Auteur : francois

  • Quels frais faut-il prendre en compte lors de l’achat d’une maison ?

    L’achat d’une maison cache souvent des frais supplémentaires auxquels on ne pense pas toujours. Cependant le prix affiché du bien qui vous intéresse cache parfois des frais supplémentaires pouvant potentiellement vous faire dépasser votre budget. Quels sont les potentielles dépenses à garder à l’œil avant de vous engager dans l’achat d’une maison ? Immovlan vous fait le tour du propriétaire !

    1.    Les frais de notaire

    Le passage chez le notaire est une étape indispensable pour quiconque désire acquérir un bien immobilier. Or ces visites sont souvent synonymes de dépenses importantes et parfois imprévues.

    • Droits d’enregistrement: les droits d’enregistrement constituent une taxe perçue par l’état lors de la modification d’un registre ou l’édition d’un acte. Lors de l’acquisition d’un bien immobilier vous devrez donc vous acquitter de cet impôt pour vous rendre propriétaire du bien. Cette taxe correspond en réalité à un certain pourcentage du prix d’achat. En fonction de la région de l’habitation concernée, ces taux varient.
      • Bruxelles

    Droits d’enregistrement :

    12,5% du prix d’achat du bien

    Exceptions :

    1,5% du prix s’il s’agit d’une habitation sociale

    Déductions fiscales :

    Réduction d’impôt à hauteur de 21 875€ si vous ne possédez pas d’autres biens immobiliers et si le montant sur lequel les droits d’enregistrement sont acquittés ne dépasse pas 500.000 €)

    • Wallonie

    Droits d’enregistrement :

    12,5% du prix d’achat du bien

    Exceptions :

    • Si votre bien est une habitation modeste (si le revenu cadastral ne dépasse pas 745€) vous pourrez bénéficier d’un abaissement des droits d’enregistrement à 6% sur une tranche du prix de 163.125,56€
    • Si en plus d’être une habitation modeste, celle-ci se situe dans une zone de pression immobilière, vous pourrez dès lors bénéficier de ce tarif préférentiel sur une tranche de 174.000,61€ et non pas 163.125,56€.
    • Notez aussi que si vous bénéficiez d’un crédit hypothécaire social pour acheter votre bien, ce taux de 6% sera encore réduit à 5%.
    • De plus, si vous achetez une habitation sociale, vous devrez uniquement payer un montant fixe de 50€

    Déductions fiscales : En Wallonie, si vous ne possédez pas d’autres biens immobiliers, vous pourrez déduire vos droits d’enregistrement à hauteur de 20.000€. Cela représentera donc une économie de 2500€.

    • Flandre

    Droits d’enregistrement :

    10% du prix d’achat du bien

    Exceptions :

    • Si vous ne possédez pas d’autres biens immobiliers et qu’il s’agit de votre logement familial, vous pourrez bénéficier d’un taux de 6%, et de 3% à partir du 1er janvier 2022
    • Si vous signez un bail avec une agence immobilière sociale agréée dans les 3 ans, vous pourrez bénéficier d’un taux de 3%.
    • S’il s’agit de vitre logement familial et que vous réalisez une rénovation énergétique radicale dans les 5 ans, vous pourrez vous voir octroyé un taux de 5%
    • Si le bien en question est un monument protégé, vous bénéficierez d’un taux de 1%

    Déductions fiscales :

    Réduction de 5600€ si vous avez droit au tarif réduit pour votre logement familial ou de 4800€ si vous avez déjà droit au tarif réduit pour rénovation écologiques.

    • Honoraire de notaire : Les honoraires d’un notaire sont inversement proportionnels au prix du bien que vous désiriez acheter. Ainsi, plus le prix de la maison que vous convoitez est élevé, moins la part due au notaire est élevée. De plus, les tarifs des notaires sont établis par la loi et ne varieront donc pas d’une étude à l’autre. De même, si vous faites appel à deux notaires, ceux-ci devront se partager la somme entre eux.
    • Frais administratifs: Cela concerne toutes les recherches, notifications et demandes de certificats que doivent faire les notaires. Toutes ces recherches et démarches ont un coût qui s’élèvera entre 650€ et 1250€.
    • Droit d’enregistrement pour l’emprunt hypothécaire:  un autre type de droit d’enregistrement, mais concernant l’emprunt hypothécaire cette fois-ci. Moins élevés que ceux de l’achat du bien, ceux-ci s’élèvent en général à 1% du montant du prêt hypothécaire et des frais complémentaires au prêt, estimés à 10% du montant du prêt.
    • Droit de l’inscription hypothécaire: 0,30% du montant de l’emprunt.
    • Les frais de crédit hypothécaire: très variés, on doit prendre en compte les frais de dossiers, les frais de notaire, d’hypothèque, les taxes, les frais de remboursement anticipé, les intérêts, etc. Un sujet à ne pas négliger et autour duquel bien se renseigner. N’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le sujet.

