Auteur : francois

  • Audit énergétique : tout ce que vous devez savoir !

    Avec la flambée des prix de l’énergie, nous sommes toujours plus nombreux à reconsidérer l’isolation de nos logements. Mais avant de se lancer dans de grands travaux à l’aveugle, il est préférable d’avoir un plan d’attaque clair et précis. Ce plan d’attaque, c’est l’audit énergétique. Vous saurez ainsi exactement où vous en êtes !

    On entend souvent dire que les panneaux photovoltaïques ou les pompes à chaleur sont de bons investissements, mais est-ce vraiment le cas pour votre maison ? En effectuant un audit énergétique, vous aurez une idée claire des meilleurs investissements à réaliser dans votre maison.

    Comment se déroule un audit énergétique ?

    L’auditeur énergétique prendra différentes mesures pour examiner votre maison. Cela lui permettra de repérer toutes les zones « problématiques ». Il vous donnera ensuite des conseils pointus sur les ajustements les plus intéressants pour votre maison.

    1. Fournir les bons documents

    Des plans aux spécifications, en passant par les factures d’énergie, l’expert collecte un maximum d’informations pour avoir une vue claire de votre maison.

    1. La visite du site

    Les documents ne disent pas tout, c’est pourquoi une visite sur place aura également lieu. De la cave au grenier, l’auditeur examinera de près votre maison.

    1. Rédaction d’un rapport

    Après sa visite, il rédigera un rapport. Tous les résultats sont saisis dans un logiciel qui produira un rapport en deux parties. D’une part, il y a une description de l’état actuel de votre maison et ensuite un plan d’action avec les améliorations les plus rentables.

    Et après la réception du rapport ?

    Une fois le rapport en main, vous aurez une vue sur les évolutions indispensables et celles qui seront le plus rentable. Les conseils de l’expert donnent un plan d’action clair pour rendre votre maison aussi efficace que possible sur le plan énergétique.

    Combien coûte un audit ?

    En moyenne, un audit coûte entre 500 et 1000 euros, selon la maison. Sachez que quelle que soit votre région, vous aurez droit à une prime pour cet audit !

    • Le gouvernement flamand rembourse 10 % de votre facture, avec un maximum de 100 euros. A cette prime s’ajoutent des subventions et des aides à la rénovation pour rendre votre logement plus efficace sur le plan énergétique.
    • La Région de Bruxelles-Capitale octroie une prime de 400 euros par logement avec un maximum de 50% de la facture générale.
    • En Wallonie, la prime de base est de 110 euros et elle peut être multipliée par un facteur allant de 2 à 6 suivant les revenus du demandeur, avec un maximum de 70% de la facture.
  • 7 conseils pour bien choisir le sol de votre salle de bains !

    Vous désirez changer le revêtement du sol de votre salle de bains ? Voici 7 conseils pour que tout se passe au mieux !

    Résistant à l’eau

    Il va sans dire qu’un sol de salle de bains doit pouvoir tolérer un peu d’eau… Les sols non poreux sont donc à privilégier. Le carrelage est un choix évident, mais d’autres matériaux imperméables peuvent également être envisagés.

    Résistant à l’usure

    Le sol d’une salle de bains doit pouvoir tenir plusieurs années. Si vous optez pour du carrelage, n’économisez pas sur la qualité. Choisissez un modèle ayant une norme PEI élevée.

    Confortable

    Assurez-vous que votre sol soit confortable pieds nus, ce qui pourrait exclure certains revêtements, comme des pierres par exemple…

    Antidérapant

    Surtout avec de jeunes enfants, un sol antidérapant semble inévitable. La norme DIN 51097 indique la résistance au glissement de votre sol. Le score va de A à C, C représentant un sol très peu dérapant.

    La taille des carrelages

    De petits carrelages signifient davantage de joints et un entretien plus complexe. Les grands carreaux réduisent visuellement, la taille de votre salle de bains. Soyez bien informé et choisissez un bon équilibre, surtout si vous avez une petite salle de bains.

    Un intérieur homogène

    Le sol de votre salle de bains doit être assorti au reste de votre intérieur. Veillez également à l’homogénéité avec le reste de votre maison.

    Quel prix ?

    Faites également attention au prix lorsque vous choisissez le sol de votre salle de bains. Le prix peut rapidement s’envoler, surtout en cette période de folle inflation ! Lors du choix, ne perdez pas non plus de vue les coûts d’installation, à moins que vous ne soyez bricoleur !

     

  • Porte d’entrée et de garage : tout savoir sur les différents types, les prix et les niveaux de sécurité !

