Auteur : francois

Matériau vivant par excellence, le bois demande à être régulièrement nourri ou protégé pour conserver sa superbe, qu’il s’agisse d’un meuble placé à l’intérieur de la maison ou d’une structure extérieure. L’une des façons les plus simples de le faire est d’appliquer une lasure.

Quelle que soit son essence, le bois demande à être protégé des intempéries, des ultra-violets et de la chaleur. Il en va de même pour un meuble placé à l’intérieur de la maison lorsque celui-ci se trouve par exemple à proximité d’une fenêtre ou d’un radiateur. Sans cela, le bois a tendance à griser ou à blanchir, tout en perdant de son éclat au fil des saisons. Une lasure permet de préserver l’aspect naturel du bois en le protégeant des multiples agressions extérieures qu’il peut subir.

Comment procéder en toute facilité ?

Il n’y a rien de bien compliqué à lasurer du bois afin de lui offrir un petit coup de jeune. Il faut tout d’abord le préparer en le ponçant puis en le frottant vigoureusement pour enlever toutes les poussières et éventuelles traces d’ancienne lasure ou de vernis. On peut ensuite nettoyer le bois avec un produit comme de la lessive à la résine de pin St Marc, puis le rincer à l’eau claire et le laisser sécher à l’air libre.

Avant d’appliquer la lasure, il faut aussi préparer celle-ci en la mélangeant dans son pot de manière à obtenir une texture parfaitement uniforme. Si vous comptez rénover un bois très dur et ancien comme du chêne, vous pouvez diluer le produit avec du White Spirit (environ 10 %). Plus liquide, la lasure pénètrera alors plus facilement dans le bois.

Pour l’appliquer, utilisez un pinceau relativement large qui vous aidera à mieux étendre le produit. Privilégiez des mouvements qui suivent le sens des veines du bois, la finition n’en sera que plus naturelle. Veillez à bien laisser sécher la première couche durant 24 heures. Une fois que le produit est parfaitement sec, appliquez une deuxième couche. Si vous souhaitez que celle-ci pénètre encore mieux, vous pouvez poncer la première couche à l’aide d’un papier de verre très fin. Ici aussi, veillez à procéder dans le sens du bois puis à bien dépoussiérer le tout une fois le ponçage terminé. Laissez à nouveau sécher durant 24 heures. Enfin, si le résultat obtenu ne répond pas à vos attentes, vous pouvez appliquer une troisième couche. Celle-ci sera nécessaire si l’on travaille sur des bois jeunes ou tendres. Il faudra dans ce cas respecter un temps de séchage de 48 heures.

Nous ne pouvons que vous recommander de procéder à l’application d’une lasure à l’extérieur ou dans un local bien aéré, idéalement quand les températures sont clémentes (entre 15 et 25 degrés). En effet, la lasure sèche plus difficilement s’il fait froid ou trop humide. Une journée de canicule n’est pas non plus recommandée car le produit risquerait alors de coller au pinceau.

Se demander si l’on peut ramoner soi-même sa cheminée est légitime, car dans certains cas, cela peut faire une grosse différence au niveau du budget. Mais est-ce permis ? Quid au niveau des assurances en cas d’incendie ?

En Belgique, le ramonage de cheminée est obligatoire une fois par an, quelle que soit la forme de combustible utilisée. Cette obligation vise à prévenir les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone. Les ramoneurs agréés sont les seuls habilités à délivrer une attestation de ramonage légalement valable.

Poêles à pellets

Pour les utilisateurs de poêles à pellets, il est vivement conseillé d’effectuer un ramonage deux à trois fois par an. Il est possible de réaliser soi-même ces ramonages supplémentaires, à condition de prendre une photo comme preuve de l’intervention.

Ramoner soi-même: est-ce possible?

Techniquement, il est possible de ramoner soi-même sa cheminée. Cependant, seul un ramonage effectué par un ramoneur agréé a une valeur légale. En cas d’incident, les assurances exigent une attestation de ramonage pour intervenir. Pour les utilisateurs fréquents de cheminées, il est recommandé de faire appel à un professionnel pour le ramonage annuel obligatoire et de réaliser soi-même les ramonages supplémentaires.

Coût et options pour le ramonage

Le coût d’un ramonage professionnel varie entre 60 et 150 €, selon le type de cheminée et le degré de salissure. Pour ramoner soi-même, deux options existent: utiliser une bûche de ramonage chimique ou un kit de ramonage avec un « hérisson ». Le ramonage soi-même est économique, mais il faut être prudent et s’assurer de l’évacuation correcte de la suie.

Assurances et responsabilités

Les assurances n’interviennent qu’en présence d’une attestation de ramonage en cas de problème. Les locataires sont responsables de l’entretien général, dont le ramonage, tandis que les propriétaires couvrent les réparations et rénovations. Il est donc crucial de respecter la législation pour rester éligible aux conditions d’assurance.

Conclusion

Bien que le ramonage soi-même soit techniquement réalisable, il est conseillé de faire appel à un ramoneur agréé pour satisfaire aux exigences légales et d’assurance en Belgique. Les options de ramonage soi-même peuvent être envisagées pour les entretiens supplémentaires, en prenant les précautions nécessaires et en documentant l’intervention.