Auteur : francois

  • Lave-linge séchant : 5 raisons qui rebutent les Belges !

    A priori, le lave-linge séchant semble être le bon plan puisqu’il est supposé combiner tous les avantages que présentent une lessiveuse et un séchoir. Mais dans les faits, ces machines se révèlent lentes, énergivores, chères et séchant généralement mal le linge. Bref, un investissement à éviter ! On vous explique pourquoi.

    1. Lave mieux que ne sèche

    Comme une bonne majorité des machines à laver conventionnelles, les lave-linge séchants proposent une capacité de chargement oscillant entre 7 et 10 kg. Si le cycle de lavage est généralement effectué sans accroc, une fois que la machine passe en mode séchoir, cette capacité de chargement diminue quasiment de moitié, sous peine de retrouver votre linge tout humide en fin de cycle de séchage.

    Vous serez donc contraint de retirer une partie du linge après le lavage et de laisser sécher celle-ci à l’air libre. En outre, lorsque vous mélangez différents types de textiles (par exemple des jeans et des serviettes de bain), les éléments les plus épais ressortent bien souvent humides, même après plusieurs heures de séchage.

    2. Lent, très lent

    Et justement, la lenteur du processus de séchage est un des principaux défauts de ces machines tout-en-un. Certaines machines mettent ainsi jusqu’à 9 heures pour effectuer le lavage et le séchage de 5 kilos de coton ! La patience est donc de mise, autant le savoir !

    3. Gourmands en eau

    Les lave-linge séchants sont très gourmands en eau. Celle-ci est bien entendu utilisée pour laver le linge mais, paradoxalement, également pour le sécher. C’est dû au fait que ces appareils utilisent une pompe à chaleur pour l’opération de séchage, et que ladite pompe et son condenseur sont refroidi à l’aide d’air mais également d’eau, faute de suffisamment de place que pour y intégrer un refroidisseur à air suffisamment puissant. Pour laver et sécher 5 kilos de coton, certaines machines vont utiliser pas moins de 50 litres d’eau !

    4. Gourmands en électricité

    Le bilan est tout aussi mauvais en ce qui concerne la consommation électrique. Pas étonnant vu la lenteur de ces appareils, qui tournent plusieurs heures sans interruption. Les machines les plus gourmandes peuvent exiger jusqu’à 4 kWh pour 5 kilos de linge ! Une consommation nettement supérieure à celle d’un séchoir conventionnel qui utilisera quatre fois moins d’électricité !

    5. Ça froisse et ça refroisse

    Un tambour de machine à laver est plus petit que celui d’un séchoir. Cela s’explique par le fait que le linge sèche mieux lorsqu’il dispose de plus d’espace afin que l’air chaud pénètre plus facilement dans les fibres du linge. Dans un lave-linge séchant, le tambour a la taille de celui d’une machine à laver, ce qui n’est pas optimal pour le séchage et ce qui a tendance à froisser le linge, d’autant plus que les cycles sont interminables. Coton comme synthétique ressortent donc beaucoup plus froissés qu’avec un séchoir classique. Votre fer à repasser sera nettement plus sollicité, surtout pour des chemises et des pantalons !

  • Votre façade a besoin d’un lifting ? 3 points d’attention !

    Votre façade a besoin d’un lifting ? Transformer votre façade en donnant un coup de peinture est rapide et facile. Toutefois, méfiez-vous d’un travail vite fait qui ne tiendrait pas sur la durée… Voici 3 points d’attention !

    Peindre des briques : les différentes techniques

    Bien entendu, vous pouvez parfaitement repeindre vous-même votre façade avec une simple peinture murale. Veillez à ce que chaque brique soit traitée avec soin ! Pour ce faire, achetez suffisamment de peinture : la brique étant poreuse, elle peut absorber une quantité surprenante de peinture !

