Auteur : jan

  • Pouvez-vous demander une option pour louer une maison ?

    Lors de votre recherche d’un bien locatif, vous trouvez un bien qui répond à vos attentes. Mais il vous reste encore à demander l’avis de votre partenaire… Pouvez-vous demander au propriétaire de vous donner une option ?

    Il arrive régulièrement que des acheteurs potentiels d’une propriété demandent au vendeur de leur donner une option d’achat. Cela leur permet de réfléchir à l’achat et par exemple, de contacter une banque. Pendant ce temps-là, le vendeur ne peut pas vendre à qui que ce soit d’autre. Mais pouvez-vous demander une option si vous êtes intéressé par une maison à louer?

    La loi ne l’interdit pas

    Tout comme un vendeur peut vous donner une option d’achat, un propriétaire peut également vous donner une option sur une propriété qu’il a mise en location.

    Accord du propriétaire requis

    Bien qu’il soit parfaitement possible de demander une option de location à un propriétaire, ce dernier n’est pas obligé de répondre à votre demande. Surtout lorsqu’il s’agit d’une propriété ou d’un appartement bien situé sur le marché locatif, le propriétaire ne sera généralement pas enclin à donner une telle option. Cela limite sa capacité de louer la propriété à quelqu’un d’autre.

    Une question de preuve

    Si votre locateur vous donne un seul accord, il est difficile de se retourner contre lui s’il finit par louer à une autre personne pendant cette période. Il vous sera difficile de prouver la promesse faite. Si vous voulez être sûr de l’option, vous devrez la faire mettre sur papier par le propriétaire.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Location : Voici comment savoir qui doit payer les réparations à partir de maintenant en Flandre…

    Entre les locataires et les propriétaires, il y a parfois une discussion pour savoir qui doit payer pour une réparation. Mais saviez-vous que pour les immeubles locatifs situés en région flamande, il existe maintenant une liste qui indique qui doit faire (ou faire faire) quelles réparations ?

    Le 19 décembre, une liste des réparations à effectuer par les locataires a été publiée au Moniteur belge. La liste indique également les entretiens qui relèvent de la responsabilité du locataire.

    A l’intérieur comme à l’extérieur

    La liste indique les travaux qui doivent être effectués à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. En ce qui concerne le jardin, par exemple, il stipule que le locataire doit tailler les arbres et arbustes et empêcher le gel des robinets extérieurs. Le locataire doit aussi, par exemple, faire nettoyer périodiquement la chaudière et faire réparer les robinets qui fuient, à moins que le robinet ne doive être complètement remplacé. Il doit aussi, par exemple, remplacer le flotteur d’une toilette qui fuit, à moins qu’il ne soit pas accessible.

    Le propriétaire peut prendre davantage de frais à sa charge… pas le locataire

    En tant que propriétaire, vous pouvez convenir avec votre locataire que vous prendrez en charge un certain nombre de frais, qui étaient initalement destinés à votre locataire. L’inverse n’est pas possible : vous ne pouvez pas demander à votre locataire d’assumer des frais que vous, en tant que propriétaire, devez payer.

    Fournissez les modes d’emploi

    En tant que propriétaire, remettez à votre locataire un manuel des installations techniques qui nécessitent un entretien spécifique (ex. : thermopompe, domotique, etc.). Votre locataire est alors obligé d’entretenir ce matériel selon les instructions du fabricant.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • 3 choses à ne pas oublier lorsque vous faites une offre pour une propriété

    Vous êtes intéressé par l’achat d’une maison, d’un appartement ou d’un terrain à bâtir. Au moment où vous faites une offre, le vendeur (ou le courtier) vous demande de mettre votre offre sur papier. De quoi faut-il tenir compte ?

    Si vous faites une offre pour un bien immobilier, ce n’est pas « sans engagement ». Si le vendeur accepte votre offre, vous êtes lié par celle-ci. Il est donc important de prendre un certain nombre de précautions.

    Limitez votre enchère dans le temps

    Pour éviter de rester bloqué dans votre offre pendant une longue période, il est important de limiter ce délai. De cette façon, vous gardez les mains libres lorsqu’une autre propriété intéressante est mise en vente. De plus, vous obligez le vendeur à prendre position à court terme sur la question de savoir s’il veut vous vendre ou non. Vous l’empêchez de chercher quelqu’un qui peut en offrir davantage.

    N’oubliez pas les conditions suspensives

    Si vous souhaitez acheter le bien sous la condition suspensive de l’obtention d’un prêt, il est conseillé de l’indiquer dans votre offre. Si vous ne le faites pas et que le vendeur accepte votre offre, vous courez le risque de ne plus pouvoir inclure la condition suspensive dans le contrat de vente.

