Auteur : francois

  • De la condensation à l’extérieur de vos fenêtres ? Quels sont les risques ?

    Vous êtes confronté à de la condensation à l’extérieur de vos fenêtres ? Est-ce un problème ?

    Qu’est-ce que la condensation ?

    La condensation est l’inverse de l’évaporation, c’est le passage de l’état gazeux à l’état liquide. Si vous avez de la condensation à l’intérieur de vos châssis, c’est que l’humidité était d’abord contenue dans l’air sous forme de vapeur d’eau. Cela signifie généralement que vous avez un taux d’humidité top élevé à l’intérieur. Ce phénomène s’explique souvent par une ventilation insuffisante ou un problème d’humidité.

    Où se produit la condensation ?

    La condensation se produit sur les surfaces froides et donc souvent, sur les fenêtres.

    Mais que faire si la condensation es produit à l’extérieur ?

    La condensation peut se produire sur l’extérieur des châssis, notamment le matin, et surtout après une nuit froide. Eh bien, bonne nouvelle : c’est un signe que vos châssis sont bien isolés !

    Plus la valeur U de vos châssis est faible, plus le risque de condensation est élevé. Entre les vitres de vos châssis (2 ou3), on peut retrouver une isolation très performante. Si la nuit est froide, le verre extérieur peut se refroidir considérablement, ce qui entraîne la précipitation de l’humidité sur le vitrage. C’est ainsi qu’apparaît la condensation !

    La condensation extérieure n’est pas un problème

    De la condensation à l’extérieur d’un châssis est un phénomène tout à fait normal et il n’y a pas lieu de s’en inquiéter. Si vous trouvez cette condensation dérangeante, sachez qu’elle est généralement sans gros risque pour vos châssis. Si vous tenez absolument à vous en débarrasser, un spécialiste peut éventuellement vous aider.

  • 5 façons de diversifier un investissement dans l’immobilier

    De nos jours, il y a mille et une manières d’investir dans l’immobilier. Le résidentiel classique en est une parmi bien d’autres !

    Un immeuble de rapport

    Vous disposez d’un budget confortable ? Alors vous pouvez opter pour un investissement dans un immeuble de rapport. Si trouver la perle rare relève souvent du miracle, en particulier dans les grandes villes, de bonnes affaires peuvent tout de même se dénicher. Ce type d’investissements a clairement la cote, entre autres grâce à un rendement élevé, des économies d’échelle et une certaine dilution des risques.

    Un hébergement à vocation touristique

    Que cela soit le long de la côte ou en Ardenne, investir dans un hébergement touristique, en vue de le louer une bonne partie de l’année, peut se révéler intéressant. Il faudra néanmoins assurer une promotion régulière du bien sur une série de plateformes dédiées et éventuellement s’adjoindre les services d’une agence locale, afin de gérer la remise des clés et le nettoyage du bien en question. Autant de services payants qui peuvent peser sur le rendement espéré.

    Un garage

    Si l’investissement dans un garage a quelque peu perdu de sa superbe, notamment à cause des changements d’habitudes en matière de mobilité, ce choix peut tout de même se révéler payant à condition que l’on vise un quartier où les garages sont clairement en pénurie. Gardez néanmoins à l’esprit que la copropriété (un garage en ville est rarement tout à fait isolé) s’accompagne de contraintes qui ne sont pas à négliger !

    Une surface commerciale

    Ici aussi la démarche nécessite une étude préalable : le commerce se trouve-t-il dans une ville qui souffre de la concurrence d’un centre commercial, la rue présente-t-elle un certain attrait auprès des habitants et des visiteurs, la copropriété propre à l’immeuble qui héberge le rez commercial est-elle bien tenue ? Autant d’éléments à impérativement passer au crible avant d’acheter !

    Un kot étudiant

    Le marché des logements destinés aux étudiants a vécu de grands bouleversements au cours des dernières années. En outre, les jeunes sont de plus en plus exigeants tandis que l’arrivée de gros opérateurs a fondamentalement modifié la concurrence. Investir dans un kot peut se révéler lucratif à condition de proposer un bien de qualité, idéalement situé dans un quartier où la demande est forte. Un casting rigoureux des locataires s’impose aussi afin d’éviter tout désagrément vis-à-vis des autres occupants de l’immeuble.

  • Rafraîchir votre cuisine en 5 étapes !