    Une couche de peinture n’est pas suffisante ? Envisagez alors de faire blanchir votre façade à la chaux ou de la faire enduire. Pour ce genre d’opération, vous devrez probablement faire appel à un professionnel. Si vous optez pour la chaux, le professionnel appliquera un type de mortier coloré. Cela donne non seulement à votre maison un aspect rustique, mais cette couche la rend également très étanche. Si vous optez pour un enduit, la bonne nouvelle, c’est que la peinture ne pose pas de problème par la suite…

    Enduit décoratif : quelques points d’attention !

    De nombreuses maisons belges sont recouvertes d’un enduit décoratif. Ce matériau est facile à peindre et peut donc donner à votre maison un nouveau look en un rien de temps. Plus les couches sont nombreuses, plus votre façade sera protégée. Certaines peintures pour façade renforcent même son étanchéité. Pour être sûr de choisir la bonne peinture, demandez de l’aide en magasin !

    Votre choix de peinture fait la différence

    Il est important de savoir de quoi est faite votre façade : c’est ce qui va déterminer votre choix de peinture ! Une fois la base connue, vous aurez probablement le choix entre trois possibilités :

    Peinture acrylique : ce type de peinture est parfait pour tout type de mur extérieur. Elle est durable, résistante et stable au niveau des couleurs. Elle donne également à votre mur une couche protectrice contre la pluie. C’est donc un choix sûr.

    Peintures intelligentes : ce type de peinture offre des avantages supplémentaires : par exemple, elle est autonettoyante et hydrofuge, de sorte que la saleté, la poussière et les particules de suie ne peuvent y adhérer. En effet, elles sont emportées par la pluie. Ces peintures sont idéales pour préserver la propreté de votre façade pendant des années.

    La peinture à la chaux : pour un résultat optimal, il est préférable de s’adresser à un professionnel. Il existe différents types de peintures à la chaux mais dans tous les cas, vous profiterez d’une couche résistante à l’usure et autonettoyante ainsi qu’un look élégant, intemporel.

  • Investir dans de l’immobilier de rendement, oui mais où et à quel prix ?

    Avec les prix de l’énergie et des matériaux qui s’affolent, la Belgique enregistre un taux d’inflation record depuis bientôt 40 ans : 8,3 % ! Quel est l’impact de cette spirale inflationniste sur le marché de l’immobilier d’investissement ? Et quelles sont les conséquences sur les rendements des différents types d’actifs ?

    Rodschinson Investment, groupe international spécialisé dans l’immobilier corporate, nous livre son analyse du marché : « un investissement réussi passe par 3 facteurs déterminants : la localisation de l’immeuble, son âge et la solvabilité du locataire. Ces 3 facteurs impactent directement le taux de rendement d’un actif, soit le ratio entre revenu et prix d’acquisition », explique le groupe. Cependant les taux de rendement varient d’une classe d’actif à l’autre…

    L’immobilier résidentiel

    L’immobilier résidentiel présente les plus basses performances, avec une fourchette allant de 3 à 5%. Moins risqué, « il est également moins lucratif à court terme mais subit beaucoup moins la volatilité du marché », explique le groupe.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    L’immobilier de bureau

    L’immobilier de bureau présente pour sa part un taux de rendement allant de 4 à 7%. Le secteur se renouvelle ces dernières années pour répondre à une demande qui évolue : c’est ainsi que l’on a vu naître des espaces de coworking.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    L’immobilier hôtelier

    Ensuite, on retrouve l’immobilier hôtelier. « On distingue ici deux moteurs de performance : la rentabilité des murs, qui avoisine les 5 à 7%, et celle de l’exploitation, qui peut se chiffrer entre 8 à 10 % selon les taux d’occupation », explique Rodschinson Investment. Le secteur, qui a retrouvé de son dynamisme en ce milieu de printemps, affiche déjà des performances prometteuses.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    Le plus rentable : l’immobilier industriel et logistique !

    Enfin grand gagnant de ce classement : l’immobilier industriel et logistique. « Plus capitalistique mais aussi plus rentable, l’immobilier logistique profite de l’essor du commerce électronique et de l’omni-canalisation », détaille Rodschinson Investment. Leurs taux de rendement peuvent aller jusqu’à 8%.

