Auteur : francois

  • Humidité dans votre maison : 5 mythes !

    Toux, allergies respiratoires ou cutanées, fièvre, maux de tête… : outre les dommages occasionnés à votre maison, l’humidité peut également dégrader votre santé. Et pourtant, certaines idées préconçues ont la vie dure. On relève ici 5 mythes sur l’humidité.

    1. Des murs trop isolés entrainent des problèmes d’humidité

    Ce sont de vieilles rengaines que l’on entend fréquemment : « les murs doivent respirer », « un mur trop isolé retient l’humidité »… Mais aujourd’hui, les techniques ont évolué et il est parfaitement possible d’avoir des murs isolés et sains. Pour cela, il s’agit de bien poser les pare-vapeur et pare-air. Sur les maisons récentes, un échangeur d’air permet de purifier un air trop vicié.

    2. Eau de Javel comme solution définitive

    C’est une recette de grand-mère qui, une fois n’est pas coutume, n’a pas fait toutes ses preuves. Sur les murs très touchés par les moisissures, ainsi que sur certaines matières comme le tissu, le bois…, l’eau de Javel ne vous sera pas d’un immense secours. En effet, ces matériaux absorbent l’humidité car ils sont généralement assez poreux.

    3. La moisissure se voit

    Eh bien non, la moisissure ne se voit pas toujours ! En effet, elle peut également se propager à l’intérieur de votre maison et créer des dégâts considérables à votre habitation avant même que vous ne puissiez la voir ! Une odeur particulière peut vous mettre la puce à l’oreille.

    4. Le déshumidificateur, il n’y a que ça qui fonctionne !

    Le déshumidificateur est un allié précieux lorsqu’il s’agit de faire baisser le taux d’humidité d’une pièce en particulier, comme une salle d’eau après une douche, par exemple. En revanche, cet appareil ne suffit évidemment pas à solutionner un problème général dans une maison ! Il vaut alors mieux passer par un professionnel !

    5. Repeindre un mur avec une peinture anti-humidité suffit !

    Appliquer une nouvelle couche de peinture ne servira qu’à masquer provisoirement le problème. En cas de problème important d’humidité, mieux vaut faire appel à un professionnel qui saura vous dire si le mur est endommagé ou non.

  • Habitat flexible : de quoi s’agit-il ?

    La pandémie que nous avons connue a mis la flexibilité du travail au centre des discussions. Mais saviez-vous que l’on parle de plus en plus de l’habitat flexible ? On voit avec vous de quoi il s’agit…

    Un habitat flexible, c’est un logement qui est conçu pour répondre à vos besoins d’aujourd’hui, mais qui peut facilement être transformé pour répondre à vos exigences de demain. Les circonstances et les aléas de la vie font que vos besoins peuvent largement différer au gré des années et il est préférable d’en tenir compte dès la conception de votre maison. Les enfants, le vieillissement… tous ces facteurs peuvent entrainer un chamboulement complet de votre maison !

    Habitat flexible : quel est le point de départ ?

    Le point de départ, c’est la structure de votre maison. Celle-ci doit être conçue de manière à pouvoir être facilement adaptée. Avec quelques interventions simples, il devrait être possible de réorganiser les espaces de vie. Au départ, cela implique une réflexion supplémentaire mais à long terme, cela vous permettra de faire des économies.

    En outre, il est toujours judicieux d’accorder une attention particulière à l’accessibilité de votre maison. À un âge plus avancé, les escaliers, les différences de niveau, les portes étroites, etc. peuvent devenir un problème. Il y a donc des réflexions poussées à mener dès les premières esquisses !

    Murs intérieurs flexibles

    En termes d’aménagement, les plaques de plâtre deviennent rapidement la solution. Ces dernières peuvent être installées et démontées assez facilement, ce qui facilitera l’aménagement futur. Soyez prudent lors de l’isolation et du câblage que vous installez dans les murs intérieurs, car cela peut causer des problèmes lors de la suppression de ces murs. Mieux vaut donc passer tous les câbles dans le plafond !

