Auteur : francois

  • Guide : rénover/repeindre sa façade en 4 étapes !

    Vous constatez que votre façade a besoin d’un petit coup de jeune ? Sa peinture a perdu de son pep ou vous constatez des dégradations ? Dans ce cas, avant de de vous lancer dans grands travaux, suivez ce guide.

    House front washing

    Première étape : Le nettoyage !

    La première chose à faire avant de vous lancer dans un grand projet est d’évaluer l’ampleur des travaux à effectuer ! Sachez par ailleurs qu’il est conseillé de nettoyer sa façade tous les 10 ans. Si lors de ce nettoyage vous constatez des petites fissures ou des dégâts mineurs, il est alors temps d’envisager certaines réparations ou rénovations. Pour effectuer ce nettoyage n’hésitez pas à faire appel à des professionnels afin de vous simplifier la tâche et de ne pas risquer d’endommager davantage votre façade.

    Deuxième étape : estimer l’ampleur des dégâts

    Constatez-vous de la mousse ou des fissures ? Dans un cas ou l’autre, le traitement ne sera pas semblable. De la mousse aura tendance à indiquer un problème d’humidité sous-jacent. Si vous remarquer en outre que la peinture s’effrite, cela peut être un signe qu’il est temps de repasser un coup de pinceau.

    Toutefois si vous remarquer des fissures sur le bâtiment, cela peut révéler des risques supplémentaires. En fonction de la taille de la fissure, il vous faudra peut-être envisager de potentielles infiltrations dans le bâtiment même. Dans ce cas, nous ne pouvons que vous conseiller de contacter un professionnel pour traiter le problème à la racine. Notez que si la fissure ne dépasse pas une certaine taille, vous pourrez aisément la traiter par vous-même sans réaliser de frais trop élevés.

    Il vous sera peut-être aussi nécessaire de penser à un rejointoyage des murs, toujours afin d’éviter des problèmes plus graves d’infiltrations.

    Troisième étape : agir !

    Une fois le ou les diagnostics posés, vous pourrez donc établir votre plan d’attaque. Il est également conseillé de prendre les devants sur de potentiels futurs problèmes. Pour ce faire, pensez à vous procurer un anti-mousse, un hydrofuge ou encore un autre type d’enduit, afin de ne pas avoir à remultiplier les frais à l’avenir. Cela vous permettra également de faire durer davantage votre peinture.

    Ou peut-être déciderez-vous d’opter pour un bardage ? Il s’agit en effet d’un choix très esthétique mais pouvant également amener de meilleures performances énergétiques et thermiques à votre bâtiment (non négligeable aujourd’hui…). Dans ce cas, ne lésinez pas sur les isolants !

    Quatrième étape : les finitions !

    La peinture est bien entendu la touche finale mais également l’élément qui vous permettra de poser votre empreinte sur votre habitation. Ce n’est donc pas une étape à négliger ! Il en existe différents types, comportant chacune leurs avantages. Toutefois pensez toujours à choisir une peinture comprenant une certaine protection contre l’humidité, votre plus grande ennemie.

    Et pour les façades en briques ?

    Terrah Holly

    1.    Sablage

    Sabler sa façade consiste à envoyer une matière très fine à très haute pression sur votre façade. Il s’agit d’une méthode radicale, mais qui peut faire quelques dégâts, notamment si la façade est poreuse ou si les joints sont en décomposition.

    2.    Nettoyage à sec ou à la vapeur

    Si votre façade n’est pas trop attaquée par la saleté, vous pouvez procéder à un nettoyage à sec ou à la vapeur. Dans le premier cas, on applique directement un produit sur la saleté, avant de rincer avec de l’eau. Le nettoyage à la vapeur, pour sa part, est plutôt indiqué pour retirer la mousse et toute forme de saleté superficielle. Ici encore, votre façade doit être en bon état.

    3.    Un produit hydrofuge ?

    Un traitement par hydrofugation de la façade prévient vos murs d’un taux d’humidité excessif. En outre, ce traitement limite également l’encrassement de vos murs.

