Auteur : francois

  • Réforme du Code civil : la construction va-t-elle devenir encore plus chère ?

    Mercredi, en commission Justice de la Chambre, le secteur de la construction, l’ordre des architectes et la fédération du commerce ont remis une couche : la réforme du Code civil, et plus précisément l’introduction du livre 7 sur les contrats spéciaux, risque de secouer tout le monde. On vous explique les conséquences !

    construction site

    Au cœur du débat : la notion de conformité qui remplacerait celle de vices cachés, pilier historique du droit romain. Pour Embuild, la fédération de la construction, cette nouvelle mouture pourrait gonfler les coûts, accroître l’incertitude et multiplier les litiges. « La notion de conformité est un peu vague et abstraite », note Thijs Eeckhaut (Embuild), plaidant pour une définition limpide et liée à des critères objectifs.

    Architectes sous pression

    Les architectes, déjà lestés d’une responsabilité décennale, redoutent que la garantie de conformité ne prolonge encore leurs obligations, parfois bien au-delà de dix ans. « On ne connaît dans aucune autre profession une responsabilité pareille », souligne Catherine De Bie, du Conseil national de l’ordre des architectes.

    Quand la conformité dépasse les murs

    La réforme ne concerne pas que le béton et les briques : les biens de consommation seraient aussi soumis à cette garantie de dix ans. Une petite révolution, alors que la loi actuelle prévoit deux ans. Pour Comeos, cela risque d’entraîner un malentendu massif : « Le consommateur moyen va se dire qu’il bénéficie d’une garantie légale de 10 ans », alerte Stéphanie Gama, anticipant des discussions musclées au comptoir des retours.

    Simplification… ou complication ?

    Les experts qui ont inspiré le texte rappellent pourtant l’objectif initial : moderniser et harmoniser le droit avec l’Europe. Selon eux, la conformité est bel et bien objectivée, notamment via la référence aux attentes raisonnables du client.

  • Colombie : une partie du domaine de Pablo Escobar vendue pour la bonne cause !

    Des hectares de l’ex-domaine d’Escobar sont remis à des femmes victimes du conflit armé : une réforme agraire au parfum de justice.

    hacienda napoles

    Le président colombien Gustavo Petro a annoncé le transfert de 120 hectares de l’Hacienda Nápoles, jadis fief exubérant du baron de la drogue Pablo Escobar, à des femmes victimes du conflit armé. Une décision qui s’inscrit dans une vaste réforme agraire, déjà responsable de milliers d’hectares redistribués aux paysans.

    Un domaine hors normes

    Confisqué par l’État après la mort du narcotrafiquant en 1993, le domaine de plus de 4.000 hectares a connu mille vies : zoo, hippopotames semi-sauvages, complexe hôtelier et même l’exposition d’un petit avion supposé utilisé pour le trafic. Sa gestion était louée à un parc d’attractions générant des revenus touristiques pour la région.

    Conflit de bail et restitution

    Les propriétaires du parc s’opposent à cette cession, mais selon Felipe Harman, directeur de l’Agence foncière nationale, “le parc n’occupe que 300 hectares”. Le reste, inoccupé, doit revenir à celles qui avaient déjà reçu un prêt en 2017 mais en avaient été expulsées. “Je suis très heureuse car aujourd’hui, des femmes ont de l’espoir, des terres pour la vie”, témoigne Millinery Correa, bénéficiaire, relayée par Belga.

  • Pologne : une partie de jambes en l’air peut payer une partie de votre appart !

    En Pologne, un groupe hôtelier offre une fête (et plus de 2.300 euros) aux couples qui lient projet bébé et immobilier.

    pologne
    reiseuhu

    En Pologne, la natalité fait grise mine depuis douze ans. Pour relancer la courbe, le groupe hôtelier et immobilier Arche a trouvé une recette originale : transformer ses chambres et appartements en incubateurs démographiques… avec prime à la clé.

    Le concept est simple : un bébé conçu lors d’un séjour dans l’un des 23 hôtels Arche donnera une fête familiale gratuite (baptême ou autre). Et pour les couples qui franchissent le pas de l’achat ? Jackpot : 10.000 zlotys (environ 2.345 €) si le bébé naît après l’emménagement dans un appartement signé Arche.

    Pour prétendre à ce curieux package, il faut être un couple homme-femme, majeur, avec au moins un partenaire citoyen polonais résidant dans le pays. Le programme, baptisé « Arche générations », vise aussi les employés : eux aussi toucheront une prime en cas d’heureux événement.

    Derrière l’idée farfelue se cache un sérieux problème : en 2024, la Pologne a compté 157.000 décès de plus que de naissances. Le pays a perdu un million d’habitants depuis 2015, selon le Bureau national des statistiques.

  • Dans quelle région les prix de l’immobilier grimpent-ils le plus ?

