Auteur : francois

  • Kit solaire d’autoconsommation : quels avantages et inconvénients ?

    Savez-vous que depuis peu il est possible de profiter de l’énergie solaire à domicile, sans pour autant devoir procéder à l’installation de panneaux photovoltaïques coûteux et encombrants ? On vous explique comment !

    Caspar Rae

    Un kit solaire d’autoconsommation est un système prêt à l’emploi qui ne nécessite aucune installation fastidieuse et qui n’exige donc pas la présence d’un professionnel qualifié. Grâce à une technologie novatrice, ce kit est en mesure d’injecter l’énergie produite directement au sein de votre réseau domestique, par l’intermédiaire d’une simple prise électrique !

    Concrètement, le kit se compose :

    • d’un panneau solaire,
    • d’un ondulateur
    • d’un câble électrique que l’on branche dans une prise de courant du réseau domestique.

    Pratiquement, l’ondulateur va convertir le courant continu généré par le panneau photovoltaïque en courant alternatif de 220 volts. Ce dernier va ensuite être injecté directement au sein du réseau de la maison à l’aide du câble fourni. Au moment où vous connectez le panneau solaire à la prise électrique, l’ondulateur va se synchroniser automatiquement avec le réseau domestique afin de pouvoir y injecter l’électricité produite. Vous pourrez ainsi consommer directement l’énergie produite par votre panneau. De quoi réduire le montant de votre facture d’électricité. Et si excédent il y a, celui-ci sera alors réinjecté dans le réseau public.

    Quels sont les avantages d’un tel système ?

    Compacts, ces nouveaux kits ne nécessitent pas l’intervention d’un professionnel qualifié. Pré-câblés, ils s’installent en quelques minutes, sans devoir tirer une multitude de câbles.

    Il ne faut donc pas procéder à une quelconque modification de la structure de votre habitation. Et puisqu’on peut les déplacer facilement, ces kits peuvent être installés là où l’ensoleillement est le plus généreux. Vous pouvez donc aussi les emporter si vous déménagez, sans avoir à démonter tout un réseau de câbles et de supports.

    Enfin, au contraire de panneaux placés sur la toiture, qui nécessitent donc l’intervention d’un professionnel pour les nettoyer, ces panneaux compacts peuvent être facilement entretenus puisque placés là où vous le souhaitez.

    Et les inconvénients ?

    Ces kits de nouvelle génération ne génèrent qu’une puissance modeste, cantonnée à environ 350 watts. Pas de quoi faire tourner une machine à laver ou alimenter vos plaques de cuisson. Affichés à près de 1.000 € et ne produisant (en Belgique) qu’une petite centaine d’euros d’électricité par an, il faudra donc près de 10 ans pour les rentabiliser, tout en sachant qu’ils perdront en efficacité au fil des années.

    Ce type d’installation est donc à privilégier pour les habitations où une installation sur le toit est impossible ou très compliquée. Un appartement disposant d’une belle terrasse, par exemple…

  • Bail de bureau : tout ce qu’il faut savoir !

    Aussi appelé « bail de droit commun », le bail de bureau offre une grande flexibilité tant aux propriétaires qu’aux locataires. Mais encore faut-il en connaître les subtilités…

    Le bail de bureau ou bail de droit commun répond à des règles bien différentes de celles des baux résidentiels ou baux commerciaux. Comme son nom l’indique, il est affecté à un usage de bureau, c’est-à-dire à une activité non commerçante ou commerciale sans contact avec le grand public. Ce type particulier de bail est alors soumis à la réglementation du code civile et est nettement moins réglementé que les autres types de baux. Notamment quant à la durée du bail (il n’y a pas de règle qui impose une durée spécifique) ou du préavis (le bail de droit commun cesse automatiquement à l’expiration du terme fixé) par exemple.

    Enregistrement obligatoire

    Si ce type de bail offre une grande flexibilité, tant au propriétaire qu’au locataire, il n’en comporte pas moins aussi plusieurs obligations légales. Tous les baux de droits communs doivent, par exemple, être enregistrés dans un bureau de sécurité juridique compétent pour le lieu où se trouve le bien. Le bail doit également être écrit et comporter un certain nombre d’informations obligatoires comme les identités du preneur et du bailleur, la date de prise en cours du bail, la durée du bail, le type de bail, etc.