    Vous envisagez de donner un coup de jeune à votre façade ? Alors vous avez sûrement déjà pensé à changer de porte d’entrée et/ou de garage. Mais comment faire la part des choses entre toutes les possibilités ? Quels critères prendre en compte et quelles questions se poser avant d’offrir à votre demeure un ravalement de façade ?

    home doors
    Ian Macdonald

    La porte d’entrée

    La porte d’entrée de votre habitation est un passage obligé, au littéral comme au figuré, pour rentrer dans votre « chez-vous ». Il faut donc que l’aspect général de votre habitation et de votre façade rentre en ligne de compte au moment de poser votre choix. Mais il ne s’agit pas du seul critère à prendre en compte.

    1. Sécurité – comment sécuriser ma porte d’entrée ?

    Comme tout bon château qui se respecte, votre porte de maison doit comporter un minimum de sécurité. Ce critère de sécurité dépendra bien entendu également du matériau choisi, mais cette composante ne fait pas tout. La serrure et le type de poignée que vous choisirez auront aussi une grande incidence sur l’aspect sécuritaire de la porte.

    En termes de serrures, il vous faudra prendre en compte plusieurs critères : poignées, serrure, clefs, verrous et cylindre.

    La première chose à savoir est quel niveau de sécurité voulez-vous pour votre serrure ? Pour plus de clarté vous pouvez vous référer à la norme et au classement A2P (Assurance Prévention Protection) qui vous permet d’identifier le niveau de sécurité d’une serrure.

    Un autre aspect à prendre en compte en ce qui concerne votre serrure est le nombre de points de fermeture. Les points de fermeture correspondent à des points d’ancrages de votre serrure. Votre serrurier vous donnera sûrement le choix entre des serrures à 3 ou 5 points d’ancrage. La serrure à 5 points d’ancrage offre une protection supérieure à la serrure à 3 points, mais tout dépendra de votre situation et de votre type de porte d’entrée. N’hésitez pas à demander conseil à votre serrurier !

    Une fois le niveau de sécurité de votre serrure décidée, il sera temps pour vous de prendre en main les clefs de votre entrée ! Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il existe différents modèles de clefs ayant des niveaux de sécurité différents. On voit en effet de plus en plus se répandre des modèles de clefs renforcées aux dépens des clefs crantées jusqu’ici plus courantes. Vous pourriez aussi être intéressé par des clefs électroniques (cartes, badges, etc.) qui présentent l’avantage de compliquer la fabrication de doubles. Autre solution électronique encore : les serrures à digicode qui ont comme avantage (entre autres) de permettre d’alléger votre porte-clefs.

    Et pourquoi pas une porte blindée ?

    Mais peut-être désirez-vous vous prémunir contre tous les imprévus et opter pour la solution ultime que représente la porte blindée. Vous ne seriez pas le premier, de plus en plus de personnes décident de se tourner vers ces installations antieffraction de haut vol. Vous débourserez une somme plus élevée certes, mais cela vous garantira sans aucun doute une paix de l’esprit à l’avenir. Qui plus est, une porte blindée comporte de nombreux avantages sur le plan thermique. Elle ne laissera passer ni les cambrioleurs, ni les changements de température !

    2. Isolation – Comment éviter les pertes de chaleur ?

    On l’oublie souvent, mais les pertes de chaleur dans une maison se font souvent par les ouvertures telles que les fenêtres et les portes. À elle seule, une porte d’entrée mal isolée peut engendrer jusqu’à 20% de pertes de chaleur !

    Isolation thermique

    Plus que jamais, l’heure est à l’économie d’énergie. Il s’agit de fermer la porte aux déperditions inutiles d’énergie !

    • Isoler votre encadrement de porte: Bien que les boudins de porte amènent un charme tout particulier à votre hall d’entrée, il existe des solutions autrement plus radicales pour isoler cet endroit de votre maison. Tout d’abord veillez aux joints sur le dormant de votre porte. Vérifier que ceux-ci présentent toujours une certaine adhérence, et si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas un instant avant de les remplacer.

    Tant que vous y êtes, pensez également à installer un bas de porte ou une plinthe automatique. Ces systèmes disponibles à tous les prix, vous permettront souvent de constater une réelle différence qu’avec la seule utilisation de votre boudin de porte.

    • Choisissez un matériau isolant: Si vous avez comme projet de changer votre porte, pensez à opter pour un matériau ayant un bas coefficient Vous retrouverez ce score sur les fiches produit en magasins. Néanmoins, de manière générale, gardez à l’esprit que le bois offre la meilleure option en termes d’isolation, même si les matériaux composites ne le suivent pas de loin tout en demandant un moins grand entretien. Avant de faire votre choix pensez toutefois à vous renseigner auprès de votre marchand de châssis qui saura mieux vous conseiller en fonction de l’exposition de votre maison.
    • Isoler votre porte de l’intérieur: Il est également tout à fait possible d’appliquer quelques modifications à votre porte depuis l’intérieur afin de réduire ses déperditions de chaleur. Il vous est tout d’abord possible d’installer un rideau thermique devant votre porte afin de bloquer l’air froid à l’entrée. Si cela n’est pas encore suffisant ou que votre porte est trop fine, vous pouvez fixer un panneau isolant directement sur votre porte. Si vous disposez d’une porte avec vitre ensuite, il est tout à fait possible d’appliquer un double vitrage en plastique sur cette vitre. N’oubliez pas non plus de veiller à ce que votre boîte aux lettres ne laisse pas passer trop d’air en plus de votre courrier.