    Le taux d’inflation annuel des prix des logements en Belgique a atteint 3,4% au deuxième trimestre 2024, selon Statbel. Mais les disparités entre les régions et surtout, l’âge des logements sont assez sensibles !

    young couple buys house

    Le taux d’inflation moyen des quatre derniers trimestres s’élève désormais à 2,6%. L’indice des prix des logements, qui suit les changements de prix des propriétés résidentielles neuves ou existantes, révèle des différences notables entre les nouveaux logements et les logements existants.

    Nouveaux logements vs logements existants

    Au deuxième trimestre 2024, l’inflation annuelle s’élevait à 6,8% pour les nouveaux logements et à 2,6% pour les logements existants. Ces deux catégories pèsent respectivement 21,4% et 78,6% dans l’indice global pour l’année 2024, précise Statbel.

    Des disparités régionales marquées

    Le taux d’inflation annuel pour les prix des logements existants varie considérablement selon les régions. Il est plus élevé en Flandre (3,4%) qu’à Bruxelles (1,3%) ou en Wallonie (0,5%), signale encore Statbel.

    L’indice des prix des logements est basé sur les données des transactions immobilières provenant du SPF Finances. Il reflète donc les tendances réelles du marché immobilier belge, tant pour les logements neufs que pour les biens existants.

  • Ce pays isolé entend attirer les investisseurs étrangers avec une nouvelle ville !

    Le Bhoutan, royaume longtemps isolé, prépare une transformation majeure avec la création d’une « cité de la pleine conscience ». Ce projet ambitieux vise à attirer investissements et touristes étrangers.

    bouthan
    Pema Gyamtsho

    Située à la frontière avec l’Inde, la modeste ville de Gelephu (10.000 habitants) s’apprête à devenir une zone économique spéciale. Les autorités envisagent d’y accueillir des entreprises étrangères, notamment dans les secteurs du stockage de données et de l’intelligence artificielle, profitant des importantes capacités hydroélectriques du pays.

    Infrastructures modernes au rendez-vous

    Un nouvel aéroport capable d’accueillir 5 millions de passagers par an sera construit, positionnant Gelephu comme un hub régional. « La ville sera un refuge pour la créativité et le partage des connaissances, avec des espaces publics pour l’apprentissage et la collaboration », a déclaré l’architecte Bjarke Ingels lors d’un forum à Paro.

    Un investissement pour l’avenir

    Avec ce projet, le Bhoutan espère réduire le taux de chômage élevé qui pousse de nombreux jeunes à s’expatrier. Bien que le calendrier et le coût des travaux n’aient pas été révélés, la nomination d’un conseil dirigé par Mun Leong Liew, ex-directeur de l’autorité de l’aéroport de Singapour, indique une volonté sérieuse de concrétiser cette vision.

  • Flandre : les communes riches grâce au précompte immobilier en hausse ?

    La santé financière des communes flamandes est au beau fixe ! Chose qu’elles doivent principalement grâce à l’indexation des centimes additionnels du précompte immobilier ? On enquête…

    Ghent
    Giannis Skarlatos

    En 2023, les villes flamandes ont vu leur fonds de roulement exploser, atteignant 3,84 milliards d’euros, soit 573 euros par habitant ! Comment expliquer cette hausse ? Certes, les recettes provenant du précompte immobilier et de l’impôt sur le revenu ont grimpé, mais ce ne sont pas les seules raisons. D’après Bert Gijsels, associé chez BDO, « les taux d’imposition ont à peine changé, les recettes ont augmenté principalement en raison d’un transfert unique accru du gouvernement fédéral. »

    Herstappe, championne des communes fortunées

    Certaines communes tirent particulièrement leur épingle du jeu. Herstappe, de par sa taille minuscule (79 habitants), se distingue avec un fonds de roulement de 6.675 euros par habitant. Nieuport (4.850 euros/habitant) et Horebeke (2.821 euros/habitant) suivent sur le podium. À l’inverse, certaines communes comme Léau et Grimbergen présentent un fonds de roulement négatif.

    Investissements freinés malgré les ressources

    Malgré l’abondance des ressources, seules 50 % des investissements prévus ont été réalisés en 2023. Les dépenses en personnel et en énergie ont limité la capacité de certaines communes à aller au bout de leurs projets. Un sacré paradoxe !

  • Les logements anciens et récents sont les… moins occupés !

    Les logements les plus anciens et les plus récents sont les moins occupés par leurs propriétaires. Comment expliquer ce phénomène ?

    Portrait of senior couple with wine outdoors in backyard. Copy space.

    Selon le census 2021 réalisé par Statbel, 64,5 % des logements classiques en Belgique étaient occupés par leur propriétaire en 2021, contre 65,6 % en 2011. Les logements construits dans les années 1980 et 1990 sont les plus occupés par leurs propriétaires, avec respectivement 71,1 % et 70,6 %.

    Les logements construits avant la fin de la Première Guerre mondiale affichent une occupation par les propriétaires de seulement 59,4 %. Les logements les plus récents (2011-2020) sont les moins occupés par leurs propriétaires, avec seulement 57,2 %. Faut-il y voir l’investissement locatif et les promoteurs comme raisons principales ?