    Les affaires à saisir de Rodschinson Investment: 

    JE VEUX EN SAVOIR PLUS

  • Les bonnes questions à se poser avant d’acheter un terrain

    Construire une maison est une décision importante qui se doit d’être savamment réfléchie. Voici les principales questions à vous poser pour faire votre choix.

    Au niveau du terrain

    • Y a-t-il une ou des servitude(s) liée(s) au terrain ?
    • Le terrain est-il libre du droit de superficie ?
    • Le terrain est-il en indivision ?
    • Le terrain est-il libre d’usufruit ?
    • Le terrain est-il libre de charges, dettes ou emprunts ?
    • Le terrain est-il libre de fermage?
    • Le terrain est-il libre du droit de préemption ?

    Au niveau de la situation du terrain

    • A quelle distance se situe-t-il d’une école ?
    • A quelle distance des transports en commun ?
    • Quel est le mobiscore du terrain ?
    • A quelle distance d’un super marché ?
    • A quelle distance de votre lieu de travail ?

    Au niveau des prescriptions urbanistiques

    • Le terrain est-il bien en zone constructible ?
    • Le terrain se situe-t-il en zone inondable ?
    • Des expropriations sont-elles planifiées ?
    • Y a-t-il des prescriptions ou des limitations urbanistiques particulières ?
    • A quelle distance se trouvent les limites sur lesquelles vous pouvez construire ?
    • Un permis d’urbanisme a-t-il déjà été refusé pour ce terrain ?
    • Toutes les commodités sont-elles présentes ?
    • La commune impose-t-elle les parcelles non bâties ?
    • Existe-t-il une obligation de construire dans des délais limités ?
    • Quel type de construction (4 façades, 3 façades, mitoyenne) est prescrit ?
  • Châssis : les seuils encastrés, quels avantages et inconvénients ?

    Vous n’avez jamais entendu parler des seuils plats ? Il s’agit de l’une des dernières tendances en matière de châssis, qui accentue la sensation de grandeur…

    Qu’est-ce qu’un seuil encastré ?

    Ce seuil ne crée pas de marche et s’intègre donc dans le sol. Il permet donc une transition naturelle entre l’intérieur et l’extérieur.

    Quels sont les avantages d’un seuil encastré ?

    Un seuil encastré présente un certain nombre d’avantages. Vous facilitez la transition entre votre maison et votre terrasse ou votre jardin, ce qui est non seulement plus esthétique, mais aussi plus sûr pour les enfants. La marche ne disparaît pas complètement, mais elle est bien plus petite. Le sol de votre maison se fond parfaitement dans la terrasse, ce qui peut également donner l’impression d’un espace plus grand.

    Quels inconvénients ?

    • Dans le cadre d’une rénovation, les travaux sont assez lourds. En revanche, ce type de châssis est assez courant dans les nouvelles constructions.
    • Les seuils encastrés sont également plus difficiles à nettoyer, notamment en ce qui concerne la poussière et le sable qui viennent s’y loger.
    • Quelques problèmes d’étanchéité sont également possible, notamment si votre terrasse n’est pas bien drainée.
  • Façade : voici comment changer le look de votre maison

    La façade, c’est le visage de votre habitation ! Certains diront même que c’est le reflet de votre personnalité ! Sans aller jusque là, disons qu’afin de donner un cachet unique à votre chez-vous, il est donc primordial de bien choisir les matériaux.

    A ce sujet, les possibilités sont très nombreuses. Petit tour d’horizon.

    La brique de parement

    La forme la plus utilisée dans le revêtement de façade reste la brique de parement. Elle constitue un bon compromis car elle ne présente pas vraiment de points faibles et ne donne jamais de mauvais résultats.

    Quels avantages?

    Parmi ses avantages, citons le fait qu’elle absorbe rapidement l’eau et la rend tout aussi vite, ce qui est favorable à l’isolation, et qu’elle est indéformable.