    Un dernier conseil si vous comptez installer une nouvelle porte : veillez à ce que la pose soit effectuée par des professionnels afin d’éviter toute mauvaise surprise !

    Isolation acoustique

    Même si l’isolation thermique est une priorité en termes d’isolation, l’aspect acoustique de votre porte d’entrée n’est pas non plus à négliger. Sachez tout de même que si vous veillez à ce que votre porte présente des qualités en termes d’isolation thermique, il y a de grandes chances pour que vos précautions payent également en termes d’isolation sonore. Ainsi voici quelques manières simples d’améliorer votre isolation acoustique :

    • Installer un rideau phonique devant votre porte d’entrée
    • Poser des panneaux acoustiques sur vos portes
    • Ajouter une épaisseur d’isolation au vitrage de votre porte
    • Considérez l’indice RW lors de l’acquisition de votre nouvelle porte d’entrée

    3. Matériaux – Quelles possibilités ?

    Aujourd’hui le marché des châssis commence à se régulariser et tous les matériaux répondent de manière générale aux mêmes exigences même si des nouveautés ne cessent d’apparaître. Cependant suivant la situation de votre façade et du climat de votre habitation, il est toutefois bon de vous renseigner au préalable sur les avantages et les inconvénients de tous les matériaux.

    Le bois, la valeur sûre – prix moyen (hors pose) : 900€

    Le bois représente une option largement répandue sur le marché. En effet, que votre façade soit moderne ou traditionnelle, vous pouvez être sûr qu’une option boisée saura répondre à vos exigences. En termes d’isolation thermique, le bois offre une option efficace. En revanche, il vous faudra penser à traiter votre porte régulièrement si vous ne voulez pas que ses performances se dégradent.

    Le PVC, de tout pour tout le monde – prix moyen (hors pose) : 550€

    Le PVC est un matériau de plus en plus répandu sur le marché, et à juste titre ! Son coût varie énormément en fonction de la qualité et du niveau d’isolation et peut donc constituer un choix évident pour certaines personnes. Si vous aussi vous décidez d’opter pour une porte d’entrée en PVC pensez cependant à opter pour un PVC d’une bonne qualité capable de résister aux aléas climatiques comme ceux auxquels on a pu être confronté ces derniers mois.

    En termes d’entretien ensuite, le PVC est un choix facile. En effet, contrairement au bois, un PVC de bonne qualité aura la capacité de tenir de longues années sans pour autant dépérir. Grâce à ce matériau, vous serez aussi confronté à un choix bien plus large que pour d’autres matériaux.

    Le verre, une isolation devant encore faire ses preuves – prix moyen (hors pose) : 1300€

    Si le verre présente sans aucun doute des avantages esthétiques il n’en demeure pas moins un matériau devant encore faire ses preuves, notamment en termes d’isolation. Vous effectuerez, certes un gain en termes lumineux, mais devrez en payer le prix, et ce, dans tous les sens du terme. D’une part, il vous faudra débourser un prix plus élevé à l’achat que pour ses homologues en PVC ou en bois. À la pose, également, vous devrez dépenser plus d’efforts et de main-d’œuvre en raison de son poids plus conséquent (d’autant plus si vous avez jeté votre dévolu sur un double vitrage) et de la complexité de son installation.

    De plus une porte en verre demandera un entretien plus important qu’une porte en PVC ou en bois. Suivant le type de surface de votre porte, auront parfois tendance à être un peu trop visibles.

    Porte de garage

    De nombreuses entrées de garages représentent parfois de réels dangers pour une habitation. Systèmes trop vieux ou pas assez robustes, un garage peut représenter un réel problème dans une maison. Nombreuses sont donc les raisons pour lesquelles vous voudriez changer de porte de garage. Mais quel système choisir ? Quels styles choisir ? Immovlan vous aide à y voir plus clair !

    1. Quelle est la configuration de votre garage ?

    Tous les garages et les maisons ont leurs propres besoins en matière de garage. Dès lors toutes les solutions ne conviendront pas à votre situation. Par exemple, suivant la place dont vous disposez à l’intérieur de votre garage tout d’abord, vous serez davantage amené à choisir une porte de garage à enroulement plutôt qu’à coulisse latérale. Mais quelles sont donc les différentes alternatives en termes de portes de garage ?

