Auteur : francois

  • Chaudières : tout ce qu’il faut savoir !

    Il existe aujourd’hui un grand nombre de types de chaudières. On connait bien sûr les chaudières à mazout, les chaudières au gaz ou encore à condensation, etc. Tant de possibilités qu’il s’agit de prendre en compte au moment de choisir son moyen de chauffage. D’autant que, plus que jamais, cette question est remise au centre des débats en pleine crise énergétique.

    boiler room

    Comment choisir la chaudière pour ma maison ?

    Afin de choisir au mieux sa chaudière, vous devrez tenir compte de différents facteurs mais aussi, et surtout, de vos besoins en chauffage !

    • La taille de votre bien : et donc la surface à chauffer
    • Des besoins sanitaires de votre habitation : Voulez-vous que votre chaudière vous fournisse également votre eau chaude sanitaire ou non ? Si oui, vous devrez envisagez d’installer une chaudière mixte et non une chaudière simple.
    • De la place dont vous disposez : Suivant le modèle de chaudière que vous choisirez, vous aurez besoin de plus ou moins de place. Certains appareils peuvent se fixer au mur, d’autre doivent bénéficier de leur propre espace de stockage.

    Les types de chaudières et leurs avantages

    Chaudière au mazout, au gaz ou électrique

    Il s’agit du modèle le plus traditionnel de chaudière. Le principe est bien connu : l’eau est chauffée et circule dans tout un système de chauffage central qui va par la suite aller alimenter vos radiateurs ou encore vos planchers chauffants.

    Elles sont cependant plus polluantes que les chaudières actuelles car elles renvoient plus de particules dans l’air.

    Ces chaudières classiques existent à la fois au gaz (700€ – 3000€), au mazout (1500€- 2000€) et électrique (800€ à 5000€ suivant le type de fixation de la chaudière).

    Chaudière à condensation

    Les chaudières à condensation sont connues pour leur haut rendement car elles récupèrent la chaleur émanant de la combustion de leur matière première. En parlant de matière première, vous devrez veiller à l’évolution des prix qui peuvent fluctuer grandement, et qui plus est actuellement. Rien que pour le mazout, le prix est passé de 60 centimes/litre l’année dernière, à plus d’un euro le litre cette année.

    • Au gaz – 3000€ à 6000€

    Dans le cas de la chaudière gaz à condensation, le gaz naturel, ou butane, est brûlé et produit donc de la chaleur. Elle est reconnue pour son très bon rendement thermique ainsi que pour les économies d’énergie qu’elle permet de réaliser. D’un point de vue thermique également, elle permet de profiter d’un très bon confort. Toutefois vous devrez bien veiller à respecter les normes techniques de cette installation, et ce même si elles peuvent être plus contraignantes que pour d’autres installations.

    • Au mazout – 4000€ à 7500€

    Le principe de ce genre de chaudière est fondamentalement le même que pour la chaudière gaz à condensation à la différence près que le combustible se trouve être du fioul. Ce modèle de chaudière est également très répandu car il est compatible avec les équipements fonctionnant à l’eau chaude. Vous aurez cependant besoin de débourser une somme plus élevée lors de l’installation de votre système de chauffage car celui-ci devra être adapté au stockage particulier du mazout.

    Ce type de chaudière est particulièrement recommandé lorsque vous devez chauffer de grands espaces. Toutefois, songez au fait que vous devrez tenir compte des variations prix du mazout.

    Chaudière basse température

    Les chaudières à basse température présentent l’avantage de ne pas consommer autant que les chaudières classiques. Et pour cause, elles ne montent que jusqu’à des températures allant de 30° à 60°, soit beaucoup moins haut que leurs homologues traditionnelles. Elles sont également adaptées aux intérieurs plus réduits grâce à leur système de fixation murale mais imposent également un équipement adapté à la basse température. Elles coûtent en revanche souvent moins cher que les autres types de chaudières, comptez entre 1200 et 4000€, mais vous devrez aussi penser à ajouter le prix du ramonage, à effectuer  2 fois par an.

    Chaudière à pellets

    Comme son nom l’indique, la chaudière à pellets récupère la chaleur produite par la combustion de granulés de bois. Ce système est réputé pour être plus écologique que les chaudières traditionnelles et nécessiter une matière première plus maniable que les chaudières au bois. Toutefois cela a un prix : comptez entre 9000 et 20000 euros pour une telle chaudière. En plus de cela, vous devrez prévoir un budget pour les pellets en tant que tels. Il est d’autant plus important de prendre en compte ces matériaux à l’heure actuelle car les prix s’envolent. En un an, le prix de de la tonne de granulés a doublé et est passée de 280€ à 550€.

