Dans un monde où l’espace est un luxe, Sunbooster apporte une solution assez intéressante pour les petits producteurs d’énergie solaire. Le Powerstation Grid, unecentrale électrique portable et bidirectionnelle, est conçue pour maximiser l’utilisation de l’énergie solaire produite par les installations de balcon.
Ce dispositif de stockage d’énergie permet une gestion efficace de l’électricité produite, en la stockant pour une utilisation ultérieure, évitant ainsi les pertes financières liées à l’injection directe de surplus dans le réseau (en cas de compteur intelligent). Son installation simple et son fonctionnement intelligent promettent un retour sur investissement en moins de quatre ans !
Polyvalence et autonomie
Le Powerstation Grid peut être utilisé pour recharger un véhicule électrique, offrant jusqu’à 15 km d’autonomie supplémentaire, mais il sert également de générateur de secours en cas de panne de courant. Sa conception permet une connexion facile à n’importe quelle prise domestique, sans nécessité de branchement direct aux panneaux solaires.
Caractéristiques techniques avancées
Dotée d’une batterie LiFePO4 de 2 kWh, cette mini centrale solaire portable offre une variété de sorties pour différents appareils et se gère aisément via une application mobile grâce à sa compatibilité Bluetooth et Wifi. La société annonce enfin un poids limité à 22,5 kg et un prix de lancement annoncé à un peu plus de 1.000 euros.
Une étude révèle un déficit moins important que prévu en logements disponibles, mais toujours significatif.
Selon une étude récente commandée par la ministre bruxelloise du Logement, Nawal Ben Hamou, Bruxelles serait confrontée à une pénurie injuste d’environ 4.500 logements. Cette étude, rapportée par le journal Le Soir, vient contredire les estimations précédentes, souvent plus alarmistes.
Un modèle d’analyse innovant
Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs de l’ULB et de la VUB ont élaboré un modèle d’analyse en deux phases. Ils ont d’abord croisé diverses bases de données, appuyés par des algorithmes, pour estimer le nombre de logements vacants. Leur travail suggère que la région compte entre 17.000 et 26.400 logements inoccupés, avec environ 10.000 immeubles potentiellement « suspects ».
Vérifications et résultats
Une vérification approfondie a ensuite été menée sur un échantillon de 5.000 adresses, choisies aléatoirement mais reflétant la diversité du paysage immobilier bruxellois. Ces vérifications, réalisées par l’administration régionale, ont permis d’affiner les indicateurs de vacance résidentielle, estimée entre 0,7% et 4,6% du parc total. La vacance considérée comme « sanctionnable » varie entre 0,2% et 1,8%, représentant entre 720 et 9.000 unités de logement. Rappelons à ce sujet qu’à Bruxelles, laisser un logement vide constitue une infraction au code du logement.
Googlea obtenu un permis d’urbanisme pour la construction d’un nouveaudata centerà Farciennes. Le géant américain nous promet un centre écologique !
Pawel Czerwinski
L’engagement de Google vers un data center écologique repose sur des conditions strictes. L’objectif est de s’assurer que 90% de l’énergie utilisée soit décarbonée d’ici 2025, et même 95% à l’horizon 2030.
En plus de l’utilisation préférentielle de panneaux photovoltaïques, Google devra adopter des systèmes de refroidissement par air plutôt que par eau. Le projet intègre également des initiatives de mobilité douce, avec l’installation de stations de trottinettes et vélos partagés, ainsi qu’un transport par bateaux des matériaux de construction (350.000 mètres cubes de remblais seront nécessaires !).
La fédération des notaires vient de présenter un bilan du marché immobilier en Brabant wallon pour l’année 2023. Si la province a connu une baisse des ventes de 8,21% sur un an, les prix restent néanmoins assez stables…
Malgré cette réduction du nombre de transactions, le Brabant wallon conserve son titre de province la plus onéreuse de Wallonie, avec un prix médian des maisons à 375.000 euros, en légère diminution de 0,50% par rapport à 2022, lorsqu’on la met en perspective avec l’inflation de 4,6% en 2023. Comment les prix vont-ils évoluer à l’avenir ?
