Auteur : francois

  • Peut-on remplacer une ampoule à incandescence ou halogène par une ampoule LED ?

    Pouvez-vous remplacer une ampoule halogène par une LED ? Y a-t-il des paramètres à tenir à l’oeil? On vous dit tout !

    LED

    Dans la majorité des cas, les ampoules classiques (qu’elles soient incandescentes ou halogènes) peuvent être remplacées par des LED. Pourquoi ? Tout simplement car l’une comme l’autre partagent les mêmes culots (E14, E27, GU10,…), sont alimentées par le même voltage et que les LED ne chauffent pas. Elles peuvent donc aisément remplacer les ampoules d’anciennes générations, à condition que le gabarit de l’ampoule soit à peu de choses près, similaire.

    Les éléments à tenir à l’oeil

    Avant de vous rendre dans votre supermarché ou votre magasin de bricolage, vérifiez le type de culot de la lampe. Certaines lampes adoptent un filetage qui permet de visser l’ampoule (généralement E14 et E27), d’autres sont munies de deux petites pattes métalliques qui permettent de fixer l’ampoule en opérant un quart de tour (culot GU10). Une fois cette information en votre possession, vous n’avez plus qu’à repérer un modèle compatible en magasin.

    Quelle température ?

    Au contraire des ampoules à incandescence ou halogène, les ampoules LED vous permettent de choisir entre différentes “températures”, qui diffuseront une lumière tantôt plus chaleureuse, tantôt plus froide. Pour une lumière neutre (qui se rapproche de celle d’une ampoule conventionnelle), optez pour une température de 2.800 à 3.000 kelvins. Pour une lumière plus chaude (qui tire donc vers le jaune), vous pouvez descendre à 2.000 kelvins. Pour une lumière plus froide par contre (qui tire vers le bleu), optez pour une ampoule de 4.000 voire 4.500 kelvins.

    L’ampoule doit-elle être dimmable ?

    Moduler l’intensité lumineuse d’une ampoule LED est possible, à condition que l’on opte pour un modèle dimmable et que vous disposiez d’un interrupteur spécifique ou d’une lampe équipée d’un variateur intégré.

    Déterminez le rendement lumineux nécessaire

    Si, souvent, on consulte le wattage d’une ampoule pour en déduire la quantité de lumière qu’elle émet, celui-ci n’exprime pourtant pas le rendement lumineux de l’ampoule mais bel et bien la consommation énergétique de celle-ci.

    Sachant que le rendement lumineux d’une ampoule LED est bien plus élevé que celui d’un modèle conventionnel, les LED sont à même de diffuser autant de lumière qu’une lampe halogène avec 5 à 6 fois moins d’énergie ! Pour comparer le rendement lumineux de différentes sources lumineuses, il faut se référer à la valeur reprise en lumen, indiquée sur l’emballage de l’ampoule LED.

  • 6 conseils pour donner un rapide coup de frais à votre salle de bain

    La salle de bains est devenue un élément clé de la maison. Quelques petites modifications peuvent augmenter sa valeur. Découvrez 6 astuces pour moderniser votre salle de bains sans dépenser une fortune.

    bathroom
    Jared Rice

    Avec quelques petits ajustements, vous pouvez créer beaucoup de valeur ajoutée. Nous en avons déjà énuméré quelques-unes.

    1. Et pourquoi pas du papier peint

    Il est rare de voir du papier peint dans une salle de bain… Mais que cela ne vous arrête pas ! De nos jours, un papier peint résistant à l’eau peut être utilisé et ajoute une touche supplémentaire à cet espace. Le carrelage n’est donc pas incontournable.

    2. Optez pour le blanc

    D’accord, il ne s’agit pas de la découverte du siècle, mais une salle de bain blanche donne une belle impression d’espace. Vous n’aimez pas le blanc ? Choisissez dans ce cas, une autre teinte claire.

    3. Une baignoire autoportante

    Vous voulez vraiment impressionner l’acheteur ou le visiteur potentiel ? Alors, optez pour une baignoire sur pieds. Vous avez alors votre accroche-regard pour votre salle de bains !

    4. Une touche de technologie

    Nous vivons dans une époque très branchée sur la technologie et beaucoup de gens veulent voir leur salle de bain équipée du fin du fin. Qu’il s’agisse de haut-parleurs intégrés, d’un pommeau de douche autorégulateur ou de luminothérapie, tout est possible. Se détendre dans la salle de bain prend ainsi une dimension supplémentaire.