    Aide précieuse

    Compte tenu de la grande diversité de règles particulières des baux de bureau, utiliser un logiciel de gestion locative spécifique pourrait se révéler être une aide précieuse pour les propriétaires. Ce type de logiciel, comme Smovin par exemple, centralise l’information concernant vos baux, vérifie que vos locataires ont bien payé leur loyers, vous rappelle les dates importantes (fins de contrats, indexations, etc) pré-rédige les communications vers vos locataires et vous donne une visibilité sur l’état financier de votre patrimoine.

  • Briques en verre : tout ce qu’il faut savoir !

    Les « briques de verre » reviennent à la mode ! Elles peuvent en effet remplacer des fenêtres traditionnelles, s’improviser parois de douche voire cloisons. Quels en sont les avantages ? On voit cela avec vous !

    Steve Johnson

    Quels avantages ?

    • Une excellente isolation

    Le procédé de fabrication incluant de l’air entre les deux feuilles de verre rend la brique de verre très isolante et ce, tant d’un point de vue thermique qu’acoustique.

    • Tout est possible en matière de design

    Si vous désirez monter un mur en briques de verre, sachez que quasiment tout est possible. Il existe de nombreuses tailles et formes sur le marché, ce qui vous permet de laisser libre cours à votre imagination.

    • Puit de lumière

    Ces murs en briques de verre apportent de la lumière naturelle dans votre maison, ce qui est très appréciable, notamment pour le… moral !

    Un large éventail de possibilités

    Droits ou courbés, avec ou sans éclairage ou motif, quasiment tout est possible. Vous pouvez également les faire réaliser sur mesure ! En outre, les briques de verre sont disponibles dans différentes couleurs et nuances. Le choix est également vaste en ce qui concerne les dimensions.

    Pour l’installation, il est préférable de compter sur un spécialiste. Le collage et la maçonnerie sont tous deux possibles. Par ailleurs, comptez environ 11 euros pour une brique en verre standard, mais certains spécimens peuvent être beaucoup plus chers et grimper jusqu’à 50 euros !

     

  • Ne conservez surtout pas votre pain dans ces endroits

    Au sein des ménages, le pain est une des denrées alimentaires les plus gaspillées. En cause, une qualité en baisse qui le rend particulièrement périssable.

    Jude Infantini

    On l’a tous constaté : les pains d’aujourd’hui perdent rapidement de leur fraîcheur et ont trop facilement tendance à durcir voire à moisir. Des processus de production industriels qui limitent le temps de fermentation, des farines moins qualitatives et une cuisson trop précipitée expliquent en partie ce phénomène. Malgré cela, il est possible de conserver son pain frais plus longtemps, à condition d’éviter certains mauvais réflexes. De quoi limiter le gaspillage et, par la même occasion, votre empreinte carbone.

    Où et comment conserver le pain ?

    Non, les habitudes de nos aïeuls ne sont pas toujours des exemples à suivre. Si bon nombre de grands-mères recommandent de conserver le pain dans une boîte en métal ou un panier en osier, sachez que c’est une mauvaise idée. Stocké de la sorte, le pain est exposé à l’air et se dessèche donc plus rapidement.

    Le sac en tissu et la branche de céleri

    L’un des meilleurs moyens de conserver son pain plus longtemps est d’opter pour un sac en tissu. De cette manière, vous le préserverez de l’air ambiant tout en lui permettant de respirer (au contraire d’une boîte hermétique en plastique, qui favorise le développement de moisissures). Le pain restera du coup moelleux plus longtemps.

    Si vous souhaitez allonger encore un peu plus la durée de vie du pain, vous pouvez ajouter une branche de céleri dans le sac. Celle-ci va libérer progressivement un peu d’humidité au sein de ce dernier qui sera ensuite absorbée par le pain.

    Enfin, pour donner un petit coup de fraîcheur à un pain qui accuse quelques jours au compteur, suivez cette astuce imparable : pour que vos tranches de pain soient croustillantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur, il suffit de les passer sous le robinet puis de les faire cuire quelques minutes au four à puissance maximale. L’eau va ramollir la mie tandis que la chaleur du four va rendre la croûte plus croustillante.

  • 5 conseils pour maintenir votre frigo en forme !

    C’est le moment de mettre cette période de confinement à profit, en soignant votre électroménager par exemple ! Voici quelques conseils pour donner une seconde jeunesse à votre frigo !