    N’oubliez pas non plus d’autres choses importantes

    S’il y a d’autres points qui sont importants pour vous (par exemple que la propriété soit libre de loyer…), il est conseillé de le mentionner dans votre offre. Par exemple, vous pourriez ajouter une ébauche de compromis et indiquer que vous êtes prêt à acheter selon ces modalités et conditions.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • En combien d’exemplaires devez-vous rédiger un contrat de location ?

    Si vous souhaitez signer un contrat de location en tant que locataire ou propriétaire, il ne suffit pas de le faire en un seul exemplaire. Combien d’exemplaires sont-ils nécessaires ? Et doivent-ils tous être des originaux ?

    Si vous souhaitez conclure un contrat de location, il se peut que la partie administrative vous effraie. Vous préférez ne signer le contrat qu’une seule fois et en faire tirer un certain nombre d’exemplaires ? Mais est-ce possible ?

    Au moins en deux originaux

    La loi stipule que les accords doivent être rédigés en autant d’exemplaires originaux qu’il y a de parties. Cela signifie que le contrat de location que vous signez doit être rédigé en au moins deux originaux. De plus, chaque partie doit recevoir un exemplaire original. Il ne suffit pas de faire un seul original et de le copier plusieurs fois.

    Un troisième pour l’inscription 

    Souvent, une troisième copie originale est également réalisée : elle sera ensuite utilisée pour l’enregistrement. Pour prouver le nombre d’exemplaires établis du contrat et que chaque partie en a reçu un, vous pouvez inclure la phrase suivante au bas du contrat de location : « rédigé à (lieu) le (date) en 3 exemplaires originaux dont chaque partie confirme en avoir reçu un et dont le troisième est destiné à être enregistré ».

    Que risquez-vous ?

    Si vous ne vous y tenez pas, il y a un risque que la validité de l’accord soit remise en question. Vous risquez de devoir prouver l’existence (et les modalités) du contrat de location par d’autres éléments.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Pendant combien de temps votre entrepreneur est-il responsable des travaux effectués dans votre jardin ?

    Vous faites appel à un entrepreneur pour faire des travaux dans votre jardin. Hélas, il s’avère que votre allée est en train de s’enfoncer ou que votre terrasse s’est fissurée. Votre entrepreneur est-il responsable pendant 10 ans ?

    Pour certains travaux, les entrepreneurs sont responsables pendant 10 ans. Cependant, cela exige qu’il s’agisse de défauts très graves qui compromettent la solidité du bâtiment. Mais pouvez-vous aussi invoquer cette responsabilité contre les entrepreneurs qui ont travaillé dans votre jardin et qui ont, par exemple, construit votre allée ou votre terrasse ?

    Ce n’est pas exclu

    La responsabilité décennale peut également s’appliquer aux travaux effectués sur votre terrasse, votre entrée de garage, un abri, etc. Dans ce cas, cependant, il faut qu’il s’agisse d’un défaut très grave. Vous pouvez donc éventuellement invoquer cette responsabilité si votre terrasse s’affaisse complètement et qu’il devient dangereux de marcher dessus. Pour un certain nombre de fissures dans les carrelages ou une porte d’un garage qui, par exemple, ne se ferme plus correctement, vous ne pouvez pas, au contraire, invoquer cette responsabilité.

    Défauts plus petits

    Vous pouvez également tenir votre entrepreneur responsable des vices cachés mineurs (par exemple, une fissure dans quelques tuiles, etc.), à condition que vous invoquiez les défauts dans un délai raisonnable, donc dès que vous découvrez le défaut. Si les travaux ont été réalisés il y a plusieurs années, il sera difficile d’invoquer des vices cachés. Sachez également que votre entrepreneur peut avoir clarifié le tout dans ses conditions générales.

    Garantie supplémentaire

    Bien entendu, il est également possible que votre entrepreneur vous ait donné une garantie supplémentaire. Pour la savoir, il vous faudra replonger dans le contrat que vous avez conclu avec l’entrepreneur ou dans ses conditions générales.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Une société peut-elle participer à l’assemblée générale des propriétaires ?

    Dans l’immeuble que vous possédez, l’un des appartements a été acheté par une société. Cette société peut-elle participer et même présider l’assemblée générale des copropriétaires ?

    L’achat d’un appartement ne doit pas nécessairement être effectué par une personne physique. Une société (telle qu’une SA ou une SPRL) peut également acquérir les droits de propriété d’un appartement.

    Participer à l’assemblée générale ?