    Chaudière au bois

    Le chauffage au bois est la manière de se chauffer la plus économique du marché, et ce notamment en raison du prix relativement bas du bois. Cela s’explique notamment par le fait que ce genre de chaudière nécessite d’être alimenté en bois manuellement. De plus, allié à un ballon de stockage vous pourrez profiter de cette chaleur pour chauffer votre eau sanitaire. Toutefois, cette installation vous demandera un entretien régulier afin que le système fonctionne correctement. Le prix d’une chaudière à bûches varie entre 1600€ et 4100€.

    Quelle chaudière pour mon habitation ?

    Chaudière simple ou mixte ?

    Vous aurez également le choix entre une chaudière dite simple ou mixte. Une chaudière simple n’aura pour vocation que le chauffage de votre maison. À contrario, une chaudière mixte – ou encore à “double service” – aura pour vocation à chauffer votre maison, mais également votre eau sanitaire.

    Cette installation présente de nombreux avantages, en particulier son rendement élevé. En termes de confort thermique également, la chaudière simple présente l’intérêt de s’adapter plus facilement à la température extérieure grâce notamment à l’usage de sonde thermique et à l’utilisation d’un thermostat. Toutefois, comme vous pouvez vous en douter, le prix d’une chaudière mixte est plus élevé que celui d’une chaudière simple.

    Quel est le meilleur choix d’un point de vue écologique ?

    D’un point de vue écologique, différents choix s’offrent donc à vous. Notamment la pompe à chaleur et la chaudière à pellets qui représentent des options soucieuses de l’environnement. Ces deux options vous permettront de réduire d’une part votre impact environnemental ainsi que votre facture énergétique. Toutefois, comme expliqué plus haut et comme vous pouvez vous l’imaginez, le prix de départ de ces systèmes auront besoin d’être amortis sur plusieurs années.

  • Store enrouleur : nos astuces pour bien les nettoyer !

    Vos stores sont placés depuis quelques mois et commencent à s’encrasser ? La poussière a en effet une fâcheuse tendance à s’y concentrer, tout comme les insectes qui sont piégés dans l’enrouleur lorsqu’on referme le store…

     

    Le meilleur moyen d’éviter que vos stores s’encrassent est de les nettoyer régulièrement. A condition d’adopter la bonne technique et d’opérer dans le bon ordre.

    Dépoussiérer

    Pour retirer la poussière du textile qui compose votre store, utilisez un chiffon ou une microfibre propre et légèrement humide. Afin de traiter toute la longueur du store, déroulez-le jusqu’en bas et passez le chiffon sur l’ensemble de la toile en effectuant des mouvements circulaires. Si vous dépoussiérez vos stores régulièrement, vous pourrez vous contenter de passer un plumeau. Régularité rime donc ici avec facilité !

    Se débarrasser des vilaines taches

    Dans une cuisine ou une salle de bain, les stores peuvent plus facilement accumuler les taches en tout genre, comme des projections de savon ou d’huile de cuisson. Sans oublier les insectes qui viennent se coincer dans l’enrouleur… Dans ce cas aussi on aura recours à un chiffon que l’on aura humidifié à l’aide cette fois d’eau tiède dans laquelle on aura dilué quelques gouttes d’un détergent doux. Une fois le chiffon imbibé du mélange, frottez délicatement les taches.

    Tout doux !

    Nous ne pouvons que vous recommander d’éviter de frotter trop longtemps et trop énergiquement afin de ne pas détériorer le textile du store. Une fois la tache effacée, prenez le temps de bien essuyer la toile à l’aide d’une serviette propre et sèche, ou en tamponnant avec un essuie-tout.

    En machine ?

    Notez aussi que certains modèles disposent d’un tissu amovible qui peut être lavé en machine ou à la main. Pour le savoir, référez-vous aux recommandations du fabricant. S’ils ne sont pas lavables, les tissus amovibles peuvent néanmoins être étendus sur une surface plane, ce qui facilitera leur nettoyage.

    Attention au séchage !

    Dans tous les cas, en fin de processus, laissez la toile complètement descendue afin qu’elle puisse sécher complètement. Si vous remontez le store avant qu’il ne soit sec, des traces d’humidité ou des moisissures pourraient apparaître sur la toile !