    1 l Tout sortir du frigo

    Cela semble évident, mais combien de fois l’avez-vous fait ? Ne laissez plus rien dans votre frigo : pour un nettoyage en profondeur, c’est une étape obligatoire…

    2 l Du liquide vaisselle et de l’eau

    Vous n’avez pas besoin de plus que ces deux liquides. Evitez les solutions chimiques trop agressives car ne l’oubliez pas : vos denrées alimentaires y prendront place !

    3 l Démontez autant d’éléments que possible

    On ne vous demande évidemment pas de vous armer d’un tournevis et de démonter tous les boulons de votre frigo ! Mais pensez plutôt aux planches (qui peuvent aller au lave-vaisselle) et aux bacs.

    4 l N’oubliez pas le compartiment congélateur

    Si votre frigo possède un compartiment congélateur, pensez à le nettoyer également. Pour cela, videz-le entièrement, débranchez la brise, placez quelques essuies devant et attendez que toute la glace ait fondu pour vous y attaquer !

    5 l L’extérieur

    N’oubliez pas évidemment l’extérieur. Un chiffon propre suffit amplement pour enlever les traces de doigt et autres saletés. Mais pour ce faire, vous devrez sans doute enlever tous vos aimants et autres souvenirs de vacances !

     

  • Chasse aux consommations électriques cachées : voici comment facilement réduire votre facture !

    Jamais nos habitations n’ont été autant colonisées par autant d’appareils et accessoires électroniques. Un petit monde particulièrement gourmand en électricité.

    Modems, routeurs, box TV, chargeurs sans fil, enceintes nomades, CPL ou encore ampoules intelligentes sont autant d’accessoires électroniques qui sont de plus en plus présents dans nos foyers. Ceux-ci, s’ils consomment de l’électricité durant leur usage, en absorbent également durant leur veille, même s’il s’agit de petites quantités. Des consommations cachées qui se comptent parfois par dizaines dans la maison et qui peuvent alourdir votre facture d’électricité de 3 à 5 % !

    Est-ce bien utile ?

    Première mesure à prendre en la matière : faire le tour de tous ces accessoires en se demandant s’ils sont bel et bien utiles. Cette première réflexion vous mènera certainement à en débrancher une partie et à éviter ainsi que de nombreux watts s’envolent dans la nature. Bon nombre d’entre eux ne nécessitent en effet pas d’être branchés en permanence !

    Laisser en veille ou éteindre ?

    Ici aussi l’exercice consiste à se demander s’il est nécessaire de laisser la totalité des accessoires électriques en veille. Un lecteur multimédia, une imprimante, une chaîne Hi-Fi, un chargeur sans fil, une machine à café ou encore un caisson de basse ne sont certainement pas utilisés toute la journée mais uniquement durant quelques minutes par jour. Dans ce cas, mieux vaut les éteindre plutôt que de les laisser en veille.

    Vous pouvez aussi débrancher les prises des appareils que vous utilisez le moins souvent. Autre solution : placer un bloc multiprise muni d’un interrupteur pour couper totalement l’alimentation en électricité des accessoires qui y sont raccordés. En un seul geste, vous limiterez plusieurs consommations cachées !

    Même votre smartphone est concerné !

    À partir d’un certain âge, rares sont les smartphones dont la batterie tient plus d’une journée. Un accessoire gourmand en électricité puisque nécessitant d’être chargé parfois plusieurs fois par jour. Pour réduire son appétit tout en préservant sa batterie, n’hésitez pas à désinstaller les applications non utilisées mais aussi à désactiver le Bluetooth, le Wi-Fi ou encore la 4G lorsque ce ceux-ci ne sont pas nécessaires. Prenez aussi l’habitude de “balayer” les applications ouvertes mais qui ne sont pas utilisées.

  • Votre thermostat d’ambiance est-il bien placé ? Voici l’endroit idéal !

    Vous venez de remplacer votre vieille chaudière par un modèle flambant neuf et vous voulez en profiter pour équiper la nouvelle d’un thermostat d’ambiance. Mais où placer celui-ci pour qu’il fonctionne de façon optimale ?

     

    Le thermostat d’ambiance est un accessoire très utile pour toute installation de chauffage central. Il va en effet permettre de réguler la température de votre maison ou de votre appartement sans que vous n’ayez à régler les différentes vannes thermostatiques (qui doivent donc rester ouvertes).