    5. Un miroir moderne

    Vous avez un classique miroir de salle de bains? De nos jours, il existe de très beaux miroirs de salle de bains qui font immédiatement la différence. Et non, cela ne coûte pas forcément une fortune non plus…

    6. Et la lumière fût

    Un point où trop souvent négligé. L’éclairage moderne n’est pas seulement beaucoup plus économique, il contribue également à créer une atmosphère. Plus il y a de lumière, plus votre salle de bain aura l’air spacieuse.

  • 5 conseils pour que les nouvelles constructions restent abordables

    Les Belges ont une brique dans le ventre. Mais avec la hausse des prix des matériaux, cette brique est peut-être un peu trop lourde pour l’estomac de certaines personnes…

    house building
    Josh Olalde

    Comment dès lors maintenir la construction dans des budgets raisonnables ? On vous donne 5 conseils !

    1. Économisez sur votre terrain à bâtir

    L’achat d’un terrain à bâtir pèse lourd sur votre budget : le prix des terrains ne cesse d’augmenter et ce, dans tout le pays. Certaines provinces sont cependant moins chères que d’autres, à l’instar du Hainaut par rapport au Brabant Wallon. Si vous avez une zone en tête, il est peut-être bon d’investiguer un peu au-delà, voire de traverser la frontière entre provinces. N’oubliez pas non plus que l’orientation et la nature du terrain peuvent également avoir un impact sur le coût de la construction.

    2. Démolir un bien

    En profitant du régime de démolition et de reconstruction, qui réduit la TVA de 21 % à 6 %, vous pouvez économiser pas mal d’argent. Mais il faut se dépêcher, car la mesure a été prolongée en fin d’année dernière jusqu’au 31 décembre 2023… De plus, si vous n’avez pas encore introduit votre demande, cette réduction de TVA ne s’appliquera qu’à une partie du montant total, à moins que vous ne puissiez prouver qu’une plus grande partie du coût a été effectivement dépensée en 2023 et qu’il ne s’agit pas d’une facture anticipée pour des travaux qui auront lieu plus tard. En fonction de votre situation, l’avantage final pourrait donc être limité…

    3. Demandez-vous ce dont vous avez vraiment besoin

    Plus vous construisez grand, plus les coûts de construction et d’énergie sont élevés. Discutez avec votre architecte et voyez ce que vous attendez de votre maison dans votre situation actuelle et à venir. Examinez les solutions intelligentes qui rendent les espaces multifonctionnels ou adaptables au fil des ans. Demandez-vous également quel type de matériaux vous souhaitez utiliser pour les finitions : des matériaux basiques mais durables sont moins chers et plus intemporels que les dernières tendances.

    Par ailleurs, il n’est peut-être pas nécessaire de tout finir tout de suite dans votre maison. Un mur bien maçonné sans enduit, par exemple, peut aussi avoir son charme dans certains cas. En ce qui concerne la construction proprement dite, vous pouvez opter pour une conception plus simple afin de réduire les coûts, ou réfléchir à d’autres styles de construction. Votre architecte joue ici un rôle essentiel.

    4. Retroussez vos manches

    Vous êtes bricoleur ? Dans ce cas, vérifiez auprès de l’entrepreneur si vous pouvez vous retrousser les manches vous-même. Tous les entrepreneurs n’accepteront pas que vous fassiez certains travaux vous-même, mais d’autres seront peut-être disposés à vous confier les travaux les moins techniques. Dans ce cas, mettez-vous d’accord sur ce que vous ferez et comment vous les ferez, afin d’éviter de commettre des erreurs qui devront éventuellement être corrigées par un professionnel.

    Vous pouvez également vous charger vous-même de certains travaux plus techniques, par exemple avec l’aide d’entreprises spécialisées qui vous assisteront dans l’installation. Pour les travaux que vous confiez à un professionnel, vous devez vous assurer que tout est bien écrit : ce qui sera livré, la qualité des matériaux et la manière dont les éventuelles augmentations de prix seront ou non répercutées.

    5. Optez pour un projet clé en main

    Vous n’êtes pas bricoleur ? Dans ce cas, une formule clé en main peut vous convenir. Cela peut sembler contradictoire après le conseil précédent, mais les entreprises de construction clés en main peuvent offrir une option avantageuse sur le plan budgétaire. Elles ont les plans des maisons qu’elles proposent et disposent en interne de professionnels capables de prendre en charge pratiquement tous les aspects de la construction.

