Auteur : francois

  • Planter une haie : voici les 5 variétés à privilégier

    Vous avez décidé d’opter pour une haie persistante, que cela soit pour gagner en intimité ou encore pour limiter les courants d’air autour de votre habitation ? Voici les 5 variétés à privilégier sous nos latitudes !

    Osman Rana

    Incontournables dans nos jardins, les haies ont de nombreux avantages. Elles permettent en effet de délimiter des zones bien précises mais aussi de clôturer (sans clôture), de séparer différents espaces ou encore de protéger des regards indiscrets. Malheureusement, trop souvent le choix se porte sur les mêmes espèces végétales à l’image du thuya, du cyprès de Leyland ou encore du laurier Rotundifolia. Outre une certaine monotonie, sachez que ces essences s’intègrent généralement mal au paysage et, surtout, sont peu appréciés des oiseaux.

    Voici nos recommandations afin de choisir une haie plus champêtre qui s’adaptera mieux à son environnement. Outre les aspects évoqués ci-dessus, votre haie vous gratifiera aussi de couleurs saisonnières, sera plus à même de résister aux maladies et, cerise sur le gâteau, abritera une faune variée !

    1.   Le charme commun

    S’il n’est ni persistant ni caduc, le charme possède néanmoins un feuillage marcescent. Ses feuilles mortes restent donc sur l’arbre durant l’hiver et ne tombent qu’à l’apparition des nouvelles. C’est l’arbuste idéal pour constituer à moindre coût et rapidement des haies élégantes et régulières que l’on appelle communément “charmilles”. Le charme supporte très bien la taille et, malgré une hauteur qui peut atteindre 20 m en forêt, peut tout à fait se plaire en haie avec une hauteur d’environ 2 m. Le charme est peu exigeant en matière de sol et d’exposition mais on le plantera de préférence dans une terre profonde et bien drainée.

    2.   Le houx

    Synonyme d’hiver et de fêtes de fin d’année, le houx est un arbuste à même de structurer un jardin tant en hiver qu’en été. Ses feuilles au vert sombre et ses baies écarlates sont un régal pour les yeux mais aussi pour nos amis les oiseaux qui s’en délecteront. Lorsqu’il n’est pas taillé, le houx peut former un petit arbre de 8 m de hauteur et s’étendre sur une circonférence pouvant aller jusqu’à 3 m. Le houx panaché supporte très bien la taille et, grâce à sa grande rusticité, peut résister à des températures allant jusqu’à – 20°. Enfin, il tolère la plupart des sols mais sera plus à l’aise sur un terrain acide et bien drainé.

    3.   Le troène commun

    La variété Atrovirens du troène est l’une des plus utilisées pour réaliser des haies taillées ou brise-vent. De croissance rapide, cet arbuste accepte aussi toutes les expositions, tous les sols même temporairement détrempés, les embruns, le vent fort et tolère très bien les tailles répétées. Le troène commun montre cependant une préférence pour les terres calcaires, fertiles et fraîches. Enfin, il possède également une très grande résistance à la pollution et au froid.

    4.   Le cotonéaster de Franchet

    Voilà un arbuste au feuillage persistant appartenant à la famille des Rosacées. Rustique et peu exigeant, il se démarque par son feuillage buissonnant étalé bien ramifié aux rameaux arqués. Il est aussi intéressant pour son abondante floraison qui est suivie de nombreuses baies orangées, décoratives dès l’automne. Le cotonéaster poussera dans toutes les bonnes terres du jardin, idéalement pas trop sèche en été. Il est parfait en haie libre ou taillée.

    5.   L’aubépine monogyne

    Arbuste de la famille des Rosacées, l’aubépine, aussi appelée communément “épine à fleurs”, est présente depuis toujours dans nos contrées, où elle colonise les terrains en friche exposés au soleil. Elle atteint généralement 2 à 6 m de hauteur. Sa croissance lente et son port très ramifié la font souvent utiliser au jardin pour constituer de belles haies vives infranchissables, d’autant plus lorsqu’on opte pour une espèce aux longues épines !