    Votre cuisine a besoin d’un lifting ? Cela ne doit pas forcément demander beaucoup d’efforts. Grâce à ces 5 conseils, vous pouvez donner un coup de jeune à votre cuisine sans pour autant exploser votre budget !

    new kitchen
    Roam in color

    Papier peint

    Les cuisines étant généralement fort neutres, un papier peint au motif audacieux changera rapidement son allure. Optez pour un papier peint facile à remplacer, afin de pouvoir changer ou rattraper les erreurs éventuelles. Enfin, inutile de tapisser toute la cuisine : un mur d’accent peut suffire.

    Quand l’art s’invite dans la cuisine

    L’art s’invite souvent dans presque toutes les pièces de la maison, mais la cuisine reste souvent exemptée… Il est temps de changer votre fusil d’épaule : des posters rétro, de jolies photos de famille ou, pourquoi pas, un véritable tableau peuvent faire toute la différence. Il faudra peut-être du temps avant de trouver la bonne œuvre d’art pour votre cuisine mais croyez-nous, le jeu en vaut la chandelle !

    Pose d’une moquette

    De la moquette dans une cuisine ? Oui, même une petite cuisine étroite peut être recouverte de moquette. Optez pour un tapis coloré et choisissez-en un qui peut être utilisé à l’intérieur comme à l’extérieur. L’avantage de ces tapis est qu’ils peuvent être nettoyés à l’eau. En effet, il y a fort à parier que votre moquette doive être régulièrement nettoyée…

    Accessoires uniques

    Quelques accessoires peuvent donner à votre cuisine un aspect unique. Des boîtes de rangement atypiques, des tasses rigolotes… Sortez de l’ordinaire et ne vous contentez pas des accessoires archi vus et connus !

    Des plantes, que diable !

    Quelques herbes aromatiques ou de belles plantes en pot peuvent apporter une touche de fraîcheur. Si vous désirez aller un cran plus loin, pourquoi ne pas opter pour une jardinière ?

     

  • Prix des matériaux : quelles solutions pour construire sans exploser son budget ? Nos 5 conseils !

    Lors du deuxième semestre 2021, nous pensions sincèrement que l’envolée des prix des matériaux allait se calmer… Hélas, d’inflation, il en est plus que jamais question et les récents événements en Ukraine ne ralentiront certainement pas cette tendance… Or, nous avons une échéance ! Faisons le point avec vous !

    L’Europe ne cesse de rappeler sa volonté d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050. Les moyens pour y arriver sont divers et variés, à commencer par l’électrification du parc automobile, l’emploi d’énergies renouvelables et, évidemment, la modernisation du parc immobilier. Or, sur ce dernier point, la Belgique accuse du retard… Mais pour rénover, encore faut-il avoir les moyens de ses ambitions ! Et c’est à ce niveau que ça coince…

    Dans les colonnes du Soir, divers entrepreneurs avouent qu’après avoir fait le gros dos pour ne pas faire sentir la hausse des prix sur les clients, ils furent forcés d’augmenter les tarifs pour éviter la banqueroute. Un constat semble général : la hausse du prix du bois, du verre, de l’aluminium et de tous les autres matériaux employés dans le secteur de la construction ne devrait pas se calmer avant quelques mois. En moins de deux ans, les prix ont grimpé d’environ 20 % rapportent de nombreux entrepreneurs.

    De plus, le prix n’est pas le seul frein ! Outre des prix qui s’envolent, les divers fournisseurs constatent aussi des délais de production de plus en plus longs et des livraisons toujours plus compliquées ! Les retards de livraison atteignent régulièrement plus d’un mois, ce qui a forcément un coût sur la note finale…

    Quelles solutions ?

    Selon les entreprises, diverses solutions sont sur la table : certaines parlent de recyclages, quand d’autres de production intraEurope, voire encore de produits plus simples à produire. Des initiatives très louables, notamment sur le plan écologique mais qui ne s’opèrent pas d’un claquement de doigts ! Comment dès lors, construire pour un budget raisonnable ?

    Yves Sottiaux, directeur Belux chez Velux, explique à nos collègues du journal Le Soir qu’il faut « d’abord isoler la façade et la toiture, et puis penser au reste, c’est comme ça qu’on fera de grosses économies ». Or, de nombreux clients pensent d’abord à se fournir en équipements de confort. Pour les professionnels, il faut d’abord et avant tout soigner la base, soit l’isolation. Comble de l’ironie, ce sont principalement les matériaux isolants qui ont le plus flambé ces dernières années.