    Notez également que tous les frais de notaire sont soumis à la TVA de 21% en Belgique.

    2.    Les frais bancaires

    Si vous comptez prendre un emprunt pour financer votre acquisition immobilière, gardez en tête que vous devrez payer des frais relatifs à l’expertise immobilière devant être réalisée ainsi qu’à l’ouverture du dossier d’emprunt (environ 500 euros dans ce dernier cas).

    3.    Les assurances

    Pour la plupart, elles ne sont pas formellement obligatoires, mais sont (très) fortement conseillées dans le cadre d’un crédit hypothécaire. En effet, les instances prêteuses comme les banques vous demanderont dans la plupart des cas un minimum de sécurité concernant le bien mis en hypothèque.

    Entre autres :

    • Assurance solde restant dû : Assurance très souvent demandée par les banques lors de la souscription d’un crédit. Cette assurance garantit au prêteur de se voir rembourser la somme encore due en cas de décès de l’emprunteur.
    • Assurance habitation : cette assurance a pour but de garantir l’habitation contre divers risques comme le vol, les inondations, les incendies, etc. Une fois encore, cette assurance n’est pas obligatoire mais fortement conseillée dans le cadre d’un prêt hypothécaire. Certains assureurs pourraient même vous accorder le prêt sous réserve que vous contractiez cette assurance.
    • Assurance responsabilité-civile familiale: Assurance à laquelle vous pourrez souscrire afin de vous protégez des petits tracas que vous et les membres de votre famille pouvez occasionnez.

    4.    TVA

    En ce qui concerne la TVA, vous ne devrez pas systématiquement la payer lorsque vous achetez un bien immobilier. En effet, cette taxe ne s’appliquera qui si vous faites l’acquisition d’une nouvelle demeure. Dès lors, en fonction de l’entité à qui vous achetez votre maison, le taux de TVA variera.

    Si vous achetez auprès :

    • D’un agent immobilier ou d’un particulier, le taux de TVA sera de 21%
    • Du CPAS, le taux de TVA sera de 12%
    • D’une société de logement social, le taux de TVA sera de 6%

    5.    Rénovations

    SI vous achetez une maison dans l’optique de la rénover par la suite, vous devrez en conséquence prévoir des frais supplémentaires. Tout d’abord, dans certains cas, il vous faudra faire appel aux services d’un architecte. De plus, si les travaux que vous envisagez touchent à la stabilité du bâtiment, il vous sera peut-être demandé d’introduire une demande de permis (souvent par le biais d’un architecte).

    6.    Autres frais supplémentaires

    Il faudra aussi tenir compte des possibles frais supplémentaires adjacents aux déménagements.

    • Frais de déménagement: en moyenne, il faudra compter 1000 euros pour votre déménagement. Ce prix variera en fonction du nombre de mètres cubes que vous déménagerez, de la distance que vous parcourrez et bien sûr la société de déménagement que vous choisirez. Si vous décidez de faire appel à des amis pour déménager, gardez à l’esprit que cela peut aussi vous coûter.
    • Frais d’entretien: cela peut concerner les légères rénovations que vous pourriez envisager avant d’emménager. Ici, le poste peut tout autant engloutir l’entretien d’une chaudière qui doit encore être réalisé, que le changement du lave-vaisselle qui ne fonctionne plus, voire encore la remise en état de l’un ou l’autre accessoire domestique.

    7.    Cas spécial : charge de copropriété

    Si vous achetez un appartement, vous devrez aussi tenir compte des frais de copropriété. Ces charges reliées à l’entretien du bâtiment (entretien des communs, personnel de ménage, ascenseurs, etc.). Le montant de cette charge varie bien entendu en fonction du bâtiment et est fixé lors de la signature de l’acte de vente.

  • Smartphone dans la salle de bain : voici ce que vous risquez !