  • Une méthode insolite, pas chère et élégante pour préserver votre maison de la chaleur !

    Ces dernières années, nous avons connu des étés caniculaires, particulièrement pénibles pour les personnes vivant dans des maisons ou des appartements mal isolés. Voici une astuce écologique qui pourrait vous faire gagner un peu en fraîcheur, tout en donnant du caractère à votre maison…

    Longtemps, les plantes grimpantes furent considérées comme une manière élégante de décorer sa maison. En Europe du centre et de l’Est, il y a une quarantaine d’années, ces plantes furent massivement utilisées pour préserver les habitations des fortes chaleurs. Aujourd’hui, elles reviennent doucement mais sûrement à la mode.

    Les avantages…

    Les plantes ont plusieurs vertus : elles participent activement à la lutte contre le réchauffement climatique, elles purifient l’air et elles jouent le rôle de régulateur d’humidité. Au Japon, pendant une certaine période, les habitants de maisons à toiture verte étaient d’ailleurs fiscalement avantagés ! De plus, elles participent dans une certaine mesure à préserver la fraicheur dans la maison. Difficile de donner un chiffre quant à leur pouvoir isolant, mais il n’est pas négligeable. Enfin, dernier avantage de taille : les plants sont peu onéreux (quelques dizaines d’euros).

    Que des avantages ?

    Non, tout n’est pas rose. En effet, en hiver, les plantes ne vous seront pas d’une grande aide, perdant leurs feuilles. C’est la raison pour laquelle nous vous conseillons de vous orienter vers du lierre, une des rares plantes à feuillage persistant et, cerise sur le gâteau, facile d’entretien. Toutefois, cette plante ne sera qu’un faible rempart contre les jours les plus froids.

  • Climatisation : quelle consommation, quel coût à l’achat et à l’utilisation ?

    Les températures s’envolant aussi vite que le prix de l’énergie, est-il encore judicieux d’acheter un climatiseur en 2022 ? Ces climatiseurs, consomment-ils réellement beaucoup ? Quel coût à l’usage et à l’achat ?

    air conditioner

    Tout d’abord, il faut se pencher sur l’isolation de votre maison. Acheter un climatiseur alors que votre maison est une passoire énergétique équivaut à jeter de l’argent par les fenêtres. En effet, la climatisation pourrait vite se révéler être un vrai gouffre énergétique. Voilà pour la base.

    Quels sont vos besoins ?

    Avez-vous un grand volume à rafraichir ? Combien de pièces sont concernées ? Vos plafonds sont-ils hauts ? Cette formule peut vous donner une idée de la puissance nécessaire : superficie de la pièce (m²) X hauteur du plafond (m) X 50. Bien sûr, en fonction du nombre de personnes vivant sous votre toit, de l’isolation, de l’orientation de votre maison, de la nature de vos murs… le chiffre « 50 » peut être revu à la hausse ou à la baisse. Tablez en moyenne sur une puissance de 1500 à 2000 Watts pour une pièce d’environ 10 m². Ne voyez pas trop juste car votre climatisation tournerait alors à plein régime, ce qui engendrerait une grosse consommation d’électricité.

    Quel coût à l’usage ?

    Pour une climatisation de 4 kWh utilisée 50 jours sur l’année à raison de 4 heures par jour, il vous en coûtera à peu près 180 euros par an au prix actuel de l’électricité (0,23 cents par kWh). Bien entendu, ce prix peut être largement revu à la baisse si vous optez pour un modèle avec pompe à chaleur… Ou à la hausse, si vous optez pour un modèle plus puissant et/ou que les canicules se prolongent !

    Et à l’achat ?