    5 conseils pour limiter le budget d’une construction :

    • Demander plusieurs devis, taper à plusieurs portes. Si vous êtes maître d’œuvre, demander systématiquement plusieurs devis avant chaque poste (châssis, terrassement, plomberie, menuiserie…).
    • Faites une maison carrée ou rectangulaire, sans forme tarabiscotée et unie dans son parement.
    • Si possible, répartissez la superficie sur plusieurs étages de manière à économiser en terrassement, toiture, charpente…
    • Retroussez vos manches et faites les finitions vous-même
    • Ne mégottez pas sur l’isolation! Ce que vous paierez aujourd’hui, vous le récupérerez largement plus tard !
  • Comment bénéficier d’une déduction fiscale pour ses travaux ?

    Rénover sa maison et réduire ses impôts ? Oui, tout à fait ! Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt sur les dépenses engagées pour vos travaux de rénovation. Dans cet article, découvrez vos droits et combien vous pouvez économiser grâce à cet avantage fiscal.

    Umit Yildirim

    Avant tout, sachez qu’il existe 3 types d’avantages fiscaux en Belgique :

    • Les dépenses déductibles
    • Les réductions d’impôt
    • Les crédits d’impôt

    Les déductions fiscales pour les travaux de toiture

    Depuis 2016, la région Wallonne permet à ses habitants de bénéficier d’une réduction d’impôt pour leurs travaux d’isolation du toit. Sur l’ensemble des dépenses annuelles liées à ce type de travaux, 30% du montant sera déductible des impôts, dans une limite de 3.310€ pour l’année 2021 (dépenses de 2020).

    Le prêt hypothécaire et ses avantages fiscaux

    Si vous passez par un prêt hypothécaire pour rénover votre logement, vous pouvez bénéficier de déductions d’impôt avantageuses. Les montants de cette réduction est propre à chaque région :

    • Wallonie : une réduction maximale de 1 520 € + 125 € par enfant
    • Bruxelles : entre 450 € et 3.350 € pour les emprunts conclus avant 2017
    • Flandres : jusqu’à 944 € maximum pour les emprunts conclus depuis 2016

    La réduction de la TVA pour les travaux de rénovation

    Pour toutes les dépenses liées à des travaux de rénovation, le taux de TVA est réduit à 6% (au lieu de 21%).

    Pour en bénéficier, vous devez respecter les conditions suivantes :

    • votre logement a été construit depuis 10 ans ou plus
    • le budget rénovation est alloué à votre résidence principale
    • le professionnel des travaux achètent lui-même les matériaux de construction
    • les travaux vous sont facturés directement en tant que consommateur final

    À noter qu’il existe aussi une TVA à 6% sur la démolition-reconstruction.

    Les autres déductions fiscales

    Mais aussi, il existe plusieurs autres déductions fiscales :

    • les prêts verts souscrits avant 2012 ouvrent droit à une réduction d’impôt de 30% sur les intérêts payés
    • les habitations basse énergie certifiées avant 2012 permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 1880 € pendant 10 ans, donc jusqu’à 2022
    • avant 2015, vous pouviez obtenir des déductions fiscales pour les travaux de servant à sécuriser l’habitation contre le vol et l’incendie
  • Plafonnage : 4 erreurs à éviter

    Si vous comptez plafonner chez vous, sachez qu’il y a des mesures à prendre en amont et en aval pour obtenir un beau résultat. Dans tous les cas, évitez ces erreurs-ci !

    1 | Le plâtre avant la chape

    Coulez d’abord la chape, puis plafonnez les murs et enfin, attaquez-vous au revêtement mural. En effet, en ce qui concerne la chape, mieux vaut en couler une grande que plusieurs petites. En outre, vous éviterez les projections sur le plafonnage. Enfin, avant de plafonner, n’oubliez pas de relever l’emplacement des câbles (électriques).