    Tout propriétaire d’un appartement peut participer à l’assemblée générale des copropriétaires. Peu importe que ce propriétaire soit une personne physique ou une personne morale, à l’instar d’une société. Si une SPRL, SA ou tout autre type de société possède un appartement, elle peut effectivement être présente à l’assemblée générale et y voter.

    Devenir président ?

    En effet, la société concernée peut également devenir présidente de l’assemblée générale. Pour ce faire, l’assemblée doit évidemment prendre une décision à la majorité simple des voix. Pour présider l’assemblée générale, il suffit d’être propriétaire.

    Qui représente la société ?

    La société devra, bien entendu, être représentée par quelqu’un à l’assemblée. Elle devra donc déléguer en interne une personne physique.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Pouvez-vous acheter/vendre la nue-propriété d’une maison ?

    Il arrive parfois que les droits de propriété d’un bien soient partagés entre un nu-propriétaire et un usufruitier. Dans ce cas, pouvez-vous seulement vendre la nue-propriété ? Quels sont les droits du nouveau propriétaire ?

    La relation entre un nu-propriétaire et un usufruitier d’une propriété peut être très mauvaise. Dans ce cas, le nu-propriétaire peut être enclin à vendre sa  » propriété « . Mais est-ce possible ?

    Une vente est possible

    En principe, le nu-propriétaire peut vendre sa nue-propriété à quelqu’un d’autre. Il peut le faire même si l’usufruitier n’est pas d’accord. Dans la pratique, cependant, il n’y aura généralement pas beaucoup d’acheteurs potentiels. Il y a donc de bonnes chances que la vente rapporte peu de revenus.

    Que peut faire l’acheteur ?

    L’acheteur de la nue-propriété obtient les mêmes droits et obligations que ceux du vendeur. Il doit respecter l’usufruit. Par exemple, il ne peut pas s’installer lui-même dans la propriété. Il ne peut pas non plus la louer ou en recevoir les revenus locatifs.

    Autre solution

    Il est donc préférable de trouver une autre solution pour la propriété. Par exemple, vendre le bien et partager le produit entre le nu-propriétaire et l’usufruitier. Il est également possible de calculer parfaitement le montant qui revient à chacun d’eux. Parfois, il est également possible de demander la conversion de l’usufruit.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Où l’assemblée générale des copropriétaires peut-elle se tenir ?

    La convocation à l’assemblée générale des copropriétaires doit indiquer le lieu où elle se tiendra. Le syndic a-t-il le droit de choisir cet endroit ? Quelles règles doit-il prendre en compte ?

    De nombreuses assemblées générales des copropriétaires ont lieu dans une salle ou un café près de l’immeuble. Mais existe-t-il des dispositions légales à ce sujet ?

    Que dit la loi ?

    Il n’y a pas de disposition dans la loi qui précise exactement où les assemblées générales doivent se tenir. En principe, c’est donc le syndic qui choisit le lieu des réunions. Les statuts peuvent également fixer des règles.

    Dans le bâtiment ?

    Cet emplacement peut se trouver dans le bâtiment-même. Par exemple, l’un des copropriétaires pourrait mettre son appartement à disposition pour y tenir l’assemblée. La réunion pourrait également se tenir dans les parties communes du bâtiment (p. ex. dans une éventuelle salle de réunion à l’intérieur du bâtiment, dans l’escalier, etc.)

    Toutefois, le syndic choisira souvent une salle ou un logement qui permet la tenue de réunions à proximité de l’immeuble. Tous les frais associés à leur location seront inclus dans les coûts.

    Dans une autre ville

    Strictement parlant, la réunion n’a même pas besoin d’avoir lieu dans la municipalité ou la ville où se trouve le bâtiment. Par exemple, dans le cas d’un bâtiment en bord de mer, il est concevable que l’assemblée générale puisse se tenir à l’endroit où vit la majorité des propriétaires.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Un locataire doit-il être informé de la tenue d’une assemblée générale ?

    Les copropriétaires d’un immeuble doivent être invités aux assemblées générales des copropriétaires. Mais le syndic doit-il aussi informer les locataires de l’immeuble qu’il y aura une réunion ?

    Nous avons indiqué précédemment qu’un locataire (à moins qu’il n’ait la procuration d’un propriétaire) n’est en principe pas le bienvenu à l’assemblée générale des copropriétaires. Mais cela signifie-t-il aussi que les locataires ne doivent pas être informés des réunions ?

    Il est nécessaire de les notifier

    Ce n’est pas parce que les locataires ne sont pas autorisés à assister à la réunion qu’ils ne doivent pas être informés. La loi impose l’obligation d’informer toute personne qui occupe l’immeuble, de la date des assemblées, même celles qui n’ont pas le droit de vote à l’assemblée générale. L’objectif est de permettre à ces personnes de formuler par écrit leurs questions ou commentaires sur les parties communes.