  • Pompe à chaleur : ce qu’il faut savoir avant de craquer

    La pompe à chaleur est une alternative aux chaudières plus classiques qui a la cote actuellement ! À juste titre, d’ailleurs, tant ce système de chauffage présente de nombreuses qualités écologiques et économiques !

    Comment fonctionne une pompe à chaleur ?

    Une pompe à chaleur est souvent qualifiée de peu gourmande en énergie, mais pourquoi ? Tout simplement car la pompe à chaleur va puiser l’énergie dans le milieu ambiant – dans l’eau, le sol ou l’air suivant le modèle – et transformer cette énergie en chaleur dans le système de chauffage qu’elle alimente. Cette installation peut donc à elle seule produire jusqu’à 75% de la chaleur de l’habitation.

    Quels sont les avantages de la pompe à la chaleur ?

    La pompe à chaleur est donc un système économique puisqu’il n’y a pas d’apport en matière première.  Ou presque : il faudra tout de même compter sur une petite dépense énergétique pour tirer profit de cet environnement… Le rendement n’en est pas moins favorable : par exemple, le COP (coefficient de performance) d’une pompe à chaleur air/air (un modèle très courant), tourne souvent aux alentours de 4. Comprenez que pour un kW d’électricité consommé, elle va en redonner 4 !

    Autre point fort de ce système, vous pourrez aussi bien bénéficier de ces avantages en hiver, qu’en été. En effet, les pompes à chaleur ont l’avantage d’aussi bien réchauffer que rafraîchir l’air. Un investissement pouvant donc se rentabiliser en toute saison.

    Quels sont les inconvénients de la pompe à chaleur ?

    Il existe toutefois quelques inconvénients à prendre en compte avant de décider ou non d’installer une pompe à chaleur.

    • Un niveau sonore pouvant parfois déranger : suivant le modèle de pompe à chaleur que vous déciderez d’installer, il faudra tenir compte des nuisances qui y seront liées. Puisqu’une telle installation s’accompagne souvent d’un module placé à l’extérieur de la maison, il faudra veiller à ne pas dépasser un certain seuil de décibels pour ne pas importuner vos voisins.
    • Performances variables : le rapport entre la température extérieure et intérieure doit rester faible pour limiter la consommation électrique de l’appareil. En effet, comme bien souvent, l’installation d’une pompe à chaleur ne présentera un avantage économique que si elle est alliée à une utilisation mesurée. En clair, une excellente isolation reste la base !
    • Besoin d’un emplacement extérieur : Il faudra aménager un espace pour installer la pompe à chaleur à l’extérieur et ce en toute circonstance météorologiques.
    • Prix plus élevé : les prix pour installer une pompe à chaleur sont aussi souvent plus élevés que pour une chaudière traditionnelle, et si mal utilisé, ce système pourrait ne pas avoir le rendement espéré.

    Les différents types de pompe à chaleur

    • Aérothermie (air/air) : la pompe à chaleur va puiser son énergie dans l’air ambiant. Les modèles air/eau sont reliés à votre circuit d’eau et permettent la production d’eau chaude.
    • Géothermie  (sol/sol) : la pompe à chaleur va collection l’énergie dans les sols, au niveau souterrain. Existe en modèle sol/sol ou sol/eau, si vous la reliez à votre installation d’eau chaude.
    • Hydrothermie (eau/eau) : vous l’aurez compris, ici, la pompe à chaleur va puiser les calories des cours d’eau ou de la nappe phréatique.

    De quoi dois-je tenir compte avant d’installer ma pompe à chaleur ?

    • Vous aurez besoin d’un espace où installer votre pompe à chaleur
    • Vous devez disposer d’un circuit de chauffage central si vous comptez chauffer l’entièreté de l’habitation
    • Prenez également en compte la surface totale que vous aurez à chauffer pour le calcul de la puissance de votre pompe à chaleur
    • Dans le cas d’un appartement, il faudra en faire part à l’assemblée générale des propriétaires si le modèle extérieur est installé sur la façade.

    Quels prix pour une pompe à chaleur ?

    Le prix d’une pompe à chaleur variera en fonction de la surface à chauffer, mais également du type de machine que vous déciderez d’installer ainsi que de la surface et des performances énergétiques du bâtiment. Comptez cependant un budget minimum de 5000 euros pour une installation complète dans une petite habitation isolée.

    Et les primes dans tout ça ?