    Les joints

    Dans le cas d’une façade maçonnée en briques, les joints jouent aussi un rôle important, vu qu’ils constituent 20 à 25% de la surface du mur.

    – Un joint gris donne ainsi un aspect plus foncé, un joint beige un éclat uniforme, tandis qu’un joint blanc fera ressortir la brique.

    – Le ton sur ton permet de créer des surfaces homogènes, mais manque peut-être un peu de relief.

    – Une nouvelle tendance dans le façonnage des briques de parement est aussi le collage, qui ne nécessite dès lors plus de jointoyer. La surface colorée est ainsi homogène et le mur plus massif.

     

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    Les alternatives à la brique…

    Le bloc de béton est une alternative crédible à la brique.

    Il est moins cher, plus stable et sa résistance aux forces de compression est plus importante.

    Par contre, le bloc de béton doit être maçonné avec précision et requiert donc le savoir-faire d’un professionnel. Ce revêtement est aussi disponible en plusieurs couleurs, ce qui permet différentes combinaisons personnalisables. La majorité des fabricants ont incorporé le quartz, qui résulte en de petits scintillements dans la pierre.

    Le bois s’utilise partout, y compris pour habiller la façade des maisons.

    Il s’agit d’une technique simple, qui donne toutefois une touche esthétique particulière. Choisissez un bois suffisamment résistant, vu qu’il sera exposé aux intempéries. Une protection complémentaire sera d’ailleurs nécessaire pour certaines sortes de bois.

    Les métaux, tels que le zinc, l’aluminium ou le cuivre connaissent aussi un petit succès.

    Ils conservent leur couleur d’origine, à condition d’être enduits d’une couche de protection.

     

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    Et encore…

    D’autres revêtements issus de la construction industrielle sont aussi utilisés dans l’habillement des façades, histoire de donner un look industriel très recherché.

    Voici quelques autres matériaux utilisés : la brique de verre, qui offre un large éventail de couleurs, une bonne isolation thermique et permet à la lumière de pénétrer à l’intérieur; les carreaux en céramique, variantes modernes de la brique; le revêtement vert, une technique récente pour apporter une touche naturelle à la façade, ou encore le plastique.

    Une fois le matériaux choisi, vous pourrez, pourquoi pas, vous laissez tenter par certaines couleurs de façade !

  • 3 éléments à nettoyer dans votre maison… Mais trop souvent oubliés !

    A force d’astiquer le parquet et de prendre les poussières de vos meubles, vous êtes persuadé que votre maison est d’une propreté irréprochable. Vraiment ? Ces trois éléments-ci sont trop souvent oubliés et sont pourtant cruciaux pour l’hygiène générale.

    1. Pensez à tous les endroits où vous déposez vos doigts et vos mains

    Nous pensons bien entendu aux télécommandes, aux poignées de porte, aux interrupteurs, aux robinets… Vu que l’on y pose constamment nos mains, ces éléments sont les plus porteurs de bactéries.

    2. L’évier

    C’est sans doute là que vous trouverez le plus de bactéries ! Probablement même plus que sur la lunette de vos toilettes ! En effet, c’est dans l’évier que les assiettes sont rincées, que les casseroles sont lavées et les légumes sont nettoyés… Pensez un peu à toutes les bactéries et germes qui peuvent s’y développer !

    3. Le lave-vaisselle

    Cela peut sembler paradoxal mais en effet, un appareil destiné à laver doit lui aussi, être lavé de temps à autres ! On pense en premier lieu au lave-vaisselle où s’accumulent les restes de savon et de nourriture. Pas l’idéal pour une vaisselle de première propreté… Activez donc régulièrement le programme de lavage sur la température la plus élevée.

  • Louer des panneaux photovoltaïques, que faut-il savoir ?

    Les panneaux photovoltaïques restent une option intéressante et durable pour réduire vos factures d’énergie. Cependant, de nombreuses personnes sont refroidies par le coût de l’installation. La location d’une installation est-elle une bonne alternative?  