    On le sait, l’électricité et l’eau ne font pas bon ménage. A fortiori, l’électronique n’aime pas l’humidité. Et, en la matière, une pièce comme la salle de bain bat tous les records.

    Il y a un peu plus d’un an, une jeune Marseillaise âgée de 15 ans mourrait dans son bain des suites d’une électrocution. L’adolescente était occupée à chatter sur son smartphone quand celui-ci lui a glissé des mains et est tombé dans l’eau… Le téléphone était branché sur secteur et occupé à charger.

    Un drame qui nous rappelle ô combien il peut être dangereux d’utiliser un appareil électrique en omettant de suivre quelques règles de base :

    • Evitez de manipuler celui-ci avec des mains humides ou mouillées.
    • Ensuite, il faut éviter de charger un appareil électrique dans une pièce humide, sauf si celui-ci a été conçu à cet effet (ce qui est rarement le cas).
    • Aussi, n’utilisez jamais dans la baignoire ou sous la douche un appareil branché sur le secteur, en ce compris un téléphone étanche et résistant à l’eau !
    • Enfin, ne manipulez pas d’appareil électrique branché en ayant les mains ou les pieds mouillés ou encore avec les pieds dans l’eau !

    Privilégiez les chargeurs d’origine

    Dans la même veine, les chargeurs défectueux sont eux aussi la source de nombreux incidents. Branchés sur le secteur alors qu’ils ne sont pas utilisés ou durant toute la nuit alors que la batterie du téléphone est chargée à 100 %, ce sont là deux situations idéales pour qu’un problème électrique survienne !

    En outre, utilisez toujours le chargeur d’origine de votre téléphone. En effet, celui-ci a une charge propre, le chargeur fournissant une tension et une intensité bien spécifiques. Si vous devez en changer, achetez-en un de préférence de la même marque. Méfiez-vous des chargeurs bas de gamme vendus sur les marchés ou sur certains sites de vente en ligne. Ceux-ci ne respectent généralement pas les normes en vigueur, notamment en ce qui concerne la tension, la qualité des plastiques utilisés ou encore les composants.

  • Cuisine : quels matériaux vaut-il mieux éviter ?

    Vous désirez rénover votre cuisine Nous vous conseillons dans ce d’opter pour des matériaux de qualité et durables… et certainement pas ceux-ci !

    1.         Peinture mate

    La peinture mate peut séduire par son aspect moderne, mais les taches sont un drame ! C’est pourquoi nous vous conseillons un usage réservé au seul plafond de votre cuisine, si vous désirez absolument en employer…

    2.         Un sol en vinyle de piètre qualité

    Si vous optez pour un sol en vinyle, investissez dans la qualité. Si vous posez un vinyle de piètre qualité, l’eau s’infiltrera rapidement et provoquera des dégâts. En effet, il est courant de renverser de l’eau en cuisine. Un vinyle de haute qualité empêche généralement l’humidité et constitue donc un meilleur investissement.

    3.         Armoires brillantes

    Si vous ne voulez pas être constamment confronté aux traces de doigt, évitez les armoires brillantes. Les rayures sont également plus visibles. Si vous tenez absolument à obtenir un aspect brillant, optez pour le thermofoil : une solution aussi abordable que durable.

    4.         Une crédence trop « flashy »

    La crédence, c’est cette partie du mur entre le plan de travail et les meubles accrochés en hauteur. Sachez que vous vous lasserez rapidement d’une crédence trop « flashy ». Une crédence plus classique et d’un matériau assorti au plan de travail est un investissement beaucoup plus judicieux. Vous avez malgré tout envie de couleurs vives ? Dans ce cas, concentrez-vous plutôt sur les accessoires !

    5.         Un plan de travail stratifié bon marché

    Le stratifié n’est pas une mauvaise option, mais investissez dans la qualité. Un stratifié bon marché n’a pas seulement l’air bon marché, il peut aussi facilement se rayer. Optez donc pour un modèle de qualité supérieur, quitte à réaliser l’investissement un peu plus tard. Notez que le stratifié peut présenter diverses apparences, jusqu’à des imitations de bois.

  • Investir dans une chambre d’hôtel : que faut-il savoir ?

    Les propositions pour investir dans une chambre d’hôtel sont nombreuses. Le rendement semble intéressant, mais l’est-il vraiment ? Et quels sont les risques et les avantages ?