    Autonome

    De nos jours, la majorité des thermostats d’ambiance se présentent sous la forme de modèles autonomes, qui n’ont donc pas besoin d’être raccordés à un câble d’alimentation. Une caractéristique très pratique qui permet du coup de placer le thermostat à peu près n’importe où.

    Les erreurs à ne pas commettre

    Pour que votre système de chauffage central soit à même de générer la chaleur et donc la température désirée, il est indispensable d’opter pour un emplacement qui ne perturbera pas son bon fonctionnement. Le pire endroit est probablement à proximité d’un radiateur. Ce dernier va en effet fausser les mesures de température opérées par le thermostat et induire tout le système en erreur. Dans le même ordre d’idée, évitez aussi les feux ouverts, les lieux ensoleillés (à proximité d’une fenêtre orientée plein sud) ou encore les pièces qui sont constamment ventilées et/ou aérées, comme un hall d’entrée.

    Autre élément à proscrire : les murs mal isolés. Très froids en hiver, ceux-ci vont eux aussi fausser le thermostat d’ambiance et solliciter plus régulièrement la chaudière en entraînant du même coup une hausse de la chaleur intérieure et un gaspillage d’énergie.

    Le lieu idéal où placer un thermostat est en fait au beau milieu d’une pièce de vie, à proximité d’un canapé ou d’une table à laquelle vous êtes régulièrement installé. Vous vous trouverez ainsi dans les mêmes conditions que votre thermostat d’ambiance qui déterminera donc plus facilement la température ambiante, sans être faussé par un élément perturbateur. Dans l’idéal, le thermostat doit être posé sur un meuble ou un support bien stable, à une hauteur comprise entre 80 cm et 1,5 mètre. Vous pouvez également placer celui-ci à l’entrée de la pièce de vie durant votre absence afin que, dès que vous êtes de retour, vous puissiez régler la température désirée.

    Conclusion

    Vous l’aurez compris, le choix de l’emplacement d’un thermostat d’ambiance n’est pas à prendre à la légère. N’optez en aucun cas pour un endroit qui connaît de fortes variations de température comme une cuisine ou une salle de bain, qui fausserait les calculs de cet accessoire particulièrement sensible et qui, du coup, augmenterait la température et induirait un important gaspillage en énergie !

  • Véranda : une extension facile et agréable ou un enfer énergétique ?

    Solution élégante et peu onéreuse pour agrandir une maison, la véranda a-t-elle encore la cote à une époque où l’isolation des maisons est toujours plus poussée ? On voit cela avec vous !

    Le chauffage d’une véranda est souvent assuré tout simplement par le soleil, même s’il ne brille pas abondamment. En effet, la grande surface vitrée assure un chauffage rapide.

    Quid de l’équilibre énergétique ?

    Même en hiver, quelques heures d’ensoleillement suffisent à chauffer votre maison. Et en été ? Pour éviter la surchauffe, diverses solutions existent : des évents de toit pour ventiler la véranda, un vitrage très performant, un store banne pour couvrir le dessus, des rideaux extérieurs, un film spécial « protection solaire » à appliquer sur les vitres, voire encore une climatisation avec une pompe à chaleur…

    Connecté à la nature

    L’avantage d’une véranda, c’est que vous ne faites qu’un avec la nature. La grande surface vitrée vous connecte toujours avec l’extérieur, quelle que soit la météo et la température.

    Cultiver ses propres fruits et légumes dans une véranda, soit l’utiliser comme une serre vivable, est également de plus en plus fréquent !

    Bon à savoir

    Il existe de nombreux spécialistes en véranda qui seront à même de vous conseiller. Au niveau de la législation, informez-vous auprès de votre administration communale. Selon la région et le type de véranda envisagé, il est possible d’être dispensé de permis d’urbanisme, notamment en Flandre et en Wallonie. A Bruxelles, il reste obligatoire.

  • Douche à l’italienne : 5 conseils avant installation !

    La douche à l’italienne, c’est probablement le point commun à toutes les salles de bains modernes ! Après tout, c’est assez logique : une douche à l’italienne, c’est non seulement élégant, mais c’est aussi plus facile d’accès, plus spacieux, plus lumineux… Avant de vous y mettre, tenez ces 5 conseils à l’esprit !

    Italian shower
    Steven Ungermann

    Les bonnes dimensions !

