Auteur : francois

  • Eoliennes domestiques : sont-elles de vraies alternatives aux panneaux photovoltaïques?

    Installer des panneaux photovoltaïques, c’est compliqué chez vous ? Il reste la possibilité de l’éolienne domestique… Une solution à prendre avec beaucoup de pincettes !

    domestic wind turbine

    A en croire l’Association belge pour la Promotion des Energies Renouvelables (APERe), l’industrie du petit éolien intéresse le grand public. Cette solution a toutefois un coût, comptez entre 10.000 et 50.000 €. Une sacrée somme qui constitue donc un frein économique. Mais il existe d’autres contraintes…

    Vertical ou horizontal ?

    Sachez tout d’abord qu’il existe deux types d’éolienne : horizontal et vertical. Le premier type est de loin le plus courant et celui qui donne le meilleur rendement. Problème : une éolienne horizontale doit être suffisamment grande pour offrir un bon rendement : on parle de plus de 140 mètres ! On imagine donc difficilement un service d’urbanisme (et le voisinage…) accepter une telle construction dans un jardin privé, à moins que ce dernier ne soit vraiment immense. Il existe bien des éoliennes de 10 à 15 mètres, mais le rendement de ces dernières est très perfectible chez nous, le vent n’étant pas de qualité suffisante à cette hauteur.

    Il reste enfin les éoliennes verticales, mais le rendement de celles-ci est nettement moins bon que celui des modèles de type horizontal. Face aux valeurs de production vantées par les producteurs, soyez donc prudents : certains cas ont été relevés, avec un rendement effectif de 75% inférieur à ce qui était théoriquement annoncé !

    Au final, s’ils ne produisent pas d’électricité la nuit et sont directement dépendants de la longueur des journées, le photovoltaïque se profile comme une bien meilleure solution, moins compliquée et plus efficace.

  • Installer une caméra de surveillance chez soi : Devez-vous avertir la police ?

    Des systèmes d’alarme toujours plus sophistiqués pullulent sur le marché ! Depuis les détecteurs de mouvement aux caméras en passant par les détecteurs d’ouverture, il existe quantité de solutions. La caméra est de plus en plus plébiscitée, mais elle demande de respecter certaines règles.

    home camera security
    Geometric Photography

    On l’a vu, vous ne pouvez pas placer de caméras n’importe où chez vous. Celles-ci doivent en effet être essentiellement « dirigée vers la propriété responsable de l’utilisateur. Si le trottoir/la voie publique apparaît sur les images, cela doit être limité au strict minimum. »

    Sachez aussi que la loi vous impose de prévenir les personnes qu’elles seront filmées. Pour ce faire, inutile de faire signer une décharge à toutes les personnes qui vous rendent visite, il vous suffit d’apposer un pictogramme (10×15 cm) à l’entrée de votre habitation. Sachez aussi que, sauf infraction, vous ne pouvez pas garder les images pendant plus d’un mois.

    Si les caméras sont placées à l’intérieur de l’habitation, vous n’avez pas besoin de faire une déclaration à la Commission de la vie privée. En revanche, vous devez déclarer votre système de vidéo-surveillance aux services de police si vous avez des caméras à l’entrée de votre maison ou dans votre jardin via http://www.declarationcamera.be/. Il vous faudra par ailleurs la tenir à jour et la valider tous les ans.

    De plus, vous devez tenir un registre d’activités de traitement d’images. L’Autorité de protection des données ou les services de police peuvent en effet demander à avoir accès à ce registre. Ce dernier peut bien sûr être électronique ou manuscrit.

  • Tapis de pierre : quels avantages et inconvénients ?

    Si vous pensez remplacer votre revêtement de sol, il y a de fortes chances que vous pensiez au carrelage, à la moquette, au parquet… mais il existe d’autres options, comme, par exemple, les tapis de pierre. Bon à savoir, ces derniers sont de plus en plus populaires ! Pourquoi ?