Les appartements et les terrains à bâtir : des dynamiques contrastées
Le marché des appartements révèle également une baisse, avec un prix médian en recul de 3,5%, se fixant à 245.000 euros. Malgré cette diminution, le prix des appartements en Brabant wallon reste le plus élevé de la région wallonne.
À l’inverse, le prix des terrains à bâtir connaît une progression, augmentant de 2,8% pour atteindre 180 euros par mètre carré. Cette augmentation suggère un intérêt persistant pour la construction neuve dans la province.
Perspectives et implications
Jean-Paul Mignon, notaire honoraire, résume la situation en affirmant que « l‘année 2023 a été très mauvaise« . Toutefois, il convient de noter que la baisse des ventes en Brabant wallon est moins prononcée que dans le reste de la Wallonie, où la moyenne régionale atteint une diminution de 12,1%.
Les notaires attribuent ce ralentissement du marché principalement à la hausse significative des taux d’intérêt, passés de 1,32% à 3,38% en l’espace d’un an. Cette évolution tarifaire a incontestablement freiné les ardeurs des acquéreurs potentiels, tout en contribuant à une stabilisation relative des prix dans un contexte économique incertain.
En Belgique, le chauffage au pellet séduit pour son aspect économique, mais qu’en est-il de sa consommation d’électricité ? On fait le calcul !
Le poêle à pellet, plébiscité pour ses performances écologiques et économiques, représente une alternative intéressante au chauffage. Il faut dire qu’avec le sac de pellet vendu aux alentours des 7 euros les 15 kg, il reste très attractif ! Et si on considère le prix de l’électricité ? C’est ce que nous allons calculer. Pour info, en Belgique, le prix moyen de l’électricité s’élevait à 0,36 euro par kWh en 2023.
Consommation électrique : une affaire de puissance
La consommation électrique d’un poêle à pellet varie évidemment selon sa puissance et sa durée d’utilisation. De manière générale, on peut estimer qu’un poêle à pellet consomme 1 kW par jour d’utilisation et qu’il est utilisé la moitié de l’année. Cela donne une consommation d’environ 180 kW par an, soit un budget d’environ 65 euros. Cela vous semble beaucoup ? Pour rappel, les poêles à pellets nécessitent de l’électricité pour plusieurs fonctions : l’allumage, l’acheminement des pellets, la propulsion de la chaleur, et la régulation du thermostat. Même si cette consommation est modeste, elle est indispensable au bon fonctionnement de l’appareil.
En ce qui concerne le pellet, vous consommerez entre une et deux palettes, soit un budget inférieur à 1000 euros par an, au prix moyen actuel (un peu inférieur à 7 euros le sac de 15 kg).
Vers une autonomie énergétique ?
Il existe des modèles de poêles à pellets sans électricité, offrant une alternative pour ceux qui souhaitent réduire leur dépendance énergétique. Ces appareils, bien que plus limités en fonctionnalités, permettent une gestion manuelle de la combustion et peuvent fonctionner sans apport électrique.
Ils peuvent nous sauver la vie et ne coûtent pas très cher. De plus, ils sont obligatoires dans les voitures et dans les lieux publics… Mais le sont-ils chez vous ?
Jan Ven Der Wolf
Les extincteurs ne sont pas une obligation légale dans les habitations privées. Ils sont toutefois fortement recommandés, car en cas de début d’incendie, ils constituent une bonne arme de défense. Leur importance ne doit pas être sous-estimée : ils jouent un rôle crucial dans la protection des vies et des biens en cas d’urgence. En ce qui concerne les bâtiments publics, la loi est plus stricte, car elle en impose. Il en va de même, d’ailleurs, pour tous les bâtiments ouverts au public, des restaurants aux musées en passant par les gîtes et autres salles d’événement. Les bureaux doivent également en être munis.
Et les immeubles ?
Même refrain pour ceux-ci. Les immeubles d’appartements, et même les maisons divisées en kots pour étudiants doivent être équipés d’extincteurs. Pour savoir avec certitude quel extincteur installer, adressez-vous à un conseiller en prévention incendie. Les subtilités sont nombreuses en matière d’extincteurs, et il saura vous répondre en tenant compte de votre situation.
