Auteur : jan

  • Vos meubles ne sont toujours pas livrés ? Notre avocat vous conseille !

    Vous n’avez toujours pas reçu votre nouvelle salle à manger ou votre nouveau salon commandé voici plusieurs mois ? Si rien ne bouge en dépit de vos multiples appels téléphoniques, que pouvez-vous faire ?

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    Délai de livraison

    Pour savoir quels sont vos droits, vous devez d’abord examiner ce qui est écrit sur le bon de commande signé. Ce dernier peut effet faire mention d’un délai de livraison, qui s’exprime via une date limite de livraison ou d’un délai de X semaines.

    Si le détaillant n’a pas convenu avec vous d’une date de livraison précise, il doit vous livrer au plus tard dans les 30 jours suivant la commande.  Notez que cette règle ne s’applique pas si vous achetez des marchandises pour votre entreprise, par exemple.

    Délai supplémentaire

    Si le commerçant ne respecte pas le délai convenu ou si aucun accord n’a été conclu, accordez-lui un délai supplémentaire. Selon la loi, ce délai doit être « approprié aux circonstances ». Envoyez un recommandé au commerçant, expliquant vos bonnes intentions. Si vos meubles ne sont toujours pas livrés dans ce délai supplémentaire, vous avez le droit de résilier le contrat et d’annuler la commande. Vous ne devez alors payer aucune indemnité et le commerçant doit vous rembourser les montants déjà versés (comme l’acompte, par exemple).

    Il existe une exception

    Si vous pouvez prouver que le délai de livraison était essentiel pour vous (vous devrez fournir cette preuve, ce qui ne sera pas facile, à moins que cela ne soit explicitement indiqué sur le bon de commande) et que vous n’êtes pas livré dans le délai convenu, vous avez le droit de résilier le contrat sur le champs.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Vous héritez d’une maison occupée par un locataire ? Voici vos droits…

    Vous héritez (seul ou avec d’autres héritiers) d’une maison ou d’un appartement qui est en location. Dans ce cas, le contrat de location continue-t-il à courir ? Notre avocat vous répond !

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    En principe, le décès du propriétaire ne met pas fin au contrat de location qui existait entre le propriétaire décédé et son locataire. En tant qu’héritier, vous prenez donc la place du propriétaire dans le contrat. En effet, vous êtes son successeur légal et avez donc les mêmes droits et obligations que le défunt. Bien entendu, la situation est différente si vous refusez l’héritage.

    Prenez contact

    Vous n’êtes pas obligé de rédiger un nouveau bail ou un avenant au contrat existant. Toutefois, il est conseillé de contacter le locataire et de l’informer que vous êtes désormais le propriétaire du bien. Vous devrez également lui donner votre numéro de compte pour le versement du loyer.  Vous pouvez également transférer la garantie locative à votre nom. Si vous désirez renoncer à la succession ou l’accepter sous bénéfice d’inventaire, demandez conseil avant d’entreprendre ces démarches : il pourrait en effet vous être reproché de l’avoir accepté tacitement.

    Plusieurs héritiers

    Si plusieurs personnes ont chacun hérité d’une partie de la succession, le bien loué peut rester en indivision pendant un certain temps. Dans ce cas, faites verser les loyers sur un compte commun aux héritiers. Par ailleurs, sachez que vous aurez alors besoin de la coopération de tous les héritiers pour certaines actions concernant le loyer (comme, par exemple, pour aller au tribunal pour demander la dissolution).

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

     

  • Pouvez-vous contacter les héritiers de votre locataire pour des arriérés de loyer ?

    Un ancien locataire doit encore payer de nombreux loyers. Mais que se passe-t-il s’il décède ? Pouvez-vous approcher ses héritiers ?

    Il arrive parfois qu’un locataire sortant doive encore vous payer une grosse somme (arriérés de loyer, dommages et intérêts, indemnités de résiliation…). En cas de décès de ce locataire, vous ne pourrez bien sûr plus vous adresser à lui. Mais vers qui vous tourner ?

    Il y a des héritiers

    Si le locataire a des héritiers qui ont accepté son héritage, vous pouvez frapper à leur porte. Vous pouvez alors leur demander de vous verser les montants dus. Si les héritiers ont simplement accepté l’héritage, vous pouvez même leur demander de « payer » sur leurs propres fonds si ce qu’ils reçoivent en héritage n’est pas suffisant pour payer votre créance.

    Héritage accepté sous « bénéfice d’inventaire »

    Il se peut également que les héritiers aient accepté l’héritage « sous bénéfice d’inventaire ». Si tel est le cas, l’obligation de l’héritier ne va pas au-delà de ce qu’il retire de l’héritage. Si ce dernier n’est pas suffisant pour tout rembourser, l’héritier ne devra pas piocher sur ses fonds propres.