    En outre, elles achètent les matériaux de construction en gros, ce qui leur permet souvent d’obtenir un meilleur prix que si vous achetiez les mêmes matériaux en tant que particulier. De plus, en construisant de cette manière, vous êtes également assuré d’un bon suivi et des garanties.

  • Comment installer des câbles électriques sans saignées ? 5 conseils pratiques

    Vous souhaitez ajouter ou déplacer des câbles électriques sans endommager vos murs ? Pas de panique ! Voici 5 astuces pour le faire proprement et simplement.

    electric wire home

    1. Faites un plan de votre pièce :

    Commencez par dessiner un plan simple de votre pièce, en indiquant où se trouvent les prises, les interrupteurs et les appareils que vous souhaitez connecter. Cela vous permettra d’identifier le chemin le plus court et le plus discret pour vos câbles.

    2. Goulottes et moulures :

    • Avantages : Ces conduits, faciles à installer, camouflent efficacement les câbles tout en les rendant accessibles pour d’éventuelles modifications. Ils offrent un rendu esthétique et peuvent être peints pour se fondre dans le décor.
    • Inconvénients : Ils peuvent être un peu encombrants, surtout dans les petits espaces, et ne conviennent pas toujours à tous les styles de décoration.

    3. Plinthes avec passages de câbles :

    • Avantages : Elles sont discrètes et s’intègrent parfaitement au design de la pièce. Elles permettent de cacher les fils tout en les gardant accessibles.
    • Inconvénients : Leur installation peut nécessiter de remplacer vos plinthes actuelles, ce qui peut être plus coûteux et laborieux.

    4. Solutions sans fil :

    • Avantages : Pas de câbles à faire passer, ce qui simplifie grandement l’installation. C’est idéal pour les pièces où le passage de câbles est compliqué ou pour les appareils mobiles.
    • Inconvénients : La qualité du signal peut parfois être moins stable. De plus, ces solutions peuvent être plus coûteuses à l’achat.

    5. Rubans adhésifs spéciaux :

    • Avantages : Ils sont rapides et faciles à utiliser. Ils n’endommagent pas les surfaces et sont discrets, surtout si vous choisissez une couleur proche de celle de votre mur ou sol.
    • Inconvénients : Ils peuvent ne pas convenir à tous les types de câbles, surtout les plus lourds ou épais. Avec le temps, l’adhésif peut se dégrader, nécessitant un remplacement.
  • Pellets : vos vieux pellets sont encore utilisables ? Comment bien les conserver ?

    Les pellets, une source d’énergie renouvelable prisée, nécessitent une attention particulière pour leur conservation. Découvrez comment les stocker et vérifier leur qualité.

    Pellets

    Très populaires car jugés aussi économiques qu’écologiques par rapport aux autres méthodes de chauffage, les chaudières et poêles à pellets ont donc le vent en poupe.

    Conseils pour stocker vos pellets

    Les pellets, fabriqués à partir de résidus de scieries ou de bois durable, sont sensibles aux variations de température et d’humidité. Pour les conserver :

    • Stockez-les dans un endroit frais, sec et bien aéré.
    • Gardez-les dans leurs sacs d’origine.
    • Placez les sacs sur des palettes de bois ou du carton sec.

    Durabilité des pellets

    Bonne nouvelle ! Les pellets n’ont pas de date limite d’utilisation. Si conservés dans des conditions optimales, ils peuvent être utilisés plusieurs années après leur achat. Toutefois, pour éviter tout risque, il est recommandé d’utiliser les pellets de l’année en cours. Assurez-vous également que leur taux d’humidité à l’achat soit autour de 6%.

    Comment vérifier la qualité de vos pellets ?

    Lors de l’ouverture d’un sac, les pellets doivent être secs. Si collants, leur taux d’humidité est trop élevé, ce qui peut encrasser votre poêle. Ils doivent être cassants au toucher. Si trop secs, ils brûleront rapidement.

  • Voici comment se débarrasser des puces de parquet

    Avoir un chat ou un chien à la maison est source de bonheur mais nos amis à poils peuvent aussi être la source de désagréments, à l’image des puces de parquet. Voici comment s’en débarrasser.

    floor fleas

    Les puces de parquet ne sont rien d’autres que les puces qui colonisent les poils et les plumes de bon nombre d’animaux allant de la poule au lapin en passant par le chat et le chien. Agrippées dans le pelage de l’animal, elles se nourrissent de son sang. Mobiles et à même d’effectuer des sauts de plusieurs dizaines de centimètres, elles s’introduisent facilement dans nos intérieurs pour y coloniser les tapis, canapés, rideaux et parquets.