    L’installation d’une pompe à chaleur présente un coût certain. Il est donc intéressant d’apprendre que les régions accordent des primes énergétiques pour qui voudra passer à ce mode de chauffage plus écologique.

    Voici un aperçu des primes possibles :

    • Bruxelles : 4250€ à 4275€
    • Wallonie : 1000€ à 6000€
    • Flandre : 300€ à 4800€

    Ajoutez également à ces montants la possibilité de recevoir des primes communales pour l’installation d’un tel système. Un petit coup de pouce à prendre en compte lors de vos calculs !

  • 5 astuces insolites pour gagner en fraicheur !

    Comment retrouver une maison un peu respirable lorsqu’il fait plus de 25, voire 30 degrés dehors ? Les trucs classiques, comme ouvrir les fenêtres la nuit et les fermer le jour, vous les connaissez sans doute. Mais connaissez-vous ces astuces-ci ? Elles peuvent vous faire tomber le thermomètre !

    1.    Débranchez tout !

    Ordinateur, télévision, chaîne hifi… Même s’ils sont éteints, les appareils électriques consomment encore de l’électricité et donc… chauffent ! De plus, cela vous permettra de réaliser quelques économies d’énergie, ce qui n’est pas négligeable par les temps qui courent.

    2.    De l’alu sur les vitres !

    Pour vos fenêtres exposées au soleil, couvrez-les à l’extérieur à l’aide d’un support (en carton, par exemple), couvert d’une feuille d’aluminium. Les reflets ne viendront alors plus surchauffer votre maison !

    3.    Les tapis, c’est tabou !

    Enlevez tous vos tapis, qui empêchent le sol de bien refroidir.

    4.    Eteignez les lampes

    Ou du moins, un maximum, si vous avez plongez votre maison dans le noir ! Favorisez les ampoules LED.

    5.    Placez une bassine d’eau froide devant les parties les plus chaudes

    Outre le plaisir d’y faire tremper vos orteils, l’eau, en s’évaporant, donnera également une sensation de fraîcheur.

  • Prendre un crédit immobilier : tout savoir

    A moins de disposer d’un très gros compte d’épargne, le prêt hypothécaire est une étape obligatoire afin de financer un achat. Mais quelles questions devez-vous vous poser au moment d’envisager ce prêt ? Taux fixe ou taux variable ? 20 ou 30 ans ?

    Combien emprunter ?

    Suivant votre profil d’emprunteur, sachez que vous ne pourrez pas toujours emprunter la somme que vous désirez. D’autant plus que depuis 2020, les banques ont tendances à limiter la quotité (le rapport entre le montant de l’emprunt et la valeur de la maison) pour les propriétaire à 90%.

    De manière générale, les banques limitent le montant de l’emprunt à 80% de la valeur du bien. Vous devrez donc financer les 20 % restants, ainsi que  les frais annexes (droits d’enregistrement, frais de notaire, etc.). Il existe toutefois certaines exceptions à cette règle si vous êtes un primo-acquéreur. Dans ce cas il vous sera souvent permis d’emprunter plus que 90%, voire même parfois dépasser les 100%.

    Taux fixe ou taux variable ?

    On parle de taux fixe lorsque que la mensualité de remboursement est invariable. Cela signifie que durant toute la durée de votre emprunt vous n’aurez pas de surprise dans le remboursement de votre prêt : chaque mois, vous payerez le même montant fixe. Si les taux augmentent, vous ne subirez pas cette inflation, mais à contrario si les taux diminuent vous ne pourrez pas bénéficier de leur réduction.

    Notez cependant que ce type de formule a tendance à coûter plus cher que son homologue le taux variable.

    Le taux variable, lui, varie durant toute la durée du crédit. Sa variation est sujette aux conditions du marché et peut donc faire varier le taux convenu initalement à la signature du contrat. Suivant la formule que vous choisirez, cette variation aura lieu, tous les ans, tous les 3 ans, ou bien tous les 5 ans. À chacune de ces échéances, votre crédit subira de toute manière une variation minimum ou maximum appelée cap et convenue au moment de la signature du contrat de crédit. Sachez tout de même que bien que le taux variable soit plus risqué que le taux fixe, les risques restent cependant limités. En effet, dans tous les cas, la variation du marché est plafonnée, ce qui signifie que votre taux peut dans tous les cas au maximum doubler. une mauvaise surprise modérée donc.