    Concentrez-vous sur les pièces les plus importantes

    La cuisine et la salle de bain méritent une attention particulière. Outre ce que nous avons déjà décrit plus haut, prêtez une attention particulière aux aspects pratiques tels que la hauteur des prises de courant et la solidité des murs. Si vous ne pouvez pas vous débrouiller seul, un architecte intérieur pourra sans doute vous donner un coup de main.

  • Comment financer vos travaux avec un prêt immobilier ?

    Vous prévoyez de réaliser des travaux et ne savez pas comment les financer ? Si un prêt hypothécaire sert en principe à acheter ou construire une maison, sachez qu’il peut aussi vous aider à financer vos travaux de rénovation. Comment ça marche ? Pour ce faire, découvrez dans cet article 3 options qui s’offrent à vous.

    Inclure les travaux dans un prêt hypothécaire

    Un seul prêt immobilier pour l’achat et la rénovation de votre logement, c’est possible ! Cette option s’adresse aux acheteurs d’une maison ancienne qui souhaitent la rénover immédiatement. Dans ce cas, le coût des travaux fait partie intégrante du prêt hypothécaire.

    Parmi les démarches à réaliser, il faut obtenir un devis de la part du professionnel qui réalisera les travaux. Présentez ensuite ce devis à l’organisme de crédit avant de signer le prêt hypothécaire. Le montant des travaux doit être inclus dans l’emprunt.

    Demander un prêt immobilier pour réaliser des travaux

    Le prêt hypothécaire peut aussi servir à rénover un logement entièrement par exemple pour :

    • l’assainir
    • le rendre plus stable
    • ou plus confortable

    Le montant emprunté pour réaliser les travaux nécessaires est garanti par l’hypothèque. Notez que cette option n’est possible que si vous n’avez pas encore de prêt hypothécaire en cours pour votre logement.

    Allonger son prêt immobilier actuel pour y ajouter des travaux

    Pour les personnes ayant déjà contracté un prêt hypothécaire pour leur logement, le financement des travaux est possible dans 2 situations :

    1. Le crédit immobilier n’est pas encore totalement remboursé

    En demandant une reprise d’encours, vous récupérez une partie ou l’intégralité du capital déjà remboursé. C’est un nouvel emprunt qui sert à financer vos travaux. L’avantage ? Cet emprunt est garanti par la même hypothèque : vous n’avez pas besoin de refaire les démarches nécessaires.

    2. Le prêt est déjà remboursé mais l’hypothèque est encore valide

    Là aussi, la reprise d’encours est possible : vous récupérez le montant nécessaire dans les limites du capital déjà remboursé. Par contre, la durée de votre nouveau crédit dépend de la durée de validité de l’hypothèque. Il faut aussi compter des frais de dossier pour la reprise d’encours, environ 400-500 €.

     

  • Êtes-vous bien assuré contre les dégâts occasionnés par une tempête ?

    Si vous disposez d’une assurance habitation vous êtes, en principe, assuré contre les dégâts dus à une tempête. Explications.

    storm

    Celle qu’on appelle communément “assurance incendie”, “assurance habitation” ou encore “top habitation” couvre, en principe, les dégâts occasionnés par les tempêtes. Qu’il s’agisse de tuiles détachées suite à de fortes rafales de vent, de panneaux solaires endommagés par des branches d’arbres ou encore d’un vieux chêne qui s’est écrasé dans votre piscine, dans tous ces cas de figure, votre assurance habitation interviendra très probablement.

    En effet, les dégâts occasionnés par une catastrophe naturelle, dont les tempêtes, sont l’une des couvertures légalement obligatoires de l’assurance habitation. Par contre, il faut que le vent atteigne une vitesse de 80 km/h au minimum pour qu’elle intervienne. Il faut aussi que vous ne soyez pas un cas isolé et qu’il y ait eu d’autres dommages dans le voisinage.

    Quid du statut de “calamité naturelle” ?