    Des nids douillets qui leur permettent de se reproduire très rapidement. Les puces peuvent en effet pondre jusqu’à 200 œufs au cours d’une vie qui dure de 6 à 12 mois en moyenne. Un enfer pour celles et ceux qui sont touchés par cet écueil d’autant qu’outre les animaux, elles ont aussi tendance à s’attaquer à nos jambes. Il convient donc d’agir au plus vite pour s’en débarrasser avant qu’elles ne colonisent toute votre habitation !

    Vive la maniaquerie !

    Première chose à faire : un grand nettoyage de manière régulière. Vous devrez donc vous armer de courage et de patience et agir méthodiquement et continuellement. En effet, le moindre oubli d’œufs ou de larves conduira irrémédiablement à une nouvelle prolifération de puces.

    Commencez par traiter vos animaux de compagnie étant donné qu’ils sont les premiers concernés en tant que “transporteurs” de puces. Il est donc indispensable de leur administrer un traitement adéquat pendant toute la durée de la désinfection du logement. Votre vétérinaire pourra vous recommander un traitement efficace, adapté à l’animal concerné.

    Le panier de Médor

    Ensuite, attaquez-vous à tous les endroits que vos animaux fréquentent, comme le panier ou les textiles sur lesquels ils ont pour habitude de s’installer. Lavez en machine tout ce qui peut l’être, en privilégiant un lavage à 60° afin d’éliminer tous les œufs et les larves. Nettoyez régulièrement à l’aide de désinfectant ou de javel toutes les surfaces occupées par vos animaux pour éviter toute nouvelle prolifération.

    L’aspirateur à un rythme quotidien

    Durant la période de désinfestation, qui peut durer plusieurs semaines, nettoyez aussi souvent que possible afin de vous assurer d’éliminer toutes les puces adultes ainsi que toutes les générations futures. La phase de nettoyage doit être globale pour être efficace. Il ne faut donc pas se limiter aux tapis ou au parquet. Passez l’aspirateur quotidiennement en prenant soin de ne pas oublier une seule latte du parquet, le dessous et l’arrière de vos meubles, ainsi que sous et sur les tapis et textiles éventuels. Jetez ensuite votre sac d’aspirateur dans une poubelle hermétiquement fermée après chaque nettoyage ou mieux, brûlez-le à l’extérieur !

    Malheureusement, le passage de l’aspirateur, aussi minutieux soit-il, ne suffira pas à venir à bout des puces qui ont colonisé votre foyer. En effet, il convient d’utiliser aussi des produits traitants en parallèle pour une action complète et définitive. Pour le parquet, l’essence de térébenthine se révèle très efficace car elle tue les puces et détruit les œufs en les desséchant. Munissez-vous de gants et d’un masque et aérez pendant que vous l’appliquez.

    Pour les textiles et les tapis, ce sont les huiles essentielles de lavande et d’eucalyptus qui sont les plus redoutables. N’hésitez donc pas à en vaporiser, diluées avec de l’eau, sur vos tissus, tapis, coussins, rideaux, canapés, dessous de meubles et même sur le parquet !

  • 5 produits à proscrire pour nettoyer le marbre et la pierre naturelle

     Découvrez les 5 produits à éviter pour nettoyer le marbre et préserver sa beauté naturelle. 

    kitchen marble
    Élégant et noble, le marbre s’invite dans nos intérieurs pour apporter une indéniable touche de chic. De la cheminée au plan de travail de la cuisine en passant par les appuis de fenêtre, il est partout ! Reste à savoir comment l’entretenir dans les règles de l’art.

    Malgré sa dureté et sa rigidité, le marbre, comme bon nombre de pierres naturelles, est fragile. Sans un entretien régulier et adapté, il peut rapidement se ternir et perdre de sa superbe. Pour l’entretenir, on privilégiera les produits naturels nourrisants combinés à un chiffon doux et propre. On ne peut que vous recommander de faire preuve de prudence en nettoyant votre marbre. Ce matériau peut en effet réagir différemment selon son origine et son âge. Il est conseillé de toujours commencer par nettoyer une petite surface peu visible et d’observer le résultat avant d’entreprendre le reste de l’objet.

