Auteur : francois

  • Comment bien choisir son poêle ?

    Quil fonctionne au bois, à l’électricité ou encore au gaz, le poêle réchauffe autant latmosphère dune maison que sa décoration. Voici comment choisir celui qui pourrait bien révolutionner votre intérieur !

    Les différents types de poêles
    Sven Brandsma

    Les poêles à bois

    Les poêles à bois sont les modèles les plus courants, notamment car ils sont plébiscités pour leurs performances énergétiques. Ces modèles ont un atout imparable : le combustible utilisé est à la fois écologique et renouvelable, ainsi que très bon marché.

    Les poêles à bois se décomposent ensuite en deux catégories distinctes : le poêle à bûches, et le poêle à pellets.

    Le poêle à bûche

    Cette option plus traditionnelle est particulièrement économique. De plus, de nombreux constructeurs proposent désormais muni d’un thermostat pour une maîtrise optimale de la température.

    Le poêle à pellets

    Ce dernier, alimenté à l’aide de sciure et de copeaux recyclés, peut être programmé à l’avance voire, pour les appareils les plus perfectionnés, connectés à une application dédiée. Le poêle à pellets peut en outre offrir une autonomie de plusieurs jours et ne nécessitera pas le transport voire la découpe de bûches encombrantes et lourdes. Les pellets sont une alternative écologique car ils sont généralement fabriqués à partir de déchets de bois.

    Contrairement aux idées reçues, ces poêles ne sont pas réservés aux seuls propriétaires de maisons. Lorsqu’ils sont directement raccordés à l’extérieur (par un tubage propre au sein même de la cheminée), le poêle peut être installé dans un appartement à condition d’obtenir préalablement l’accord de la copropriété.

    Poêle au gaz

    Une alternative aux poêles à bois, réside dans le poêle au gaz.  Le gaz est un combustible intéressant à plus d’un titre. À la fois propre et économique, cette énergie est particulièrement prometteuse, grâce au développement du biogaz. En outre, le gaz procure une chaleur immédiate, douce et constante, sans contrainte de stockage et d’entretien. Alimenter un poêle au gaz est une opération relativement simple, mais elle nécessite une attention particulière pour garantir la sécurité et l’efficacité du système.

    Perfectionnés, les modèles les plus récents sont équipés de brûleurs, d’un conduit d’évacuation des fumées et d’un système d’arrêt automatisé au cas où la flamme venait à s’éteindre accidentellement. Visuellement, il reproduit l’aspect des flammes du poêle à bois, mais en toute sécurité. Il vous permettra donc de retrouver l’atmosphère cozy d’un poêle classique. Tout comme le poêle à pellets, celui au gaz peut désormais être commandé à distance, au degré près, soit par l’intermédiaire d’une télécommande, soit via une application dédiée.

    Bémol, ces appareils fonctionnant au gaz sont généralement moins puissants et plus énergivores que leurs homologues au bois.

    Poêle électrique 

    Une autre alternative aux poêles à bois, est le poêle électrique. Lorsque l’installation d’une évacuation et d’un module traditionnel n’est pas envisageable, le poêle électrique demeure une alternative à moindre coût. Assurez-vous que la prise électrique à proximité peut supporter la charge du poêle. Si nécessaire, faites appel à un électricien pour installer une prise dédiée. Celui-ci ne nécessite aucun entretien mais, comme ceux au gaz, ils sont généralement moins puissants et ne seront pas à même de réchauffer toute la maison. Il est donc une option plus adaptée à un appartement.

    En conclusion, le choix entre le poêle à bois, au gaz, ou électrique dépend de divers facteurs tels que l’efficacité énergétique, l’impact environnemental, et les contraintes d’installation. Prenez le temps de comparer avant de faire le pas vers un intérieur plus chaleureux et confortable !

  • Vidéo : que nous réserve l’immobilier en 2024 ?

    Ce sont les tendances de l’immobilier belge en 2024 qui sont le cœur de l’incontournable Podcast « Le Rendez-vous des proprios » de cette semaine, dont Immovlan est partenaire !