    Au contraire de ce que bon nombre de citoyens pensent, la reconnaissance officielle en tant que “calamité naturelle” n’a aucune incidence pour l’assureur ! Si les deux critères évoqués ci-dessus sont remplis, vous avez toutes les chances d’être indemnisé suite au passage d’une tempête.

    Quid des locataires ?

    Vous êtes locataire d’une habitation et des dégâts ont été occasionnés à votre mobilier de jardin suite au mauvais temps ? Dans ce cas, il faut vérifier auprès de votre courtier ou de votre compagnie d’assurance si vous avez aussi assuré votre mobilier au moment où vous avez souscrit votre contrat d’assurance. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous adresser aux autorités régionales, à condition que vous ayez droit au revenu d’intégration auprès du CPAS de votre commune ou à une allocation similaire et si, dans ce cas précis, la tempête a été officiellement reconnue comme calamité naturelle.

  • 3 conseils pour un plafond étoilé dans votre chambre

    Qui n’a jamais rêvé de dormir à la belle étoile ? Evidemment, avec la météo typique de notre plat pays, la chose est rarement possible… Pourtant, il existe une astuce pour faire illusion ! Ou plutôt, trois astuces !

    1.    La manière artistique : la peinture !

    Vous vous sentez l’âme d’un Michel-Ange dans la chapelle Sixtine ? Nous vous proposons alors la solution la plus complexe, mais également la plus élégante ! L’idéal est évidemment de partir d’un plafond peint en noir et d’y dessiner les constellations existantes. Si vous ne vous sentez pas aussi doué que le maître italien, mais voulez malgré tout vous y essayer, optez pour teintes bleues, blanches et mauves et procédez par petites taches qui simuleront des étoiles. Conseil en or : ne lésinez pas sur les bâches pour tout protéger !

    2.    Les stickers

    Nettement plus simple que la peinture, la solution du sticker permet de gagner beaucoup de temps ! A ce sujet, tout est possible : depuis les petites étoiles noires au gros sticker en trompe l’œil en passant par les modèles phosphorescents ! Nous avons toutefois trois conseils à ce sujet : d’abord n’en faites pas trop, ensuite nettoyez bien votre plafond avant l’application et enfin, faites un plan sur papier avec le positionnement des stickers avant de les coller sur votre plafond !

    3.    Un projecteur

    C’est évidemment la méthode la plus sophistiquée, mais elle permet d’avoir, selon les modèles, un ciel en mouvement et d’y créer une certaine animation. Evidemment, si votre pièce est intégralement peinte en noire, l’effet est grandiose ! Mais vous risquez aussi de vous en lasser…

  • Prêt hypothécaire : quel type de taux choisir ?

    Voilà des mois que l’on s’attendait à ce que les taux d’intérêt repartent à la hausse. C’est le cas depuis la fin de l’année dernière !

    Depuis quelques semaines, les taux d’intérêt connaissent à nouveau une tendance haussière. Une des explications tient à l’inflation qui s’élevait en ce début d’année à 5 voire 6 % en Europe et même à 7 % aux Etats-Unis. Une nette hausse des prix qui n’avait plus été d’une telle ampleur depuis des décennies ! En cause, le rebond de l’après pandémie qui provoque une très forte demande dans de nombreux domaines, conjuguée à des pénuries. Sans surprise, les prix de l’énergie, des transports, de la majorité des matières premières ou encore des composants électroniques montent en flèche. Et ce n’est pas le récent conflit en Ukraine qui va arranger les choses…

    Taux fixe, variable ou semi-variable ?

    Le taux d’intérêt qui est appliqué à votre emprunt détermine le montant que vous allez devoir payer à l’organisme prêteur sous la forme d’intérêts qui viennent s’ajouter au capital emprunté. En la matière, trois types de taux cohabitent : le taux fixe, le variable et le semi-variable.