    Un tapis de pierre (également appelé un sol en graviers) est un sol sans joint composé de petites pierres sur lesquelles est appliquée une couche de résine. Cette couche étant très fine, ce sol est souvent utilisé dans les rénovations.

    Certes, le look peut ne pas séduire, mais les tapis en pierre offrent pas mal d’avantages :

    • Combinaison possible avec un chauffage au sol.
    • Une pose facile et qui ne prend pas beaucoup de temps. En outre, votre sol peut être foulé après seulement une journée.
    • Presque toutes les pièces peuvent être équipées de tapis en pierre et vous pouvez même recouvrir vos escaliers de la sorte
    • Ils sont disponibles en une large gamme de couleurs, ce qui vous permet d’assortir le tapis de pierre à votre intérieur.
    • Vous pouvez également faire imperméabiliser votre sol, ce qui est recommandé si vous souhaitez poser un tapis de pierre dans votre cuisine ou vos toilettes.
    • Les prix sont souvent très attractifs !

    Quels points faibles ?

    • Certains tapis de pierre sont assez rugueux au toucher, ce qui n’est pas idéal pour les bébés et ceux qui marchent en chaussette.
    • Les rayons UV peuvent entraîner sa décoloration au bout de quelques années.
    • Sans couche supérieure, une moquette en pierre nécessite pas mal d’entretien et un gros nettoyage annuel.
    • Des joints de dilatation sont nécessaires, sous peine de fissures.
  • Electricité : que faire en cas de court-circuit ?

    Tout le monde a déjà été confronté à un court-circuit à la maison. Mais de quoi s’agit-il exactement et comment l’éviter à l’avenir ? Nous vous expliquons ici comment prévenir tout risque de court-circuit et comment vous attaquer à sa cause.

    electric

    Qu’est-ce qu’un court-circuit ?

    Une prise murale fonctionne avec au moins deux fils électriques. L’un guide l’électricité de l’appareil vers la prise et l’autre la ramène. Ces deux fils, tant au niveau de votre habitation que de l’appareil, sont gainés et ne doivent pas se toucher. Si la gaine est endommagée (ce qui arrive parfois aux gaines d’appareils d’un certain âge), les fils peuvent se toucher. Dans ce dernier cas, la surchauffe des fils provoque un court-circuit.

    Si un court-circuit se produit, un fusible sautera et vous n’aurez probablement plus d’électricité dans certaines pièces. Il s’agit d’une sécurité intégrée pour prévenir tout risque d’incendie. Vous ne pouvez réparer un court-circuit que si vous en détectez la cause, sinon il peut continuer à se produire.

    Quels risques ?

    Un court-circuit peut être très dangereux. Les courts-circuits peuvent en effet provoquer un incendie. S’il vous semble que le court-circuit se produit avec un appareil bien précis, ne l’utilisez plus.

    Plusieurs causes possibles de court-circuit

    Un appareil endommagé est l’une des options possibles pour un court-circuit, mais il en existe d’autres, comme des câbles électriques qui fusionnent entre eux en raison de la chaleur ou de l’eau entrant en contact avec l’électricité.

    Comment faire face à un court-circuit ?

    Cherchez le fusible qui a sauté. Armé du plan électrique de votre maison, vous saurez localiser quelles prises et interrupteurs (légalement, pas plus de 8 prises et interrupteurs par circuit) sont concernés par le circuit qui a sauté. Faites-en le tour et si vous avez un doute sur un appareil branché à l’une de ces prises, débranchez-le. Une fois le coupable mis hors de cause, remontez le fusible. S’il ne saute plus, vous avez sans doute trouvé le coupable ! Dans le cas contraire, continuez votre inspection. Il se peut que le problème vienne d’une prise. Il faudra alors voir si chacune de ces prises est bien alimentée en électricité. Si aucune prise n’est alimentée, le problème peut venir du tableau.