    Tout dépend du modèle ! Cela va de quelques centaines d’euros pour un climatiseur mobile à plusieurs milliers d’euros pour un modèle mural installé par des pros et doté d’une pompe à chaleur. Si vous désirez quelques unités dans votre logement, un système avec pompe à chaleur, tablez sur un maximum de 8.000 euros, installation comprise ! Un investissement…

  • Voici comment passer votre chaudière en mode “été”

    Depuis quelques semaines, les températures ont considérablement augmenté et il n’est donc plus nécessaire de recourir au chauffage central. Il peut néanmoins arriver que la chaudière se mette en route lors d’une matinée particulièrement fraîche. Voici comment éviter que cela n’arrive.

    Avec la flambée des prix du gaz et de l’électricité, le chauffage est un poste qui pèse lourd sur le budget des ménages. Étant donné que la majorité des maisons et appartements n’a pas besoin d’être chauffée en été, faites le nécessaire pour que votre chaudière ne se mette pas en marche inutilement !

    Pour ce faire, il suffit de basculer votre chauffage central en mode “été”. De cette manière, la chaudière ne tiendra plus compte de la température de la sonde extérieure ou de votre thermostat et ne sera donc pas perturbée par une matinée plus fraîche que de coutume. Sachez qu’il n’existe pas de procédure standard pour définir ce mode estival sur votre appareil. Il est donc nécessaire que vous consultiez le mode d’emploi de votre chaudière et de votre thermostat ou, à défaut, que vous contactiez votre chauffagiste.

    Un bon réflexe

    Si cette démarche peut vous paraître anecdotique, sachez qu’il n’en est rien ! En effet, ce geste simple va vous permettre d’éviter de consommer inutilement de l’énergie et, ainsi, de diminuer votre consommation durant la belle saison.

    Notez que si votre chaudière ou votre thermostat ne dispose pas d’un mode été, vous pouvez aussi désactiver le mode “chauffage” de celle-ci afin qu’elle ne fournisse plus de l’eau chaude que sur demande.

    Solution extrême, si votre chaudière n’est connectée qu’à l’installation de chauffage central (et ne produit donc pas d’eau chaude) : il suffit de l’éteindre pour de bon voire de la débrancher en retirant la prise électrique murale !

  • Quel chauffe-eau électrique choisir ?

    Pour éviter tant des désagréments pratiques que des frais inutiles, l’idéal est de calibrer précisément son ballon d’eau chaude électrique. Mais comment ?

    Siehr

    Il n’est pas difficile d’imaginer qu’un célibataire vivant dans un petit appartement ne consomme pas autant d’eau chaude qu’une famille nombreuse habitant dans une vaste villa. Mais, concrètement, est-il vraiment nécessaire de moduler la taille de son chauffe-eau en fonction de ses besoins ?

    Pourquoi ?

    Un ballon d’eau chaude trop petit pourra causer des problèmes pratiques à l’usage comme un manque rapide d’eau chaude pour alimenter des bains ou des douches, par exemple. Mais, à l’inverse, un ballon trop grand coûtera plus cher et se montrera inutilement énergivore. Ce qui entrainera une surconsommation importante facilement évitable.

    Combien de personnes ?

    Pour estimer les besoins en eau chaude d’un foyer, il faut connaitre le nombre de personnes qui le compose. Généralement, on estime qu’une personne consomme environ 50 litres d’eau chaude à 60°C par jour. Une famille avec deux adultes consomme donc en moyenne 100l d’eau chaude contre 200l pour une famille de deux adultes et de deux enfants.

    Quel usage ?

    Bien sûr, cette moyenne varie en fonction des usages de chaque famille. Si l’on prend plus souvent des bains que des douches courtes, la consommation sera bien sûr plus élevée que la moyenne. Mais aussi si l’on fait la vaisselle à la main plutôt qu’avec un lave-vaisselle (ce dernier ne consomme pas d’eau chaude mais chauffe lui-même l’eau qu’il utilise). Il est donc important d’ajuster son ballon d’eau chaude en fonction de ses critères d’utilisation. Pour une famille de trois personnes privilégiant les douches et l’usage du lave-vaisselle, un ballon de 150l sera suffisant. Mais il vaudra mieux s’orienter vers un ballon de 200l pour le même foyer multipliant les bains.