    Le premier, qui est établi lors de la souscription du crédit, sera d’application durant toute la période de remboursement. Le taux fixe est la formule à privilégier lorsque les taux sont bas. Il offre une certaine sérénité d’esprit puisque vous connaissez, à l’avance, le montant des mensualités que vous devrez payer durant toute la durée du crédit.

    De son côté, le taux variable est lui aussi fixé à la souscription du crédit mais est adapté en fonction de l’évolution d’un indice de référence, lié aux taux d’intérêt du marché. Plusieurs fois sur la durée de votre emprunt (par exemple tous les ans, ou tous les 3 ou 5 ans, en fonction de la formule retenue), ce taux sera revu, aussi bien à la baisse qu’à la hausse. Par rapport à un taux fixe, la formule variable n’est pas dénuée de risques. En effet, en cas de hausse, vos mensualités augmenteront. Vous devrez alors débourser un peu plus chaque mois. Le taux variable a néanmoins l’avantage d’être moins élevé que le fixe au moment où vous souscrivez le crédit. Notez néanmoins que le taux d’intérêt variable ne peut pas plus que doubler, et ce quelle que soit l’évolution des taux du marché.

    Troisième formule possible : le taux semi-variable. Avec cette solution mixte, vous bénéficiez d’abord d’une mensualité fixe, sur un certain nombre d’années. Le taux devient ensuite variable et est, selon l’indice de référence du marché, revu à la hausse ou à la baisse. La variation est, comme pour le taux variable, limitée par un taux déterminé lors de la signature du contrat.

    Que privilégier à l’heure actuelle ?

    Comme expliqué plus haut, souscrire à un taux variable en cette période de hausse n’est pas sans conséquence. Il faudra toujours tenir compte de la charge d’intérêt occasionnée si le taux part à la hausse. L’emprunteur doit être parfaitement sûr d’être à même de s’acquitter d’une charge mensuelle plus élevée.

    La meilleure chose à faire est de demander plusieurs simulations auprès de l’organisme prêteur et d’évaluer, avec votre intermédiaire en crédit, celle qui sera la plus à même de correspondre à votre capacité de remboursement.

  • Changer de syndic n’a rien de compliqué !

    Lorsqu’un immeuble est régi sous le régime de la copropriété, la loi impose que celle-ci soit représentée par un syndic. Mais que faire si ce dernier ne rencontre pas vos attentes ?

    Beaucoup de copropriétés considèrent le changement de syndic comme une étape insurmontable, à tel point qu’elles se résignent finalement à poursuivre la collaboration avec un intermédiaire décevant.

    Les griefs les plus souvent formulés à l’encontre d’un syndic sont légion : défaut de réactivité, mauvaise gestion de la copropriété, travaux non exécutés, problèmes techniques non résolus,… Autant de raisons qui doivent encourager la copropriété à passer ce cap !

    Quand peut-on changer de syndic ?

    Le syndic est nommé par l’assemblée générale (AG) des copropriétaires. Il se voit attribuer un contrat d’un an, renouvelable pour une durée totale de trois années au maximum. Le contrat peut néanmoins être interrompu à tout moment, sur simple décision d’une assemblée ordinaire ou extraordinaire.

    Trois cas de figure sont envisageables pour révoquer le contrat qui lie la copropriété à un syndic. Des décisions qui se prennent selon le principe de la majorité absolue (soit 50 % des voix + 1 voix) :

    • pendant l’AG annuelle (ordinaire) des copropriétaires, le mandat peut soit être révoqué, soit ne pas être renouvelé,
    • à l’occasion d’une AG extraordinaire, sollicitée à tout moment par les copropriétaires, le syndic peut être révoqué,
    • enfin, même si c’est exceptionnel, un juge de paix peut aussi statuer et révoquer un syndic puis, dans la foulée, en nommer un nouveau.

    Notez qu’une copropriété ne peut jamais rester sans syndic ! Il est donc impératif d’en choisir un nouveau à l’occasion de l’AG (ordinaire ou extraordinaire) qui révoque le syndic en place. Le nouveau pourra alors assurer la gestion de la copropriété le temps de la révocation du mandat en cours. La nomination du nouveau syndic d’immeuble ainsi que la date de prise d’effet de sa mission doivent être indiquées dans le procès-verbal de l’AG.