    4.    Quid des joints ?

    En cas de nettoyage intensif, les joints sont souvent les premiers à souffrir. Les faire refaire permet souvent de complètement transformer l’apparence de votre façade. A vous de voir quelle couleur vous désirez choisir, sachant que les joints clairs attirent forcément, davantage les regards…

  • Vérifier les comptes de votre syndic : oui, vous êtes en droit de le faire !

    Le saviez-vous ? En tant que propriétaire d’un appartement au sein d’une copropriété, vous êtes en droit de vérifier les comptes de cette dernière, mais aussi de consulter une série de documents qui la concernent.

    Bon à savoir : tout copropriétaire individuel bénéficie d’un droit de regard sur sa copropriété, du moins dans un certain cadre. La loi stipule en effet que le syndic doit permettre aux copropriétaires de prendre connaissance de toutes les données ou documents non privés concernant la copropriété, selon les modalités prévues par le règlement intérieur ou par l’assemblée générale.

    Comment s’y prendre ?

    Vous souhaitez consulter les comptes de votre copropriété ou un document qui la concerne ? La première chose à faire est de consulter le règlement intérieur ou, à défaut, ce qui a été décidé par l’assemblée générale des copropriétaires concernant cette question. Le règlement peut, par exemple, exiger un rendez-vous préalable avec le syndic. Il peut aussi préciser des heures spécifiques où les copies peuvent être obtenues. Enfin, il peut aussi arriver que le syndic mette ces documents à disposition sur son site web.

    Bon à savoir : En cas de doute, vous pouvez poser une question sur ChoisirUnSyndic, un agent immobilier et un avocat vous répondent.

    Pour rappel, le syndic est le personnage clé au sein d’un immeuble et/ou d’une copropriété sur qui repose la charge de gérer l’indivision. Il est donc amené à devoir gérer différents aspects, comme la mise en œuvre des décisions prises par l’assemblée générale. Il doit aussi assurer le respect du règlement de copropriété et représente celle-ci vis-à-vis des parties tierces, qu’il s’agisse de fournisseurs voire de la justice. En outre, il gère la gestion journalière et doit veiller à la bonne conservation du bien. Enfin, le syndic de copropriété est chargé de tenir à jour la comptabilité de la copropriété, de la faire approuver par l’assemblée générale des copropriétaires et de répartir les charges entre les copropriétaires en fonction de leurs millièmes dans les parties communes.

    Vous avez constaté une erreur ?

    Il peut arriver que l’on constate une erreur dans un relevé de charges ou, plus simplement, que l’on trouve que le syndic n’effectue pas convenablement les tâches qui lui ont été confiées. La meilleure chose à faire dans ce cas est d’en parler lors de l’assemblée générale des copropriétaires. Celle-ci a le pouvoir de décider de tenir le syndic pour responsable et, par conséquent, d’en nommer un nouveau.

    Faites-vous aider !

    À Bruxelles, les syndics d’immeubles sont bien souvent des agences immobilières qui ont développé une spécialisation en matière de gestion immobilière. Parfois, des conflits peuvent naître en raison de coûts inattendus qui apparaissent. Un contrat clair et un suivi du conseil évitent souvent d’arriver à un point de non-retour. Envie d’en savoir plus sur ce sujet ? Consultez le site d’ImmoBrussels qui a listé les différentes associations vers lesquelles vous tourner en cas de conflits.

  • 4 astuces pour diminuer le bruit provoqué par les voisins

    Même un voisin très calme peut, de temps à autre, être la source de bruit. Une isolation insuffisante ou des cloisons trop fines est souvent la cause de ces nuisances. Voici une série d’astuces qui vont vous permettre d’atténuer celles-ci.

    Tout un chacun peut prendre quelques mesures dans le but d’isoler son intérieur des bruits provenant du voisinage. Et celles-ci ne nécessitent pas forcément d’entreprendre de grands travaux ou d’y consacrer des sommes folles d’autant qu’en tant que locataire, il n’est pas toujours possible de faire le nécessaire pour s’immuniser contre ces nuisances sonores.