    Héritage refusé

    Si les héritiers refusent l’héritage (ou s’il n’y a pas d’héritiers), il s’agit d’un héritage dit non surveillé. Vous pouvez alors vous adresser au tribunal pour qu’un administrateur soit désigné à ce sujet. Vous pouvez alors faire valoir votre créance. Si la vente des biens de cet ancien locataire permet de dégager une somme suffisante, celle-ci peut être utilisée pour régler votre demande.

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

     

  • Votre locataire exige un droit de préemption ? Notre avocat vous explique la procédure.

    Si un locataire veut un droit de préemption sur le bien qu’il loue et que le propriétaire est prêt à le lui accorder, il est plus que conseillé de mettre tout ceci sur papier. Comment faire ? Notre avocat vous dit tout !

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

    Légalement, un locataire n’a pas de droit de préemption ou de droit d’emption sur la maison ou l’appartement qu’il loue. Ce genre droit n’existe pas non plus dans le cadre d’un bail commercial ou d’un bail de droit commun (par exemple, un bail de bureaux).  Ce n’est que dans le cadre du droit du bail à ferme qu’un droit de préemption légal s’applique.

    Si un locataire veut un droit de préemption, il doit en convenir explicitement avec le propriétaire. Sachez qu’en tant que propriétaire, vous n’êtes pas obligé d’accepter. En général, il est même préférable de ne pas accéder à la demande d’un locataire exigeant un droit de préemption, sauf, par exemple, dans le cas où vous souhaitez de toute façon vendre le bien à long terme et qu’un locataire potentiel intéressant se présente, avec pour condition d’obtenir un droit de préemption. En effet, en accordant un droit de préemption, vous risquez d’effrayer les autres acheteurs potentiels.

    En quoi cela consiste-t-il ?

    Lorsqu’un locataire dispose d’un droit de préemption sur un bien, cela signifie qu’il a la priorité sur les autres acheteurs potentiels pour acheter le bien en question. En d’autres termes, le locataire doit d’abord avoir la possibilité d’acheter le bien au prix du marché et selon les modalités traditionnelles. Ainsi, un droit de préemption ne signifie pas nécessairement que le locataire achètera le bien quoiqu’il arrive. Si un autre acheteur potentiel finit par offrir plus que ce que le locataire est prêt à payer, la propriété ira à l’autre candidat.

    Un droit de préemption n’est pas la même chose qu’un droit préférentiel, qui peut également être convenu entre le locataire et le propriétaire. Avec un droit de préemption, un locataire n’a que la première occasion de faire une offre ou de négocier avec un propriétaire qui a l’intention de vendre son bien. Si le locataire n’est pas intéressé par l’achat ou si quelqu’un d’autre est prêt à acheter au moins au même prix, vous pouvez parfaitement, en tant que vendeur, vendre à cet autre acheteur potentiel.

    Prenez en compte les modalités

    Si vous convenez d’un droit de préemption, il est préférable de mettre cet accord par écrit. Cela peut se faire dans le bail ou, par exemple, dans un avenant en cours de bail. Il est préférable de faire rédiger la clause par une personne ayant une expérience juridique suffisante.

    Réfléchissez bien aux conditions dont vous assortissez le droit de préemption. Vous pouvez généralement vous mettre d’accord sur ce point. Vous pouvez indiquer dans quels cas le droit de préemption s’applique (par exemple, uniquement en cas de vente réelle ou si le bien est donné) et ce qu’il advient du droit de préemption en cas de décès du propriétaire. Vous pouvez aussi, par exemple, limiter le droit de préemption dans le temps. En outre, il est conseillé de stipuler dans l’accord comment le droit de préemption doit être exercé. Ainsi, il faudra convenir comment et dans quel délai le vendeur doit informer le locataire d’un projet de vente, quel délai le locataire a ensuite pour faire valoir son droit de préemption, de quelle manière il doit notifier sa décision au vendeur, etc.

    Le propriétaire doit se conformer à l’accord convenu !

    Si un droit de préemption est convenu, il est contraignant. Un propriétaire qui ne respecte pas le droit de préemption risque de devoir payer d’importants dommages et intérêts au locataire.  Dans l’accord établissant le droit de préemption, il peut être convenu des dommages et intérêts que le propriétaire doit au locataire au cas où ce dernier ne respecterait pas le droit de préemption. Il peut s’agir, par exemple, d’une somme forfaitaire ou d’un pourcentage du prix de vente.

  • Propriétaire : ne tardez pas à exiger la garantie locative !

    Si vous louez un bien situé en Flandre en tant que propriétaire, il vaut mieux ne pas attendre trop longtemps avant d’exiger la garantie locative si vous n’arrivez pas à vous entendre sur l’étendue des dommages locatifs. Vous avez du mal à suivre? Pas de panique, notre avocat vous explique tout !

