Auteur : francois

  • Panneaux solaires bifaciaux : deux faces valent-elles vraiment mieux qu’une ?

    Les panneaux solaires bifaciaux, soit avec des cellules recto-verso, vont-ils vraiment révolutionner ce domaine ? Quels sont leurs avantages, leurs inconvénients, leur coût et leurs possibilités d’utilisation ?

    Contrairement aux panneaux solaires traditionnels qui ne produisent de l’électricité que d’un côté, les panneaux solaires bifaciaux sont capables de produire de l’électricité des deux côtés. Ils exploitent le phénomène d’albédo, qui est la réflexion de la lumière sur le sol ou sur les modules proches, pour produire de l’électricité à partir de leur face arrière.

    Avantages des panneaux solaires bifaciaux

    • Les panneaux solaires bifaciaux offrent un rendement plus élevé que les panneaux solaires traditionnels, généralement de 5 à 15% supplémentaires.
    • De plus, leur durée de vie est plus longue, environ 30 ans contre 20 à 25 pour les panneaux solaires classiques.
    • Ils sont également plus résistants et perméables, protégés contre la corrosion chimique, les intempéries et les fissures.

    Inconvénients des panneaux solaires bifaciaux

    Malgré leurs nombreux avantages, les panneaux solaires bifaciaux ont aussi leurs inconvénients.

    • Leur prix reste plus élevé (on parle d’environ 10%) que celui des panneaux solaires traditionnels.
    • De plus, leur installation est plus complexe et ne peut être réalisée dans n’importe quel environnement.

    Prix des panneaux solaires bifaciaux

    En moyenne, il faut compter entre 150 et 300 € par panneau solaire bifacial. Ce prix varie selon la puissance de votre installation, mais aussi selon le fabricant. Bonne nouvelle, les coûts de production étant en forte baisse, ils devraient se révéler moins onéreux dans les années à venir.

    Possibilités d’utilisation

    Les panneaux solaires bifaciaux peuvent être installés sur une structure pivotante pour capter davantage les rayons du soleil. Cependant, ils doivent être installés de manière à avoir suffisamment d’espace pour capter le maximum de lumière et produire plus d’électricité renouvelable. Les endroits régulièrement enneigés sont tout indiqués !

  • Orage : 5 appareils électroniques à débrancher en priorité

    Durant l’été, les orages peuvent survenir sans crier gare, et ce de manière parfois violente. Un phénomène météorologique qui peut provoquer des dommages graves à vos appareils électroniques.

    storms
    Garth Manthe

    C’est un réflexe que l’on devrait tous adopter : durant un orage ou une tempête, on ne peut que vous recommander de débrancher vos appareils les plus fragiles voire, dans les cas les plus extrêmes, de couper l’électricité. Mais quels sont au juste les accessoires les plus susceptibles de subir des dégâts liés à un orage ?

    En la matière, la télévision est probablement la plus concernée. Pourquoi ? Car non contente d’être reliée au réseau électrique, elle l’est aussi bien souvent à une antenne, au câble de télédistribution ou encore à une box multimédia. Dans un cas comme dans l’autre, débranchez la prise d’électricité mais aussi tout autre câble relié au téléviseur. Si vous disposez d’une antenne placée sur votre toiture, éloignez de tout appareil électronique le câble qui la relie à votre TV après l’avoir débranché de celle-ci.

    Même réflexe à adopter en ce qui concerne votre téléphone fixe, surtout si la ligne est aérienne et donc non enterrée. Par contre, et beaucoup l’ignorent, l’utilisation d’un téléphone portable durant un épisode orageux ne comporte aucun danger !

    Autres appareils électroniques particulièrement sensibles aux surtensions : les ordinateurs, les box multimédia et les appareils Hi-Fi comme les amplificateurs home-cinéma, les barres de son ou encore les lecteurs de CD, de DVD et de Blu-ray. En cas de tempête avec un risque d’orage, éteignez tout ce petit monde puis débranchez le tout du réseau électrique. De même, n’oubliez pas de débrancher votre box et votre modem de la prise téléphonique !

