Auteur : francois

  • Comment choisir la taille de son écran de télévision ?

    Avec des diagonales allant de 24 à plus de 80 pouces, les écrans de TV se déclinent aujourd’hui en une multitude de tailles. De quoi en perturber plus d’un lorsqu’il s’agit de choisir un nouveau téléviseur. Voici nos conseils pour faire le bon choix !

    Depuis le lancement de la télévision dans les années 1950, la taille des écrans n’a eu de cesse de croître, d’autant plus depuis l’apparition des écrans plats. Une tendance qui se confirme dans le comportement d’achat avec une moyenne établie à 36 pouces en 2017 qui est aujourd’hui passée au-delà des 55 pouces !

    Comment calculer la taille de l’écran idéal ?

    Un élément de réponse nous est donné par le fabricant coréen Samsung qui préconise que “pour une expérience visuelle la plus performante et la plus immersive possible, l’écran doit occuper 40° du champ de vision”. Il convient donc de calculer la distance de recul nécessaire en multipliant la taille de l’écran par 1,2. Par exemple, une distance de 1,7 mètre s’impose pour un écran de 55 pouces (soit 139,7 cm) ou de 2,3 mètres pour un de 75 pouces (soit 190,5 cm). Chez Sony, on se montre un peu moins généreux, le japonais recommandant un ratio de 1,6, soit 2,2 mètres pour un écran de 55 pouces.

    Et qu’en est-il de la définition de l’écran ?

    Ici, plus la définition est bonne, plus il vous sera possible de vous rapprocher de l’écran sans être à même de pouvoir en distinguer les pixels. En la matière, tous les experts vous diront qu’il est inutile de dépenser des sommes folles dans un écran 4K voire 8K si sa taille est inférieure à 55 pouces. Vous ne verrez en effet aucune différence.

    Pour ce qui est de la définition proprement dite, on recommande généralement un ratio de 3,9 pour une télévision HD (qui ont quasiment disparu du marché), de 2,6 pour une télé Full HD et de 1,3 pour une télé Ultra HD et 4K.

    Dans quelle pièce allez-vous installer la télé ?

    On ne peut que vous encourager à faire preuve de bon sens et à être raisonnable, particulièrement lorsqu’on acquiert un téléviseur pour la cuisine ou une chambre à coucher. Dans ces deux cas, cela n’a aucun sens d’opter pour un écran démesuré. Pensez aussi à l’espace que va occuper l’écran sur ou devant votre mur une fois éteint.

    Enfin, lorsque vous faites votre choix en magasin, gardez à l’esprit que votre perception de l’espace est totalement biaisée par le nombre de téléviseurs présentés mais aussi par la taille souvent généreuse de la surface d’exposition. Du coup, un écran paraîtra souvent plus grand chez soi qu’au magasin !

  • 5 erreurs classiques lors de la pose de votre carrelage

    Comme vous, nous aimons un beau carrelage sur le sol… Encore faut-il que ce dernier soit bien posé ! Vous comptez le faire vous-même ? Voici 5 erreurs à éviter…

    1 | Choisir le mauvais carrelage

    Comment choisir le bon ? La capacité de charge est importante, surtout pour un carrelage appelé à être posé sur le sol. Il est donc important de savoir où il sera posé et à quelle charge il sera soumis. Qu’allez-vous posez dessus ? Renseignez-vous sur la résistance à l’usure du carrelage, surtout si vous comptez le placer dans un endroit à fort passage, comme un hall par exemple…

    2 l Ne pas laisser le sol suffisamment sécher

    N’allez surtout pas poser votre carrelage sur une chape humide ! Laissez sécher la chape d’une maison neuve ou rénovée pendant un minimum de 4 semaines. Et n’oubliez pas : plus votre chape est épaisse, plus vous devrez la laisser sécher longtemps.

    3 l Pose sur un sol irrégulier

    Votre chape n’est pas parfaitement plane ? Assurez-vous que votre sol est de niveau avant de poser le carrelage. Utilisez un niveau à bulle et vérifiez soigneusement. Vous avez relevé une petite différence ? Dans ce cas, nivelez votre sol avec du mortier d’égalisation.