    Déplacez vos meubles !

    Première mesure à prendre : réorganiser l’aménagement de vos pièces. En effet, si votre tête de lit et votre canapé sont placés contre un mur mitoyen, il y a de fortes chances pour que vous entendiez tout ce qui se passe à côté de chez vous. Il suffit ici de déplacer le tout à l’autre bout de la pièce et de privilégier, contre le mur d’où proviennent les nuisances, une penderie, une bibliothèque ou encore un buffet ou une commode. Ces meubles, imposants, vont absorber les sons et ainsi minimiser les bruits provenant de l’extérieur.

    Bouchez les trous !

    Dans un second temps, vous pouvez envisager de dégainer votre boîte à outils. Ici, il vous faudra boucher les trous et fissures éventuelles dans le mur avec du mastic antibruit, poser des joints en caoutchouc ou en silicone autour des portes et fenêtres, installer une couverture insonorisante (celle-là même qu’on utilise dans les studios professionnels d’enregistrement), appliquer plusieurs couches de peinture antibruit (ou, ça existe !) afin de gagner quelques décibels, ou encore d’envisager la pose d’un faux plafond qui limitera les bruits d’impact provenant de l’étage supérieur.

    Une grosse moquette !

    Dans l’opération, ne négligez pas non plus votre sol ! En effet, les nuisances sonores peuvent aussi provenir du bas. Dans ce cas, vous pouvez poser de la moquette ou un tapis bien épais. Outre une isolation thermique, cela vous gratifiera aussi d’une meilleure isolation sonore, avec un gain d’environ 10 décibels, voire 20 décibels pour une moquette épaisse. Ce qui n’est pas à négliger !

    Cachez ces fenêtres !

    Enfin, pour ce qui est des fenêtres voire des portes, vous pouvez opter pour des rideaux phoniques. Excellents isolants thermiques et forts de propriétés esthétiques qui vont vous permettre d’habiller votre pièce, ils se distinguent aussi grâce à leurs facultés insonorisantes très efficaces contre le bruit provenant de l’extérieur.

  • Moulures : nos 3 conseils pour un intérieur chic

    Les moulures donnent un charisme indéniable à votre intérieur, en même temps qu’une petite touche d’élégance. Bonne nouvelle : la pose de moulures n’est pas difficile du tout, mais voici quelques conseils avant de démarrer.

    Kelsey Weinkauf

    Quel modèle choisir ?

    Avant de commencer, il est important d’évaluer la largeur et le motif qui conviendront à la pièce. Les moulures lisses, étroites et creuses donnent un look épuré. Une moulure travaillée avec des motifs donne un cachet plus classique, plus traditionnel. Si vous désirez que vos moulures se démarquent, choisissez tout simplement une couleur vive qui tranche avec la teinte de murs.

    Travail de préparation

    Avant d’installer vos moulures, assurez-vous que la surface soit plane et dégraissée. Il vous faudra également couper vos moulures à la bonne taille. Concernant celles destinées à couvrir un coin de mur, coupez-les au bord à un angle de 45°. Pour un travail propre, préférez les scies à onglet. Sachez toutefois qu’il existe sur le marché des modèles prédécoupés. Les irrégularités au niveau des coins coupés peuvent être éliminées avec une lime à bois.

    Collage

    Attention, n’utilisez pas n’importe quelle colle mais bien celle qui est renseignée en magasin ou préconisée par le fabricant. Appliquez cette dernière de manière uniforme sur le mur et appuyez votre moulure contre le mur. S’il y a une ligne, enlevez-la avec un chiffon humide. Si les moulures ne sont pas idéalement alignées, vous pouvez combler les jours avec du mastic.

    Petite astuce de pro : appliquez la première moulure à partir du coin du mur le plus long.

  • Investir dans une construction neuve : les avantages et inconvénients

    Un logement neuf est souvent perçu, à juste titre, comme étant plus confortable et mieux aménagé qu’une maison ancienne. Mais dans les faits, quels sont les véritables atouts du neuf ?