    Qui devez-vous informer ?

    Tout cela signifie que votre locataire doit être informé des dates des réunions. Si vous louez un appartement comme lieu de vacances (par exemple une semaine ou un mois au maximum), ces locataires ne doivent pas être informés. Il convient de noter que l’obligation d’informer les locataires incombe au syndicat. En tant que propriétaire, vous ne devez donc pas informer votre locataire.

    Comment les informer ?

    Le syndic ne doit pas écrire séparément aux locataires. Il suffit que le syndic affiche un avis dans un endroit bien visible dans les aires communes de l’immeuble. Il peut s’agir par exemple de la porte d’entrée, du hall d’entrée, de la porte de l’ascenseur, etc.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Voici ce que vous devez savoir au sujet des contrats de location à court terme

    Si vous louez une maison ou un appartement dans lequel le locataire a sa résidence principale, vous ne devez pas nécessairement prévoir un bail de 9 ans. Un contrat de location à court terme est également possible. Quelles sont les règles à prendre en compte ?

    La nouvelle législation locative en vigueur en Flandre (à partir du 1er janvier 2019), en Wallonie et à Bruxelles comprend également une disposition relative aux baux à court terme. Mais que devez-vous savoir à ce sujet?

    Jusqu’à un maximum de trois ans

    Vous pouvez conclure un contrat de location à court terme dans les trois régions. La chose est possible à la condition que cet accord soit conclu pour une période maximale de trois ans. Par exemple, il est parfaitement possible de conclure un contrat de six mois, un an ou deux ans.

    La loi vous permet même de conclure des contrats à durée déterminée successifs avec le même locataire. Toutefois, la durée totale du bail ne peut excéder trois ans dans une même région. Le nombre d’extensions possibles dépend de la région. En Flandre, une seule extension est possible, alors qu’en Wallonie, deux extensions peuvent être accordées. Dans la région bruxelloise, il y a même plus de deux extensions possibles.

    Il y a des limites

    Si le contrat de location est prolongé pour une courte période, vous devrez respecter un certain nombre de conditions. Par exemple, le « contrat de location prolongé » doit d’abord contenir les mêmes conditions et modalités que le contrat de location original. Le propriétaire ne peut donc pas demander à son locataire un loyer plus élevé (en revanche, le loyer peut être indexé).

    En outre, la prolongation doit faire l’objet d’un accord écrit. Le Décret wallon sur la location précise, par exemple, que ce document peut consister en un addendum, un nouveau bail ou une clause contractuelle du bail initial, par laquelle le bail est prolongé.

    Résiliation possible

    Dans le passé, ni le bailleur ni le locataire ne pouvaient mettre fin prématurément à un bail à court terme.

    En Flandre, un locataire peut maintenant le faire. Ce faisant, il doit respecter un délai de préavis de trois mois. Si le locataire résilie le contrat de location de cette manière, le propriétaire a droit à une indemnité égale à un mois et demi, un mois ou un demi-mois de location, selon que le contrat de location prenne fin au cours de la première, deuxième ou troisième année, en tenant compte de la date de début du premier contrat de location. Au contraire, le propriétaire ne peut pas résilier le bail par anticipation.

    Dans les régions bruxelloise et wallonne, le locataire peut également résilier le bail à tout moment moyennant un préavis de trois mois. Ce faisant, il doit payer au bailleur une redevance d’un mois de loyer. Le propriétaire peut également résilier le bail afin d’occuper lui-même le bien (ou de le faire occuper par un membre de la famille). Il ne peut le faire qu’après la première année de location s’il donne un préavis de 3 mois et paie une redevance égale à un mois de loyer.

    En tant que propriétaire, assurez-vous également d’enregistrer le contrat de location. A défaut, le locataire (qu’il y ait ou non un rappel selon la région dans laquelle se trouve l’immeuble) peut résilier le bail sans préavis.

    Et à la fin du terme ?

    Si vous voulez que le contrat de location se termine à la fin de la durée convenue de la location, une résiliation est nécessaire. En Flandre, en règle générale, le contrat de location sera résilié si l’une des parties a donné un préavis de résiliation, au moins trois mois avant l’expiration de la durée stipulée dans le contrat. Dans le cas contraire, le contrat de location sera considéré comme conclu pour une période de neuf ans à compter de la date d’entrée en vigueur du contrat de location à court terme initial. Une règle similaire s’applique en Wallonie et à Bruxelles. Il existe des règles spécifiques pour les cas où le bail est de très courte durée.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)