    V40

    Notez que, généralement, un chauffe-eau est réglé sur 60-65°C. Cette température permet d’éviter les risques de légionellose tout en limitant l’entartrage de l’appareil. Mais pour un bain ou une douche, cette température est bien sûr trop élevée ! On y mélange de l’eau froide pour redescendre autour des 40° C. N’oubliez donc pas qu’avec un ballon de 150l à 60°C, vous disposez en pratique d’un volume d’eau chaude « utilisable » plus important. On parle de « réserve d’eau chaude » ou de « V40 » pour déterminer le volume d’eau à 40° C qu’un chauffe-eau peut produire. Un ballon de 150l à 60°C permet, par exemple, d’offrir un V40 de 270l.

    Voir aussi :

    Chauffe-eau solaire, comment ça fonctionne?

  • Vrai ou faux : 4 mythes sur la climatisation !

    Avec les canicules que nous avons connues ces dernières années, vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir installer la clim’ à la maison. Un choix judicieux ? Oui, dans la plupart des cas, mais il y a tout de même quelques points d’attention à tenir à l’œil… Voici 4 mythes que nous décortiquons !

    air conditioner

    1.    C’est nocif pour l’environnement : Vrai mais pas autant qu’on ne le croit

    « Les fluides frigorigènes utilisés par les climatisions sont extrêmement nocifs pour l’environnement » ! Voilà ce que l’on entend régulièrement. Et c’est vrai, ces fluides sont très nocifs mais ils sont utilisés en circuit fermé. Si la climatisation est étanche, il n’y a donc pas d’émission de ce côté-là. En revanche, les climatisations consomment souvent beaucoup d’électricité. Cette dernière n’étant pas toujours propre, cela peut également avoir un effet nocif…

    2.    Il fait plus chaud à l’extérieur quand on les utilise : Vrai

    C’est évidemment nettement plus sensible dans les centres urbains. Les échangeurs air/air rejettent la chaleur intérieure. Dans les quartiers densément peuplés et fortement équipés en climatisations, il peut donc y avoir des « îlots de chaleur ».

    3.    Elles consomment un maximum d’électricité : Vrai… et faux !

    Tout dépend évidemment du modèle que vous achetez. Dans le cas des modèles fixes dotés d’une pompe à chaleur, la consommation d’électricité est nettement plus réduite. Si vous optez pour un modèle réversible, la climatisation pourrait même vous faire économiser quelques précieux euros en hiver, servant de chauffage plus économique mais pas moins efficace que la plupart des chauffages électriques du marché.

    4.    Elles sont mauvaises pour la santé : Vrai… et faux !

    Tout est évidemment une question d’utilisation. Régler la clim’ sur 18 degrés quand il y en a 30 dehors, c’est s’assurer des problèmes ! Notez également que la climatisation assèche l’air, ce qui peut provoquer des maux de gorge ou des yeux irrités. Utilisez-la avec intelligence et parcimonie et tout ira bien !

    En revanche, les filtres équipant certaines climatisations éliminent les émanations toxiques de l’air extérieur, ce qui peut notamment être profitable aux personnes allergiques ! Enfin, sachez aussi que certaines climatisations peuvent être utilisées comme des déshumidificateurs dans les maisons trop humides (principalement en hiver).

     

  • Offre d’achat pour un prêt immobilier : comment la rédiger et à quoi faire attention ?

    Vous êtes déjà tombé sur le logement de vos rêves et vous souhaitez savoir comment rédiger l’offre d’achat ? Bien que ce document ne soit pas obligatoire, si vous décidez d’en produire un, il va falloir le faire correctement et adopter certaines bonnes pratiques : une offre claire, précise et limitée dans le temps.

    Offre d’achat : un engagement pour l’acheteur ?