    Enfin, avant de partir en vacances, optez pour la prévoyance en débranchant tous les câbles qui sont en contact avec l’extérieur (prise téléphonique, câble relié à une antenne,…) mais aussi toutes les alimentations électriques, en ce compris les blocs multiprises !

     

  • Votre jardin en août : 5 tâches essentielles

    Alors que l’été bat son plein, votre jardin a besoin d’un peu d’attention. Voici cinq tâches cruciales pour maintenir votre espace vert en pleine forme.

    Mihail Tregubov

    1. Protégez votre jardin de la chaleur

    La chaleur d’août peut être intense, et votre jardin en ressentira les effets. Assurez-vous de vérifier régulièrement l’humidité du sol et d’arroser vos plantations. Si vous avez une serre, ouvrez toutes les portes pour éviter que les plantes ne succombent à un coup de chaud. N’oubliez pas non plus de disposer des bols d’eau pour les animaux.

    2. Tondez avec prudence

    En août, il n’est pas nécessaire de tondre la pelouse de manière excessive. Laissez l’herbe pousser un peu plus longtemps pour qu’elle résiste mieux au soleil et à la chaleur. Si vous avez une pelouse fleurie, tondre après la floraison permettra aux graines de se disperser pour l’année prochaine.

    3. Récoltez Vos Fruits et Légumes

    Août est le mois idéal pour récolter les fruits et légumes de votre jardin. Pommes, poires, tomates, oignons, ail, pommes de terre et haricots sont prêts à être cueillis. N’oubliez pas de récolter également vos herbes aromatiques.

    4. Préparez votre potager pour l’automne

    Il est temps de replanter votre potager en août. La laitue, la mâche et le persil n’ont besoin que de quelques semaines pour arriver à maturité. Vous pouvez également semer des épinards, de la mâche, des oignons blancs et du persil en pépinière.

    5. Profitez !

    En août, votre jardin ne nécessite pas beaucoup de travail. Profitez de cette période pour vous détendre et récolter les fruits de votre travail des mois précédents. Alors à vous le cocktail et les bons bouquins sur les transats !

     

  • Comment réutiliser l’eau de son climatiseur : nos 5 astuces

    L’eau est une ressource précieuse et de plus en plus rare. Saviez-vous que votre climatiseur produit de l’eau par condensation qui peut être réutilisée de plusieurs manières ?

    water air conditionner

    Comment recueillir l’eau de votre climatiseur

    Pour recueillir l’eau de votre climatiseur, vous devez d’abord localiser la soupape qui expulse l’excès d’eau de votre appareil. Cette soupape est généralement située à l’arrière ou au bas de l’unité extérieure de votre climatiseur. Une fois que vous avez trouvé la soupape, placez un récipient en dessous pour recueillir l’eau qui s’écoule. Assurez-vous que le récipient soit assez grand pour contenir toute l’eau qui pourrait être produite pendant que le climatiseur est en marche. Vérifiez-le régulièrement pour éviter qu’il ne déborde et n’oubliez pas de vider et de nettoyer le récipient régulièrement pour éviter la croissance de bactéries ou de moisissures.

    Si votre climatiseur est installé en hauteur, une tuyauterie peut être installée pour diriger l’eau de condensation vers un récipient placé au sol. Enfin, avant toute chose, veillez à ce que votre climatiseur fonctionne correctement et qu’il ne contienne pas de produits chimiques ou toxiques qui pourraient contaminer l’eau. Si vous avez des doutes, il peut être préférable de faire appel à un professionnel pour vérifier votre système de climatisation.

    1. Arrosage des plantes

    L’eau produite par votre climatiseur est de l’eau distillée, qui n’est pas suffisamment riche en nutriments pour les plantes. Cependant, elle fournit l’élément majeur de leur croissance : les molécules H2O. Vous pouvez donc l’utiliser pour arroser vos plantes, à condition d’ajouter des nutriments supplémentaires, surtout pour les plantes d’intérieur en pot qui n’auront pas d’autre source de nutrition disponible.