    Choisir son nouveau syndic en ligne : rien de plus simple !

    La nouvelle plateforme choisirunsyndic.be vous permet d’entrer en contact avec une série de syndics qui, dans la foulée, vous remettront une offre tenant compte de vos desiderata mais aussi de la configuration de votre immeuble. De quoi comparer plusieurs propositions et soumettre la meilleure à votre copropriété, tout cela via un seul et même intermédiaire !

    Un sacré gain de temps qui rime souvent avec des économies non négligeables puisque vous aurez la possibilité d’opter pour l’offre la plus intéressante et, éventuellement, de faire jouer la concurrence !

  • Vente d’un appartement en copropriété : les points à tenir à l’œil

    À quoi faut-il penser lorsqu’on vend un bien qui est en copropriété ? Comment récupérer les fonds que l’on a investi dans la copropriété et qui n’ont pas été utilisés ? On vous dit tout !

    Vous avez décidé de vous séparer d’un appartement qui fait partie d’une copropriété et vous vous demandez quelle est la marche à suivre ?

    La première chose à faire est de vous adresser à votre syndic afin que celui-ci vous remette un décompte actualisé ainsi que toute information à même d’intéresser le futur acquéreur. Mieux vaut en effet avoir discuté de son décompte avec le syndic avant de lancer la mise en vente de votre bien plutôt que de se retrouver dans une situation fâcheuse a posteriori.

    Si contestation il y a, une procédure d’opposition simplifiée existe. Les délais prévus étant très courts, il faut donc impérativement agir rapidement, tout en disposant de toutes les informations nécessaires : actes de base, actes modificatifs, règlement d’ordre intérieur…

    Comment récupérer les fonds non utilisés investis dans la copropriété ?

    Cette opération se fait par l’intermédiaire de votre notaire. Vous êtes en mesure de récupérer les fonds qui ont été consacrés dans le fonds de roulement pour les mois où le bien ne sera plus votre propriété.

    En revanche, les sommes investies dans le fonds de réserve ne pourront pas être récupérées auprès de la copropriété ! Ici, la règle qui prévaut est que la quote-part du copropriétaire sortant demeure la propriété de l’association. Par contre, vous pouvez éventuellement négocier avec l’acquéreur, avant la signature du compromis de vente, de vous rembourser ces fonds ou, à tout le moins, d’en tenir compte dans le prix de vente demandé. Veillez auprès de votre notaire à ce que cet accord soit inclus dans l’acte et le compromis de vente.

  • Comment obtenir un prêt hypothécaire sans aucun apport?

    Impossible de devenir propriétaire sans apport personnel ? Pas toujours ! Si la BNB impose aux particuliers un apport personnel pour les prêts hypothécaires (loi du 1er janvier 2020), il existe quelques exceptions à la règle.

    Envie d’en savoir plus ? Découvrez 4 prêts hypothécaires accessibles sans apport en Belgique.

    Les crédits hypothécaires accessibles sans apport personnel

    Tout le monde n’a pas les capacités financières pour investir en immobilier avec un apport personnel. Il faut aussi ajouter les frais de notaire en plus. Heureusement, il existe certaines possibilités pour emprunter sans apport.

    – Le prêt hypothécaire pour primo-acquéreurs

    Généralement, les moins de 30 ans ont plus de difficultés à obtenir un prêt immobilier. Mais sachez que la loi autorise les banques belges à prêter davantage et à assouplir leurs conditions d’attribution de prêt hypothécaire pour les primo-acquéreurs. Résultat : 35% des personnes qui achètent une maison pour la première fois peuvent emprunter plus de 90% du prix du bien. Parmi ces personnes, 5% peuvent même emprunter à hauteur de 100% du prix.

    Si vous êtes primo-acquéreur, vous pouvez tout à fait négocier un prêt immobilier sans apport.