    • La porte de garage à enroulement – prix moyen avec pose : 1 150€ à 3 100€: ce type de porte s’enroule sur lui-même en une bobine placée au plafond de la pièce en vous permettant ainsi de ne pas encombrer les côtés de votre garage. Ce type de porte s’adapte donc très bien aux petits garages grâce à sa composition en fines lattes d’aluminium attachées les unes aux autres. Au choix, vous pouvez décider de fonctionner avec un système électrique ou bien manuel (échauffez juste votre poignet avant toute chose !).
    • Porte de garage basculante – prix moyen avec pose : 400€ à 1 600€ : ce type de porte est construite en une seule pièce et peut se trouver en métal en bois et en PVC. On la nomme basculante car lorsqu’elle s’ouvre elle bascule entièrement vers le plafond. Suivant vos capacités musculaires (et votre budget) elle peut être motorisée ou non. Si elle ne prend pas beaucoup de place dans votre intérieur, il vous faudra tout de même posséder une certaine hauteur de plafond afin de ne pas risquer de fâcheux accidents. En revanche, vous n’aurez pas à vous soucier de sa solidité car étant en une pièce, elle souffrira moins du temps et des mouvements que d’autres modèles.
    • Porte de garage battante – prix moyen avec pose : 500€ à 1 800€ : dans la catégorie traditionnelle, on ne fait pas mieux. La porte battante est composée de 2 grands ventaux s’ouvrant vers l’extérieur afin de ne pas encombrer l’intérieur du garage. Ce genre de porte est disponible dans tous les matériaux et peut être motorisée.
    • Porte de garage pliante – prix moyen hors pose : 400 et 2500 euros : Cette porte de garage se compose de 3 (ou 4) panneaux fixés sur un rail au sol que vous ne pouvez que replier sur eux-mêmes manuellement. En raison du nombre de panneaux vous aurez donc besoin d’une entrée relativement large pour faire fonctionner ce type de porte. De plus, en raison de son fonctionnement exclusivement manuel, la porte pliante sera plus propice à se dégrader au fil du temps.
    • Porte de garage sectionnelle – prix moyen avec pose : 1 250€ à 2 600€ : le grand avantage de la porte de garage sectionnelle est sa capacité à optimiser l’espace de votre garage grâce à son fonctionnement sur rails. Suivant la configuration vous pouvez décider qu’elle s’ouvre de manière latérale (elle sera alors appelée porte « coulissante ») ou horizontale. Vous trouverez également des portes de garage sectionnelles en PVC, bois et acier.

    Gardez bien à l’esprit que le budget d’une porte de garage variera en fonction de son matériau et de la configuration de votre ouverture de garage (sans compter les suppléments si vous décidez d’avoir l’air cool en motorisant votre porte). Les prix donnés ci-dessus ne représentent que des moyennes du marché actuel.

    2. Quel est le meilleur choix en termes d’isolation ?

    L’isolation d’une porte de garage est un point essentiel à prendre en compte au moment de poser votre choix, et d’autant plus si votre garage communique avec votre maison. Pour mieux vous y retrouver au moment du choix, vous pourrez vous référer à la classe énergétique de la porte en question. Ainsi, comme c’est le cas pour vos électroménagers, vous pourrez départager vos portes de garages sur base de leur score énergétique (allant de A à E). Le principal critère pris en compte sera bien évidemment l’isolation thermique de la porte.

    Dès lors quel matériau offre la meilleure performance thermique ?

    Il existe 4 différents matériaux parmi lesquels vous avez l’occasion de faire votre choix :

    • Le PVC: comme pour les portes d’entrée, le PVC est un choix de plus en plus plébiscité par le public. Disponible à tous les prix et présentant de nombreuses possibilités esthétiques, ce matériau répond à de nombreuses attentes.
    • L’aluminium: l’aluminium est connu pour être un matériau facile à manipuler, et il ne va ici, pas déroger à cette règle. Très souple et facile à manier, il sera plébiscité dans le cas de porte de garage enroulable.
    • Le bois: Ce qui est vrai pour une porte d’entrée, l’est encore davantage pour une porte de garage. Si le bois présente sans nul doute un grand nombre d’atouts esthétiques, il n’en demeure pas moins qu’il est difficile à entretenir. C’est entre autres il n’est que rarement utilisé pour réaliser une porte de garage.
    • L’acier : très souvent utilisé pour dans la fabrication des portes de garages, l’acier est taillé pour le job. En effet, solide et fiable, l’acier présente également de très bonnes capacités isolantes. On le retrouvera souvent utilisé pour construire des portes sectionnelles et basculantes.

  • Une piscine pour l’été ? 5 choses à savoir !