    La proportion de propriétaires occupants varie selon les régions : 69,8 % en Flandre, 63,8 % en Wallonie, et seulement 38,1 % à Bruxelles. De plus, les maisons sont beaucoup plus souvent occupées par leur propriétaire (82,1 %) que les appartements (30,6 %).

  • TOP 5 des arbustes qui résistent au gel

    Alors que nous ne sommes plus très loin des premières gelées, il peut être bon de se pencher sur vos plantes ! Supporteront-elles l’hiver ? Si vous êtes inquiets à ce sujet, voici 5 plantes qui supportent le gel !

    L’hortensia

    Connu pour sa magnifique floraison particulièrement généreuse, l’hortensia fait partie de ces arbustes qui sont faciles à vivre. Il se plaît aussi bien en bac sur une terrasse qu’en pleine terre, à condition que cette dernière ne soit pas trop calcaire. Après sa floraison qui couvre une large palette de couleurs, ses inflorescences demeurent sur l’arbre et sont appréciées pour leur aspect décoratif, tant en automne qu’en hiver. Il est également idéal pour créer des massifs colorés qui attireront les regards.

    Le rhododendron

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    Dès le printemps, celui-ci agrémente le jardin de fleurs généreuses, et ce jusqu’à la fin de l’été. Son feuillage persistant assure de beaux massifs ainsi que des haies qui restent vertes toute l’année. Au contraire de l’hortensia, le rhododendron aime les sols acides et relativement ombragés. Il apporte une touche d’exotisme avec ses fleurs aux couleurs vives.

    Le lilas commun

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    Le lilas commun se présente sous la forme d’un arbrisseau qui, au printemps, développe une kyrielle de belles grappes parfumées qui vont du magenta au blanc. Aussi à l’aise au soleil qu’à la mi-ombre, il n’est pas plus difficile en ce qui concerne son terrain de plantation. Peu exigeant, facile d’entretien, le lilas vous demandera juste de le tailler à la fin de l’été. Son parfum envoûtant est un atout majeur pour les jardins sensoriels.

    Le rosier grimpant

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    Le rosier grimpant résiste lui aussi très bien aux grands froids. On l’apprécie pour sa floraison parfumée qui s’étale du début du printemps à la fin de l’automne. Grimpant à l’aide d’un palissage ou rosier liane pour un effet plus sauvage, le rosier apprécie la lumière ainsi que les terres fraîches et drainées. Gourmand en eau en été, il exige aussi une taille adéquate en fin de floraison. Parfait pour habiller une pergola ou un treillis de manière élégante.

    La clématite

    Cette plante grimpante qui s’agrippe à n’importe quel support solide, y compris aux arbres, se distingue par sa vigueur, par sa floraison généreuse doublée d’un feuillage persistant et caduc, ainsi que par sa palette de couleurs très variée. Certaines variétés produisent même des fleurs du mois de février au mois de novembre ! Une vraie conquérante ! Elle s’associe bien avec d’autres grimpantes pour un effet spectaculaire.

  • Brussel: moet de verhuurder de huurder compenseren of herhuisvesten in geval van werken?

    De Huurdersbond heeft opgeroepen tot de goedkeuring van een wettelijk kader dat erop gericht is particuliere verhuurders te verplichten huurders te herhuisvesten of te compenseren in geval van gedwongen verhuizing als gevolg van werkzaamheden. Hierbij geven we je de nodige informatie.

    eviction

    De Huurdersbond heeft opgeroepen tot de goedkeuring van een wettelijk kader dat erop gericht is particuliere verhuurders te verplichten huurders te herhuisvesten of te compenseren in geval van gedwongen verhuizing als gevolg van werkzaamheden. Hierbij geven we je de nodige informatie.

  • Bruxelles : le propriétaire devra-t-il indemniser ou reloger le locataire en cas de travaux ?

    Le Syndicat des Locataires a appelé à l’adoption d’un cadre légal visant à obliger les groupes immobiliers privés à reloger ou indemniser les locataires en cas de déménagement forcé pour cause de travaux. On vous donne les infos ?

    eviction

    Contrairement au secteur du logement social, le secteur privé n’a pas d’obligation de relogement lorsque des travaux de rénovation concernent plus de deux unités d’habitation. Cette absence de cadre légal est critiquée par le Syndicat des Locataires, qui estime que les locataires devraient être protégés dans de telles situations, surtout lorsqu’ils n’ont commis aucune faute. C’est un cas récent à Jette, où 92 ménages sont progressivement priés de quitter leur logement dans le cadre d’une rénovation, qui a poussé le Syndicat à faire cette demande d’adoption.

    Le Syndicat des Locataires demande que les familles soient aidées à trouver des logements adaptés et relogées à des loyers raisonnables. Il appelle également à une nouvelle législation interdisant les expulsions sans relogement et à une indemnisation pour les locataires forcés de quitter leur logement en raison de travaux de rénovation.