous promener, se vend plus facilement qu’un modèle sur papier.

    La construction et la rénovation sont des entreprises complexes qui impliquent souvent des décisions importantes et coûteuses. Avant l’avènement de la réalité virtuelle, les clients et les professionnels devaient se fier à des dessins et maquettes souvent abstraits pour visualiser les résultats finaux. Cependant, ces représentations pouvaient être limitées et ne permettaient pas une compréhension complète des aménagements proposés. Avec la réalité virtuelle, ces problèmes appartiennent au passé. Il suffit souvent d’un logiciel, d’un puissant ordinateur et de lunettes de réalité virtuelle pour que les clients puissent examiner chaque détail de leur future maison ou espace commercial. Cette immersion leur permet de mieux comprendre la disposition de l’espace, l’agencement des pièces et les options de design disponibles.

    Choisissez le bon architecte 

    Les projecteurs 3D sont déjà relativement performants, mais la réalité virtuelle va beaucoup plus loin. Vous pouvez vous promener virtuellement dans votre nouvelle maison ou voir les rénovations prévues.

    En plus de visualiser l’espace, la réalité virtuelle permet également aux clients d’interagir avec les éléments environnants. Par exemple, ils peuvent changer les matériaux de revêtement de sol, modifier la couleur des murs ou même déplacer des meubles pour voir comment différents choix affectent l’esthétique globale de la propriété. Vous pouvez toujours faire des ajustements, en consultation avec l’architecte ou l’entrepreneur, jusqu’à ce que le modèle soit entièrement à votre goût.

    De plus, cette technologie peut aider à éviter les erreurs en permettant aux professionnels de détecter et de corriger les problèmes potentiels avant le début des travaux. Par exemple, en explorant virtuellement l’espace, les architectes peuvent identifier les conflits de design, les erreurs de mesure ou les problèmes de circulation qui pourraient compromettre la fonctionnalité de la propriété. Plus de mauvaises surprises  avec ce système !