    Durant la pandémie, les Belges se sont rués vers les piscines ! En effet, le confinement ensoleillé a incité de nombreux propriétaires à aménager leur jardin pour en profiter au mieux. Deux ans plus tard, que faut-il savoir avant de commander une piscine ?

    pool
    Haley Phelps

    1.    La demande se calme…

    Interrogé par nos collègues du journal Le Soir, la FBP (la Fédération belge des professionnels de la piscine et du bien-être) a indiqué que les piscines ont connu un engouement sans précédent ces deux dernières années : de 3.050 nouvelles piscines en 2019, nous sommes passés à 4.050 en 2020 et à 6.150 en 2021 ! La fin des restrictions de voyage et la hausse du prix de l’énergie ont calmé les ardeurs des Belges : la fédération table sur environ 5.225 piscines cette année. Ce qui reste colossal !

    2.    Pas pour cet été

    Toutefois, même si la demande se calme, n’espérez pas barboter dans l’eau cet été ! Les matériaux de livraison connaissent toujours des retards de livraison et les carnets de commande sont généralement pleins pour quelques mois…

    3.    Une piscine coûte plus cher !

    Selon les finitions, les options, le type de terrain et les dimensions, le coût d’une piscine oscille généralement entre 40.000 et 80.000 euros. Enfin, du moins, ça, c’était avant la guerre en Ukraine et l’envolée du prix des matériaux. Aujourd’hui, pour le même modèle, il faudra donc rajouter un supplément…

    4.    L’entretien coûte plus cher aussi !

    Les professionnels annonçaient régulièrement un coût d’environ 5 euros par jour pour l’entretien d’une piscine. Ce coût, à multiplier par le nombre de jours sur l’année et non sur la saison, comprend le chauffage, les produits d’entretien, l’ouverture et la fermeture… Aujourd’hui, il faut manifestement plutôt compter 6, voire 7 euros. Une généreuse installation en panneaux photovoltaïques peut faire baisser ce tarif…

    5.    Un professionnel avec pignon sur rue, svp !

    Avec l’explosion de la demande, « de nouveaux acteurs se sont lancés dans le marché, malheureusement pas tous avec les meilleures intentions et expertises » annonce le président de la FBP, Patrice Dresse. Adressez-vous donc à un professionnel ayant une certain expertise et profitant d’une bonne réputation auprès de ses clients.

  • Sécheresse : évitez de tondre en ce moment !

    Votre pelouse jaunit par endroit ? Ne soyez pas inquiet, elle est simplement en « dormance ». Si vous désirez la préserver, nous vous conseillons toutefois d’éviter de tondre !

    Andrey Konstantinov

    Outre les bienfaits pour la biodiversité, une tonte moins régulière ne fera que du bien à votre jardin ! Surtout en cette période de sècheresse ! A ce sujet, ne paniquez pas si certaines zones de votre jardin sont brunes ou jaunes : à moins de l’arroser très régulièrement et en quantité abondante, il n’y a en effet pas grand-chose à faire pour garder votre pelouse bien verte. Votre herbe est tout simplement en « dormance » : les feuilles se dessèchent, l’herbe paraît morte mais les collets (la partie située entre la tige et la racine), eux, sont bel et bien en vie.

    Toutefois, sachez que cette période de dormance ne peut être permanente : au-delà de 6 semaines, l’herbe risque de mourir. Pendant cette période, vous devrez être prudent car le gazon est nettement plus fragile. Evitez donc de le piétiner et de le tondre : en effet, le sommet de votre herbe comprend des oligo-éléments qui, une fois coupés, ne reviennent pas et condamnent votre pelouse à terme !

  • Choisir le bon canapé : 5 erreurs à éviter

    Le canapé est la pièce principale de votre salon. Comment bien choisir son canapé et à quels détails faut-il être attentif ?

    Quand on pénètre dans un salon, on ne voit souvent que lui : le canapé. D’où l’importance de bien le choisir. Il va nous accueillir pendant les longues soirées d’hiver, subir les assauts de nos bambins ou de nos animaux de compagnie mais aussi peut-être recevoir notre belle-maman pour faire dodo de temps en temps. Sans compter qu’il peut représenter, parfois, un certain budget. Autant donc bien le choisir pour mettre toutes les chances de son côté et ne pas se tromper.

    Trop grand !

    Evitez d’avoir les yeux plus gros que le salon en prenant le plus grand modèle du showroom ! Combien de places souhaitez-vous, vous faut-il un canapé d’angle ou pas, prendrez-vous un ou deux fauteuils d’appoint… ? Et, surtout, pensez aux dimensions globales du canapé : il doit pouvoir entrer dans votre salon mais surtout pénétrer dans votre maison. Bref, assurez-vous qu’il passe les portes et dans la cage d’escalier s’il y en a une.