    4 l Ne pas dégraisser l’ancien carrelage

    Vous comptez poser votre nouveau carrelage sur l’ancien ? C’est possible, mais n’oubliez pas de dégraisser l’ancien. N’oubliez pas non plus d’y apposer un apprêt pour une meilleure adhérence. Une fois ceci réalisé, laissez sécher un jour avant de poser votre nouveau carrelage.

    5 l Jointoyer trop vitre

    Voilà. Il ne reste plus qu’à faire le joint. Après avoir posé le carrelage, attendez 48 heures avant de jointoyer. Cela permettra à l’adhésif de sécher. Ne marchez pas non plus sur votre carrelage durant ce temps…

     

     

  • Budget piscine : Combien ça coûte ? Enterrée ou hors sol ?

    Vous rêvez d’une piscine dans votre jardin mais le budget vous fait peur ? Nous faisons un petit récapitulatif de tout ce que vous devez savoir au sujet des frais liés à l’installation d’une piscine.

    Pool
    Drew Dau

    Piscine enterrée

    Les piscinistes belges vous le diront tous : lorsqu’il s’agit de considérer l’installation d’une piscine, les Belges s’orientent majoritairement vers le modèle haut-de-gamme, à savoir la piscine enterrée. Cela a naturellement un coût : il faut compter un (très) grand minimum de 20.000 euros.

    Ce budget va naturellement évoluer en fonction de plusieurs facteurs :

    • Etes-vous bricoleur? Si tel est le cas, vous irez sans doute louer une pelleteuse (800 euros la semaine, environ) et vous vous occuperez vous-même des travaux de terrassement, de préparation du sol, du nivellement, du coulage de la dalle en béton… Ne négligez pas non plus le poste « évacuation des terres » qui vous coûtera environ une dizaine d’euros le mètre cube. Dans la majorité des cas, ce sont des professionnels qui s’occupent du chantier dans son ensemble (que ce soit le pisciniste lui-même ou un partenaire de ce dernier), pour un coût de terrassement avoisinant les 4.500 euros (suivant dimensions).
    • Les dimensions de la piscine en question. En Belgique, la majorité des piscines installées par les professionnels ont une dimension de 10X4 mètres. Un format 6X3 mètres permet de faire des économies très substantielles.
    • Le chauffage de l’eau : selon que vous optiez pour une résistance électrique ou une pompe à chaleur, le prix peut largement évoluer : de quelques centaines à près de 5.000 euros !
    • Le revêtement de la piscine : ici, la fourchette est énorme selon que vous optiez pour un liner ou des carreaux de mosaïque ! Bien entendu, il existe encore diverses autres formules mais tenez ce poste à l’œil…
    • Les matériaux utilisés : préférez-vous un modèle en béton, durable mais onéreux (à partir de 20.000 euros) ou une coque déjà prémoulée (de 10.000 à 15.000 euros si vous le faites vous-même). Il existe d’autres possibilités, comme la piscine à panneaux modulaires. Celle-ci, plus facile d’installation, permet de faire de belles économies si vous le faites vous-même (on espère alors que vous êtes un sacré bricoleur !) : dans ce cas-là, le prix du kit ne revient qu’à 5.000 euros. Comptez tout de même le double, voire le triple, si vous faites installer cette piscine par un pro.
    • Les indispensables: de la pompe au coffret électrique en passant par le local technique, il faut prévoir une multitude de frais annexes qui, au total, s’élèvent rapidement à près de 2.000 euros.
    • L’abris: si vous désirez un abri de piscine vitré que vous pourrez replier quand la météo le permet, tablez sur un budget de 5.000 à 15.000 euros supplémentaires.
    • Une couverture: une bâche permettant de maintenir l’eau au chaud, vous délestera de quelques centaines d’euros. Un beau volet électrique peut rapidement coûter quelques milliers d’euros !
    • Les options: tout est possible : des spots de lumière, un ou plusieurs escaliers, des jets, une alarme… Cette dernière est probablement la seule option indispensable (quelques centaines d’euros).

    Quel budget total ?

    Le Groupement des entreprises générales de construction de piscines annonce que la plupart des piscines enterrées en Belgique coûtent entre 50.000 et 65.000 euros.

    Piscine hors sol

    La piscine hors-sol est souvent montée par le propriétaire lui-même. Les travaux de terrassement étant limités voire nuls, elle revient à un coût final nettement moindre. Notez que le modèle est aussi moins durable.