    2. Utilisation dans le fer à repasser

    L’eau de votre climatiseur est dépourvue de calcaire, ce qui la rend parfaite pour le repassage des vêtements. Pas de taches sur les vêtements et moins d’ennui avec votre fer à repasser !

    3. Nettoyage de la maison ou de la voiture

    Cette eau peut également être utilisée pour diverses tâches de nettoyage dans la maison. Que ce soit pour laver les sols, les vitres, dépoussiérer les meubles ou même pour faire votre propre détergent écologique, l’eau de votre climatiseur peut être une ressource précieuse.

    4. Lave-glace en été

    Cette eau est particulièrement utile pour nettoyer les vitres et peut même être ajoutée au réservoir de l’essuie-glace pour une eau dépourvue de calcaire lors du nettoyage. Attention toutefois : en hiver, cette eau ne convient pas, car elle peut geler, ce qui peut endommager les durites.

    5. Alimentation des chasses d’eau

    Dans certains cas, l’eau de condensat de climatisation est récupérée pour être injectée dans les chasses d’eau. Cette pratique est toutefois, nettement moins courante à l’échelle domestique… Pour l’instant ?

  • La procédure PEB : comment ça se passe ?

    Lorsqu’on construit ou qu’on rénove, des exigences de performance énergétique doivent être respectées. Et quand ces travaux sont soumis à un permis d’urbanisme, ils doivent aussi respecter une procédure PEB, qui varie d’une région à l’autre mais aussi selon l’importance des travaux à entreprendre.

    Dans les trois régions du pays, et de manière générale, la réglementation PEB (pour Performance énergétique des bâtiments) vise à garantir des bâtiments plus sains, plus confortables et plus économes en énergie. Sont principalement ciblés les bâtiments à construire ou à rénover, en leur appliquant des exigences et des procédures propres à cette réglementation.

    L’objectif final est donc de consommer moins d’énergie tout en veillant au confort intérieur du bâtiment. Pour atteindre celui-ci, la réglementation PEB s’appuie sur des procédures et une méthode de calcul. Faisons le point sur ces deux grandes étapes.

    Qui est concerné ?

    Sont concernées les personnes qui réalisent des travaux nécessitant l’introduction d’une demande de permis d’urbanisme et si lesdits travaux touchent à l’enveloppe du bâtiment et influencent la performance énergétique de celui-ci.

    La procédure PEB

    En cas de construction ou de rénovation importante, un responsable PEB agréé doit être désigné pour établir différents documents :

    • Une déclaration initiale (la “proposition PEB” à Bruxelles) qui consiste en fait en un projet de performance énergétique à atteindre. Celle-ci doit être jointe à la demande de permis.
    • Une notification PEB au début des travaux (uniquement en région bruxelloise)
    • Une déclaration finale qui reprend l’ensemble des mesures qui ont été mises en œuvre pour respecter les exigences PEB. Ce document est à envoyer à l’administration compétente à l’issue des travaux.
    • Un certificat PEB qui consiste en une carte d’identité énergétique du bâtiment, qui indique sa performance globale. Cette information devra être mentionnée dans tout document relatif à la vente ou à la location du bien concerné.

    La méthode de calcul du PEB

    Si celle-ci varie d’une région à l’autre, on peut néanmoins la résumer comme suit : le principe du calcul consiste à calculer pour le logement ses consommations d’énergie en chauffage, en eau chaude sanitaire, ainsi que les auxiliaires et le refroidissement éventuel, dans le cadre d’un usage qualifié de “standard”. Ce calcul est effectué sur base des caractéristiques techniques du bâtiment et de ses équipements grâce à un logiciel dédié.

    À qui s’adresser pour obtenir plus d’informations ?

  • Construction/rénovation : que faire avec les déchets et comment les limiter ?