    Si aucune de ces formules ne vous convient, il en existe une troisième, à mi-chemin entre les deux précédentes : le taux semi-variable. Dans ce cas de figure, le taux de remboursement reste stable durant une certaine période avant d’être revu à la baisse ou à la hausse selon l’état du marché. Toutefois cette variation est également limitée – ou capée – et ne peux donc pas tripler le taux du prêt.

    Actuellement les taux sont en train de remonter. Ils restent toutefois faibles, ce qui pousse une majorité de consommateurs vers le taux fixe. N’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le sujet !

    Sur quelle durée prendre un crédit ?

    De manière générale, un crédit hypothécaire s’étend entre 10 et 30 ans. Toutefois, tout dépend toujours du projet à financer. Vous n’aurez pas à emprunter la même somme pour acquérir un appartement en province ou une villa à la mer. L’échéance minimum de remboursement demandée par les banques tournent le plus souvent autour de 5 ans. Il s’agit d’une bonne durée pour un crédit hypothécaire, car il faut garder à l’esprit qu’un prêt engendre des frais non négligeables. En deçà de 5 ans, pensez plutôt à vous diriger vers d’autre formules de financement comme par exemple un crédit à la consommation.

    Gardez également à l’esprit que la durée de votre crédit aura une influence sur le montant total que vous aurez à débourser. Plus cette durée sera longue, plus le taux du crédit sera élevé. En effet, un crédit lointain signifie plus de risques courus par la banque en termes de défaut de paiement. Toutefois, cela voudra également dire que les mensualité que vous aurez à payer seront moins élevées, vu qu’elles sont réparties sur une plus longue durée. Déterminer la durée dépend essentiellement de vos rentrées, sachant que les banques admettent comme règle (très) générale que le montant du remboursement ne peut dépasser le tiers de vos rentrées. Bien entendu, si vos revenus sont très élevés, les banques peuvent faire preuve de davantage de souplesse, vu qu’il vous restera toujours de quoi vivre.

    Quels sont les frais annexes à prendre en compte ?

    En plus des mensualités à rembourser, vous aurez également différents frais annexes à débourser.

    1. Les frais de dossier : la banque auprès de laquelle vous introduirez votre demande de crédit vous demandera très certainement des frais de dossier. Ceux-ci ne peuvent toutefois légalement pas dépasser 500 euros.

    2. Les frais d’inscription hypothécaire : tout comme l’acte d’achat, le crédit hypothécaire doit être validé par un notaire. Et tout comme l’acte d’achat, ce passage par chez le notaire n’est pas gratuit. Vous devrez vous acquitter des honoraires du notaire et des droits d’enregistrement de votre crédit.

    3. Les frais de transcription hypothécaire : afin de valider l’acte notarié, il vous faudra également payer la transcription hypothécaire au bureau des hypothèques. Pour réaliser cette copie il vous faudra donc débourser 230€.

    Renégocier son crédit immobilier ? Oui mais comment ?

    Renégocier son crédit immobilier signifie renégocier le taux d’intérêt de ce prêt. Cela est tout à fait faisable si vous constatez que d’autres banques appliquent d’autres taux ou que ces derniers ont baissé. Dans ce cas, vous pouvez prendre contact avec votre banquier et demander une renégociation de votre taux. Attention cependant, comme souvent, un tel changement comporte des frais de gestion qu’il est bon de prendre en compte avant de décider de changer de taux.

    Quid d’un prêt pour une rénovation ?

    Il existe également une formule spécifique dans le cas de figure où vous désirez simplement emprunter de l’argent pour rénover votre habitation. Un prêt rénovation vous permet d’emprunter rapidement et à taux fixe l’argent nécessaire pour rénover votre bien. Cette solution comporte de nombreux avantage comme par exemple le fait que vous n’avez pas à passer par l’intermédiaire d’un notaire, et évitez donc les habituels frais y étant associés. Les taux sont également connus pour être plus bas que ceux des prêt hypothécaire habituels (d’autant plus si vous envisagez de réaliser des travaux écologiques!)

  • 5 recommandations pour éviter tout cambriolage en votre absence

    La période des vacances estivales rime malheureusement avec celle des cambriolages. Pour éviter toute mauvaise surprise, voici 5 conseils qui vous permettront de sécuriser votre maison et de partir ainsi l’esprit tranquille. 