    Aux Pays-Bas, la location des panneaux photovoltaïques est devenue relativement courante mais en Belgique, beaucoup de gens préfèrent posséder l’installation qui se trouve sur leur toit. Pourquoi ? Tout d’abord, rares sont les entreprises belges qui proposent une formule de location. De plus, le coût de l’installation d’un panneau est relativement faible si on le compare à l’achat d’une maison. En outre, les taux d’intérêt pour un prêt en Belgique sont relativement bas. Juridiquement, la Belgique et les Pays-Bas ne sont pas non plus les mêmes. En Belgique, nous avons le concept de « droit d’accession« , ce qui signifie que tout ce qui est attaché à une maison appartient au propriétaire. Cela rend également la location de panneaux solaires plus difficile en Belgique.

    L’esprit libre !

    L’une des entreprises qui propose une formule de location en Belgique est le bureau d’études campinois Futech. Ils considèrent que l’absence de tracas pour le client est le plus grand avantage de la location. L’installation des panneaux solaires, ainsi que l’entretien périodique, la garantie et l’onduleur sont inclus dans leur formule. Le client n’a donc rien à d’autre à faire que de profiter des avantages.

    L’énergie produite par les panneaux est à la disposition de la famille. Vous ne payez qu’un montant mensuel fixe pour la location de l’installation et une caution, dont vous récupérez 5 % chaque année. Ce contrat est étalé sur 20 ans, après quoi l’installation devient la propriété du locataire. Grâce à l’entretien périodique qui est inclus dans le loyer, l’installation de panneaux aura une longue durée de vie et sera encore rentable après 20 ans. Le montant du loyer est discuté au début du contrat et ne peut être modifié pendant la période de location.

    Ce genre de formule soutient également l’économie circulaire. En effet, les panneaux solaires vont créer une nouvelle forme de déchets au cours de la prochaine décennie. Il est donc nécessaire de disposer de solutions efficaces pour le recyclage, de manière à favoriser la réutilisation et l’allongement de la durée de vie.

    La location de panneaux solaires : un investissement intéressant ou non ?

    Futech n’est pas la seule entreprise spécialisée dans la location de panneaux solaires. Le magasin de bricolage Brico propose également la formule Brico Solar. Mais la location de panneaux est-elle vraiment intéressante sur le plan financier ? C’est certainement une bonne option pour les personnes qui n’ont pas les fonds disponibles, mais est-ce vraiment intéressant ?

    Nous avons calculé que si vous installez 11 panneaux d’une puissance de 395 watts, vous paierez environ (sans batterie domestique) 3.800 euros, TVA comprise, en Flandre. A Bruxelles et en Wallonie, le coût de cette installation est d’environ 5.000 euros. Ces montants peuvent varier en fonction des subventions disponibles dans la région. Si vous deviez louer une installation identique, selon la formule Brico Solar, vous paieriez 65,18 euros par mois, TVA comprise. Sachant que cette installation devient la vôtre après 20 ans de location, nous pouvons en conclure qu’elle vous reviendra à 15.643,20 euros, soit une différence colossale ! De cette différence, il faut évidemment déduire les dépenses liées à l’entretien, au remplacement de l’onduleur ou aux réparations éventuelles.

    Il existe également des crédits énergétiques ou des prêts verts accordés par les banques. Il s’agit d’une formule intéressante pour répartir votre investissement sur une plus longue période. Supposons que vous installiez des panneaux pour une valeur de 5.000 euros et que vous empruntiez la totalité du montant au taux actuel de 1,30 %, sur une durée maximale de 36 mois : vous paierez 141,67 euros par mois et le total des intérêts sera de 100,24 euros. Certains fournisseurs d’énergie collaborent avec des organismes prêteurs pour proposer ce type de prêt. Certains ont même développé leur propre formule ! Vous pouvez également vous renseigner au niveau régional : en Flandre et en Wallonie, par exemple, vous pouvez contracter un prêt énergétique sans intérêt. A Bruxelles, vous pouvez contracter un prêt vert au taux allant de 0 à 2 %.