    Le monde de la construction est l’un des plus polluants. Comment limiter son empreinte lors d’un projet de construction ou de rénovation ? Que faire avec les déchets restants ?

    construction waste
    Radowan Nakif

    La construction est une activité qui génère une quantité importante de déchets. Cependant, loin d’être de simples résidus à éliminer, ces déchets peuvent se transformer en ressources précieuses. En effet, selon Beliris, une organisation dédiée à l’amélioration de la qualité de vie à Bruxelles, les déchets de construction peuvent être réutilisés ou recyclés pour devenir de nouvelles ressources.

    Comment gérer les déchets de construction ?

    La gestion des déchets de construction commence par une bonne planification. Il est essentiel de trier les déchets dès le début du projet. Les matériaux tels que le bois, le métal et le plastique (voire même le béton) peuvent être séparés et recyclés. Les déchets dangereux, comme l’amiante, doivent être manipulés avec soin et éliminés de manière appropriée.

    Réduire les déchets : une priorité

    Réduire la quantité de déchets générés par la construction est une priorité. Cela peut être réalisé en optimisant l’utilisation des matériaux et en évitant le gaspillage. Par exemple, l’utilisation de techniques de construction modulaire peut aider à minimiser les déchets.

    Transformer les déchets en ressources

    Les déchets de construction peuvent être transformés en ressources de plusieurs façons. Par exemple, le béton peut être broyé et réutilisé comme agrégat dans de nouveaux projets de construction. De même, le bois peut être recyclé en panneaux de particules ou utilisé comme biomasse pour la production d’énergie.

    Que faire avec les déchets restants ?

    Pour plus de facilité, l’idéal est encore de louer un conteneur. Ceux-ci ne peuvent toutefois recevoir que les déchets de construction. Si vous comptez en louer un, sachez que vous pouvez non seulement vous adresser à une entreprise spécialisée, mais également, selon la région, à une intercommunale. Faites toutefois attention à la durée maximale de location et n’oubliez pas de demander l’autorisation à la commune. Vous pourrez alors chercher auprès des autorités locales les panneaux pour bloquer le stationnement à l’endroit désiré. Tout ceci se paye bien entendu, à des tarifs variables selon la commune. Votre entrepreneur peut très bien entreprendre toutes ces démarches pour vous…

  • Installations électriques non conformes: voici les 5 causes les plus fréquentes!

    Voici les principales raisons pour lesquelles votre installation électrique pourrait être déclaré non conforme…

    electrical test

    1.    Absence de schémas unifilaires et de position

    Le Règlement Général sur les Installations Électriques (RGIE) en Belgique exige que chaque installation électrique soit accompagnée d’un schéma unifilaire et d’un schéma de position. Ces documents décrivent la composition des différents circuits et leurs interconnexions, ainsi que l’emplacement des éléments de l’installation électrique. L’absence de ces schémas peut entraîner une déclaration de non-conformité.

    2.    Manque d’un interrupteur différentiel

    Un interrupteur différentiel est essentiel pour la sécurité de votre installation électrique. Il détecte les fuites de courant vers la terre et coupe le circuit pour prévenir l’électrocution. Un interrupteur différentiel de 300 mA doit être placé en tête de votre installation, et un autre de 30 mA doit être prévu sur les circuits des pièces d’eau et des pièces contenant des appareils tels que la machine à laver, le séchoir ou le lave-vaisselle.

    3.    Résistance de dispersion de la prise de terre trop élevée

    La prise de terre dévie tout courant électrique qui s’échapperait d’un appareil vers la terre, évitant ainsi l’électrocution. Si la résistance de dispersion de la prise de terre est trop élevée (supérieure à 30 Ohms ou à 100 Ohms avec un interrupteur différentiel supplémentaire), votre installation peut être déclarée non conforme.

    4.    Défauts d’isolation

    L’isolation de votre installation électrique est cruciale pour prévenir les « fuites » de courant qui pourraient provoquer un choc électrique ou un incendie. Si l’isolation est défaillante, votre installation peut être déclarée non conforme.