    Notez qu’un fusible peut également sauter parce que le réseau est surchargé. Ce qui arrive fréquemment en cas d’utilisation de blocs multiprises avec des appareils énergivores branchés. Dans ce dernier cas, allégez le circuit, quitte à brancher certains de ces appareils sur des prises raccordées à un autre circuit.

  • Piles rechargeables : Bon plan ou à éviter ?

    Les piles rechargeables sont trop peu souvent considérées comme une alternative aux piles à usage unique. C’est une erreur car celles-ci permettent de réaliser des économies tout en se révélant très efficaces ! Mais sont-elles réellement dénuées de défaut ?

    De nos jours, l’offre en accus rechargeables s’est bien étoffée, les grands producteurs proposant généralement toute une série d’alternatives aux piles conventionnelles. Les grandes surfaces tout comme les enseignes de bricolage ont également emboîté le pas avec des produits “maison”, généralement proposés à des tarifs avantageux. Malgré cette offre pléthorique, le consommateur opte toujours en majorité pour des piles à usage unique, il est vrai proposées à des prix inférieurs à ceux de piles rechargeables.

    Vision à long terme

    Mais l’inconvénient de tarifs plus élevés s’amenuise à long terme. En effet, si vous êtes confronté à un accessoire ou à un appareil gourmand en énergie, qui nécessite de changer régulièrement les piles (lampe de poche, flash d’appareil photo, télécommande, minuteur Bluetooth pour brosse à dents électrique, lecteur MP3,…), vous allez rapidement amortir votre achat !

    En fait, l’achat de piles jetables ne se justifie que pour les appareils qu’on utilise rarement ou qui sont peu gourmands en énergie (calculette, horloge murale,…). Pour vous convaincre, dites-vous qu’une pile rechargeable peut, au minimum, être chargée 200 fois sans montrer le moindre signe de faiblesse !

    Vraiment pour tous les appareils ?

    Souvent, on entend dire que les piles rechargeables ne conviennent pas à tous les appareils et accessoires électroniques car elles ont une tension moindre en comparaison avec des piles conventionnelles (1,2 volt au lieu de 1,5 volt). Pourtant, la grande majorité de ces appareils se contenteront parfaitement de cette tension un rien plus faible. En fait, s’il est déconseillé d’utiliser des piles rechargeables pour tel ou tel accessoire, ce sera généralement clairement mentionné dans son mode d’emploi.

    De gros avantages…

    En outre, quelle que soit l’utilisation à laquelle vous les destinez, les accus rechargeables affichent une durée de vie moyenne à longue. Pour ce qui est de la capacité proprement dite, celle-ci diminue un peu plus vite dans le cas de piles jetables, là où les rechargeables se comportent plus docilement, particulièrement lorsqu’elles doivent fournir des impulsions brèves mais intenses, comme dans le cas d’un flash d’appareil photo.

     

  • Compteur bi-horaire : est-ce quelque-chose pour vous ?

    À même de différencier votre consommation électrique en heures pleines et en heures creuses, un compteur bi-horaire vous permet de bénéficier d’un tarif plus avantageux. Mais ce système est-il fait pour vous ?

    Pour que l’installation d’un compteur bi-horaire soit pertinente, il convient de consommer un maximum d’électricité durant la nuit et le week-end. Cela peut donc être intéressant si vous disposez de radiateurs électriques à accumulation, d’un séchoir électrique, d’une machine à laver ou encore d’un lave-vaisselle qui tournent régulièrement. Autrement dit, vous devez être à même de reporter une bonne partie de votre consommation électrique durant les heures creuses.

    Autre paramètre à prendre en compte avant de jeter votre dévolu sur ce type de compteurs : le coût d’installation. En effet, la pose d’un compteur bi-horaire revient en moyenne à 150 € HTVA si vous disposez d’un coffret électrique de dernière génération et d’un sectionneur de 125 A, et à 245 € HTVA dans le cas d’une installation plus ancienne. Enfin, la redevance de réseau que vous allez payer à votre fournisseur sera plus élevée.