    2024, l’année où il faudra plutôt acheter, vendre ou patienter ? Comment le marché va-t-il évoluer : les prix vont-ils redécoller, stagner, voire légèrement se tasser ? Quelles sont les dernières décisions politiques qui pourraient influencer le paysage immobilier ? C’est à toutes ces questions, et bien d’autres, que les experts vont répondre.

    Dans cet épisode animé par Davy Courteaux, les intervenants sont : l’incontournable Eric Spitzer (CEO d’Immovlan), David Leisterh (Président du MR Bruxelles), Ken Van Peteghem (directeur We Invest).

  • France : le marché immobilier face à une chute historique !  

    En 2023, le marché immobilier français a connu une chute historique de 22% des ventes, la plus forte depuis 50 ans.

    France
    Rodrigo Kugnharski

    La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a annoncé une baisse sans précédent des ventes dans le secteur immobilier français. En 2023, les ventes dans l’ancien ont chuté de 22%, avec seulement 875.000 transactions réalisées. Loïc Cantin, président de la Fnaim, décrit cette situation comme la « une décélération extrêmement brutale, la plus forte chute des ventes depuis 50 ans ».

    Cette dégringolade s’explique par plusieurs facteurs interdépendants. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les difficultés croissantes d’accès au crédit immobilier ont contribué à la chute des transactions. La Fnaim souligne que les Français ont perdu 15% de pouvoir d’achat immobilier en deux ans.

    Le gros impact des taux d’intérêt

    L’augmentation rapide des taux d’intérêt a été un facteur clé, avec une capacité d’emprunt réduite de 25% depuis janvier 2022. Selon Loïc Cantin, cette baisse ne représente pas un signe alarmiste, mais plutôt un réajustement nécessaire après des années d’expansion.

    Évolution des Prix

    Les prix sont en baisse sur une grande partie du territoire, notamment dans les grandes villes. À Paris, les prix ont diminué de 5,7%, passant sous la barre des 10.000 euros/m². En banlieue parisienne, la baisse est de 3,6%. Les dix premières villes de province ont vu leurs prix baisser de 2,6% en un an.

    Exceptions notables

    Cependant, certaines régions résistent à cette tendance. Les stations de ski et balnéaires, la majorité de la côte méditerranéenne et la Corse enregistrent des hausses de prix.

  • Les Belges sont deux fois plus riches que la moyenne européenne grâce à l’immobilier !

    La répartition du patrimoine en Belgique est plus équilibrée qu’ailleurs… Et surtout, les Belges sont généralement plus riches qu’à l’étranger, en partie grâce à l’immobilier !

    Belgians

    Selon les dernières statistiques de la Banque nationale de Belgique (BNB), les 10% des ménages belges les plus riches détiennent 55% du patrimoine net du pays. Cela peut paraître complètement déséquilibré, mais par rapport à la moyenne européenne, la répartition du patrimoine est un peu plus équilibrée en Belgique. En outre, elle tend à s’équilibrer d’avantage : en 2011, les plus riches détenaient 59% du patrimoine net !

    Le coefficient de Gini : kesako ?

    Le coefficient de Gini, un indicateur essentiel de la répartition des richesses, montre une amélioration en Belgique. Plus il s’approche de « 1 », plus il indique une grosse inégalité dans cette répartition. Hors, chez nous, il est tombé de 0,7 en 2018 à 0,68 en 2023. A titre de comparaison, il est de 0,72 dans la moyenne de la zone euro.

    L’immobilier rend les Belges assez riches !

    Le patrimoine médian en Belgique, s’élevant à 277.277 euros par ménage, est presque deux fois plus élevé que la moyenne de la zone euro (150.549 euros). Cette différence notable s’explique par une hausse modérée des prix immobiliers, une proportion élevée de propriétaires et une augmentation moins marquée des actions belges.

  • Effondrement d’Evergrande : le secteur immobilier chinois dans sa plus grosse crise ?