     

    1.   Inspection générale !

    Avant de prendre la route des vacances, faites le tour complet de votre maison et vérifiez que portes et fenêtres sont bien fermées, à clé si possible, en n’oubliant pas le garage. Sachez que l’intrusion via les fenêtres reste un modus operandi très fréquent, celles-ci restent donc un point vulnérable.

    Si vous disposez d’un soupirail, bloquez-le à l’aide d’une barre ou d’une chaîne munie d’un ancrage mural solide. Placez celle-ci le plus bas possible afin que le cambrioleur ne puisse pas s’introduire dans l’habitation. Profitez de ce tour du propriétaire pour passer chez votre voisin afin de le prévenir de votre absence.

    2.   Simulez votre présence

    La majorité des cambrioleurs s’intéressent aux habitations non occupées. Simuler une présence peut donc complètement changer la donne. L’une des meilleures solutions est de recourir à l’éclairage de la maison et pourquoi pas du jardin, grâce à des lampes raccordées à une minuterie aléatoire, voire à une prise connectée que l’on trouve dans tout bon magasin de bricolage. Vous pouvez aussi demander à un voisin de passer relever le courrier, d’ouvrir et de fermer les volets ou encore de tondre la pelouse.

    3.   Ne tentez pas le diable !

    Si vous détenez des objets de valeur, des bijoux ou encore des montres de luxe, veillez à ce qu’ils ne soient pas visibles depuis les fenêtres. Vous disposez d’un coffre-fort ? Alors n’hésitez pas à y ranger le tout lorsque vous n’êtes pas là. Pensez également à prendre ces objets en photo et à conserver certificats et factures. En cas de cambriolage, tout cela vous sera très utile pour vos démarches auprès de votre compagnie d’assurance !

    4.   Restez discret sur les réseaux sociaux

    Vous avez pris l’habitude d’étaler toute votre vie sur les réseaux sociaux ? Oubliez ce réflexe, surtout si vous vous absentez pour partir en voyage ! En effet, de plus en plus de cambrioleurs recueillent des informations sur les périodes d’absence de leurs victimes juste en scrutant les réseaux sociaux. Si malgré tout vous ne pouvez résister à l’envie de partager votre voyage, limitez-vous à vos amis proches en créant un groupe spécifique sur Facebook et Instagram.

    5.   L’électronique c’est fantastique !

    Pour dissuader tout rôdeur mais également pour donner l’alerte en cas de cambriolage, les alarmes se révèlent particulièrement utiles. Systèmes de détection de mouvements, caméras, alarmes locales sensibles aux chocs ou aux bris de glace, les solutions proposées sur le marché sont légion et sont à même de s’adapter à tous les logements. Et aujourd’hui, bon nombre de modèles connectés vous permettent même de voir ce qui se passe chez vous, depuis votre smartphone ou votre tablette !

  • Lequel de vos électroménagers consomme le plus ?

    Séchoir électrique, four, climatisation ou encore lave-vaisselle, nombreux sont les électroménagers qui se révèlent particulièrement gourmands en électricité. Mais lequel consomme le plus ?

    Chaque année, notre pays engloutit toujours plus d’électricité. Il reste donc beaucoup à faire pour en consommer moins et mieux ! Une des solutions est de limiter l’utilisation des électroménagers les plus énergivores. Encore faut-il savoir lesquels sont les plus gourmands en électricité. Pour le savoir, il convient d’établir un classement sur base de la consommation électrique moyenne de chaque accessoire sur une année.

    1. Le four traditionnel

    Sur la première marche du podium, on retrouve le four traditionnel avec une consommation moyenne annuelle de 1.000 kWh. Si vous êtes adepte de la cuisine au four, nous ne pouvons que vous recommander d’utiliser le mode “chaleur tournante”, plus économique, ou encore d’opter pour un four combiné (four et micro-onde). En effet, celui-ci permet de réduire le temps de cuisson de vos préparations et, par la même occasion, votre consommation d’électricité.

    2. Le chauffe-eau et les radiateurs

    Si votre logement est équipé d’un boiler et de radiateurs électriques, sachez que ce sont de grands consommateurs d’énergie avec en moyenne plus de 1.000 kWh par an, pour chacun d’entre eux ! Ici, pour limiter la consommation en électricité, il suffit de privilégier les douches aux bains tandis qu’une bonne isolation du logement permettra de freiner l’usage des radiateurs.