    2 l Peindre sur un mur humide

    Laissez bien votre plafonnage sécher avant de peindre. Il n’y a pas de délai précis, mais veillez à laisser une marge de quelques mois. Si votre mur n’est pas sec, votre peinture s’écaillera au bout d’un certain temps. Sur le marché, vous trouverez des humidimètres qui peuvent vous donner une réponse précise, mais ces appareils sont généralement assez chers. Sachez que vous pouvez accélérer le processus de séchage en optant pour un déshumidificateur industriel. Enfin, n’oubliez pas que ce n’est pas parce que l’air extérieur est sec que votre intérieur l’est également ! Si vous avez la moindre hésitation, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel.

    3 l Carreler alors que le mur n’est pas encore sec

    Ce qui est valable pour la peinture, l’est également pour le carrelage. Lorsque votre mur est sec, dépoussiérez-le et appliquez un apprêt. N’oubliez pas que les enduits minces ne sont généralement pas adaptés à la pose de carrelages.

    4 | Plafonner la salle de bain comme les autres pièces…

    Pour la salle de bain, nous vous conseillons le tadelakt, un enduit d’origine marocaine qui est parfaitement imperméable. Si vous désirez vous engager dans cette voie, faites appel à un pro. Et sachez aussi que ce ne sera pas bon marché…

  • Retard ou défaut de paiement d’échéances de prêt : quels risques ?

    Vous ne pouvez plus rembourser votre prêt hypothécaire ou votre prêt personnel ?  Dès que vous avez obtenu un prêt, quel qu’il soit, vous devez être vigilant à la date d’échéance de vos mensualités.

    Alors que va-t-il se passer si vous ne payez plus votre crédit ? Que ce soit un emprunt personnel, hypothécaire ou tout autre crédit à la consommation, voici les conséquences que vous risquez.

    Vous êtes enregistré sur la liste noire de la Banque Nationale Belge (BNB)

    Les emprunteurs qui ne payent pas leur crédit sont susceptibles de se retrouver inscrits sur la liste noire de la Centrale des crédits aux particuliers (CCP). Le but de la centrale est de lutter contre les situations de surendettement et de recenser les mauvais payeurs.

    Les organismes prêteurs sont tenus d’informer la CCP en cas de non-paiement dans les 8 jours ouvrables suivant sa contestation. Aussi, la loi stipule que le défaut de paiement doit être supérieur à 3 mois.

    Comment ne plus être fiché à la Banque Nationale de Belgique

    Mais cet enregistrement est-il définitif ? Au maximum 10 ans, seulement si vous ne régularisez pas votre situation. Si vous remboursez entièrement votre dette, l’inscription est de 1 an maximum à compter de la date de régularisation. Envie d’en savoir plus ? Découvrez comment ne plus être fiché à la Banque Nationale de Belgique avec notre article dédié.

    Le prêteur a différentes options

                – Saisir vos garanties

    Comme le prévoit la loi, le prêteur peut saisir les différentes garanties de l’emprunteur en cas de défaut de paiement :

    • Votre caution : si vous n’avez pas payé au moins deux échéances ou au moins 20% du total à rembourser, le banquier peut envoyer une mise en demeure par lettre recommandée. Il peut faire appel à votre caution pour lui demander le règlement des sommes dues avec des pénalités de retard.
    • Votre salaire : le banquier peut saisir une partie du salaire de l’emprunteur, en l’informant au préalable via une lettre recommandée. En général, le prêteur informe votre employeur de la situation. C’est l’employeur qui se charge ensuite de lui verser la somme demandée.
    • Votre hypothèque : la saisie du bien immobilier sur lequel le prêt a été constitué, en cas de non remboursement d’un prêt hypothécaire

                – Exiger le remboursement du prêt

    L’établissement prêteur peut mettre fin au contrat de prêt et exiger le remboursement de celui-ci. Cette possibilité implique que le défaut de paiement soit égal à 2 échéances ou à 20% du total dû. Les sommes à rembourser sont les suivantes :

    • le capital restant dû
    • les intérêts impayés
    • les intérêts de retard remboursement
    • une pénalité calculée selon le contrat dans la limite de 10% du capital restant dû

                – Reprendre l’objet du prêt

    Ceci est valable pour les crédits conso qui contiennent une clause de réserve de propriété. En cas de non-paiement, le prêteur peut décider de récupérer l’objet acheté grâce au prêt. C’est le cas d’un prêt hypothécaire dont l’objet est un bien immobilier.

                – Accepter une solution à l’amiable

    En échange de pénalités de retard, le prêteur peut accepter une solution à l’amiable. Le particulier peut par exemple proposer un nouveau plan de remboursement adapté à cette nouvelle situation. Si possible, faire appel à un médiateur des dettes permet de trouver la solution la plus adéquate pour les deux parties.