  • 10 questions à poser au vendeur lors de l’achat d’une maison

    Vous pensez avoir trouvé la maison de vos rêves. A premier abord, elle répond à vos exigences et vous êtes sur le point de signer. Prenez encore le temps de poser 10 questions essentielles au vendeur et/ou à ses voisins …

    1. Pourquoi les propriétaires vendent-ils ?
    2. Combien de temps les propriétaires actuels ont-ils vécus dans l’habitation et quels travaux ont-ils réalisés ?
    3. Les aménagements post construction ont-ils été réalisés par un professionnel ou par un amateur du bricolage (le propriétaire, un ami, un voisin, …)
    4. Depuis combien de temps cette maison est-elle à vendre ?
    5. Quels sont les coûts mensuels de la maison ?
    6. Quels sont les vices de la maison ?
    7. Quel est le prix des biens comparables dans le voisinage ?
    8. Combien y a-t-il de maisons à vendre dans le voisinage ?
    9. Quels sont les « vices cachés » du voisinage ?
    10. Quelles sont les liaisons avec les transports en communs ?

    1. Pourquoi les propriétaires vendent-ils ?

    Le vendeur aura probablement une raison toute prête à vous donner et vous ne serez peut-être jamais en mesure de connaître les raisons réelles. Toutefois, en posant la question, vous pourrez au moins obtenir quelques indications et sentir si il a besoin de vendre rapidement ou non. Ces indices pourront être très utiles dans la négociation du prix.

    2. Combien de temps les propriétaires actuels ont-ils vécus dans l’habitation et quels travaux ont-ils réalisés ?

    Les réponses à cette question pourront vous mettre la puce à l’oreille de problèmes de vices cachés de l’immeuble ou de nuisances dans le quartier. Il ne s’agit pas de chercher la petite bête dans ce que vous diront les propriétaires, mais bien d’avoir une meilleure idée de la situation du bien.

    3. Les aménagements post construction ont-ils été réalisés par un professionnel ou par un amateur du bricolage (le propriétaire, un ami, un voisin, …)

    Tous les amateurs de bricolage ne maîtrisent pas forcément toutes les subtilités d’une installation électrique ou de l’importance d’un mur porteur. Si vous avez quelques doutes sur la manière dont les aménagements ont été réalisés, n’hésitez pas à vous faire accompagner d’un expert lors d’une visite du bien. De même, connaître le nom des entreprises ayant aménagé l’habitation pourra également vous être utile si vous vous décidez à acheter la maison.

    4. Depuis combien de temps cette maison est-elle à vendre ?

    Si cela fait plus d’un an que le bâtiment est en vente et que son prix ne cesse de diminuer, soit vous arrivez au bon moment, celui où le prix du bien est en enfin en adéquation avec le prix du marché, soit les autres visiteurs n’ont pas vu le potentiel du bâtiment qui vous saute aux yeux, soit les autres visiteurs ont été freiné par la connaissance d’un vice ou d’une nuisance dont vous devez vous aussi prendre connaissance.

    5. Quels sont les coûts mensuels de la maison ?

    Une installation défaillante du côté des sanitaires, une plomberie vieillissante ou une mauvaise isolation thermique peuvent fortement influencer vos factures mensuelles. Informez-vous sur les montants de mazout, électricité ou gaz payés par l’ancien habitant des lieux. Pourquoi ne pas demander de pouvoir jeter un coup d’œil aux dernières factures ? Si le vendeur refuse, vous pourrez toujours vous référer au certificat PEB de l’habitation.

    6. Quels sont les vices de la maison ?

    Une réponse honnête ou non de la part du vendeur vous permettra de connaître ses intentions. S’il vous donne quelques vices de la maison, vous pouvez vous sentir plus rassuré de son honnêteté et cela vous permettra également de négocier le prix plus tard.

    7. Quel est le prix des biens comparables dans le voisinage ?

    Cette information vous donnera une meilleure vue de la valeur du bien pour lequel vous avez un coup de cœur qui vous empêche momentanément de réfléchir de manière pragmatique. Cette analyse du marché pourra vous aider lors de la négociation du prix du bien.