    Ce que le marbre apprécie le plus…

    Le savon noir, le savon de Marseille et les savons liquides à base d’huile de lin pour le nettoyer tout en le nourrissant. Les cristaux de soude, la pierre d’argile, la terre de Sommières et le bicarbonate de soude combiné à de l’huile d’olive feront merveille pour se débarrasser des vilaines taches.

    Les produits à proscrire pour nettoyer le marbre sont…

    Le vinaigre blanc, le jus de citron, l’eau de javel, tout produit anticalcaire, les poudres et liquides à récurer et la grande majorité des produits chimiques. Tous les détergents acides et décapants vont directement attaquer le marbre et laisser des traces indélébiles !

    De manière générale, protégez autant que possible votre marbre en rinçant aussitôt à l’eau claire tout produit qui y serait versé. Ne laissez jamais une tache s’imprégner dans la pierre ! Enfin, agissez toujours en douceur, avec des produits naturels pour ne pas dénaturer la beauté du marbre.

  • Quel est le moment idéal pour tailler sa haie ?

    Les haies représentent une solution à la fois pratique et esthétique pour délimiter une propriété ou, plus simplement, pour se protéger des regards indiscrets. Celles-ci nécessitent néanmoins d’être taillées… au bon moment !

    cutting hedges
    Réclamant généralement peu d’entretien, une haie est une des solutions les plus plébiscitées lorsqu’il s’agit de délimiter l’étendue d’un terrain, de se protéger des regards extérieurs ou encore de créer différentes zones au sein d’un jardin. Tout ce qu’elle demande est d’être taillée une à deux fois par an. Reste à exécuter cette tâche au bon moment !

    Quand tailler une haie ?

    La grande majorité des haies consiste en une série d’arbustes plantés côte à côte, dont la croissance s’opère deux fois dans l’année, à savoir au début du printemps et à la fin de l’été ou en automne en fonction de la variété plantée. Il convient donc d’attendre la fin de ces deux périodes de croissance pour tailler la haie. Vous contribuerez ainsi à maintenir le plus longtemps possible la forme et la taille initiales.

    Pratiquement, on taillera donc durant l’hiver, et en tout cas avant la mi-mars, ou à la fin du mois de septembre ou encore au début du mois d’octobre. En outre, il est recommandé de ne pas tailler les haies de la mi-mars à la fin du mois de juillet afin de permettre aux derniers oisillons de quitter leur nid. Si vous choisissez de tailler durant l’hiver, évitez impérativement les périodes de gel, au risque que votre haie ne s’en remette pas… Mieux vaut privilégier le tout début de cette saison, avant l’arrivée des premières gelées, ou la toute fin, au retour des beaux jours.

    En outre, si la haie n’héberge aucun nid et que le règlement de votre commune le permet, on peut aussi tailler en plein été mais sous certaines conditions :

    • la température doit être inférieure à 25 degrés afin d’éviter tout stress pour la plante qui a été taillée
    • on évitera de tailler lors d’une période de sécheresse prolongée, l’arbuste étant plus fragile dans ces moments-là.
    • Enfin, de manière générale, privilégiez une taille en début de matinée ou en fin de journée lorsque les températures sont plus clémentes.
  • Locataire ou propriétaire : qui doit payer pour se débarrasser de la mérule?

    La mérule est un champignon virulent qui vide le bois de sa substance. Elle a la faculté de tout détruire sur son passage ce qui peut mener jusqu’à l’effondrement d’un immeuble ! Que faire si votre habitation est touchée par celle-ci ? Est-ce au propriétaire ou au locataire à payer les frais d’éradication ?

    La mérule est un champignon qui se distingue par une substance duveteuse et blanche qui se propage sur toutes les surfaces, mais principalement sur les matériaux riches en cellulose, à commencer par le bois. Pour se développer, elle tire de très minces filaments de mycélium et avance petit à petit à la surface de sa victime. Ces filaments peuvent mesurer plusieurs mètres de longueur. Une fois bien fixée sur le bois, la mérule pénètre au cœur de celui-ci et s’en nourrit. En outre, elle a la faculté de traverser la brique et bien d’autres matériaux ce qui la rend redoutable car capable de s’étendre rapidement et de manière globale.

    Pas n’importe où

    La mérule ne se développe pas partout. En effet, elle a besoin qu’une série de conditions favorables soient réunies pour vivre et se développer :

    • un fort taux d’humidité (supérieur à 25 %),
    • une température stable tournant autour de 20°,
    • une atmosphère confinée avec peu voire pas de déplacement d’air
    • et, enfin, de l’obscurité.