    Une potentielle assignation en justice

    Après une mise en demeure et/ou des tentatives de conciliation, vous pouvez être assigné en justice. Les sanctions liées au remboursement d’un crédit impayé peuvent être le paiement du solde du prêt et des intérêts de retard. La décision revient à l’huissier de justice. Si votre situation ne s’améliore pas, il peut décider d’une saisie sur votre salaire ou sur vos biens.

    Bon à savoir : Le Code du droit économique Belge permet à un particulier surendetté de bénéficier de l’effacement de ses dettes. Il doit en faire la demande dans les 3 mois maximum. Le juge désigne alors un médiateur des dettes dont le rôle est de déterminer avec la personne un plan de remboursement amiable et d’essayer d’obtenir l’accord des créanciers.

    Moins de chances d’obtenir un nouvel emprunt

    Le défaut de paiement de crédit est recensé auprès de la CCP. Si cela vous arrive, le risque est que les prêteurs ne puissent plus vous accorder de nouvel emprunt. Parmi les politiques d’acceptation d’un prêt hypothécaire ou personnel, les prêteurs doivent obligatoirement consulter la liste noire de la CCP.

    Pour éviter de subir les conséquences d’un crédit impayé, il faut bien se préparer avant de se lancer dans l’aventure ! La première des choses est de bien analyser les options possibles selon votre budget. Pour cela, n’hésitez pas faire des simulations en amont :

    Le chiffre : 158, c’est le nombre de personnes qui étaient fichées dans la CCP en 2021. Autrement dit, malgré la crise sanitaire, le nombre de particuliers en défaut de paiement a diminué de 158 soit, 7,6% en Belgique sur l’année 2021. (source)

  • Le Fonds Social Chauffage : qui peut en bénéficier ? De quoi s’agit-il ?

    L’asbl Fonds Social Chauffage intervient dans le paiement de la facture de chauffage des ménages qui se trouvent dans des situations financières précaires. Un fonds qui fonctionne toute l’année et qui couvre les factures de mazout de chauffage, de pétrole lampant et de gaz propane en vrac.

     

    La facture de chauffage domestique grève toujours un peu plus le budget des ménages. De nombreux foyers précarisés, qui ne jouissent que d’un faible revenu, risquent donc de rencontrer de sérieuses difficultés pour se chauffer.

    C’est dans ce contexte que l’asbl Fonds Social Chauffage a vu le jour en 2004. Celle-ci intervient en partie dans le règlement de factures liées au chauffage d’une habitation occupées par des personnes qui sont dans une situation financière précaire. Le fond est le fruit d’une collaboration entre les pouvoirs publics, les CPAS du pays et le secteur pétrolier. Il est financé par une contribution de solidarité sur tous les produits de pétrole destinés au chauffage.

    Qui peut en bénéficier ?

    Seule une certaine catégorie de la population peut bénéficier de ce fonds :

    • les personnes ayant droit à une intervention majorée d’assurance maladie invalidité,
    • les ménages composé d’une personne isolée (avec ou sans enfant à charge) bénéficiant du statut BIM,
    • les personnes dont le montant annuel des revenus imposables bruts est inférieur ou égal à 20.763,88 € (majoré de 3.843,96 € par personne à charge),
    • les personnes endettées (bénéficiaires d’une médiation de dettes ou d’un règlement collectif de dettes, ou qui ne peuvent faire face aux paiements de leurs factures de chauffage).

    Par ménage et par période de chauffe, une quantité maximale de 1.500 litres est prise en considération pour l’octroi de l’allocation de chauffage. Pour les combustibles livrés en grande quantité, l’allocation varie entre 14 et 20 centimes/litre et l’allocation par ménage est de 300 € maximum.

    Que faire pour en bénéficier ?

    Si vous pensez pouvoir bénéficier du soutien du Fonds Social Chauffage, vous devez vous adresser au CPAS de votre commune dans les 60 jours calendrier suivant la livraison. Seuls les CPAS peuvent prendre une décision sur les dossiers individuels.

     

  • Installer un poulailler : quelle réglementation ? 3 choses à respecter !