    Cela fait un certain temps que le concept d’investissement dans les chambres d’hôtel est populaire aux États-Unis. En Europe, l’idée fait rapidement son chemin… En effet, de nombreux gros acteurs du marché s’y sont mis. L’investissement est-il intéressant pour autant ?

    Investir dans une chambre d’hôtel, fiscalement parlant, cela donne quoi ?

    La plupart des chambres d’hôtel sont vendues avec une TVA de 21 %. Notez que celle-ci peut souvent être récupérée. Sachez que la TVA sur la chambre et les quotités du terrain, peut être déduite à une condition : le prix demandé pour l’usufruit doit être égal à au moins 97,5 % du prix d’achat en pleine propriété.

    Il s’agit également d’un investissement intéressant en termes de fiscalité. Les indemnisations que vous percevez pour le droit d’usufruit ne sont pas imposables en tant que revenus immobiliers. Si tous les revenus liés à l’usufruit sont supérieurs à la valeur de la pleine propriété lors de l’achat, vous serez alors taxés sur cette plus-value à hauteur de 16,5 %.

    À quoi devez-vous faire attention lors de l’achat ?

    Lorsque vous achetez une chambre, vous transférez le droit d’utilisation à l’hôtelier qui est responsable de la location. En effet, l’idée n’est pas que vous passiez régulièrement la nuit dans la chambre. L’hôtelier met la chambre sur le marché, ce qui vous assure un certain rendement. Cet achat est donc à considérer comme un investissement.

    Sachez qu’il existe deux formules populaires :

    • Basé sur l’occupation : dans certains cas, votre rendement est lié à l’occupation. Cela peut être intéressant si vous croyez fermement en l’hôtel. Le rendement est calculé sur le taux d’occupation moyen et un pourcentage du bénéfice vous est versé. Veillez toujours à ce que ces accords soient clairs.
    • Sur la base d’un bail fixe à long terme : vous recevez un paiement fixe à long terme.

    Notez que les contrats et actes peuvent paraître compliqués et quelque peu décourageants. Nous vous conseillons donc de vous tourner vers des spécialistes qui sauront vous expliquer le détail.

    Quels sont les avantages liés à l’investissement dans une chambre d’hôtel ?

    L’achat d’une chambre d’hôtel présente un certain nombre d’avantages intéressants :

    • Vous ne perdrez pas le sommeil pour cause de gestion des locations ; celle-ci est confiée à un professionnel.
    • Souvent, le rendement est souvent intéressant, notamment sur le long terme.
    • Investir dans des chambres d’hôtel est intéressant d’un point de vue fiscal.
    • C’est un investissement qui protège contre l’inflation.
    • Les revenus locatifs continuent d’augmenter.
  • Peinture au rouleau : les conseils du pro

    Plus rapide et efficace que la peinture au pinceau ou à la brosse, le rouleau exige néanmoins de suivre quelques règles pour que le résultat soit à la hauteur de vos attentes.

     

    Le rouleau est l’accessoire idéal pour peindre des grandes surfaces comme un mur ou un plafond. Composé d’un manche et d’un manchon sur lequel on vient placer un rouleau en mousse ou à poils d’une longueur variable, le rouleau est chargé en peinture dans un bac dédié. Il suffit de tremper le rouleau dans celui-ci puis de le faire rouler afin d’uniformiser la charge sur toute sa surface. Il suffit ensuite d’effectuer un mouvement de va-et-vient sur la base du bac pour évacuer tout excédent avant d’entamer la peinture de vos murs.

    Quel rouleau choisir ?

    En fonction de la surface à peindre ou du type de peinture utilisé, on peut opter pour différents rouleaux qui assureront une pose optimale du liquide.

    • Les manchons en mousse sont considérés comme universels, car à même d’être utilisés sur quasiment toutes les surfaces.
    • Ceux à poils courts sont par contre recommandés pour les murs plats et les plafonds tandis que ceux à poils longs le sont pour les surfaces texturées.
    • Viennent ensuite les manchons spécialisés, que cela soit pour laquer ou lasurer, qui sont tout spécialement conçus pour ces opérations.

    De la méthode !