    Format pas adapté

    L’erreur classique est souvent de céder à un coup de cœur esthétique et à oublier les fonctions pratiques. Quel usage comptez-vous faire de votre canapé : y passez-vous beaucoup de temps (si oui, il faut quelque chose d’extrêmement confortable), avez-vous des enfants en bas âge (attention aux régurgitations) ou des animaux de compagnie, devez-vous de temps en temps l’utiliser sous la forme d’un lit ou avez-vous juste besoin d’une petite banquette (sans accoudoir et avec un dossier haut) pour meubler un petit espace… Autant d’éléments auxquels il vous faudra penser.

    Céder trop vite, sans avoir vraiment les fonds

    Le prix est évidemment important : de quel budget disposez-vous ? En tout cas, soyez vigilant sur la qualité car un mauvais canapé sera vite usé et devra rapidement être remplacé, ce qui pourrait coûter plus cher. Attendez et économisez suffisamment pour vous acheter le modèle dont vous avez vraiment envie.

    Choisir le mauvais revêtement : cuir ou tissu ?

    Le cuir, dont il existe plusieurs qualités, vieillit bien (il se patine) et se nettoie facilement mais il aura un peu de mal avec les griffes de vos amis à quatre pattes. Le coton, lui, est moins cher mais vous devez lui offrir un traitement antitache. Si possible, prenez un canapé déhoussable dont vous pourrez laver les housses ou même les changer contre une autre couleur, sans devoir changer tout le canapé.

    Une structure trop faible

    Toujours du côté des matériaux, soyez attentif aux matériaux de la structure : prenez du solide (comme du hêtre), renseignez-vous sur les suspensions et regardez la densité de la mousse : elle doit être d’au moins 20 à 25 kg/m3. Trente, c’est parfait. Un bon canapé soutient votre dos en douceur mais avec fermeté et on ne s’enfonce pas trop dedans.

  • Un entrepreneur peut-il augmenter un prix initialement convenu dans un devis ?

    La hausse des prix des matériaux pousse bon nombre d’entrepreneurs à revoir leurs prix à la hausse alors que le prix des travaux a pourtant fait l’objet d’un devis approuvé par le client. Est-ce légal ?

     

    Dans le contexte actuel, caractérisé par deux ans de pandémie et un récent conflit armé qui perturbent le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement du secteur des matériaux de construction tout en encourageant une flambée des prix de l’énergie, les entrepreneurs sont confrontés à des matériaux toujours plus chers. Ceux-ci doivent aussi parfois attendre plus longtemps la livraison de matières premières, dont le prix a entre-temps augmenté… Sans surprise, de nombreux professionnels du bâtiment répercutent donc ces hausses sur leurs clients.

    En règle générale, un entrepreneur ne peut pas augmenter ses prix sans raison valable. Par contre, il est possible que ses conditions générales contiennent une clause autorisant une révision de ses prix si les travaux prennent plus de temps que prévu. Cette clause n’est valable que si le client l’a expressément acceptée. En revanche, si la clause est “noyée” au milieu de toutes les autres conditions générales, on peut se demander s’il y a vraiment eu accord explicite. Et s’il n’y a pas de clause de révision des prix dans le contrat, il ne peut pas y avoir de majoration de ceux-ci !

    La clause doit être “objective”

    La clause acceptée par le client doit en outre contenir des paramètres objectifs permettant de déterminer le nouveau prix. “Ces paramètres sont, par exemple, les prix des matériaux et du carburant, mais aussi les salaires ou d’autres coûts. La révision du prix ne peut porter que sur le coût des travaux qui sont influencés par les paramètres modifiés. L’entrepreneur ne peut donc pas augmenter le prix total du contrat. L’adaptation automatique à l’indice des prix à la consommation est donc également interdite” explique Test-Achats.

    Quels sont vos recours ?

    Il est difficile de vérifier si une augmentation de prix est à la fois justifiée et correcte. Le plus simple est donc de demander la suppression de la clause de révision des prix du contrat. Et si elle est tout de même maintenue, prévoyez la possibilité de résilier le contrat si vous n’êtes pas d’accord avec la majoration de prix.

    Autre option : fixer un délai minimum, de sorte que l’entrepreneur ne puisse demander une augmentation de prix que, par exemple, au moins un an après la signature du contrat. Enfin, si vous travaillez avec un architecte, demandez-lui de tenir ce point à l’œil ! Vous le payez aussi pour ça !

  • Acheter en viager : nos 5 astuces

    La formule du viager gagne en popularité. Vous décidez de vous lancer vous aussi ? Voici 5 astuces pour un bilan financier favorable !

    Pour rappel, lors de l’achat d’un bien en viager, vous payez un « bouquet », soit un montant de base au vendeur, puis vous lui versez une rente mensuelle qui est limitée dans le temps, généralement entre 10 et 20 ans. Notez que si le vendeur décède prématurément, la rente prend fin.