    8. Combien y a-t-il de maisons à vendre dans le voisinage ?

    Un voisinage dans lequel il y a beaucoup de biens en vente pourra vous permettre facilement de situer le prix de l’immeuble par rapport à ses voisins mais soulève également la question du pourquoi? Renseignez vous sur les prochains aménagements ou implantations de la zone ? L’arrivée prochaine d’un zoning industriel ? D’un centre commercial ? D’un haut building ? D’une décharge ? D’un axe routier important ? D’une zone inondable ? Ou simplement le vieillissement naturel d’une population arrivée sur les lieux plus ou moins en même temps. Les raisons peuvent être multiples, n’hésitez pas à poser des questions au vendeur mais également à l’administration communale.

    9. Quels sont les « vices cachés » du voisinage ?

    Essayez de discuter avec quelques voisins. Vous pourrez ainsi récolter quelques informations au sujet du vendeur, de l’organisation de la vie du quartier et de son histoire : inondations et autres catastrophes naturelles, nuisances sonores, qualité du sol, qualité des transports en communs, du ramassage des déchets, …

    10. Quelles sont les liaisons avec les transports en communs ?

    En fonction de votre mode de vie et celui de vos enfants ou futurs enfants, la question peut être opportune. Dans certains villages  ou quartiers plus reculés la mobilité peut vite devenir un véritable défi à vivre au quotidien.

  • 7 points d’attention pour les locataires

    La location est une solution plébiscitée par beaucoup de Belges. Toutefois, avant de se lancer dans cette aventure, il est bon de se poser certaines questions. 

    moving day
    Erda Estremera

    1. Veiller à ce que le loyer demandé ne soit pas excessif

    Avant de définitivement emballer vos caisses, vérifier tout de même que le loyer demandé n’est pas excessif. Pour effectuer ces comparaisons, n’hésitez pas à consulter un des comparateurs de loyers disponibles en ligne. Vous pourrez voir les différentes grilles des loyers en fonction des régions.

    2. Vérifier la durée du contrat pour laquelle vous signer

    Étape encore préalable à l’emballage de vos caisses, veillez à bien lire le contrat de location que vous vous apprêtez à signer. Premier point d’attention : la durée du contrat. La majorité des contrats de bail sont signés pour une période de 3 ans. Attention, si aucune durée n’est mentionnée, c’est que la durée automatique sera de 9 ans. Autant être prévenu !

    Veillez aussi à bien relever la date à laquelle le loyer est censé être payé ! Cela serait bête de commencer une location du mauvais pied pour si peu.

    Montrez-vous également attentif à ce qu’aucune clause n’aille à l’encontre de la loi. Par exemple en ce qui concerne le montant du loyer, sachez que le propriétaire n’est pas autorisé à changer le prix à sa guise. Il ne pourra l’indexer qu’une fois par an et en suivant l’inflation.

    Notez aussi que le contrat de location doit mentionner les modalités de l’entretien des communs. Il est possible que vous deviez participer à certaines tâches relevant de la vie collective de l’habitation (si vous habitez en appartement). Vous serez peut-être ainsi amené à entretenir l’ascenseur, les halls d’entrée ou les cages d’escalier.

    Enfin, qu’en est-il des charges supplémentaires comme le gaz, l’eau ou l’électricité ? Sont-elles dues au propriétaire ?

    3. Veiller à ce que le propriétaire enregistre bien le contrat

    L’enregistrement du contrat de location est un devoir qui incombe au propriétaire dans les deux mois suivant la signature dudit contrat. Dans certains cas, il pourra possiblement vous demander de le faire pour lui. Dans ce cas sachez que vous pouvez le faire aisément en ligne en quelques clics.