    • Avant d’entamer les hostilités, il convient de préparer la zone de travail en protégeant le sol d’une bâche en plastique ou de vieux journaux. N’oubliez pas les plinthes et les encadrements de porte que vous pouvez protéger à l’aide d’un ruban de masquage adhésif.
    • Ensuite, commencez par peindre les angles et les recoins que vous pourrez difficilement peindre à l’aide du rouleau.
    • Une fois que c’est fait, dégainez votre rouleau et commencez à peindre en partant du haut du mur et en vous limitant à des sections d’environ un mètre carré. Formez des zigzags verticaux, avant de repasser sur la surface à l’horizontale.
    • Puis, à nouveau, faites-en de même à la verticale afin d’homogénéiser votre travail.
    • La méthode est exactement la même pour la deuxième et la troisième couche (si elles sont nécessaires).

    Les conseils du pro :

    • ne rechargez votre rouleau que lorsqu’il ne reste plus de peinture. Vous éviterez ainsi au maximum les coulures,
    • pour un plafond, suivez le même procédé que pour un mur en peignant au rouleau en passes croisées vers la droite puis vers la gauche, et dans le sens de la lumière de façon à voir parfaitement la surface que vous peignez, et optez pour une perche télescopique qui, au début, demandera un peu d’entraînement,
    • et si vous devez repeindre complètement une pièce, commencez toujours par le plafond avant de poursuivre avec les murs et de finir par les boiseries.

     

  • Le transfert d’hypothèque : on vous dit tout !

    Les prêts hypothécaires vous engagent souvent pour une vingtaine d’années. Si vous cherchez une nouvelle propriété mais que le prêt est toujours en cours, un transfert d’hypothèque peut être intéressant. Le notaire transfère alors votre prêt de l’ancien logement vers le nouveau.

    Ce qu’il faut garder à l’esprit lors d’un transfert d’hypothèque

    Si vous décidez de transférer votre hypothèque, il est important de signer l’acte de vente de votre ancienne maison et l’acte d’achat de votre nouvelle maison le même jour. Sachez qu’il y a toutefois une petite marge… Vous pouvez également transférer votre hypothèque si vous achetez dans les deux mois et si l’argent de la maison vendue a été déposé entre-temps sur un compte bloqué. Si vous désirez en savoir davantage, votre notaire pourra sans doute vous renseigner. De manière générale, les conditions de l’ancien prêt restent valables et vous restez dans la même banque.

    Le transfert d’hypothèque est-il intéressant si le taux d’intérêt est plus bas ?

    S’il peut sembler absurde d’opter pour un transfert d’hypothèque lorsque le taux d’intérêt est historiquement bas, sachez que cela peut néanmoins être intéressant. Si vous contractez un nouveau prêt sans transfert d’hypothèque, vous devez effectivement tenir compte des coûts suivants :

    • L’indemnité de remploi

    Il s’agit en fait de l’indemnité réclamée par votre banque lorsque vous rachetez votre crédit. Il s’agit d’un maximum de 3 mois d’intérêts sur le montant qui reste à rembourser. Dans le cas d’un transfert d’hypothèque, vous en êtes dispensé.

    • Frais de main levée

    Vous ne pouvez pas vendre une maison sur laquelle repose encore une hypothèque. Vous devez donc tenir compte d’une « libération » de l’ancienne hypothèque, ce qui revient à un peu moins de 1% du montant initial, plus des frais de dossier.

    • Droits d’enregistrement

    Un nouveau prêt entraîne également des droits d’enregistrement. Ajoutez à cela 1% du capital.

    • Assurance solde restant dû

    Vous devez souscrire une nouvelle assurance solde restant dû, qui est souvent plus chère que la précédente.

    Un transfert d’hypothèque est souvent plus intéressant

    En pratique, il s’avérera souvent qu’un transfert d’hypothèque est plus intéressant que la souscription d’un nouveau prêt. C’est un moyen de réduire les coûts. Evidemment, la clé, c’est de faire vos calculs : pour ce faire, votre banque ou un spécialiste peuvent vous y aider.

  • Comment créer plus d’intimité dans votre jardin ?

    Vous trouvez votre jardin trop exposé ? Vous ne vous sentez pas chez vous dans votre espace extérieur ? Profitez de la mauvaise saison pour y remédier, histoire de tout préparer pour les beaux jours !

    Plantes et arbustes

    En utilisant les plantes et les arbustes de manière réfléchie, vous pouvez vous créer une certaine intimité. Les arbres fruitiers apportent douceur et élégance et sont nettement plus élégants qu’un mur tout droit. Par ailleurs, les arbres offrent également un abri, tant contre le vent que contre les rayons du soleil.