    Steven Ungermann

    Lorsqu’on veut devenir propriétaire, 3 cas de figure se présentent :

    • soit on fait construire sa maison,
    • soit on achète un logement neuf du type “clé sur porte”,
    • soit enfin on opte pour l’achat d’un bien qui n’est pas neuf, qu’une rénovation soit nécessaire ou non.

    La solution du neuf a certes de nombreux avantages mais elle est également assortie de quelques inconvénients. Faisons le point !

    Avantages

    Aménagement

    L’achat d’un bien neuf sur plan va vous permettre de l’aménager comme bon vous semble, afin qu’il corresponde au mieux à vos desiderata. Une maison neuve ou un appartement occupé pour la première fois peut ici aussi faire l’objet d’aménagements qui ne pourront pas toujours être réalisés dans un bien qui a déjà été occupé.

    Contemporain et pratique

    Les maisons neuves sont aménagées de façon contemporaine, visant avant tout à être pratiques. On pense notamment à la configuration générale des pièces, aux cuisines ouvertes ou encore aux salles de bains plus spacieuses.

    Frais d’entretien

    Qui dit neuf dit frais d’entretien minimes, que cela soit en termes de plomberie, d’électricité, de chauffage…

    Isolation

    Les constructions neuves sont conçues avec des matériaux récents et offrent une meilleure efficacité énergétique que dans l’ancien, ce qui allègera vos factures d’énergie.

    Technologies à la pointe

    Les maisons neuves sont souvent dotées des nouvelles technologies, qu’il s’agisse d’un système d’alarme efficace, de la domotique ou encore de l’installation de la fibre optique par exemple.

    Garanties

    Enfin, et ce n’est pas à dédaigner, acheter du neuf permet de bénéficier de différentes garanties légales sur la résistance technique et le niveau de confort du logement : garantie décennale, garantie phonique ou encore garantie de parfait achèvement.

    Inconvénients

    Prix

    Sans surprise, le premier désavantage du neuf est son prix. Une construction neuve coûte, en moyenne, 20 % de plus qu’une ancienne.

    Emplacement

    Autre point noir dans certains cas : les nouveaux lotissements sont souvent construits à plusieurs kilomètres des centres-villes. Il faut donc impérativement vérifier que le quartier dispose des équipements nécessaires comme une école, des transports en commun, des commerces…

    Charme…

    En général, les maisons neuves ont moins de charme que les maisons anciennes et leur architecture peut manquer d’originalité.

    Superficie du terrain

    Enfin, la surface des terrains est souvent plus restreinte que dans l’ancien.

  • Comment savoir si un matériau contient de l’amiante ?

    En Belgique, cela fait un peu plus de 20 ans que l’amiante est interdit sur notre territoire. Largement utilisé dans la confection de matériaux de construction depuis l’entre-deux-guerres, il est encore très présent dans notre pays.

    L’amiante (aussi parfois appelée asbeste) désigne différents minéraux composés de fibres. Ces minéraux se trouvent à l’état naturel dans des formations rocheuses à travers le monde, y compris en Europe. Flexibles et durables, ces fibres résistent aux températures élevées et peuvent servir d’isolant pour diminuer la chaleur ou le bruit. C’est pour ces qualités qu’elles ont largement été utilisées dans les domaines de la construction et de la rénovation, principalement entre les années 1920 et 1990. Les bâtiments résidentiels construits ou rénovés à cette époque peuvent donc renfermer de l’amiante en divers endroits.

    Pourquoi l’amiante est-il dangereux ?

    Les fibres d’amiante présentes dans l’air constituent un risque pour la santé des personnes qui y sont exposées. Les matériaux contenant de l’amiante peuvent donc être dangereux lorsqu’ils libèrent les fibres d’amiante qu’ils contiennent. Cela peut être le cas lorsqu’ils sont en mauvais état, lorsqu’ils sont friables ou encore lorsqu’ils sont manipulés. En revanche, les matériaux contenant de l’amiante qui sont en bon état, qui ne sont pas friables et qui ne sont pas manipulés ne présentent pas de risques pour la santé.