    4. Garantie locative

    Avant d’emménager dans votre nouvel appartement, vous devrez très certainement signer une garantie locative. A la fin du bail, le propriétaire vous reversa le montant de cette garantie si vous avez laissé le logement en bon état. Bien que légalement non obligatoire elle pourra vous être demandée de deux manières :

    • Un virement du montant total sur un compte bloqué à votre nom (dans ce cas la garantie ne peut être supérieure à deux mois de loyer et l’argent ne sera libéré qu’après signature par le propriétaire.)
    • La technique de la garantie bancaire : la banque avance la totalité de la garantie et vous la remboursez en plusieurs fois, sur une période de maximum 3 ans. Ici le montant ne peut dépasser 3 mois de loyer.

    Voyez avec le propriétaire ce qui vous convient le mieux et indiquez-le dans le contrat de bail. Dans tous les cas, ne payez jamais la garantie locative en liquide ou par virement sur le compte du propriétaire.

    5. Réaliser un état des lieux en bonne et due forme

    Passage obligé de toute location, l’état des lieux doit être réalisé avant la fin du premier mois de location ET en présence des deux parties. Vous avez la possibilité de le faire sans aide extérieure, ou bien faire appel à un expert (architecte ou agent immobilier). Dans ce cas, tous les frais liés à cet état des lieux sont répartis entre vous et le propriétaire. Si aucun état des lieux n’est fait, tous les nouveaux dommages sont considérés ne pas être causés par vous et vous ne les payez pas.

    6. Quid de la résiliation du bail ?

    Vous avez trouvé l’appartement de vos rêves ? Vous retrouverez la durée du préavis dans le contrat de location. Si vous êtes engagé dans un contrat de 3 ans ou moins, alors vous ne pourrez pas, sauf indication contraire sur le contrat, résilier avant le terme. Si au contraire vous êtes engagé dans un contrat de 9 ans, dès lors vous pourrez alors résilier votre contrat moyennant un préavis de 3 mois.

    Le contrat 3-6-9 c’est quoi ?

    Un contrat de location de plus de 3 ans est considéré comme un contrat de longue durée, ce qui lui confère automatiquement les mêmes conditions qu’un contrat de 9 ans. C’est ce qu’on appelle le contrat 3-6-9. Si vous quittez le bien au cours de la première année de location, vous devez payer une indemnité de préavis qui équivaut à 3 mois de loyer. Si vous le quittez au cours de la seconde année, vous devez alors vous acquitter de 2 mois de loyer. Et si vous le quittez au cours de la troisième année de location, vous devrez alors payer 1 mois de loyer pour indemnité.

    Après la troisième année, vous ne serez plus redevable d’aucune indemnité de préavis mais vous devrez encore respecter le délai de préavis de 3 mois. Petit conseil en passant : résiliez toujours votre contrat de location par recommandé. Le préavis débute à partir du premier jour du mois suivant.

    Si c’est votre propriétaire qui met un terme avant la fin officielle, il doit vous verser une compensation qui s’élève à 9 mois de loyer (après 3 ans) ou à 6 mois de loyers (après 6 ans)… Sauf s’il décide d’habiter lui-même son bien ou s’il souhaite entamer des travaux de rénovation.

    7. Pourquoi avoir une assurance habitation ?

    En tant que locataire, vous avez le devoir de restituer le bien que vous occupez dans l’état où vous l’avez trouvé. Cela se nomme la responsabilité locative. Autrement dit, vous (ou votre assurance) serez tenu de payer les dommages au bien loué après un incendie ou une fuite d’eau, par exemple. Sur le marché vous trouverez des assurances couvrant plus ou moins des dégâts pouvant survenir durant une location. Prenez le temps de bien vous renseigner. En règle générale, sachez tout de même que l’assurance habitation couvre en général vos meubles ou vos affaires personnelles.

    Votre assurance familiale couvre quant à elle, les dégâts matériels et physiques éventuels dont vous et/ou un membre de votre famille seriez l’auteur accidentel.

    Sachez toutefois qu’en tant que locataires, vous n’êtes pas tenu de souscrire à une assurance habitation. Néanmoins, en général les propriétaires le demandent et le stipulent dans les contrats de location.