Un conseiller en prévention incendie joue un rôle essentiel dans la protection des personnes et des biens contre les incendies en identifiant les risques, en élaborant des plans de prévention, en fournissant des formations et en assurant la conformité aux réglementations en matière de sécurité incendie. Le type d’extincteur dont il faut se munir dépendra du type d’activité exercée dans la pièce et de la configuration de cette dernière.
Les différents types d’extincteur
Lorsqu’il s’agit de choisir un extincteur, il est crucial de comprendre les différentes classes disponibles et les types d’incendies qu’ils peuvent combattre. En Belgique, les extincteurs sont classés en fonction du type de feu qu’ils peuvent éteindre. Les feux sont classés en 3 classes : A, B et C, qui dépendent de la source de l’incendie. Par exemple, du bois, du liquide, ou du gaz.
Extincteur à mousse
La mousse est un agent extincteur polyvalent. Ce type d’extincteur est adapté à une variété d’incendies, y compris les feux de classe A (solides tels que le bois et le papier) et les feux de classe B (liquides inflammables tels que l’essence et l’huile).
Extincteur à poudre
L’extincteur à poudre est efficace pour éteindre les incendies de classe A, B et C (les gaz). Cependant, il peut laisser un résidu après utilisation, ce qui nécessite un nettoyage approfondi de la zone touchée, en plus de réparer les dégâts.
Extincteur CO2
L’extincteur CO2 est idéal pour éteindre les incendies de classe B (liquides inflammables) et ceux dus aux appareils électriques. Il est propre et ne laisse aucun résidu. Par contre, il peut être très dangereux s’il est utilisé dans un espace confiné en raison du risque d’asphyxie qu’il provoque.
Il est important non seulement de choisir le bon type d’extincteur en fonction des risques d’incendie spécifiques dans un environnement donné, mais aussi de s’assurer d’être est formé à son utilisation correcte en cas d’urgence. Une mauvaise utilisation d’un extincteur expose également à des risques !
L’eau
Il existe également des extincteurs à eau, ou à vapeur d’eau. Cependant, ils sont contre-indiqués dans plusieurs situations où ils risquent de ne pas avoir l’effet voulu. Par exemple, l’eau ne doit jamais être utilisée pour éteindre les incendies impliquant des liquides inflammables tels que l’essence, l’huile, les solvants ou les produits chimiques, ou encore des installations électriques. L’eau peut aggraver la situation en répandant les liquides inflammables ou en dispersant les flammes, créant ainsi un risque d’explosion ou de propagation du feu. Le réflexe de verser de l’eau sur tous types de feu est donc à proscrire. C’est pour cela qu’un extincteur peut se révéler utile dans chaque foyers.
Plutôt que de donner du boulot à vos radiateurs, découvrez une alternative douillette pour réchauffer vos pieds !
Arthur Lambillotte
Vous n’en pouvez plus de vos pieds gelés et n’avez aucune envie de dépenser une fortune en chauffage ? Les chauffe-pieds électriques ont le vent en poupe ! D’accord, on a connu plus glamour si vous avez un rendez-vous galant, mais le bazar est manifestement très efficace !
Fonctionnement des chauffe-pieds
Concrètement, ces appareils fonctionnent soit à l’aide de batteries, soit en se branchant directement sur une prise, diffusant une chaleur agréable autour de vos pieds. Certains modèles proposent différents niveaux de température, permettant à chaque utilisateur de trouver le réglage parfait pour son confort personnel. A quel prix ? On en trouve entre 35 et 60 euros…
Une autre méthode éprouvée : une seconde paire de chaussettes
Certes, c’est sympathique, ça fait une chouette idée de cadeau et c’est certainement hyper confortable, mais ce n’est sans doute pas la méthode la plus écologique… Il est utile de rappeler qu’une méthode plus traditionnelle et presque tout aussi efficace existe : superposer une seconde paire de chaussettes.
L’exploitation excessive du sable, ressource naturelle indispensable pour la production de béton, menace les écosystèmes et accélère la dégradation environnementale. Face à cette crise, de nombreux chercheurs ont développé un béton révolutionnaire, substituant le sable par dugraphène.
Le graphène, connu pour sa robustesse exceptionnelle, est produit à partir du coke métallurgique grâce à une technique de chauffage rapide par effet Joule. Si vous n’avez pas tout compris, retenez juste que cette approche innovante permet de créer un béton plus léger, plus résistant et plus flexible, réduisant ainsi la dépendance au sable naturel et les émissions de CO2.