    L’offre d’achat est un acte par lequel un acheteur montre sa volonté d’acquérir un bien à un prix donné. Il peut comporter le prix du bien tel que proposé par le vendeur ou être inférieur. L’acheteur s’engage ainsi auprès du vendeur. Si celui-ci accepte la proposition qui lui est faite, la vente sera conclue selon les mêmes termes indiqués.

    Important : à défaut d’offre d’achat, vous pouvez faire votre proposition oralement au vendeur et établir le compromis de vente directement. Mais rien n’engage celui-ci à vous vendre la maison ou le terrain en question tant que le compromis de vente n’est pas signé. L’offre d’achat vous offre une plus grande protection si elle est acceptée.

    Quels éléments doivent être contenus dans une offre d’achat ?

    Il n’existe pas de modèle type d’offre d’achat mais pour qu’elle soit valable, elle doit comporter un certain nombre d’éléments : l’identité complète de l’acheteur, son adresse, le prix proposé.

    L’acheteur peut également y inclure des conditions suspensives (obtention d’un prêt par exemple) et réserves si nécessaires. Cela permet à l’acheteur d’annuler l’offre d’achat après signature du vendeur. C’est aussi le cas de l’expiration de la durée de validité (au-delà de cette durée, vous n’êtes plus obligé d’acquérir le bien). Vous pouvez la fixer librement mais il est conseillé de mettre une durée courte (entre 24h et 48h).

    Pour finir, il devra signer l’offre d’achat et indiquer la date d’édition.

    Pour avoir plus d’informations sur l’offre d’achat, vous pouvez consulter cet article : Comment rédiger une offre d’achat en Belgique ?

    Pour être sûr de bien la rédiger, vous pouvez vous faire aider d’un notaire. Il pourra éventuellement vous édifier face à un vice caché ou autre problème pouvant vous porter préjudice.

    Que faire après la rédaction de l’offre d’achat ?

    Une fois l’offre d’achat éditée, elle peut être transmise au vendeur en main propre, par mail ou par courrier. Dans tous les cas, il vous faudra une preuve de réception de la part du vendeur. S’il en accepte les termes, vous pouvez poursuivre les démarches d’achat.

    Le vendeur peut également faire une contre-proposition ou refuser tout bonnement la proposition. Dans le premier cas, vous avez le choix entre faire une autre offre d’achat avec le prix proposé ou abandonner l’achat. En cas de refus du vendeur par contre, il suffira d’attendre l’écoulement du délai de validité.

    L’offre d’achat constitue un engagement pour l’acheteur à partir du moment où le vendeur l’accepte. Il faut donc vous assurer d’indiquer tous les termes selon lesquels vous voulez conclure le contrat. Si vous n’êtes pas sûr de vouloir vous engager, passez directement au compromis de vente mais n’oubliez pas que le vendeur pourra changer d’avis à tout moment.

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    5. Taux fixe, taux variable, quelle option choisir pour obtenir votre prêt immobilier au meilleur taux ?
  • Comment bénéficier d’une déduction fiscale sur les travaux ?

    La rénovation immobilière peut représenter un budget particulièrement important. La mise en place d’un avantage fiscal est une solution pour effectuer ses travaux tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt. Mais quelles sont les déductions fiscales possibles et à quelles conditions y prétendre ?

    Quels sont les types de déductions fiscales possibles pour vos travaux ?

    Les déductions fiscales sont au nombre de trois :

    • Les déductions déductibles : elles sont retenues des revenus imposables ;
    • Une diminution d’impôt : selon les dépenses effectuées, vous pouvez bénéficier de réduction de vos impôts à partir d’un montant sans jamais pouvoir dépasser le seuil 0 € ; Il s’agit du seul type de déductions fiscales possibles en matière de travaux en Belgique.
    • Les crédits d’impôt : contrairement aux diminutions d’impôt, avec les crédits d’impôt, il est possible de descendre en dessous de 0 et de recevoir le montant sous forme de crédit d’impôt.

    Quel est le montant des déductions fiscales pour travaux ?