    3. La taque de cuisson

    Les taques de cuisson électriques recourent à plusieurs technologies (vitrocéramique, induction et traditionnelle). En fonction de celle qui équipe votre cuisine, la consommation électrique sur une année, pour ce seul électroménager, peut doubler voire tripler. En la matière, l’induction est synonyme de sérieuses économies, grâce à des temps de chauffe très courts. C’est moins le cas de la vitrocéramique, plus lente, et surtout des taques électriques traditionnelles, qu’il faut remplacer au plus vite !

    Outre cet aspect, veillez toujours à couvrir vos casseroles lorsque vous voulez faire bouillir de l’eau. Vous pouvez aussi couper la zone de chauffe une ou deux minutes avant la fin de la cuisson pour limiter la consommation d’électricité.

    4. La climatisation

    Un climatiseur consomme entre 500 et 1.000 kWh par an en moyenne. Ici, pour limiter son utilisation, il convient d’adopter quelques bons réflexes comme fermer vos stores, volets et rideaux durant les journées les plus chaudes. Profitez aussi des soirées et matinées plus fraîches pour aérer votre logement, si possible en créant un courant d’air.

    5. Le sèche-linge

    Si les séchoirs électriques consomment en moyenne 350 kWh par an, cette valeur peut rapidement exploser avec les modèles les plus anciens ! N’hésitez donc pas à remplacer votre vieux sèche-linge par un appareil plus moderne et économe.

    Outre cette recommandation, veillez aussi à toujours bien essorer votre linge avant de le mettre au séchoir. Vous pouvez bien entendu également privilégier le séchage à l’air libre lorsque c’est possible voire vous rendre à la wasserette du coin si vous habitez en ville !

    6. Le lave-vaisselle

    Autre gros consommateur d’électricité (mais aussi d’eau) : le lave-vaisselle. Les modèles les plus récents se contentent en moyenne de 250 kWh par an, cette consommation variant en fonction du programme le plus souvent utilisé. Pour réduire l’appétit de cet électroménager, ne le faites tourner que lorsqu’il est plein et privilégiez les modes Eco et basse température qui permettent de réduire la consommation d’électricité jusqu’à 45 % !

    7. Le réfrigérateur

    Ici aussi tout dépend de l’âge de votre appareil. Mais les réfrigérateurs comme les congélateurs consomment généralement entre 200 et 500 kWh/an. Les modèles les plus récents et les plus économes peuvent néanmoins se contenter de 125 kWh sur une année. Il peut donc être intéressant de remplacer un frigo qui ne répond plus aux normes actuelles. Dans tous les cas, pour réduire sa consommation, nettoyez-le régulièrement et ne le placez jamais à proximité d’une source de chaleur.

    8. Le lave-linge

    Les adeptes des lessives à 30° ne consommeront bien entendu pas autant que ceux qui privilégient les hautes températures. Une personne célibataire n’affichera pas non plus la même consommation qu’une famille avec enfants. Il faut néanmoins compter sur une consommation minimum de 200 kWh par an en moyenne, celle-ci pouvant varier en fonction des éléments évoqués ci-dessus.

  • Comment refroidir votre maison de manière responsable ? 3 conseils !

    Pour lutter contre la canicule, la climatisation est un allié efficace mais forcément très responsable. Comment dès lors refroidir votre maison, sans pour autant avoir mauvaise conscience ?

    home cooling

    Une climatisation, c’est un aussi un système qui réclame une grosse dépense énergétique. Le fonctionnement d’un climatiseur est donc aussi lourd pour l’environnement que pour votre portefeuille, surtout avec les prix actuels de l’énergie. En été, la consommation totale d’un climatiseur dépasse rapidement les 1 000 kWh !

    Heureusement, il existe un certain nombre d’astuces pour refroidir votre maison de manière responsable :

    1.    Gardez vos fenêtres et vos rideaux fermés.

    C’est la base. Aérer autant que possible la nuit lorsque les températures sont au plus bas en créant un courant d’air à travers toute la maison. La journée, fermez les fenêtres, les rideaux et les volets pour maintenir la fraîcheur !

    2.    Le ventilateur

    L’air pulsé par un ventilateur peut être chaud. La solution ? Une bouteille d’eau glacée, placée juste devant ! Placez également votre ventilateur à un endroit stratégique : idéalement, installez votre ventilateur à l’entrée du couloir plutôt que dans la pièce que vous souhaitez rafraîchir, mais dans l’entrée du couloir : l’air chaud est ainsi aspiré hors de la pièce.