    • Piscine gonflable petit format: c’est celle que l’on voit régulièrement en promotion dans les supermarchés. Convient aux enfants. Elle vous coûtera une cinquantaine d’euros en moyenne. Les modèles autoportants, avec boudin gonflable au sommet, coûtent en général quelques centaines d’euros, mais sont nettement plus appropriés pour un usage par les adultes. Autre solution : un modèle tubulaire, à savoir doté d’une structure métallique et d’une toile en PVC. Une fois de plus, le budget moyen oscille autour des 500 euros.
    • Piscine grand format: ici encore, le choix est vaste. Un modèle assemblé avec des panneaux en acier vous délestera généralement de moins de mille euros.
      Mais le fin du fin, c’est évidemment le modèle avec structure en bois : élégante et relativement aisée à monter pour un bricoleur amateur, le budget tourne généralement autour de 3.000 à 4.000 euros pour un beau modèle. N’oubliez pas de rajouter à cela les postes indispensables (système de filtration, pompe, chauffage éventuel, alarme…) qui feront grimper la note totale à un peu plus de 5.000 euros si vous faites tout vous-même.
  • Un nouveau label européen “bas carbone” pour l’immobilier

    Premier émetteur de CO2 avec 39 % des émissions mondiales, le secteur de l’immobilier a décidé de lancer un label européen “bas carbone”.

    chuttersnap

    Dévoilé à l’occasion de l’édition 2022 du MIPIM (une foire commerciale dédiée à l’immobilier qui se déroule chaque année au mois de mars à Cannes), le lancement de ce label pan-européen a rencontré un franc succès auprès de l’industrie immobilière.

    Engagés de longue date dans le développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique, des acteurs belges ont emboîté le pas à cette initiative.

    Dans un premier temps, ce label ne concernera que les bureaux, les logements et les hôtels. Il reposera notamment sur une analyse du cycle de vie des bâtiments, allant de leur construction à leur démantèlement en fin de parcours. La méthodologie retenue devrait être définie d’ici l’été pour une mise en œuvre en fin d’année.

  • 4 choses à savoir avant de souscrire un prêt pour des travaux

    Dans tout logement, qu’il soit neuf ou d’époque, il faut un jour réaliser des travaux. De quoi aménager l’espace en fonction de nouveaux besoins ou, plus simplement, de remettre la décoration au goût du jour. Dans bon nombre de cas, vous pourrez faire appel à votre banque afin de solliciter un prêt dédié auxdits travaux.

    Comme comparé sur le site mes-finances.be, le prêt travaux se présente sous la forme d’un crédit assorti d’un taux, d’une durée et de mensualités fixes, repris dans un tableau prévisionnel. De quoi ainsi mieux anticiper le remboursement de vos mensualités. Comme tout crédit, le prêt travaux est soumis à une réglementation stricte qui exige au préalable la vérification de la capacité de remboursement de la personne qui le sollicite.

    Les taux actuels sont particulièrement intéressants avec une moyenne oscillant autour de 2,5 % (TAEG) pour une rénovation classique (nouvelle cuisine, nouveau toit, travaux d’aménagement) et de 1,5 % (TAEG) pour des travaux visant à rendre votre habitation moins énergivore.

    Comment fonctionne ce type de prêt ?

    La majorité des banques appliquent un montant minimal et maximal pour les prêts liés à des travaux. Pour les projets de grande envergure, la banque peut demander un rapport d’expertise ou, à tout le moins, un devis détaillé.

    Qui peut solliciter ce prêt ?

    Avant toute chose, vous devrez prouver que le bien où les travaux seront effectués vous appartient et que les fonds prêtés seront bel et bien destinés à ces travaux. Vous serez donc amené à devoir remettre un devis détaillé du projet, voire une estimation établie par un architecte. Si vous comptez effectuer les travaux vous-mêmes, certaines banques exigeront que vous prouviez à l’aide d’une facture que vous avez bien acheté les matériaux et les matières nécessaires à la concrétisation du projet. De même, si ce sont des professionnels qui sont impliqués, vous devrez pouvoir présenter leurs factures à l’organisme prêteur.

    Qu’est-ce que la “commission d’engagement” ?