    Il va de soi que les dimensions de la douche à l’italienne dépendent des dimensions de votre salle de bains. L’emplacement des tuyaux d’évacuation est également un paramètre à prendre en compte. En termes de surface minimale, il faut tabler sur un minimum d’1,20 mètre sur 90 centimètres.

    La paroi de douche

    Un mur, une paroi en verre ou rien du tout ? Le choix vous appartient. Si vous optez pour le verre, assurez-vous qu’il soit doté d’un revêtement anticalcaire. Vous passerez ainsi moins de temps à nettoyer votre belle douche à l’italienne.

    Si vous optez pour une absence de mur et une douche ouverte sur la salle de bain, veillez à bien soigner l’évacuation de l’eau (dénivelé) afin que votre salle de bains ne soit pas inondée lorsque vous vous douchez.

    Le carrelage

    Il y a deux écoles : opter pour le même carrelage que le reste de votre salle de bain, ou installer un mur au revêtement différent. La première option permet d’agrandir l’espace, la deuxième délimite clairement les fonctions.

    Etanchéité de votre douche à l’italienne ?

    Evidemment, des joints résistants à l’eau sont indispensables. Si vous placez votre carrelage sur des plaques de carton-plâtre, pensez à opter pour des modèles spécifiques pour salles de bain (souvent de couleur verte) et à protéger ces plaques avec un revêtement protecteur et hydrofuge. Attention, le produit coûte une véritable fortune ! Notez que vous n’êtes pas obligé d’opter pour du carrelage dans votre douche à l’italienne : des panneaux en verre, en pierre naturelle ou en acrylique sont également possibles et limitent la présence de joints.

    Attention à l’évacuation de l’eau !

    C’est le problème numéro 1 avec les douches à l’italienne. L’évacuation de l’eau est complexe, car le tuyau est forcément un peu plus enfoncé dans le sol, mais vous devez garder une pente suffisante pour permettre l’évacuation de cette eau. La pente doit être de minimum un centimètre par mètre si l’évacuation est courte.

     

  • Eau chaude : ce qu’il faut savoir pour éviter le gouffre financier !

    Chaque jour, le Belge consomme entre 40 et 80 l d’eau chaude. La production de cette dernière pèse donc lourd dans nos factures d’énergie !

    Bruce Mars

    Pour la majorité d’entre nous, une douche quotidienne est indispensable, que cela soit avant de prendre le chemin du travail ou avant de se coucher. Un moment agréable et revigorant dont beaucoup de Belges ne peuvent se passer. Pour limiter sa consommation d’eau, on peut opter pour un pommeau de douche économique. Alors qu’avec un pommeau traditionnel on va consommer environ 70 l par douche, le pommeau économique, lui, en exigera la moitié ! Autant d’eau qu’il ne faudra pas chauffer ! Évitez autant que possible les bains qui, eux, exigent plus de 100 l d’eau chaude. Un gouffre financier comme écologique.

    Quel type d’installation retenir ?

    Pour réchauffer de l’eau sanitaire, deux grands types d’installation coexistent : le boiler indépendant et le couplage à la chaudière. En la matière, tout est une question de distance. En effet, si votre salle de bain est distante de plus de 8 m de votre chaudière, mieux vaut opter pour un chauffe-eau indépendant.

    Au delà de 8 m, la déperdition calorifique est en effet trop importante et vous perdrez des dizaines de litres d’eau froide chaque semaine, le temps que l’eau chaude arrive à bon port. De même dans la cuisine, si l’évier se situe à plus de 8 m de la chaudière ou du chauffe-eau, n’hésitez pas à opter pour un système de production d’eau chaude instantané, placé sous l’évier.

    Quelle température ?

    Un bon réglage de vos appareils est également source d’économies d’énergie. Dans le cas d’un chauffe-eau instantané, une température de chauffe de 45° sera largement suffisante pour un usage quotidien.

    Pour un boiler de stockage, on peut monter jusqu’à 50 voire 60°. Dans le cas d’un boiler justement, n’oubliez pas de couper l’alimentation lorsque vous vous absentez pour plus de 24 heures. Vous pouvez également demander à votre installateur de placer une minuterie afin de réduire le temps de chauffe autant que possible.

    Enfin, n’oubliez pas de détartrer votre appareil, quelle que soit la dureté de l’eau. Le calcaire diminue en effet le rendement des chauffe-eau.