    Nombreux sont ceux qui envisagent d’installer un poulailler dans leur jardin. Avoir des poules sous la main comporte de nombreux avantages, à commencer par une fournée d’œufs frais tous les matins. Des volatiles qui permettent aussi de diminuer les déchets du ménage. Mais avant de passer le cap, il convient de connaître certaines règles !

    chicken coop
    The Brewers

    Avoir des poules sous la main présente de nombreux avantages. Entre la ponte régulière d’œufs frais, la destruction d’une bonne partie des déchets organiques générés par le foyer et le “nettoyage” quotidien du jardin grâce à la suppression de mille et un indésirables, nombreux sont les ménages disposant d’un jardin qui craquent pour une basse-cour. Notez néanmoins qu’en Belgique, une série de règles doivent être observées.

    Moins de 30 poules ?

    Si votre poulailler compte moins de 30 bêtes, vous êtes dispensé de demande ou de déclaration à la commune. En ce qui concerne les coqs, la législation varie d’une localité à l’autre. Renseignez-vous auprès des autorités locales dans ce cas, le chant matinal du fier volatile pouvant gêner vos voisins !

    Quid du poulailler ?

    Selon la législation en vigueur dans notre pays, la construction d’un abri pour des volailles, dont le nombre ne dépasse pas les 30 individus, ne requiert pas de permis d’urbanisme. Seule une simple déclaration urbanistique doit être effectuée auprès de la commune, à condition que l’abri respecte certaines normes : une superficie inférieure ou égale à 15 m2, le respect d’une distance de 3 m vis-à-vis des limites mitoyennes et de 20 m de toute habitation voisine, et une hauteur n’excédant pas 2,50 m à la corniche et 3,50 m au faîte (par rapport au niveau du sol).

    Bien-être animal

    Une série de règles doivent bien entendu aussi être respectées en matière de bien-être animal. Cela passe principalement par la nourriture et les soins apportés, mais aussi par l’espace concédé aux poules. À la grosse louche, il faut :

    • un espace de 2 m2 par poule en extérieur et de 0,5 m2 à l’intérieur du poulailler,
    • un apport régulier en grain (comme le maïs) outre l’herbe et les déchets organiques,
    • un nettoyage régulier du poulailler afin d’éviter la vermine, les odeurs et les maladies,
    • Et un poulailler qui protège ses occupantes de la chaleur, de l’humidité et des courants d’air.
  • Investir dans l’immobilier : 3 conseils pour bien démarrer !

    L’argent reposant sur les comptes bancaires pourrait bientôt vous coûter de l’argent ! Dès lors, faut-il se réfugier sur l’immobilier ? Voici quelques conseils pour vous aider à mettre de l’ordre dans vos idées.

    Real estate investment

    Acheter un bien dans le but de le louer peut vous procurer un rendement considérable. À long terme, vous gagnerez sans aucun doute plus que le maigre 0,11 % d’intérêt de votre compte d’épargne !

    Parmi les grandes tendances en ce moment, en voici trois qui pourrait vous intéresser :

    • L’immobilier résidentiel. Si vous êtes débutant en la matière, optez pour un appartement à une ou deux chambres, voire un studio. Généralement, plus le bien est petit, plus il est rentable. En revanche, un bien à la grande surface habitable se loue généralement sur une plus longue durée, ce qui peut apporter une certaine tranquillité d’esprit.
    • Les kots pour étudiants: ici, la rotation est constante, mais le rendement est en général assez bon.
    • Les garages et places de parking en centre-ville : le rendement est légèrement inférieur mais en revanche, l’entretien et les nuisances sont très limités !

    Recherchez le bon prêt

    La question du prêt est cruciale pour que le bien en question soit rentable. Souvent, les banques réclament un apport personnel d’au moins 20 %. La durée de ce prêt est également souvent plus courte. L’idéal est d’arriver à un loyer qui couvre l’entièreté du prêt. Ainsi, vous n’aurez pas de dépenses à faire au cours des premières années et vous pourrez profiter d’un joli pécule, une fois le prêt remboursé. Enfin, sachez qu’à l’heure actuelle, les loyers ne sont pas taxés. Vous devrez uniquement payer le revenu cadastral? le précompte immobilier, ainsi que les taxes communales..

    Soyez bien informé

    Si vous envisagez investir dans un bien, assurez-vous d’être bien informé. Un bon comptable, un spécialiste du secteur ou un conseiller en placements seront vos alliés !