    Une personne est exposée à l’amiante lorsque l’air qu’elle respire contient des fibres d’amiante. Toute exposition à l’amiante peut causer des problèmes sanitaires. Plus une personne est exposée, plus elle risque de rencontrer des problèmes de santé. Cela peut déboucher sur des maladies chroniques qui peuvent prendre plusieurs années avant d’apparaître, telles le mésothéliome (une forme rare de cancer qui touche l’enveloppe des poumons ou de l’abdomen), le cancer du poumon ou encore l’amiantose.

    Comment savoir si un matériau contient de l’amiante ?

    La première chose devant éveiller vos soupçons est l’année de construction du bâtiment. Chez nous, on a largement recouru à l’amiante entre 1920 et 1989. Si votre maison date d’avant les années 1980, il y a de grandes chances qu’elle en contienne. Ce point mis à part, il est difficile de procéder seul à une détection d’amiante. Vous ne pourrez pas savoir si un matériau contient de l’amiante ou non en le regardant. Cependant, vous pourrez détecter des signes d’avertissement lorsqu’un matériau se dégrade. Par exemple, lorsque la couche de protection ou autour du matériau s’ouvre, mettant à l’air libre les fibres d’amiante. En cas de doute, faites appel à une société spécialisée !

    Comment le retirer ?

    Vous avez identifié des matériaux amiantés chez vous ? Pas de panique ! En effet, s’ils sont en bon état, la meilleure option est de les laisser en place. Effectivement, vous n’êtes pas obligé de les retirer, tant que vous ne prévoyez pas de travaux qui les touchent ou risquant de les toucher. Si par contre vous devez les manipuler, il faudra les retirer. Il faut alors faire appel à une société spécialisée.

    Dans certains cas, il vaut mieux maintenir l’amiante en place et prendre des mesures pour empêcher la libération de particules dans l’air. La zone peut être encoffrée, réparée localement à l’aide de plâtre, ou encore encapsulée en appliquant une peinture spéciale. Signalez toujours clairement la présence de matériaux amiantés, par un étiquetage adéquat afin de mettre en garde les personnes qui sont ou seront à leur contact.

  • Que faire si vous n’arrivez plus à rembourser votre crédit hypothécaire ?

    La crise énergétique qui frappe l’Europe a de nombreuses répercussions sur les ménages. Certains d’entre eux éprouvent des difficultés à rembourser leur crédit immobilier. Que faire si vous êtes dans ce cas ?

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    Ethan Sykes

    À contexte exceptionnel, mesures exceptionnelles ! La crise énergétique qui est en cours n’est pas sans conséquence sur le budget des ménages belges. En effet, avec les prix de l’électricité et du gaz qui flambent, certains d’entre eux ne sont plus à même de rembourser leur crédit hypothécaire. Pour faire face à cette situation inédite, le secteur financier a pris l’engagement d’aider autant que possible les personnes en difficulté financière et de leur proposer, sous certaines conditions, un report de paiement du capital de leur crédit immobilier.

    Vous êtes un particulier et vous avez un crédit hypothécaire en cours ? Vous avez des questions sur le report de paiement de vos mensualités ? Nous vous invitions à consulter également l’article comment faire si vous n’arrivez plus à rembourser votre crédit hypothécaire sur le site de notre partenaire mes-finances.be

    Déjà plus de 5.000 reports de crédit !

    C’est le 1er octobre dernier que la mesure d’aide consistant à proposer aux ménages un report de paiement du capital de leur crédit immobilier est entrée en vigueur. À l’heure actuelle, plus de 5.000 reports de paiement ont d’ores et déjà été accordés. Et ce nombre devrait continuer à croître avec la multiplication des résiliations de contrats d’énergie fixes au profit de contrats variables.

    Le secteur financier continue bien entendu à suivre attentivement la situation, celle-ci pouvant évoluer rapidement dans le contexte économique actuel. À noter que les règles précitées ne sont d’application que depuis deux mois, tandis que les demandes de report de paiement peuvent encore être introduites jusqu’au mois de mars 2023.