    Une clôture

    Les clôtures en béton sont non seulement passées de mode mais en plus, elle « alourdissent » visuellement l’espace. Une clôture en bois donnera une sensation nettement plus « aérée ». Installez cette clôture aux endroits stratégiques.

    Toile d’ombrage et pergola

    Une toile d’ombrage ou une pergola peuvent contribuer à créer un espace plus intime. Ces éléments sont particulièrement utiles pour vous protéger des regards indiscrets venant d’en haut.

    Faites face au bruit

    Outre les regards curieux, le bruit peut également être un trouble-fête. Saviez-vous qu’il existe des gabions en noix de coco ? Outre sa beauté naturelle, ce matériau apporte également une certaine isolation acoustique !

     

  • Cuisine : au gaz, vitrocéramique, électrique ou à induction ?

    Si vous désirez renouveler votre cuisinière, trois possibilités s’offrent à vous : le gaz, l’électricité ou l’induction. Ces trois solutions possèdent des avantages et des inconvénients bien distincts ! Nous faisons le point avec vous !

    Conscious design

    Cuisson rapide avec l’induction

    Ces dernières années, cette option est devenue très populaire… Ce qui s’explique facilement, car avec une taque à induction, vos plats sont prêts rapidement. Sachez que sous une plaque à induction, il n’y a pas d’élément chauffant, mais une bobine d’induction. Cela signifie que la taque de cuisson ne chauffe pas, contrairement au fond de votre casserole ou de votre poêle. Ces dernières seront donc beaucoup plus vite chaudes ! En outre, une taque à induction s’éteint automatiquement lorsqu’il n’y a pas de casserole ou de poêle. Facile à nettoyer, cette solution a un gros inconvénient : il faut investir dans du matériel de cuisine compatible, ce qui n’est souvent pas donné !

    La cuisine traditionnelle au gaz naturel

    Les vrais cuisiniers ne jurent que par la cuisine au gaz, car vous pouvez la régler en fonction de vos besoins. Les nouvelles cuisinières au gaz sont équipées d’un système de sécurité qui coupe immédiatement l’alimentation en gaz lorsque la flamme s’éteint. Tant à l’achat qu’à la consommation, les cuisinières à gaz sont économiques. Le nettoyage des brûleurs est une corvée et il va sans dire que pour cuisiner au gaz, il faut être raccordé au réseau de gaz naturel ou, à tout le moins, disposer d’une bonbonne.

    La facilité avec la céramique ou l’électrique

    Une plaque de cuisson en céramique est très facile à entretenir. Le chauffage des taques est assuré par des infrarouges. Les taques électriques font quant à elles, appel à des résistances électriques : comprenez que la mise en température et le refroidissement sont lents et qu’il y a donc un risque de brûlure. En revanche, à l’achat, ces solutions sont souvent moins coûteuses que des taques à induction.

  • Vidéoprojecteurs : les 3 éléments à tenir à l’œil

    Ça y est, vous avez décidé de passer le cap ! Au revoir téléviseur encombrant, bonjour rétroprojecteur et mur blanc ! Encore faut-il faire le bon choix en tenant compte de vos besoins et exigences.

     

    Pièce lumineuse ou sombre ?

    Premier élément à déterminer : quelle est la luminosité de la pièce dans laquelle le projecteur sera installé ? Dans un séjour baigné de lumière, il sera indispensable d’opter pour un appareil disposant d’un rapport de contraste élevé (le rapport de contraste étant l’écart de luminosité maximal entre la couleur noire et la couleur blanche d’une image). Celui-ci vous permettra en effet de bénéficier de noirs profonds, mais aussi d’un rendu de couleurs plus vivant.

    Quelle résolution choisir ?

    La résolution correspond au nombre de pixels qui constituent une image. Plus le nombre de pixels est élevé, plus l’image sera nette et proche de la réalité. Pour déterminer la résolution à privilégier dans votre cas, il convient de définir l’usage que vous ferez de votre vidéoprojecteur.

    Êtes-vous un fan de cinéma ou de jeux vidéo ? Ou êtes-vous plutôt un inconditionnel des émissions de variété diffusées à la télévision ? Dans le premier cas, optez pour, au minimum, un projecteur Full HD (avec une résolution de 1.920 x 1.080 pixels). Celui-ci vous permettra de jouir pleinement de la qualité des films diffusés en haute résolution, particulièrement si vous visionnez des Blu-ray ou que vous disposez d’un abonnement de streaming en HD. Les gamers apprécieront eux aussi ces images de grande qualité, surtout s’ils disposent d’une console de jeux de dernière génération.