    3.    Une maison avec un toit plat ?

    Dans ce cas, une toiture verte peut être envisagée. Les plantes absorbent la lumière du soleil, ce qui maintient la température intérieure. Assurez-vous d’avoir un toit résistant, afin d’éviter les fuites dues à la charge supplémentaire. Sachez qu’avec un toit vert, vous pouvez gagner jusqu’à 3 degrés !

  • 5 astuces pour booster l’efficacité de votre ventilateur

    Disposer d’un ventilateur est une chose. L’utiliser comme il se doit en est une autre !

    Avant toute chose, il convient de revenir brièvement sur le fonctionnement d’un ventilateur. Pourvu d’une hélice, celui-ci a pour mission de faire circuler l’air. En rotation, elle va aspirer l’air qui se trouve derrière elle et le propulser vers l’avant.

    1 : Bien le positionner

    Premier constat : si votre living, situé au nord de la maison, est plus frais que votre salon, situé au sud, vous pourrez refroidir ce dernier en plaçant le ventilateur entre les deux pièces, le dos au living et orienté vers le salon.

    2 : Ouvrir les fenêtres au bon moment

    Au-delà de l’importance de positionner convenablement son ventilateur, d’autres astuces peuvent contribuer à doper son effet rafraîchissant. En cas de canicule, profitez de la fraîcheur matinale en ouvrant les fenêtres de la maison et en plaçant un ventilateur devant l’une d’entre elles, idéalement orientée à l’ombre. Le ventilateur brassera ainsi de l’air frais provenant de l’extérieur pour le faire rentrer dans la maison.

    3 : La technique du glaçon !

    Autre astuce : placer un objet froid voire gelé à quelques centimètres de l’appareil afin que l’air pulsé le contourne et se refroidisse sur sa trajectoire. Vous pouvez par exemple placer une bouteille d’eau glacée, un grand verre rempli de glaçons ou encore pendre un linge humide.

    4 : Le ventilateur brumisateur

    Plus chers que les modèles classiques, les ventilateurs-brumisateurs sont équipés d’un petit réservoir d’eau. Selon les modèles, ils peuvent procurer une baisse de température allant jusqu’à 6 degrés grâce à la diffusion de fines gouttelettes d’eau qui rafraîchissent l’air ambiant en s’évaporant. Si vous utilisez ce type de modèle, il est néanmoins important que la pièce ne soit pas fermée car l’humidité s’y accumulerait rapidement. Le système ne fonctionne donc que dans des endroits convenablement aérés et perd de son efficacité lorsque l’atmosphère est déjà humide.

    5 : Le nettoyer !

    Dernier conseil, et non des moindres, pour que votre ventilateur fonctionne de manière optimale, il convient de le dépoussiérer régulièrement !

  • Comment nettoyer votre barbecue : nos 4 astuces !

    Nous sommes nombreux à profiter des belles soirées d’été autour d’un barbecue. Notez que les lendemains de veille sont parfois plus difficiles, avec une grille sale à récurer ! Voici nos conseils pour une grille étincelante !

    Une première astuce consiste à faire tremper la grille toute une nuit dans du vinaigre ou du soda. La saleté se détache ainsi facilement. À propos, il est préférable de nettoyer la grille lorsqu’elle est encore un peu chaude. Pour récurer, la brosse métallique est une bonne option, mais sachez qu’une boulette de papier d’aluminium est une alternative parfaite ! Pour récurer facilement, n’oubliez pas de rajouter du jus de citron et en un rien de temps, votre grille sera à nouveau propre.

    Nettoyage du reste du barbecue

    Ne nettoyez pas seulement la grille : n’oubliez pas non plus le reste du barbecue. C’est également là que s’accumulent les graisses et les résidus alimentaires. Nettoyez soigneusement votre barbecue au moins une fois par an. Videz le bol et nettoyez-le avec de l’eau et du liquide vaisselle. Pour les résidus collés, vous pouvez utiliser une feuille d’aluminium ou une brosse en acier. Aucun produit spécial n’est nécessaire.

    Conseils rapides

    • Vous pouvez toujours laisser la grille dans le jardin, sur l’herbe, pendant la nuit. La rosée du matin détrempe même la saleté la plus tenace.
    • Le jus de citron fait en sorte que la saleté se dépose moins. Il empêche également la viande de coller à la grille.
    • Plus vite vous nettoyez la grille, moins la saleté pourra s’y coller.
    • Nettoyez l’ensemble du barbecue de temps en temps. Un chiffon doux et du liquide vaisselle suffisent pour faire le travail.