    Calculez d’abord votre consommation moyenne

    L’idée est de chiffrer votre consommation d’électricité durant les heures creuses. Durant une semaine, relevez les index au début et à la fin de la période en heures creuses et calculez votre consommation (la nuit de 22h à 7h le lendemain et le week-end, du vendredi 22h au lundi 7h). Ensuite, il ne vous reste plus qu’à calculer, en fonction des tarifs de votre fournisseur d’énergie, quelles économies vous serez à même de réaliser sur votre consommation propre grâce à un compteur bi-horaire. Si les résultats ne vous permettent pas d’amortir l’installation d’un compteur bi-horaire en quelques mois, c’est qu’il n’est pas fait pour vous.

    Vous disposez de panneaux solaires ?

    Vous le savez, si vous disposez de panneaux photovoltaïques, la meilleure façon de profiter de ceux-ci est de consommer l’énergie pendant qu’elle est produite par ceux-ci. Ce qui veut dire, dans ce cas, qu’il vaut mieux faire tourner vos électroménagers les plus gourmands durant la journée, et non pas pendant la nuit. Vous êtes alors certain de consommer l’énergie verte qui provient de vos panneaux. On vient de le voir, le compteur bi-horaire est conseillé pour réduire la facture d’électricité en basculant un maximum sa consommation électrique en heures creuses, soit principalement durant la nuit. Du coup, est-ce que compteur bi-horaire et panneaux photovoltaïques vont de pair ?

    Dans les faits, un compteur bi-horaire n’est une option à envisager que si vos panneaux solaires ne vous permettent pas de couvrir votre consommation annuelle. C’est principalement le cas dans les villes où les toitures sont souvent plus petites et à l’ombre. Dans ce cas précis, un compteur bi-horaire peut se révéler avantageux. La journée, vous autoconsommerez un maximum tandis que la nuit vous profiterez du tarif propre aux heures creuses.

    Par contre, si vous disposez d’une large toiture, et donc de nombreux panneaux, il est conseillé de passer au compteur mono-horaire car l’installation solaire est en principe dimensionnée pour couvrir votre consommation annuelle. Dans tous les cas, si vous envisagez de faire installer des panneaux photovoltaïques, notre conseil est de dresser une estimation la plus précise possible de votre production et de votre consommation avant de décider de garder ou de remplacer votre compteur actuel.

  • Vous souhaitez réduire vos factures d’énergie ? Isolez dès que possible !

    Bien que les prix de l’énergie aient quelque peu baissé, il est clair qu’ils pourraient à nouveau atteindre des sommets à l’avenir. La seule façon d’anticiper est de consommer moins, notament en isolant votre maison. Isolatieshop s’avère être un partenaire idéal à cet égard !

    Si les prix élevés de l’énergie nous ont appris une chose ces derniers mois, c’est que le chauffage coûte cher. Les pics élevés du milieu de l’année dernière sont peut-être derrière nous, mais rien ne garantit qu’ils ne s’envoleront pas à nouveau en cas de nouvelle escalade du conflit en Ukraine ou l’hiver prochain. C’est pourquoi les experts recommandent de limiter autant que possible votre consommation. Cela peut se faire en baissant le thermostat d’un degré, mais une meilleure solution – qui ajoute également de la valeur à votre maison – consiste à isoler. Avec Isolatieshop, vous avez le partenaire parfait pour cette opération !