    5.      Prises électriques non conformes

    Les prises électriques doivent respecter certaines normes, notamment être équipées d’une prise de terre, être installées à une certaine hauteur du sol et ne pas dépasser un certain nombre par circuit. Si vos prises sont installées dans un mur en bois, elles doivent être encastrées avec un dispositif conçu à cet effet.

    En cas de non-conformité, vous disposez d’un délai d’un an pour vous remettre en ordre et faire effectuer un nouveau contrôle. Dans le cas d’une vente, le nouveau propriétaire a 18 mois après la signature de l’acte de vente pour réaliser les travaux de mise en conformité.

     

  • Vos panneaux photovoltaïques attirent-ils vraiment les orages ?

    Les panneaux photovoltaïques attirent-ils la foudre ? Sont-ils vulnérables aux orages ? On fait le point sur les mythes et la réalité.

    lightning solar panels
    Olivier Lance

    Premièrement, il est important de noter que vos panneaux solaires ne sont pas plus susceptibles d’attirer la foudre que tout autre élément de votre maison ! La foudre frappe généralement le point le plus élevé d’une structure, qui n’est pas nécessairement l’endroit où se trouvent vos panneaux photovoltaïques. De plus, les panneaux solaires sont généralement équipés d’un parafoudre, qui se déclenche et coupe la production d’énergie solaire si la foudre tombe à proximité, protégeant ainsi le matériel.

    Les risques des surtensions

    Cependant, vos panneaux solaires ne sont pas pour autant complètement à l’abri des dommages causés par les orages. Si la foudre frappe dans un rayon de 500 mètres autour de votre maison, des surtensions peuvent survenir, ce qui peut endommager les modules, l’onduleur, les câbles et autres composants électriques de votre installation photovoltaïque. Pour éviter cela, il est recommandé de relier votre installation solaire à un dispositif de mise à la terre.

    Panneaux solaires et intervention des pompiers

    En outre, il est important de noter que les panneaux solaires peuvent compliquer l’intervention des pompiers en cas d’incendie, notamment si votre toit est entièrement recouvert de panneaux solaires. Dans ce cas, il est conseillé de prévoir des points d’accès alternatifs pour les pompiers, comme une lucarne ou une fenêtre sur le côté de la maison.

    L’importance de l’inspection

    Enfin, il est essentiel de procéder à une inspection régulière de votre installation photovoltaïque. Assurez-vous que les panneaux sont toujours dégagés de branches, de feuilles et d’autres matériaux susceptibles de provoquer un incendie. De plus, certains professionnels conseillent un contrat d’entretien qui va de pair avec des inspections professionnelles pour détecter tout problème à temps.

  • Les chauffe-eaux électriques instantanés : une solution efficace ?

    Les chauffe-eaux électriques instantanés sont de plus en plus populaires en raison de leur capacité à fournir de l’eau chaude à la demande. Cependant, comme tout produit, ils ont leurs avantages et leurs inconvénients…

    electric water heater

    Fonctionnement des chauffe-eaux électriques instantanés

    Les chauffe-eaux électriques instantanés chauffent l’eau uniquement lorsque le robinet est ouvert, ce qui signifie qu’ils n’utilisent de l’énergie que lorsqu’il y a une demande d’eau chaude. Cela les rend plus économes en énergie que les systèmes traditionnels qui stockent et chauffent constamment l’eau.

    Avantages des chauffe-eaux électriques instantanés

    Les chauffe-eaux électriques instantanés sont généralement plus petits et moins chers que les systèmes traditionnels, ce qui les rend idéaux pour les petits logements. De plus, ils ont une durée de vie plus longue, généralement de 20 ans, par rapport aux 10 à 15 ans des modèles traditionnels.

    Inconvénients des chauffe-eaux électriques instantanés

    Cependant, les chauffe-eaux électriques instantanés ont aussi leurs inconvénients. Ils ne sont pas adaptés pour fournir de grandes quantités d’eau chaude, ce qui peut être un problème pour les grandes familles ou les maisons avec plusieurs salles de bains. De plus, dans les régions où l’eau est dure, des problèmes de calcification peuvent survenir, ce qui peut réduire la durée de vie de l’appareil. En outre, ils peuvent nécessiter une mise à niveau du réseau électrique existant, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires.