    1.    Optez pour une rente assez longue !

    Optez pour une rente de 20 ans : le montant que vous devrez alors payer est plus faible et vous augmentez vos chances de ne pas payer les dernières rentes !

    2.    Des vendeurs entre 70 et 80 ans

    Si les vendeurs sont trop jeunes, vous risquez de payer l’entièreté des rentes. Dans le cas contraire, à savoir si les vendeurs sont plus âgés, les rentes risquent d’être fort chères !

    3.    Faire le bon calcul

    Si le montant du bouquet additionné de toutes les rentes donne un budget inférieur à la valeur de la maison, il s’agit probablement d’un bon plan ! Prenez également comme variable l’âge du vendeur au cas où la somme de vos calculs donne un montant équivalent à la valeur de la maison.

    4.    Viager occupé de préférence !

    L’avantage du viager occupé, c’est que c’est à l’occupant, souvent le crédirentier, d’assumer les frais nécessaires à son occupation. La bonne nouvelle, c’est que ce dernier connaît parfaitement son bien !

    5.    Consultez toute la paperasse administrative !

    Si vous lorgnez sur un appartement situé dans un immeuble, jetez un œil sur les PV des assemblées générales et faites bien attention à tout ce qui touche aux travaux à venir. Il pourrait s’agir de gros frais que vous aurez à payer !

    Je suis intéressé par le viager !

  • Quelle tondeuse choisir pour votre jardin ?

    C’est le printemps, le soleil brille de mille feux et de ce fait, l’herbe pousse plus vite que vos cheveux. Après une longue période d’hivernage, peut-être votre tondeuse a-t-elle décidé de déclarer forfait. Ou peut-être vous êtes-vous rendu compte qu’elle n’était pas adaptée à votre jardin. Mais quelle tondeuse choisir ?

    Il existe de nombreux types de tondeuses. En fonction de votre jardin, il y a forcément une solution pour vous. Sachez enfin que la superficie de votre jardin n’est pas le seul élément à prendre en considération…

    Tondeuse manuelle – à partir de 50 € – Jardin de moins de 200 m²

    C’est le modèle d’entrée de gamme. Pour une cinquantaine d’euros, vous pouvez déjà trouver un exemplaire. Facile d’entretien, cette tondeuse est également la plus écologique de toutes puisque l’énergie, c’est… vous qui la fournissez ! Ce qui signifie que cette tondeuse est certes très silencieuse, mais elle est à déconseiller pour les jardins de plus de 150-200 m² ou au fort dénivelé, voire pour les personnes (très) peu sportives. Enfin, dernier détail qui a toute son importance : si votre gazon est trop haut, vous risquez de lancer des jurons pour tout le quartier tant la tâche semblera impossible ! Il faudra donc vous appliquer très régulièrement pour tondre votre carré de pelouse…

    Avantages : Prix, entretien, silence, aspect écologique

    Inconvénients : Exige une tonte régulière, inadaptée aux grandes surfaces ou aux terrains pentus

    Tondeuse électrique filaires – à partir de 100 € – Jardin de 200 à 600 m²

    Ici, vous nous direz que l’autonomie dépend essentiellement de votre rallonge ! Soyons également honnêtes, il y a un moment où cela devient sérieusement malcommode ! Toujours est-il que ces tondeuses sont parfaites pour les milieux urbains et les petits jardins : silencieuses et quasiment sans entretien.

    Avantages : Prix, entretien, silence, légèreté

    Inconvénients : Câble parfois gênant, modèles autotractés chers

    Tondeuse électrique sur batterie – à partir de 90 € – Jardin de 200 à 500 m²

    Globalement, les avantages et inconvénients sont les mêmes que pour les modèles électriques filaires, mais la batterie apporte des caractéristiques spécifiques : la tondeuse est un peu plus lourde, mais elle se débarrasse du câble ! En revanche, une fois que la batterie est vide, il faudra attendre un certain temps avant de pouvoir recommencer à tondre. C’est la raison pour laquelle certains propriétaires n’hésitent pas à acquérir quelques batteries… Plus l’autonomie affichée par la tondeuse est grande, plus la batterie est sophistiquée et plus le prix s’en ressent !

    Avantages : Entretien, silence

    Inconvénients : Prix des modèles haut de gamme, autonomie à surveiller

    Tondeuse thermique – à partir de 180 € – Jardin de plus de 500 m²

    C’est la tondeuse classique ! Celle qui fait du bruit et qui pollue (faiblement, on vous le concède), mais qui peut tenir une vingtaine d’années si elle est entretenue dans les règles ! Et ce sont bien là ses principaux défauts : bruyantes, ces tondeuses réclament un entretien annuel qui est pourtant, à la portée d’un amateur (huile, bougie, filtres…). Question autonomie, ces tondeuses tournent tant qu’elles ont de l’essence ! Généralement, la consommation est parfaitement ridicule, à l’inverse du bruit qu’elles émettent. Mais si vous avez un jardin de bonne taille, vous n’aurez probablement pas d’autre choix que celui-ci !