    Le plus grand du Benelux

    Isolatieshop est un partenaire fiable qui peut livrer rapidement et au meilleur prix. En outre, il dispose de l’expertise nécessaire pour vous donner les bons conseils sur les matériaux et leur installation. Isolatieshop est en outre le plus grand fournisseur du Benelux avec plus de 500 000 m² de matériaux d’isolation ! Le stock important permet de livrer rapidement, ce qui n’est pas un luxe en ces temps marqués par la pénurie, où l’on veut naturellement mettre la main à la pâte le plus tôt possible… Vous pouvez également choisir de vous faire livrer vos matériaux prédécoupés ou sciés selon vos mesures, afin de pouvoir les installer directement sans problème.

    PIR, laine de verre, fibre de bois… chaque matériau a ses avantages et ses inconvénients et est utilisé de manière différente. Chez Isolatieshop, on vous guidera de manière professionnelle et vous apprendrez tout sur les matériaux les mieux adaptés à telle ou telle application et sur la manière de les installer. Vous aurez également un aperçu des économies que vous pouvez réaliser en isolant. Sachez qu’un toit bien isolé peut réduire les pertes de chaleur de 30 %, des murs bien isolés de 20 % et une isolation du sol de 10 %. Isolatieshop vous aidera en outre à choisir le matériau isolant avec le bon indice et la bonne épaisseur pour réaliser ces économies, et ce au meilleur prix. Alors : qu’attendez-vous ?

    Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur Isolatieshop.

  • Bien d’investissement : les 5 questions à se poser

    Excellent outil de constitution de patrimoine, de préparation de la retraite mais aussi de bouclier contre l’inflation, le bien immobilier d’investissement demeure l’un des placements les plus plébiscités par les Belges. Il convient néanmoins de prendre une série d’éléments en compte avant de se lancer. 

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    Batu Gezer

    “Voir grand, commencer petit” dit l’adage.

    Autrement dit, quel est le budget que vous pouvez consacrer à cet investissement ? S’il n’y a pas de vérité absolue sur ce sujet, un des paramètres déterminant pour fixer votre budget va néanmoins être d’inventorier les moyens dont vous disposez pour acquérir ce bien. En la matière, gardez à l’esprit qu’il ne faut pas s’arrêter uniquement au coût d’acquisition du bien. Il convient aussi de conserver une épargne de précaution, pour pallier les divers frais inhérents à un investissement immobilier (frais de copropriété, assurances locatives, taxes foncières…).

    Pourquoi investir ?

    Qu’en attendez-vous ? Pourquoi vouloir investir dans la brique ? Comptez-vous y vivre dans le futur ? Souhaitez-vous percevoir des revenus réguliers grâce à celui-ci ? Votre optique est-elle de réduire le montant de vos impôts ? Dans un cas comme dans l’autre, les paramètres d’investissement sont à chaque fois différents et il convient de les prendre en compte tout en se faisant conseiller par un professionnel.

    Comment le financer ?

    Suite logique du premier point évoqué ci-dessus, le mode de financement de votre investissement a lui aussi son importance. C’est l’une des composantes fondamentales d’un investissement bien pensé. Gardez à l’esprit qu’à bien équivalent et à financement différent, la rentabilité globale de l’opération peut fortement varier. Disposez-vous de la trésorerie nécessaire ? Comptez-vous plutôt sur un crédit à 100 % ou plutôt sur un mix cash et crédit ?

    Ici, il est capital de bien étudier les différentes possibilités, en fonction de vos moyens, afin de déterminer la solution la plus adéquate. Trop d’investisseurs ont le réexe de vouloir injecter du cash pour financer une opération immobilière locative. Et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus judicieux. Compte tenu des taux d’emprunt qui sont à l’heure actuelle encore bas, il peut être opportun de s’endetter et de valoriser judicieusement votre épargne.

    Quel emplacement ?

    Enfin, dernier critère clé : l’emplacement du bien dans lequel vous comptez investir. Il convient ici de procéder à une analyse objective d’un ensemble de paramètres tels la demande locative, le prix moyen de l’immobilier, l’évolution démographique de la région, sa desserte en transports en commun, les projets urbains aux alentours… Car trop souvent, le réexe est de vouloir investir à proximité de chez soi. Certes, cela peut constituer un facteur rassurant car vous avez la sensation de bien connaître et donc de mieux maîtriser votre investissement. Mais ce n’est pourtant pas forcément l’attitude la plus pertinente à adopter.