    – Le prêt Family

    Depuis septembre 2020, une alternative au prêt hypothécaire 125 a vu le jour : le prêt Family. Il s’agit d’une formule innovante qui ressemble au prêt personnel à taux réduit. Comment ça marche ? Les parents peuvent accompagner leurs enfants en empruntant entre 3000 € et 50 000 €. Cette somme sert de soutien financier, essentiellement pour financer l’apport et les frais de notaire.

    – Un prêt immobilier avec 2 hypothèques

    Certains établissements de crédit permettent à l’emprunteur d’hypothéquer un second bien immobilier pour garantir le prêt. L’entourage proche peut par exemple mettre leur maison en garantie du prêt.

    Le futur propriétaire peut ainsi emprunter jusqu’à 90% de la valeur combinée des deux biens hypothéqués. Dans ce cas, la banque ne demande pas de fournir un apport personnel.

    – Le prêt immobilier social sans apport

    Si vous respectez certaines conditions, vous pouvez prétendre à un emprunt immobilier social. Ce type de prêt permet d’emprunter 100% du prix du logement, voire même jusqu’à 1250% pour financer les frais d’acquisition et de notaire.

    Pour bénéficier d’un prêt social, adressez-vous à votre société de logement social.

  • Voici comment constituer une garantie locative en ligne

    Jusqu’à il y a peu, il fallait forcément passer par une banque pour constituer une garantie locative. Ce n’est désormais plus le cas grâce à un nouvel outil en ligne, accessible à tous !

    Jud Mackrill

    La garantie locative est une somme d’argent constituée par le locataire, qui sert à protéger le propriétaire au cas où l’occupant de son bien ne respecterait pas ses obligations (paiement du loyer, entretien du lieu loué en bon père de famille,…). Si la constitution d’une garantie locative n’est pas une obligation légale et qu’elle n’est donc pas obligatoire (elle l’est uniquement si le contrat de bail le prévoit expressément), la majorité des bailleurs y a néanmoins recours afin de se prémunir contre toute situation fâcheuse.

    Différents types de garanties

    Si plusieurs types de garanties locatives sont envisageables, la formule la plus courante consiste en la constitution d’un montant équivalent à deux mois de loyer (excluant toute charge ou provision). Ces fonds sont déposés sur un compte bancaire individualisé, qui est bloqué au nom du locataire (dans le cas d’un compte d’épargne, les intérêts produits seront capitalisés au profit du locataire). Il est important de noter que le propriétaire acquiert un privilège sur l’actif de ce compte, en tout cas vis-à-vis de toute dette résultant de l’inexécution totale ou partielle des obligations du locataire. Ça, c’est pour le scénario “classique”.

    Outre le compte bloqué, certains contrats d’assurances peuvent avoir valeur de garantie locative. C’est ce qu’on appelle la constitution d’une garantie avec une assurance capitalisation. Sa libération est soumise aux mêmes règles qu’une garantie locative conventionnelle.

    Mais, depuis peu, il est aussi possible de constituer sa garantie locative en ligne. C’est notamment le cas grâce au site garloc.be.

    Comment ça marche ?

    Dans la pratique, il suffit de remplir un formulaire avec les coordonnées complètes de chaque partie, l’adresse du bien pris en location, le montant du loyer et le montant de la garantie à constituer. Le principal avantage est que vous n’avez pas besoin de prendre rendez-vous auprès d’une banque afin de constituer ladite garantie puisque tout se passe en ligne, en toute transparence !

    Pour constituer une garantie locative online, différentes étapes doivent être suivies :

    • remplir le formulaire ad hoc,
    • constitution du dossier auprès de l’intermédiaire qui prend la gestion du dossier en charge,
    • le locataire est ensuite invité à transférer les fonds vers un numéro de compte prédéfini,
    • locataire et propriétaire sont informés dès que la garantie a été réceptionnée et que le dossier est en ordre. Rien de plus simple !

    Notez que la demande de garantie locative en ligne peut aussi être introduite par le propriétaire du bien !