    Certaines banques appliquent une “commission d’engagement”, à savoir des frais appliqués afin de conserver l’argent pour vous durant une période donnée. Il est en effet rare que, pour un projet, vous ayez besoin en une fois de toute la somme empruntée. L’argent est le plus souvent libéré par tranches, au fur et à mesure que le projet avance. Les fonds qui sont conservés en attendant d’être libérés peuvent être soumis à un taux d’environ 0,1 %. Une commission qui est le plus souvent requise lorsque les travaux prennent du retard mais qui peut faire l’objet d’une négociation avec le banquier.

    Votre projet est-il “vert” ?

    Si le projet que vous entreprenez vise à rendre votre habitation moins énergivore ou plus respectueuse de l’environnement, vous pouvez solliciter un “prêt vert”, assorti d’un taux d’intérêt particulièrement intéressant, oscillant actuellement entre 1,3 et 1,5 % en fonction de la banque. C’est par exemple le cas si vous comptez installer des panneaux solaires, remplacer une vieille chaudière ou encore isoler vos murs ou votre toit.

  • Acheter un bien immobilier : focus sur les aspects financiers !

    On entend souvent, et à raison, qu’acheter sa maison représente l’investissement de toute une vie. Pour le primo-acquéreur, il s’agit là d’une étape capitale suite à laquelle il va pouvoir s’installer et fonder une famille.

    Un choix qui doit s’effectuer en toute connaissance de cause et pour lequel il ne faut pas avoir peur d’en faire trop ! Car si trouver la maison de ses rêves est déjà une réussite en soi, les étapes qui suivront exigent tout autant d’attention afin d’éviter une déconvenue.

    Remplissez-vous les conditions pour devenir propriétaire ?

    Actuellement, le marché immobilier belge connaît un solide engouement et à raison : le marché est sain et les taux d’intérêt sont encore relativement bas. Deux beaux arguments qui encouragent à franchir le cap de l’achat. Encore faut-il remplir les conditions pour devenir propriétaire. Professionnalisme

    Avant de prendre rendez-vous avec votre banquier, il est indispensable d’effectuer un inventaire complet de vos finances, en prenant en compte vos avoirs, vos revenus ainsi que vos dépenses.

    Ensuite, une fois le rendez-vous fixé, plusieurs éléments vont jouer en votre faveur pour obtenir un crédit hypothécaire :

    • un emploi stable (doublé éventuellement d’une rémunération confortable),
    • disposer de fonds propres (plus votre épargne est importante, plus votre banquier sera enclin à vous proposer un crédit intéressant)
    • le fait d’acheter seul ou à deux (deux sources de revenus auront tendance à rassurer votre banquier et à vous offrir une capacité d’emprunt plus importante).

    Déterminez votre capacité d’emprunt

    En passant votre dossier en revue, la banque va déterminer votre capacité de remboursement. C’est à cette occasion que votre “santé financière” (principalement liée à la “qualité” de votre emploi) prend toute son importance. En règle générale, l’acquéreur devra consacrer environ un tiers de ses revenus au remboursement de son emprunt. C’est cette capacité de remboursement qui assurera une certaine marge de manœuvre à votre banquier dans la négociation de votre crédit auprès de l’organisme prêteur.

    Autre élément capital : empruntez au maximum 80 % de la valeur du bien immobilier. En effet, apporter, en fonds propres, 20 % de la valeur du bien (ainsi que les frais annexes liés à l’achat) est un sérieux atout.

    Enfin, se posera la question de la durée du crédit. D’ordinaire adaptée au montant mensuel de votre remboursement, celle-ci est extensible et peut aller jusqu’à 40 ans ! Ici, plus le prêt s’étale dans le temps, plus le taux accordé sera élevé.

    Au prix d’achat s’ajoutent des frais !

    Ne sous-estimez pas les frais liés à un achat immobilier ! Avant de vous lancer, il est indispensable de calculer le montant de ces différents frais. Parmi ceux-ci, il y a les droits d’enregistrement, la TVA ainsi que les frais de notaire (ses honoraires, les frais administratifs et ceux liés à la transcription hypothécaire). Notez qu’en fonction de la région dans laquelle vous investissez, il existe différents avantages fiscaux pour les primo-acquéreurs.

    Où contractez votre crédit hypothécaire ?