  • Que faire avec le courrier de votre ancien locataire ?

    Votre ancien locataire n’a pas averti la poste de son déménagement et, en attendant que son ex-appartement soit à nouveau occupé, le courrier s’accumule dans la boîte aux lettres. Que faire ?

    post
    Mathyas Kurmann

    Si, en tant que locataire, il n’y a aucune obligation de faire transférer son courrier à sa nouvelle adresse lorsqu’on déménage, c’est néanmoins une marque de courtoisie vis-à-vis des futurs habitants du logement que vous occupiez, mais également très pratique puisque la poste se chargera de faire suivre tout votre courrier à votre nouvelle adresse. Omettre de signaler un changement d’adresse se fait néanmoins parfois à dessein, pour notamment échapper à des créanciers…

    Que faire en tant que propriétaire ?

    En tant que propriétaire, si vous ne parvenez pas à contacter votre ex-locataire, vous pouvez déposer son courrier dans une boîte de la poste en précisant bien qu’il n’habite plus à l’adresse mentionnée. Vous éviterez ainsi que la boîte aux lettres déborde, voire que des huissiers tentent de pénétrer dans l’immeuble.

    Si la situation traîne et que le courrier continue à arriver, vous pouvez également prendre contact avec l’administration communale en précisant que votre ancien locataire n’a manifestement pas effectué les démarches nécessaires à son changement d’adresse. Vous pouvez demander qu’un fonctionnaire procède à la suppression de cette adresse de référence. Dans la foulée, un officier de police viendra constater que la propriété n’est plus occupée ou qu’un nouveau locataire y réside. Le nouvel occupant du logement peut également se charger de mettre cette procédure en œuvre.

    Enfin, notez que cette suppression d’adresse de référence peut prendre un certain temps. Dans l’intervalle, le nouveau locataire peut afficher une note sur la porte d’entrée de son domicile indiquant que le locataire précédent ne vit plus à cette adresse. Un huissier voyant cette note sera moins enclin à rentrer dans la maison ! S’il y a une notification de l’huissier de justice destiné à l’occupant précédent, avisez dès que possible le cabinet de l’huissier en question qu’il n’habite plus là !

  • Mesurer votre surface habitable : voici comment procéder

    Pourquoi mesurer votre surface au sol ? La raison la plus courante est parce que vous désirez vendre votre maison. En effet, la surface au sol détermine en grande partie le prix de vente. Mais cela peut aussi être nécessaire si, par exemple, vous comptez remplacer votre sol ou si vous souhaitez louer. Comment faire ? On vous explique la procédure…

    Sidekix Media

    Pour mesurer votre surface habitable, appliquez les étapes suivantes :

    • Réalisez un plan de votre maison, en dessinant chaque pièce séparément. Le plan n’a pas besoin d’être ultra détaillé.
    • N’incluez pas les pièces non terminées, ni celles mentionnées ci-dessous.
    • Calculez la superficie de chaque pièce en multipliant sa longueur par sa largeur.
    • La somme de toutes ces surfaces constitue votre surface habitable totale.

    Qu’est-ce qui ne compte pas dans votre espace vital ?

    En principe, le garage, le débarras ou la cave ne comptent pas dans votre surface habitable. Un grenier aménagé, oui. Si la hauteur d’une pièce est trop limitée, elle n’est pas non plus comptée comme espace habitable.

    L’importance d’une mesure correcte

    Une surface habitable erronée signifie une mauvaise estimation de la valeur de votre maison. Si vous achetez vous- un bien immobilier, assurez-vous que la mesure annoncée soit correcte. Cela débouchera sur un prix correct et vous ne vous sentirez pas floué.