    Alternatives aux chauffe-eaux électriques instantanés

    Il existe plusieurs alternatives aux chauffe-eaux électriques instantanés, notamment les boilers électriques, solaires et à pompe à chaleur. Chacun a ses propres avantages et inconvénients. Par exemple, un boiler solaire est une solution durable qui utilise la chaleur gratuite du soleil pour chauffer l’eau, mais son coût initial est plus élevé. Un boiler à pompe à chaleur est une solution économe en énergie qui utilise la chaleur ambiante pour chauffer l’eau, mais il peut nécessiter une installation plus complexe.

  • Construire sur un mur mitoyen : que dit la loi et comment procéder ?

    Qu’il sépare deux habitations ou deux jardins, le mur mitoyen est généralement une source de questionnement. Quelle partie de ce mur vous appartient ? Le mur est-il mitoyen ou séparatif ? On fait le point ! 

    brick wall
    Asher Ward

    On appelle mur mitoyen tout mur qui sépare deux propriétés contiguës. D’entrée de jeu, il faut préciser que ce type de mur peut être mitoyen ou privatif, mais aussi partiellement mitoyen ou encore partiellement privatif. Pour faire bref, ce mur commun est mitoyen si les deux voisins en sont copropriétaires, ce qui n’est bien entendu pas toujours le cas. Les droits et obligations liés audit mur diffèrent en fait en fonction de son statut juridique. Il est donc primordial de déterminer ce dernier.

    Mitoyen ou privatif ?

    De manière générale, le statut d’un mur est précisé dans des documents comme un acte authentique, un titre de propriété ou encore un jugement. Si ce n’est pas le cas, le Code civil prévoit deux possibilités de mitoyenneté :

    • tout mur de séparation entre deux bâtiments est présumé mitoyen jusqu’à l’héberge (il s’agit de la délimitation entre, en dessous, la partie du mur qui sert de séparation entre les deux constructions et, au-dessus, la partie du mur qui ne sert plus qu’à la construction la plus élevée),
    • tout mur de séparation entre des cours et jardins est présumé mitoyen.

    En outre, il n’y a pas de présomption de mitoyenneté d’un mur séparant un bâtiment et un jardin ou une cour. Dans ce cas, le mur est privatif du bâtiment qu’il soutient. Toutefois, les titres de propriété peuvent déroger à cette règle générale…

    Peut-on construire sur un mur mitoyen ?

    De coutume, dans le cas d’une maison comptant deux ou trois façades, il est généralement admis que le premier qui construit est tenu d’ériger un mur de séparation placé à la limite de son propre terrain, comme le soulevait déjà immobilierhainaut.be dans son article daté de janvier 2023. En outre, dans les recommandations en matière de construction, on préconise une épaisseur de mur qui doit être de minimum 30 cm. Il est important de noter que le premier à construire ne peut empêcher son nouveau voisin d’utiliser le mur mitoyen. De même, si le second bâtisseur n’utilise pas ledit mur, il ne peut pas non plus effectuer des travaux sur celui-ci sans l’autorisation du premier bâtisseur.

    Dans la pratique, et ça tombe sous le sens, toute nouvelle construction sur un mur mitoyen existant doit être autorisée par les propriétaires concernés et doit respecter les règles d’urbanisme en vigueur dans la commune concernée. En outre, il est nécessaire de solliciter une autorisation auprès de celle-ci, accompagnée de plans réalisés par un professionnel. Les autorités communales vérifieront que le projet respecte les règles d’urbanisme en vigueur et vous informeront de leur décision dans la foulée.

    En bref, il est tout à fait possible de construire sur un mur mitoyen, à condition que les deux propriétaires concernés soient d’accord et que les règles d’urbanisme soient respectées. Avant de vous lancer, mieux vaut consulter un architecte ou le service urbanistique de votre commune afin de s’assurer de la conformité du projet au regard des règles en vigueur !