    Trois options s’offrent à vous en la matière : une banque traditionnelle, un courtier en crédit hypothécaire ou encore une banque en ligne. Chacune d’entre elles a ses avantages et ses inconvénients.

    Auprès d’une banque traditionnelle, et en particulier “votre” banque, vous pourrez bénéficier d’un véritable accompagnement ainsi que de l’expertise de conseillers dont c’est la spécialité. De quoi vous assurer de décrocher un crédit qui colle parfaitement à votre profil. Par contre, qui dit “grandes banques” dit généralement processus plus lent et obligation de prendre des produits annexes, comme les assurances.

    Solliciter un crédit auprès d’un courtier dont c’est le métier permet de bénéficier de formules sur mesure et donc, ici aussi, adaptées à vos besoins. Étant donné qu’il travaille avec plusieurs banques ou sociétés de crédit, le courtier peut en outre vous présenter différentes propositions. Un gage de souplesse qui n’est pas à dédaigner. Il est par contre plus compliqué de négocier un taux auprès de ce type d’intermédiaires.

    Enfin, les banques en ligne ont le gros avantage d’être à la fois rapides et faciles. Le gain de temps est donc considérable par rapport aux deux premières options. Choisir l’option du crédit en ligne n’est néanmoins à privilégier que si votre dossier est dénué de tout montage compliqué. Enfin, les aspects personnalisation du dossier et conseils sont nettement plus laborieux à obtenir.

    Taux fixe ou taux variable ?

    Le taux d’intérêt qui est appliqué à votre emprunt déterminera le montant que vous devrez payer à la banque sous la forme d’intérêts, qui viendront s’ajouter au capital à rembourser. Deux grandes formules s’offrent à vous : le taux fixe et le taux variable.

    Le taux fixe, comme son nom l’indique, sera d’application tout au long de la durée du crédit. Un choix raisonnable lorsque les taux sont bas et qui vous permet de connaître, d’entrée de jeu, le montant de vos mensualités pour toute la durée du crédit.

    A contrario, le taux variable peut être adapté en fonction de l’évolution des taux d’intérêt du marché. Si cela peut paraître plus risqué, cela peut aussi s’avérer un choix porteur puisque les taux variables sont généralement plus avantageux en début de remboursement. En fonction de la formule retenue, le taux pourra donc être adapté plusieurs fois au cours de la durée de votre emprunt, avec des mensualités qui pourront augmenter ou diminuer.

    D’autres options sont également envisageables, à l’image du taux semi-variable, du crédit bullet ou encore du crédit accordéon.

    Pour obtenir le meilleur taux, faites votre shopping !

    Rien ne vous empêche de prospecter pour décrocher le taux le plus avantageux possible. Cela vous permettra en effet d’économiser plusieurs milliers d’euros. Pour ce faire, veillez néanmoins à respecter plusieurs critères, à commencer par un apport confortable. On l’a vu, emprunter 100 % du prix du bien convoité ne vous permettra pas de décrocher un taux intéressant.

    Ensuite, évaluez les possibilités de raccourcir la durée autant que possible. Emprunter sur 20 ans plutôt que 25 par exemple, concourra à diminuer le taux du crédit.

    En outre, auprès de certaines banques, vous pourrez obtenir un taux plus intéressant en optant pour des produits annexes comme l’assurance solde restant dû ou l’assurance habitation.

    Enfin, faites jouer la concurrence ! Si cette démarche peut se révéler chronophage, elle peut néanmoins vous permettre de faire plier votre banquier, confronté à une proposition de crédit plus intéressante que la sienne.

  • Surchauffe des immeubles : faut-il privilégier la protection solaire à la climatisation ?

    Une nouvelle étude affirme que pour lutter contre la surchauffe des bâtiments, la protection solaire doit primer sur l’installation de systèmes de climatisation. De quoi, selon l’organisation, réduire la consommation d’énergie pour le refroidissement des locaux du Vieux-Continent de 60 % d’ici 2050 !

    Arto Marttinen

    De nos jours, les bâtiments sont les plus gros consommateurs d’énergie en Europe. En effet, ils consomment 40 % de l’énergie totale et sont responsables de 36 % des émissions de gaz à effet de serre. Partant de ce constat, l’European Solar Shading Organisation (ES-SO), organisation regroupant les associations professionnelles de protection solaire au sein de l’Union européenne, a mené une étude scientifique, en collaboration avec Guidehouse, afin de comparer l’impact de la protection solaire avec l’utilisation de la climatisation dans les bâtiments.