    Avantages : robustesse, autonomie, puissance

    Inconvénients : Bruit, entretien contraignant, aspects écologiques, poids

    Tondeuse robot – à partir de 500 € – jardin jusqu’à 20 ares

    Alors celle-ci, c’est la tondeuse des fainéants ! Elle tond toute seule pour vous, tout le temps, sans réclamer votre présence. Utilisant la technique du mulshing, elle améliore l’aspect de votre gazon. Sans entretien et silencieux, le robot est évidemment onéreux. Le terrain doit d’abord être délimité de manière physique ou non, ce qui est fastidieux. Oui mais, nous direz-vous, l’opération ne doit être réalisée qu’une seule fois ? Pas forcément, car si vous modifiez votre jardin en plantant un massif ou un arbre, il faudra le signaler à la tondeuse. Certaines bandes de terrain risquent également d’être délaissées. Attention aussi au risque de vol…

    Avantages : Tondeuse autonome !, silence, écologie

    Inconvénients : Prix, risque de vol, délimitation du jardin fastidieuse, attention aux objets et branchages trainant dans le jardin !

    Tondeuse autoportée – à partir de 1.500 € – jardin de plus de 10 ares

    Ici, on est presque dans le monde des (petits) tracteurs. La tondeuse autoportée est destinée aux grands jardins, pour tondre rapidement et en tout confort. Les manœuvres peuvent être fastidieuses, mais pour tondre un grand terrain, c’est l’idéal ! Reste évidemment une foule de problèmes inhérents à la taille et à la sophistication générale, comme le stockage, l’entretien, la consommation…

    Avantages : Confort, Parfait pour les grands terrains (puissance et rapidité)

    Inconvénients : Prix, stockage, manœuvres parfois compliquées, entretien, bruit, consommation

  • Nos conseils pour un potager 100 % naturel

    Limaces et autres hôtes indésirables ont fait leur apparition dans nos potagers. Comment s’en débarrasser sans nuire à notre santé et sans affaiblir l’écosystème ? Nous vous proposons d’opter pour une solution naturelle…

    Qui n’aime pas passer du temps dans son potager, regarder les petits légumes pousser et en prendre soin ? Mais voir sa production développée avec amour, saccagée, rongée, voire mangée par quelques indésirables comme les limaces, est nettement moins sympathique…

    Du coup, vous aurez rapidement envie de vous en débarrasser. Pour ça, il est évidemment tentant d’utiliser une méthode réputée facile et rapide, à savoir l’achat d’insecticides et autres granulés qui les tueront. Mais ce n’est peut-être pas la bonne solution. Pour notre santé, d’abord. Avez-vous envie de consommer des légumes qui ont été en contact avec des produits chimiques ? D’autant qu’une utilisation de produits toxiques peut aussi mettre à mal tout l’écosystème du jardin. Du coup, mieux vaut opter pour une méthode naturelle, peut-être plus longue à mettre en place, mais qui délivrera des résultats sains.

    Petites coccinelles

    Pour attaquer les limaces, pensez aux oiseaux ! Les grives, par exemple, aiment manger à même le sol et adorent les limaces ou les escargots dont elle casse la coquille contre un objet dur (racine, mur ou pierre). Il s’agit donc de rendre votre jardin attrayant pour les attirer chez vous. Pour ce faire, tâchez de garder des petits coins verts avec des herbes folles, près du compost ou derrière l’abri de jardin. Ces espaces verts attireront notamment les coccinelles qui raffolent des pucerons. Ces coccinelles, vous pouvez les aider à se loger en laissant deux ou trois planches, les unes sur les autres, espacées de quelques centimètres. Elles apprécieront aussi un pot de fleurs suspendu à un arbre, tête en bas, rempli de paille.

    Les poules

    Si vous avez des poules à la maison, laissez-les de temps en temps picorer dans votre potager. Cela fera le bonheur de vos enfants et des volatiles qui ne manqueront pas de s’alimenter avec les limaces, des insectes ou des escargots.  La prévention est aussi une redoutable arme. Ainsi, saviez-vous que placer du basilic à proximité de plants de tomates fait reculer certains nuisibles et même certaines maladies ?

    Enfin, pourquoi ne pas bâtir un hôtel à insectes qui accueillerait des insectes bien utiles pour la pollinisation ? Il pourrait également accueillir des insectes auxiliaires, c’est-à-dire ceux qui vous aideront à vous débarrasser d’espèces dévastatrices comme les pucerons.