    Selon votre région, le montant des déductions fiscales pour vos travaux ne sera pas le même et les conditions pour en bénéficier vont varier :

    • En Wallonie : la réduction d’impôt peut aller jusqu’à 1 520 € avec une majoration de 125 € par enfant. Mais, cet avantage fiscal ne sera utilisé que pour l’achat d’un bien.
    • En Flandre : la déduction fiscale peut aller jusqu’à 944 € mais ne va concerner que les prêts souscrits à partir de 2016.
    • À Bruxelles : le montant de la réduction d’impôt varie entre 350 € et 3 350 € et s’applique aux prêts souscrits avant 2017.

    Notez qu’il est aussi possible de profiter d’une réduction de TVA de 21 % à 6 % si le logement est âgé de plus de 10 ans et qu’il constitue votre résidence principale.

    Pour en savoir plus, consultez cet article complet sur les déductions fiscales pour un prêt hypothécaire.

    Quid des déductions fiscales pour les travaux de toiture ?

    En Belgique, la seule région qui propose actuellement des déductions fiscales sur des travaux de toiture est la Wallonie. Lorsque vous effectuez des travaux d’isolation sur l’année, 30 % du budget investi sera déductible de vos impôts. Mais des plafonds sont prévus.

    Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article complet: Toutes les déductions fiscales sur vos travaux en Belgique.

    Quand bénéficier des déductions fiscales pour travaux ?

    Si vous avez un logement basse énergie ou une habitation passive, vous pouvez être éligible à cet avantage fiscal à hauteur de 470 € voire 1 880 € chaque an sur une période de 10 ans pour un logement certifié avant 2012. C’est également le cas des prêts verts contractés avant cette année : la réduction d’impôt s’élèvera à 30 % des intérêts déjà payés.

    Important : avant 2015, il était possible de prétendre aux déductions fiscales pour des travaux de sécurisation contre l’incendie et le vol mais ce n’est désormais plus possible.

    Les déductions fiscales pour travaux permettent de procéder à la rénovation d’un logement tout en faisant baisser les coûts par le montant de ses impôts. Certaines conditions sont requises et peuvent varier d’une région à une autre. De plus, tous les types de travaux ne sont pas pris en compte (par exemple : travaux d’isolation de toit uniquement considérés en Wallonie).

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  • Quelle pergola choisir ? Avantages et inconvénients des divers matériaux

    Soyons honnêtes : nous aimons tous profiter des belles journées ensoleillées, mais trop de soleil, c’est trop ! Une bonne solution pour vous mettre à l’abri des rayons trop agressifs, c’est la pergola ! Reste à bien choisir son modèle…

    Il existe principalement quatre types de pergola : en bois, en alu, en PVC et en fer forgé. Chacune de ces pergolas a ses avantages et ses inconvénients, que nous parcourons ici avec vous.

    Pergola en fer forgé

    C’est un modèle qui respire la tradition et l’authenticité ! Le fer forgé, surtout lorsqu’il est façonné par un artisan de derrière les fagots, peut donner un vrai cachet à votre terrasse ! Certes, l’allure pourra sembler un peu trop rustique, voire sévère pour certains, mais comme on dit souvent, les goûts et les couleurs…

    Avantages : le principal avantage d’une telle pergola, c’est évidemment sa robustesse ! Encore faut-il qu’elle ait été bien soignée et entretenue. Pointons aussi son esthétique qui pourra ravir les amateurs de personnalisation : un artisan forgeron sera à même de vous façonner la pergola de vos fantasmes !

    Inconvénients : Ce n’est certes pas la moins chère des pergolas, surtout si vous en faites faire une sur-mesure ! Bien entendu, il existe des modèles en kit, mais ceux-ci perdent en charme ce qu’ils vous font économiser à l’achat. L’autre point faible, c’est évidemment l’entretien ! L’acier, ça rouille et ça demande donc un entretien complexe pour résister aux affres du climat : polissage, peinture, graissage et j’en passe…

    Pergola en PVC

    C’est assurément le modèle le meilleur marché et pourtant, qui pense à un modèle en PVC ? Petit retour sur les avantages et les inconvénients du modèle…

    Avantages : Prix d’achat, évidemment, de même que la simplicité d’entretien : du savon et de l’eau suffisent !