    100 millions de tonnes de CO2 en moins !

    Convaincue que la protection solaire automatisée est la meilleure défense contre le changement climatique, l’ES-SO affirme que cette utilisation doit “faire partie de la solution structurelle”. “Il existe un besoin urgent de protection solaire automatisée pour rendre les bâtiments plus résilients face au climat et plus efficaces sur le plan énergétique”, relève aussi l’étude.

    Toujours selon celle-ci, l’utilisation de protections solaires permettrait d’éviter l’émission de 100 millions de tonnes de CO2, une réduction équivalente aux émissions annuelles de CO2 de 22 millions de véhicules automobiles ! Une stratégie rentable puisqu’elle devrait permettre d’économiser 285 milliards d’euros d’ici à 2050.

    Les résultats de l’étude menée par Guidehouse montrent également que la protection solaire automatisée a un impact positif sur la société, car dans le scénario privilégié, elle peut réduire de 60 % l’énergie utilisée dans le parc immobilier de l’Union européenne pour le refroidissement des locaux.

    “Cette étude montre qu’il ne faut plus attendre et que la protection solaire doit être la première solution pour lutter contre la surchauffe des bâtiments. Nous nous projetons déjà dans un futur dans lequel les bâtiments devront être moins gourmands en énergie”, souligne Anders Hall, président de l’organisation. Une conviction que partage également Shady Attia, professeur en architecture durable et en technologie du bâtiment à l’Université de Liège, qui affirme que la protection solaire pourrait potentiellement apporter une contribution énorme au Green Deal européen.

  • 5 astuces pour réduire la (copieuse) consommation de votre frigo !

    Devenus indispensables au sein de nos ménages, les appareils électroménagers sont les accessoires les plus énergivores de la maison. Le plus gourmand d’entre eux n’est autre que le réfrigérateur.

    Au sommet du podium des électroménagers gourmands trônent donc les réfrigérateurs et congélateurs. C’est que dans un foyer, s’il y a un appareil qu’il est inconcevable de débrancher pour faire baisser le montant de sa facture d’électricité, c’est bien le frigo. Celui-ci constitue en effet un élément essentiel de la cuisine et doit tourner 24h/24, tout au long de l’année. Il est donc capital de bien estimer la consommation de son frigo et de s’assurer de posséder un modèle qui soit le moins énergivore possible.

    À ce titre, il est important de savoir que plus le réfrigérateur est volumineux, plus il va consommer de l’énergie. Par conséquent, pour limiter la consommation de l’appareil, il est conseillé d’opter pour un appareil réellement adapté à vos besoins. Inutile de craquer pour un grand frigo américain dans le cas d’un ménage constitué de deux personnes !

    En règle générale, le frigo représente entre 10 et 15 % de la consommation d’un foyer, avec une moyenne de 300 à 400 kWh/an ! La quantité d’énergie consommée annuellement par un réfrigérateur dépend aussi de sa classe d’énergie. C’est pourquoi il faut bien contrôler l’étiquette énergétique au moment de l’achat de l’appareil.

    Réduire sa consommation est possible

    Si vous possédez déjà un frigo qui comble vos attentes mais que vous souhaitez néanmoins réduire sa consommation sans pour autant devoir investir dans un nouvel appareil, ces quelques astuces vont vous aider à y parvenir.

    • Ne surchargez pas votre frigo !
    • Réglez votre appareil à la bonne température, donc entre 4 et 5 degrés
    • Placez les aliments (dépourvus de leur emballage) au bon endroit dans le frigo. Concrètement, les viandes et les poissons crus, les laitages entamés et les jus de fruits frais vont dans la zone froide (au bas de l’appareil), les fruits et les légumes dans le bac à légumes et enfin les œufs, le beurre et les boissons en zone tempérée (dans la porte ou au milieu et dans le haut de l’appareil).
    • Nettoyez régulièrement votre frigo. Cela veut dire qu’il convient de le dégivrer deux à trois fois par an au minimum puis de le nettoyer complètement, sans oublier les grilles et les bacs. Nettoyez également la grille qui est située à l’arrière de l’électroménager. En effet, celle-ci accumule de la poussière, ce qui peut entraîner une surconsommation allant jusqu’à 30 % !
    • Débranchez votre appareil si vous vous absentez durant plusieurs semaines, afin d’éviter toute consommation inutile durant vos vacances !
  • Acheter sur plan : 3 avantages pour vous faire craquer !