    Pour un usage plutôt orienté “télé”, un vidéoprojecteur HD Ready fera parfaitement l’affaire. Notez enfin que les appareils 4K sont totalement inutiles à l’heure actuelle, les contenus proposés dans cette très haute résolution étant quasiment inexistants.

    Quelle technologie choisir ?

    Deux grandes technologies dominent le marché des vidéoprojecteurs : le DLP (Digital Light Processing) et le LCD (Liquid Crystal Display).

    • Le DLP, qui fonctionne à l’aide de millions de petits miroirs qui réfléchissent la lumière pour produire l’image sur un mur ou un écran, demande peu d’entretien et a besoin de moins d’espace pour générer une image. Ces appareils sont donc généralement plus compacts. Par contre, ils ont tendance à moins bien respecter la fidélité des couleurs tandis qu’un effet arc-en-ciel peut apparaître dans certaines conditions. On privilégiera donc le DLP pour les installations d’entrée de gamme.
    • Le LCD de son côté repose sur une toute autre technologie. Celle-ci consiste en la décomposition de la lumière blanche en trois couleurs (rouge, vert et bleu) qui seront ensuite redirigées au travers de trois petits écrans LCD. Ici, l’image en couleur est par conséquent beaucoup plus distincte et fidèle à la réalité, avec des tons plus vifs et naturels. La qualité d’image du LCD, la finesse de ses pixels et le rendu des couleurs destinent ces vidéoprojecteurs aux installations haut de gamme.
    • Enfin, une nouvelle technologie réunissant les avantages des deux systèmes est proposée depuis quelques années : les cristaux liquides réflectifs (qui répondent aux noms de D-ILA, SXRD ou encore LCos en fonction du fabricant). Le dispositif est semblable au fonctionnement du LCD sauf que les panneaux réfléchissent la lumière plutôt que de la laisser passer. Plus chère que les deux autres, cette technologie offre une résolution très élevée et un contraste exceptionnel. Elle comblera les plus exigeants !
  • Allée de garage : les avantages et inconvénients des 3 revêtements les plus populaires en Belgique !

    Le jardin et l’allée sont souvent les derniers espaces à être aménagés, surtout dans le cas d’un nouveau bâtiment. Mais ça y est, vous vous êtes enfin décidé à vous en occuper ? Ces conseils devraient vous permettre de profiter d’une allée pratique et facile à entretenir.

    driveway
    Bruno Martins

    Choisissez le revêtement idéal

    Vous avez le choix entre une large gamme de matériaux. Tous ont leurs avantages et leurs inconvénients. Énumérons les 3 matériaux les plus fréquemment choisis :

    1. Klinkers

    Beaucoup de Belges choisissent des klinkers pour construire leur entrée. Ils sont robustes et faciles à poser. Ils durent longtemps et ne nécessitent pas beaucoup d’entretien. Ils résistent bien au froid et le risque de glisser est faible. Voilà donc de nombreux avantages. L’inconvénient est le risque d’affaissement après un certain nombre d’années.

    2. Pierre naturelle

    Le granit et la pierre bleue sont assez populaires. Ces matériaux sont beaucoup plus chers que les klinkers. Ils durent longtemps, mais faites attention lors du nettoyage : n’utilisez que des produits doux et pas d’agents agressifs.

    3. Gravier

    Vous avez un petit budget ? Le gravier est bon marché et facile à installer. L’inconvénient est le bruit et son instabilité.

    A prendre en considération

    Vous désirez renouveler votre allée ? Si vous ne voulez pas passer trop de temps à l’entretien, mettez le moins de verdure possible autour de celle-ci. Les feuilles et les fleurs  qui tombent dessus doivent être enlevées régulièrement si vous ne voulez pas tacher cette allée. C’est moins un problème avec le gravier.

    Du côté des dimensions, ne voyez pas trop grand. Plus l’allée est grande, plus le jardin de devant est petit ! Adaptez-la donc au nombre de voitures que vous avez. De manière générale, et dans un souci esthétique, assurez-vous que votre allée est proportionnelle à la taille de votre maison.