    Un tribunal de Hong Kong a demandé la liquidation d’Evergrande. Un tournant dans la crise immobilière chinoise ?

    shanghai
    road trip with raj

    Evergrande en crise : un géant qui s’écroule

    Le géant immobilier chinois Evergrande, autrefois plus grand promoteur de Chine, fait face à une crise sans précédent. Avec un passif colossal de plus de 300 milliards de dollars, l’entreprise est devenue le symbole de la crise immobilière persistante dans la deuxième économie mondiale. La décision de liquidation, prononcée par la juge Linda Chan, survient après l’échec d’Evergrande à présenter un plan de restructuration convaincant. De quoi ébranler le secteur immobilier chinois… Mais aussi l’économie de l’Empire du Milieu !

    Quelles conséquences ?

    L’annonce de la liquidation a provoqué une chute vertigineuse de l’action d’Evergrande, avec une baisse de plus de 20% à la Bourse de Hong Kong. La cotation de l’entreprise et de ses filiales, y compris Evergrande Property Services Group Limited et Evergrande NEV, a été suspendue.

    Quel impact sur l’économie chinoise ?

    Le président chinois Xi Jinping a souligné les risques que représente la dette accumulée par Evergrande et d’autres sociétés immobilières pour le système financier et la santé économique de la Chine. Le secteur de la construction et de l’immobilier, représentant environ un quart du PIB chinois, est désormais sous haute surveillance. Les autorités chinoises, ayant déjà restreint l’accès au crédit pour les promoteurs depuis 2020, suivent donc de près l’évolution de la situation, craignant des répercussions systémiques. Avec la nomination attendue d’un liquidateur, les prochaines étapes pour Evergrande pourraient redéfinir le paysage immobilier en Chine.

  • Immeubles commerciaux : le marché se réinvente !

    Le taux d’inoccupation des immeubles commerciaux est en baisse en Belgique ! Le marché trouverait-il une nouvelle jeunesse ?

    Le paysage commercial semble connaître une transformation notable, dans notre pays. Selon Locatus, agence spécialisée, le taux d’immeubles commerciaux inoccupés a chuté de 11,3% en 2022 à 10,4% en 2023. Cette diminution n’est pas due à l’ouverture de nouveaux commerces, mais à la reconversion de ces espaces. Un grand nombre d’immeubles commerciauxperdent leur vocation initiale au profit de logements ou de bureaux.

    L’impact du commerce électronique

    Le commerce électronique joue un rôle crucial dans cette évolution. La demande pour des magasins physiques a diminué, sous l’essor du e-commerce. Locatus souligne que cette tendance devrait se poursuivre. Les immeubles commerciaux vacants devront trouver de nouvelles fonctions, comme des habitations, des bureaux ou des cabinets médicaux.

    Évolutions

    Le secteur du retail a vu une réduction de plus de 1.500 unités, soit une baisse de 2% par rapport à 2022. Les segments les plus touchés incluent les magasins d’électroménager (-7%) et de chaussures et maroquinerie (-4%).

    Reprise dans certaines localités

    Des localités comme Verviers et Seraing, impactées par les inondations de 2021, montrent des signes de reprise. D’autres, comme Jette, Alost et Gand, enregistrent également une baisse significative du taux d’inoccupation. En revanche, Anderlecht, Hasselt et Charleroi connaissent une hausse des taux d’inoccupation.

  • Démolition-Reconstruction : la bonne nouvelle de cette année 2024 !

    Le taux de TVA à 6% pour la démolition et reconstruction d’une habitation privée en Belgique, est reconduit ! On vous détaille la mesure…

    demolition

    Le taux de TVA pour la démolition-reconstruction à 6% reste d’application cette année encore ! Cette mesure, initialement introduite en 2021 pour atténuer les effets de la crise du coronavirus, a donc été prolongée.

    Selon la Fédération des Développeurs-Constructeurs de Logements (FEGC) et l’Union Professionnelle du Secteur Immobilier (UPSI), cette réduction de TVA est un stimulant important pour le secteur de la construction. Elle favorise également la réalisation des objectifs climatiques et soutient les particuliers dans leurs projets immobiliers.