    L’achat d’un bien immobilier est une grosse étape. Une étape toutefois difficile à franchir lorsque cet investissement colossal (souvent celui de toute une vie) repose sur un plan et non sur quelque-chose de concret et de déjà bâti ! Quels sont dès lors les avantages d’un achat sur plan ? Nos collègues du Soir ont déjà établi une liste à ce sujet.

    1.    Un plus large choix !

    Les achats sur plan sont devenus très courants ! Conséquence directe : lorsqu’un projet sort de terre, quasiment tous les biens sont vendus. Acheter sur plan, c’est donc s’assurer un choix plus large, que ce soit au niveau des dimensions du bien, de son orientation, des options éventuelles (cave, parking…)…

    2.    Plus de possibilité de personnalisation

    Acheter sur plan, cela permet aussi de donner une touche personnelle au bien que vous convoitez. On pense par exemple aux finitions dans les chambres, à la présentation de la salle de bains voire encore l’équipement de la cuisine. Notez qu’aujourd’hui, les techniques de projection sont très sophistiquées et vous enlèveront tout doute !

    3.    Financièrement, un bon plan !

    Autre avantage de l’achat sur plan, et non des moindres : des économies possibles ! En effet, lorsqu’un promoteur lance un nouveau projet, il accompagne le lancement de remises et autres tarifs avantageux. Compter parmi les premiers permet donc d’économiser une somme souvent non négligeable. Notez à ce sujet que les prix des matériaux et la longueur du chantier peuvent faire grimper les prix en cours de commercialisation.

  • Travaux de rénovation : pouvez-vous les reporter ou les annuler ?

    Vous avez engagé un entrepreneur pour rénover votre maison ou votre appartement, mais les prix des matériaux vous ont fait changer d’avis : pouvez-vous reporter, voire annuler ces travaux ? Est-ce vraiment possible et quelles sont les conséquences ?

    Marilia Ccastelli

    En principe, non !

    N’oubliez pas qu’un contrat est un contrat. Les dérogations ne sont possibles que si une condition suspensive est incluse et mentionne par exemple, l’accord pour l’obtention d’un prêt. Dans ce dernier cas, vous pouvez toujours espérer que le prêt vous soit refusé ! N’oubliez donc jamais d’introduire cette clause dans le contrat…

    Dans la plupart des cas, les contrats d’entrepreneur mentionnent une clause de révision des prix, permettant d’ajuster le montant en fonction du prix des matériaux. Vous ne pouvez donc pas résilier le contrat ou reporter la date des travaux en arguant que les prix ont flambé !

    Parler, parfois ça marche !

    Si vous souhaitez toujours abandonner les travaux, seule une discussion avec l’entrepreneur peut vous aider. Un contrat peut être annulé ou reporté d’un commun accord. Attention, ceci est entièrement entre les mains de votre entrepreneur ! Si vous parvenez à un accord, mettez-le sur papier pour éviter les disputes ultérieures. Notez que votre entrepreneur a le droit de demander une compensation qui reste bien entendu négociable.

    Résiliation unilatérale

    Sachez que vous pouvez résilier unilatéralement le contrat. Vous n’avez pas d’ailleurs aucune justification à donner à ce titre. Toutefois, dans ce cas, vous devrez verser une indemnité. Cette dernière est déterminée par l’entrepreneur qui devra prouver l’étendue des dommages subis. Parfois, le montant de l’indemnité est mentionné dans le contrat : il s’agit souvent d’un pourcentage de la somme totale. Notez que cela va dans les deux sens : si l’entrepreneur ne respecte pas ses engagements, vous devriez également avoir droit à une compensation.

    Engager le dialogue

    Dans tous les cas, privilégiez le dialogue calme. A ce titre, si l’entrepreneur n’a pas inclus de clause de révision de prix, annuler le contrat pourrait être intéressant pour lui !