    Les conditions à respecter pour bénéficier du report

    Pour introduire une demande de report de paiement du capital de votre crédit hypothécaire, cinq conditions doivent être remplies :

    • avoir contracté son prêt hypothécaire avant le 1er octobre 2022,
    • lors de votre demande de report de paiement, le montant total de vos actifs mobiliers sur vos comptes courants et d’épargne ainsi que dans votre portefeuille d’investissement auprès de votre organisme bancaire est inférieur à 10.000 €,
    • le prêt hypothécaire pour lequel vous demandez le report a été contracté en vue de financer votre résidence principale en Belgique,
    • vous n’aviez aucun arriéré de paiement du prêt hypothécaire pour lequel vous demandez un report en date du 1er mars 2022,
    • et, enfin, vous disposez d’un plan de remboursement auprès de votre fournisseur d’énergie ou en avez déjà fait la demande.

    Si vous ne remplissez pas ces conditions, vous pouvez tout de même contacter votre banque ou organisme prêteur afin de lui demander un report de paiement du capital temporaire ou, à tout le moins, une modification de votre contrat de crédit pour qu’il soit mieux adapté. Dans ce cas, votre prêteur pourra éventuellement vous facturer des frais administratifs ou de dossier.

  • Déménagement de seniors : 5 choses à prévoir

    Un déménagement de seniors réclame souvent une grosse organisation et peut se révéler à la fois stressant et éprouvant, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Nous vous dressons ici un plan d’attaque pour un déménagement aussi serein que possible.

    1. Engagez une entreprise de déménagement en temps utile

    En faisant appel à une entreprise de déménagement professionnelle, vous vous libérez d’une grande partie de votre stress. Si vous prenez des dispositions claires en temps utile, vos biens seront entre de bonnes mains et arriveront en toute sécurité à votre nouvelle adresse. Renseignez-vous si l’entreprise dispose d’une certaine expérience dans le déménagement des personnes âgées, afin qu’elle puisse tenir compte de vos besoins. Soumettez cette demande à temps pour que l’entreprise soit disponible le jour de votre déménagement.

    2. Prévoir un espace de stockage

    Un déménagement de séniors implique souvent un départ d’un bien familial vers un bien plus petit. Si vous ne pouvez pas tout déménager vers le nouveau bien et qu’il n’est pas envisageable de faire un sérieux tri, il vous reste la possibilité de louer une unité de stockage. Ceux-ci pouvant être coûteux, il est donc conseillé de s’y prendre bien à temps : une demande très anticipée permet souvent de négocier un meilleur prix ! Bon à savoir : de nombreuses entreprises de déménagement proposent également des solutions temporaires de stockage.

    3. Changement de contrat et d’abonnement

    Renégocier vos contrats et abonnements est une chose à ne pas oublier lors d’un déménagement. Il convient d’informer les fournisseurs d’eau et d’électricité, mais aussi de transférer les éventuels abonnements aux journaux et autres magazines.

    4. Rénovations dans votre nouvelle maison

    Si des rénovations ou des travaux doivent encore être effectués dans votre nouveau logement, il est certainement utile de les planifier à temps pour qu’ils soient terminés lorsque vous emménagerez. Dans ce cas, il peut être utile de recourir à un intermédiaire entre vous et l’entrepreneur, comme un architecte (d’intérieur), pour vous soulager de nombreuses tracasseries.

    5. Les soins médicaux

    La santé passe avant tout. Il est donc conseillé de commencer à temps à chercher un nouveau médecin généraliste, un physiothérapeute, un dentiste… Il est également préférable de vérifier où se trouve la pharmacie la plus proche.

  • Combien coûtent en électricité vos décorations de Noël ?

    Dans le petit monde des guirlandes lumineuses de Noël, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. En outre, les modèles plus anciens ont tendance à être nettement plus gourmands que ceux vendus aujourd’hui.