Quels avantages ?
Le béton au graphène se distingue par sa légèreté et sa résistance accrue, offrant une meilleure tenue face aux contraintes mécaniques et une réduction significative de l’empreinte carbone de la construction. Bien que la résistance à l’étirement soit légèrement réduite, les avantages en termes de durabilité et de performance environnementale sont indéniables. Même si sa production suscite encore de nombreuses questions…
Pourquoi n’est-il pas encore répandu ?
Principalement pour des raisons de coût : le graphène est encore relativement coûteux à produire en grande quantité. La fabrication à grande échelle, à brève échéance, est donc compromise. En outre, il y a un cruel manque de normes spécifiques et de réglementations concernant l’utilisation du graphène dans les matériaux de construction, ce qui peut ralentir son adoption dans l’industrie du bâtiment. A cela, il faut encore composer avec un développement qui n’est pas encore 100% abouti aux yeux de certains experts. Enfin, l’industrie de la construction peut être lente à adopter de nouvelles technologies en raison du besoin de formation et de la réticence à changer les méthodes traditionnelles.
Pourquoi opter pour du pellet plutôt que pour du bois ? Cela peut être pour des raisons de stockage (les sacs sont plus faciles à stocker que les stères de bois), de qualité de la combustion et donc d’écologie, voire tout simplement pour des raisons de manipulation. Certes, pour se chauffer de manière équivalente, il vous en coûtera un peu plus, mais le pellet reste une solution économique.
Comment transformer votre poêle à bois ? Avec un adaptateur, pardi ! Ce dispositif, facile à installer, vous permet de brûler des pellets dans votre poêle à bois existant sans modifications majeures.
Installation du Panier à Pellets
Le panier à pellets, qui est essentiellement un réceptacle métallique perforé, s’insère directement dans le foyer du poêle à bois. Il est conçu pour contenir les pellets et permettre une combustion efficace.
Utilisation
Pour utiliser le panier à pellets, il suffit de le remplir avec des granulés de bois, d’y placer un allume-feu, et d’allumer le feu. Ce processus est simple et rapide, offrant une combustion propre et écologique.
Avantages
En plus d’être une solution économique, l’utilisation d’un panier à pellets permet une montée en température rapide de la pièce, limite l’encrassement de la vitre du poêle, et offre une chaleur homogène.
Inconvénients
Bien que pratique, cette solution a une capacité de chauffe limitée, la rendant idéale pour un chauffage d’appoint ou pour les mi-saisons.
Prix
Les paniers à pellets varient en prix, mais il est possible de trouver des modèles de base à partir de trente euros !
Où en trouver ?
Ces paniers à pellets sont disponibles en ligne ou dans des magasins spécialisés en chauffage et énergie.
La compétitivité chinoise met en péril l’industrie solaire européenne, avec le géant suisse Meyer Burger en première ligne.
Raze Solar
L’industrie solaire européenne fait face à une menace grandissante : la chute drastique des prix des panneaux solaires chinois. Meyer Burger, géant suisse du photovoltaïque, se trouve particulièrement exposé, son site de Freiberg en Allemagne risquant la fermeture.
L’avalanche chinoise
Depuis la levée de la barrière douanière européenne en 2018, les importations de panneaux solaires en provenance de Chine ont presque quadruplé, représentant aujourd’hui près de 90 % du marché européen. Avec une telle surabondance, les prix furent quasiment divisé par deux en 2023, ce qui, évidemment, met en péril les fabricants locaux.
Un tournant stratégique
Face à cette situation, Meyer Burger envisage de fermer son site de Freiberg, inauguré il y a seulement deux ans et demi. Cette décision souligne l’incapacité de l’Europe à maintenir une production solaire à grande échelle viable face à la concurrence chinoise.
Manque de soutien politique
Le manque de soutien politique est également pointé du doigt. À l’inverse des États-Unis et de l’Inde, qui ont pris des mesures pour protéger leurs marchés locaux, l’Europe semble désemparée face à l’hégémonie chinoise dans le secteur solaire. Bref, on n’est pas sorti de l’auberge et le Vieux Continent risque fort une dépendance accrue à l’avenir…