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    Dimitri Karastelev

    Dommages locatifs

    Si, à la fin de la location, le bien que vous avez loué semble avoir subi des dommages, vous pouvez demander que la garantie locative (ou une partie de celle-ci) vous revienne à vous, le propriétaire.  Si le montant n’est pas suffisant, vous pouvez même exiger que le locataire compense.

    Comment faire ?

    En tant que propriétaire, vous ne pouvez pas « réclamer » unilatéralement la garantie locative. Le locataire non plus, par ailleurs. En effet, la garantie locative ne peut être libérée que s’il existe un accord écrit sur sa répartition entre vous et le locataire.  Cet accord peut être conclu au plus tôt, au moment de la résiliation du bail. Ainsi, une clause du contrat de location stipulant quoique ce soit au sujet de la destination de tout ou partie de cette garantie locative, ne sera pas valable.

    Vous allez au tribunal ?

    Si vous et votre locataire ne parvenez pas à trouver une solution pour la garantie locative, l’un de vous devra aller au tribunal pour demander sa libération. Le décret flamand sur le logement fixe un délai précis à cet effet pour le propriétaire. En effet, la loi stipule que le droit du propriétaire à la libération de la garantie locative en sa faveur s’éteint un an après la résiliation du bail.

     

    Jan ROODHOOFT, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Un locataire peut-il repeindre le bien loué ? Notre avocat vous répond !

    Un locataire d’une maison ou d’un appartement peut-il repeindre certaines pièces du bien qu’il loue ? Le propriétaire peut-il, à la fin du bail, demander que les murs soient repeints dans les couleurs d’origine ? Notre avocat vous dit tout !

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    Roselyn Tirado

    Que dit le bail ?

    La plupart des baux contiennent une clause stipulant que le locataire ne peut pas repeindre les murs, les portes, les plafonds, etc. Ce genre de disposition est parfaitement valable. Si, malgré tout, le locataire désire quand même repeindre, il doit demander l’autorisation écrite du propriétaire. Si celui ne la donne pas, mieux vaut ne rien repeindre. En effet, dans le cas contraire, le propriétaire peut réclamer une indemnité à la fin de la location.

    Et si le bail ne dit rien ?

    Si rien n’est précisé dans le bail, le locataire ne peut pas repeindre les murs d’une autre couleur. Il existe déjà des décisions de justice qui considèrent que le fait de repeindre les murs d’une couleur totalement différente (par exemple, criarde) constitue une forme de dommage locatif et que le propriétaire peut alors prétendre, à la fin du bail, à une indemnisation pour le dommage ainsi subi. En Wallonie et en Flandre, ce principe est également inclus dans les listes de réparations.

    Et si le bail impose de repeindre ?

    Si le bail contient une clause stipulant que le locataire doit repeindre le bien à la fin du bail, sachez que cela n’est pas valable. Un propriétaire ne peut pas faire payer l’usure au locataire.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.ra-advocaten.be)

  • Des voisins se plaignent de nuisances causées par votre locataire ? Voici ce que vous pouvez faire…

    Vous louez un appartement et les voisins de votre locataire vous harcèlent régulièrement parce qu’ils subissent les nuisances sonores de votre locataire. Dans ce cas, quelles mesures pouvez-vous prendre à cet égard ?

    Dans un premier temps, vous pouvez avoir une conversation avec votre locataire dans laquelle vous soulignez les plaintes formulées par les voisins.  Vous pouvez demander à votre locataire de ne plus causer de nuisances et lui rappeler le règlement d’ordre intérieur.  Si cette conversation n’aboutit pas au résultat souhaité, vous pouvez envoyer une lettre recommandée à votre locataire dans laquelle vous le mettez en demeure de cesser les nuisances.

    Réconciliation

    Si votre locataire continue à se comporter de manière nuisible, vous pouvez entamer une procédure de conciliation devant le juge de paix.  Si vous y trouvez un accord, le juge de paix peut rédiger un procès-verbal.  S’il n’y a pas d’accord ou si le locataire ne se présente pas, cette procédure ne donnera rien…

    Procédure

    Si le locataire continue à nuire à son voisinage, vous pouvez éventuellement entamer une véritable procédure auprès du juge de paix.  Dans cette procédure, si les nuisances sont graves, vous pouvez demander la résiliation du bail. Vous devrez toutefois être en mesure de prouver les faits que vous reprochez à votre locataire. Pour ce faire, vous pouvez par exemple, demander aux voisins d’écrire un témoignage. Vous pouvez aussi soumettre les lettres et les plaintes que vous avez reçues ou une plainte déposée par des voisins auprès de la police. Vous pouvez également demander à l’association des copropriétaires de plaider avec vous.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

     

  • Déménagement : avez-vous droit à un « congé » ?