    Inconvénients : Ce ne sont certes pas les plus beaux modèles et il y en aura quelques-uns parmi vous pour fustiger l’aspect « cheap » de la chose… Pointons également une endurance moyenne et une absence de possibilités de personnalisation : vous pouvez choisir le modèle, la couleur, mais ne pouvez en aucun cas peindre dessus !

    Pergola en bois

    Le bois, c’est le matériau noble par excellence. C’est d’ailleurs ce matériau que l’on imagine d’abord pour une pergola traditionnelle ! Si chaleureux soit-il, ce matériau ne va pas sans quelques inconvénients…

    Avantages : Très élégant, le bois est aussi bon marché… Ou du moins, tant que vous n’optez pas pour un modèle en bois exotique ! Le bois a également l’avantage d’être un matériau durable s’il est entretenu ou… s’il est exotique !

    Inconvénients : Un bois bas de gamme ne sera pas cher à l’achat, mais demandera un entretien très régulier et dépérira assez rapidement. Pointons également un changement de teinte avec le temps, qui peut en décevoir certains.

    Pergola en aluminium

    Très élégantes et modernes les pergolas en aluminium ont le vent en poupe ! Matériau léger et résistant, l’aluminium a cependant quelques défauts…

    Avantages : Contrairement à l’acier, l’aluminium ne rouille pas : votre pergola traversera donc magnifiquement les années ! Et puis, il y a bien évidemment l’aspect esthétique : l’aluminium, contrairement à l’acier, a un aspect moins massif… L’entretien est également assez simple.

    Inconvénients : le premier problème de ce type de pergola, c’est le prix ! En effet, ce sont les plus chères de toutes les pergolas ! En outre, notez que le montage devra quasi obligatoirement se faire par un professionnel.

  • Vous comptez acheter un parasol ? 5 points d’attention !

    Avec les étés de plus en plus chauds que nous connaissons, le parasol devient un objet indispensable dans le jardin. Si vous décidez d’en acheter un, nous vous conseillons de lire ce qui suit !

    1. Quel type de parasol ? 

    Vous préférez un pied droit ou décentré ? Le parasol avec pied central est le plus populaire, en raison de sa stabilité. Avec un pied déporté, en revanche, vous aurez un maximum d’ombre et pourrez glisser des meubles dessous. Dans ce dernier cas, nous vous conseillons d’opter pour une base aussi lourde que possible, histoire d’assurer sa stabilité en cas de coup de vent. N’hésitez pas à aller plus loin que ce que propose le fabriquant !

    2. La forme ? 

    Rond ou carré ? Un modèle carré fournit un peu plus d’ombre. L’inconvénient est que ses baleines sont plus longues, ce qui peut compliquer la fermeture. 

    3. Quelle toile ? 

    Il en existe plusieurs types. Vous pouvez également choisir entre le bois, l’acier ou l’aluminium pour le pied. Le bois apporte un certain charme, mais c’est celui qui demande le plus d’entretien et il peut se décolorer. L’aluminium est le matériau le plus couramment choisi, même s’il est un peu plus cher que l’acier. Il est aussi plus léger et plus durable… Si vous optez pour un grand modèle, il est préférable de choisir une base en béton ou en granit. 

    4. La base du parasol ? 

    Plusieurs options : une base fixe, montée sur roulettes ou encore à enterrer…

    5. Tendances ? 

    Les parasols utilisant des matériaux durables ainsi que les ronds sont les plus populaires en ce moment. Aujourd’hui, un parasol peut également incorporer l’éclairage et le chauffage, ce qui permet une utilisation plus large, y compris le soir.