    En d’autres termes, un bâtiment sain qui est entretenu et ventilé a peu de chances de voir la mérule se développer en son sein.

    Qui doit payer ?

    Si le bâtiment touché par la mérule est habité et que le champignon ronge un élément porteur de la structure de l’immeuble, celui-ci est alors qualifié d’inhabitable, la mérule menaçant la stabilité du bâtiment. C’est pour cette raison qu’elle est régulièrement surnommée “le cancer du bâtiment” par les professionnels de l’immobilier.

    Au contraire de la France, en Belgique, les compagnies d’assurance couvrent les dommages causés par la mérule. En tant que locataire, la première chose à faire est bien entendu de prévenir le propriétaire de l’immeuble impacté. Si les dégâts ont une origine structurelle, mais ont été aggravés parce que le locataire a tardé à prévenir son propriétaire, le premier risque de devoir indemniser le second. Le locataire a en effet l’obligation d’informer le propriétaire rapidement en cas de problème.

    Autre bon réflexe : prendre rapidement contact avec sa compagnie d’assurance. Transmettez un maximum d’informations à celle-ci afin qu’elle puisse constituer un dossier avec l’aide d’un expert qu’elle désignera. Si dans la majorité des cas, la mérule est un problème qui incombe au propriétaire, il est aussi possible que l’expert détermine que la faute est dans le chef du locataire, dans le cas par exemple d’une aération insuffisante des locaux touchés. Dans tous les cas, que vous soyez propriétaire ou locataire, n’hésitez pas à solliciter une contre-expertise afin de vous assurer de la justesse de la première analyse.

  • Voici le moment que les cambrioleurs privilégient pour agir

    Rares sont les voleurs qui entrent dans un logement par hasard ! En effet, ce sont souvent des signes extérieurs qui les attirent. Afin d’éviter de devenir leur cible, voici les éléments à prendre en compte.

    La période des grandes vacances, et plus particulièrement les jours autour du 15 août, du 25 décembre et du nouvel an, constituent les périodes de l’année où la plus grande majorité des cambriolages sont commis. Se mettre dans la peau d’un voleur et comprendre ce qui va avant tout l’intéresser et l’attirer peut réellement contribuer à renforcer la sécurité de votre logement.

    Le repérage

    Première action entreprise par les voleurs : repérer des cibles potentielles. Le logement est discrètement observé, parfois pendant plusieurs jours, puis “validé” s’il présente de l’intérêt. Une étape cruciale qui permet aux voleurs de recueillir des informations sur les habitudes des occupants, leurs horaires, ainsi que sur les éventuelles périodes d’absence prolongée.

    Le choix du quartier est aussi un élément important car, paradoxalement, les cambrioleurs préfèrent en général les quartiers où le taux de vols est déjà élevé. Pourquoi ? Car ils y attireront moins l’attention tout en bénéficiant d’une bonne couverture pour leurs activités. Sans surprise, les quartiers plus huppés sont eux aussi prisés, dû au niveau de vie élevé de leurs habitants. Des grandes propriétés permettent aussi d’éviter les biens situés à proximité de postes de police, de caméras de surveillance ou encore de voisins vigilants.

    Les signes qui ne trompent pas

    Une série d’éléments extérieurs propres à la maison jouent un rôle clé dans la décision de passer à l’action d’un cambrioleur. C’est le cas des boîtes aux lettres qui débordent, des journaux qui s’empilent ou encore des pelouses négligées. Autant de signes qui témoignent d’une absence prolongée. En outre, des volets ou des fenêtres laissées ouvertes, des portes qui ne sont pas verrouillées ou encore l’absence de systèmes de sécurité sont autant d’opportunités rêvées pour les cambrioleurs.

    Pas chez moi !

    Pour dissuader les cambrioleurs, rien de tel qu’une série de mesures de sécurité bien visibles à l’image d’un système d’alarme, de caméras de surveillance (même factices !) et d’éclairages extérieurs. Celles-ci vont contribuer à rendre votre domicile moins attrayant pour les voleurs en quête de cibles faciles. Enfin, évitez les publications qui en disent trop sur les réseaux sociaux. En effet, les personnes qui partagent en ligne leurs plans de voyage ou leur absence du domicile fournissent des informations précieuses aux cambrioleurs !