    Vous souhaitez vous absenter du travail pendant une semaine pour vous permettre de déménager.  Avez-vous droit à des jours de congé ? Comment les obtenir ?

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    La loi précise un certain nombre de cas dans lesquels, en tant que salarié, vous pouvez vous absenter du travail pour un « petit chômage » tout en conservant votre salaire.  Cette liste n’inclut pas le déménagement. Il se peut toutefois que votre entreprise ait une convention collective de travail qui vous accorde un ou plusieurs jours de congé dans ce cas.

    Congé pour raisons impérieuses ?

    Vous ne pouvez pas non plus invoquer les règles relatives au congé dit « pour raisons impérieuses » (vous pouvez vous absenter du travail mais n’êtes généralement pas payé).  En effet, un congé pour raison impérative ne peut être pris qu’en cas d’événement imprévu et non professionnel nécessitant l’intervention urgente et nécessaire du salarié, dans la mesure où l’exécution du contrat rend cette intervention impossible. Un déménagement n’étant pas un événement imprévu, vous ne pouvez donc invoquer ce droit.

    Prendre congé

    Pour vous absenter du travail pour déménager, vous devrez prendre des jours de congé, éventuellement sans solde. Vous pouvez également prendre des jours de récupération. N’oubliez pas que votre employeur ne doit pas nécessairement accepter le nombre de jours d’absence que vous souhaitez. Essayez de trouver une solution qui vous convienne à tous les deux.

  • Comment passer d’un chauffage collectif à un chauffage individuel pour votre appartement ?

    De nombreux immeubles d’habitation disposent d’un système de chauffage collectif. Devez-vous toujours contribuer aux frais d’entretien et de réparation de ce système si vous optez pour votre « propre » système de chauffage ?

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    Supposons que vous souhaitiez chauffer votre appartement avec des appareils électriques plutôt que de continuer à utiliser le système de chauffage collectif de l’immeuble. Le syndic peut-il encore vous faire payer (partiellement) le coût de ce système commun ?

    Tout dépend des statuts !

    Le règlement de l’immeuble précise qui contribue au coût des parties communes de l’immeuble et dans quelle proportion.  S’il existe un système de chauffage collectif, les frais d’entretien et les réparations éventuelles sont généralement partagés selon la clé de répartition prévue dans le règlement. Les frais liés à la consommation sont généralement divisés en fonction de la consommation réelle de chaque bien.

    Votre propre système

    Si vous installez votre propre système de chauffage et que vous n’utilisez plus le système collectif, vous ne devrez probablement plus payer de frais de consommation.  Toutefois, vous devrez continuer à payer les frais d’entretien et de réparation du système collcetif, même si vous ne l’utilisez plus.

    Comment arrêter de payer l’entretien d’un chauffage que vous n’utilisez plus ?

    Vous pouvez demander à l’assemblée générale des copropriétaires de modifier les statuts et la répartition des charges, en stipulant que ceux qui n’utilisent plus le chauffage collectif ne devraient plus participer aux charges. Demandez au syndic d’inscrire ce point à l’ordre du jour de l’assemblée générale.  Sachez qu’une majorité de 4/5 au sein de l’assemblée devra accepter votre proposition. Dans le cas contraire, vous pourrez peut-être contester la décision de l’assemblée générale devant le juge de paix.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)

  • Comment vendre les biens d’un parent frappé d’incapacité

    Votre père ou votre mère est frappé d’incapacité possède une propriété vacante. Avec vos frères et/ou sœurs, vous souhaitez vendre le bien. Est-ce que c’est possible ? Comment s’y prendre ?

    Puissance nécessaire

    Si le propriétaire d’un bien immobilier est frappé d’incapacité, il ne sera pas en mesure de le vendre seul. Pour conclure un contrat de vente valable, l’acheteur et le vendeur doivent tous deux avoir la capacité juridique.  Même si tous les enfants sont d’accord, ils ne peuvent pas non plus vendre la propriété. En effet, ils ne sont pas les (seuls) propriétaires du bien.

    Procuration

    Si votre parent a donné une procuration de soins à quelqu’un (par exemple à l’un des enfants) avant qu’il ne soit frappé d’incapacité, il se peut qu’elle stipule que la personne qui a reçu la procuration peut vendre des biens immobiliers.  Si tel est le cas, le mandataire peut organiser la vente.

    Fiduciaire

    Si aucune procuration n’a été établie, vous devrez demander au juge de paix de désigner un administrateur. En tant qu’enfant, vous pouvez parfaitement déposer une requête allant dans ce sens (en passant ou non par un avocat).

    Ce faisant, le juge de paix peut, par exemple, désigner un membre de la famille, un avocat ou un comptable comme administrateur.  Pour procéder à la vente des biens, l’administrateur devra toutefois demander l’autorisation du juge de paix.

     

    Jan Roodhooft, avocat (www.advocatenroodhooft.be)