    Restriction aux projets particuliers

    Le gouvernement fédéral a décidé de maintenir ce taux réduit, mais uniquement pour les projets particuliers. Les grands projets immobiliers ne bénéficieront plus de cette TVA avantageuse. Embuild, la confédération de la construction, exprime sa déception, voyant dans cette restriction une occasion manquée de répondre au manque de logements et à la vétusté du parc immobilier existant.

  • IKEA se met aux bornes de recharge domestiques !

    Célèbre pour ses meubles, le géant suédois IKEA fait une percée dans le marché de la mobilité électrique avec une offre inédite : une Wallbox Pulsar Plus EVC de 22 kW.

    ikea wallbox
    ikea wallbox

    Installation comprise, IKEA propose cette borne de recharge domestique à 1.999 euros, ce qui est… jusqu’à deux fois plus élevé que la même « box », mais proposée par d’autres installateurs indépendant ! S’agissant d’un tarif fixe, l’offre d’Ikea peut néanmoins se révéler intéressante si l’installation à votre domicile risque d’être fort complexe…

    Pack tout compris

    IKEA Belgique commercialisant d’ores et déjà des panneaux photovoltaïques ainsi des batteries domestiques, il est parfaitement possible de commander le trio panneaux + batterie + borne. Le prix dépend alors des options retenues, comment le nombre de panneaux et la taille de la batterie…

  • Bruxelles : votre toit garde-t-il bien la chaleur ? Cette carte vous répond !

    En janvier 2023, un petit avion équipé d’une caméra infrarouge a survolé la ville, capturant des données précieuses sur les déperditions thermiques. Aujourd’hui, les résultats de cette analyse sont disponibles, offrant une vue détaillée des pertes de chaleur des bâtiments.

    brussels map insulation

    En entrant une adresse sur la carte, les utilisateurs peuvent voir une photo satellite de leur bâtiment avec des indications colorées qui révèlent le degré de déperdition thermique. Plus c’est rouge, moins c’est bon signe… La ville espère ainsi motiver les propriétaires de passoires énergétiques à isoler leur bien. Notez que la carte se limite principalement au pentagone…

  • Voici le critère clé sur le marché immobilier belge

    Une étude d’ING Belgique le rappelle une fois de plus : ce ne sont plus la taille du jardin et le nombre de façades qui intéressent les candidats acquéreurs.

    real estate

    L’étude trimestrielle d’ING Belgique sur l’immobilier indique que le score PEB (Performance Énergétique du Bâtiment) est désormais le facteur le plus influent dans la décision d’achat d’un logement en Belgique. Cette tendance dépasse même des critères traditionnels comme la localisation ou la présence d’un espace extérieur.

    Changement de mentalité et rénovation

    La hausse des prix de l’énergie en 2022 et l’introduction de l’obligation de rénovation en Flandre début 2023 ont sensibilisé les acheteurs à l’importance de l’efficacité énergétique. De plus, un changement de mentalité s’observe avec une augmentation du nombre d’acheteurs ouverts à la rénovation pour améliorer le score PEB de leur futur logement.

    Disparité générationnelle

    Une différence significative existe entre les générations concernant l’importance accordée à l’efficacité énergétique : 37% des 18-24 ans la considèrent cruciale, contre 72% chez les 55-64 ans. Philippe Ledent, économiste chez ING, met en garde contre le risque que les jeunes paient trop cher pour des logements énergivores, en raison de leur moindre expérience sur le marché immobilier.

    Évolution des attitudes envers la rénovation

    En 2023, la perception de la rénovation a évolué. Aujourd’hui, moins de personnes considèrent un mauvais label PEB comme un obstacle à l’achat. Plus de ménages sont désormais prêts à acquérir un logement nécessitant des travaux de rénovation, à condition que ceux-ci soient dans leur budget.

    PEB A

    Seuls 28% des Belges interrogés sont conscients que chaque maison doit atteindre un score PEB A d’ici 2050 pour respecter les standards de l’Union européenne en matière de neutralité climatique.