    James Wheeler

    Tout comme pour les ampoules, les guirlandes lumineuses de Noël ont elles aussi bénéficié de l’arrivée de la technologie LED, nettement plus frugale en énergie par rapport aux ampoules à incandescence. Est-ce pour autant qu’il faut en profiter pour multiplier les décorations de Noël, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ?

    Que consomme une guirlande lumineuse ?

    Si une guirlande équipée d’ampoules LED est peu gourmande, sa durée d’utilisation peut par contre rapidement faire la différence. Et c’est là que les décorations de Noël se distinguent d’un éclairage traditionnel. En effet, on a coutume de laisser celles-ci allumées durant plusieurs heures, parfois même jour et nuit pendant 3 voire 4 semaines. Autant dire que sur le long terme, la consommation de ces accessoires n’a plus rien d’anecdotique, surtout si on les multiplie. Un foyer moyen compte généralement deux guirlandes lumineuses au bas mot : une qui équipe le sapin à l’intérieur et une autre placée à l’extérieur.

    Pour ce qui est de la consommation à proprement parler, on va d’une dizaine de watts à des modèles qui en consomment près de 100. Avec une moyenne de 50 watts par heure d’utilisation, et si on se base sur une durée d’utilisation moyenne de 5 heures par jour, on arrive vite à près d’1 € d’électricité consommé quotidiennement. Ajoutez à cela l’étoile clignotante, la guirlande de stalactites ou encore le père Noël lumineux et vous pouvez facilement atteindre les 3 à 4 € par jour. Au-delà du coût énergétique, ces décorations proviennent bien souvent d’Asie où elles sont produites dans des conditions parfois très discutables…

    On ne peut donc que vous recommander de limiter votre appétence en la matière et d’opter pour du matériel de qualité, qui pourra vous servir plusieurs années de suite. Tout bénéfice pour votre portefeuille mais aussi pour la planète !

  • Loyers en retard : comment y faire face ?

    En Belgique, 6% des contrats de location de biens immobiliers font face à un retard de paiement de loyer et nécessitent l’envoi d’au moins un rappel.

    nordwood themes

    Parmi les nombreuses tâches administratives dont doivent s’acquitter les propriétaires de biens mis en location, le suivi des loyers peut devenir l’une des activités les plus chronophages. Les loyers impayés, payés en retard ou payés partiellement imposent en effet un suivi régulier des comptes ainsi que l’envoi de rappel.

    1 contrat sur 16

    Selon une étude menée Smovin, plateforme de gestion locative, 6% des locataires paient en effet leur loyer en retard en Belgique. Un contrat sur seize nécessite alors au moins l’envoi d’un rappel. Selon les chiffres avancés par Smovin, ce premier rappel semble néanmoins suffire pour régulariser la situation. Seuls 1,36% des contrats nécessitent l’envoi d’un 2ème rappel. Un taux qui descend à seulement 0,34% pour les contrats qui imposent d’aller jusqu’au 3ème rappel, souvent équivalent à une mise en demeure du locataire.

    Niveau stable

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la période d’inflation actuelle ne semble pas empirer la situation. L’étude de Smovin met en effet en lumière trois pics d’envois de rappels de paiements de loyers : en mars 2020, en octobre 2020 et octobre 2021. Des dates qui correspondent aux périodes de confinement liées au Covid 19. On n’observe en revanche pas d’augmentation significative du nombre de rappels envoyés durant les deux premiers trimestres de cette année. Dans le détail, on notera d’ailleurs que ce sont surtout les baux commerciaux qui se montrent plus fréquemment en difficulté. Les commerces ont, en effet, été fortement impactés par la crise du Covid 19, mais également par la combinaison de la hausse des prix de l’énergie et de l’indexation des loyers.

    Suivi automatisé

    L’envoi d’un rappel étant suffisant dans la majorité des cas pour remédier à une situation de non-paiement de loyer, opter pour un logiciel de gestion locative permettant d’automatiser cette tâche peut dès lors permettre aux propriétaires de gagner du temps. Pour rappel, il existe plusieurs logiciels de ce type disponibles à des prix compétitifs sur notre marché.