Auteur : francois

  • Station d’épuration domestique : tout ce qu’il faut savoir !

    Les stations d’épuration d’eau domestique : à quoi servent-elles ? Combien coûtent-elles ? Sont-elles obligatoires ? On fait le point !

    Dans un monde où la gestion de l’eau devient cruciale, les stations d’épuration d’eau domestique sont souvent présentées comme une solution incontournable pour les foyers soucieux de leur empreinte environnementale et de la qualité de leur eau. Mais à quoi servent-elles ?

    Qu’est-ce qu’une station d’épuration d’eau domestique ?

    Une station d’épuration d’eau domestique est un dispositif conçu pour traiter les eaux usées produites par une habitation avant leur rejet dans l’environnement. Le but ? Transformer l’eau souillée en eau claire, respectant les normes environnementales strictes. Cela concerne l’eau provenant des douches, des toilettes, des machines à laver, etc.

    Pourquoi installer une station d’épuration chez soi ?

    L’installation d’une station d’épuration répond à plusieurs besoins. D’abord, elle joue un rôle crucial dans la protection de l’environnement en évitant le rejet d’eaux usées non traitées.

    Ensuite, dans certaines zones, elle est devenue une obligation légale pour les nouvelles constructions ou les rénovations majeures. C’est aussi une manière de réduire sa consommation d’eau en permettant le recyclage et la réutilisation de l’eau pour certains besoins, comme l’arrosage des jardins.

    Combien coûte une station d’épuration domestique ?

    Le prix d’une station d’épuration varie largement en fonction de la taille du foyer, du type de système choisi et de la complexité de l’installation. Le coût peut démarrer autour de quelques milliers d’euros pour les petits systèmes, pouvant monter à plus de quinze mille euros pour des installations plus élaborées et des maisons plus grandes.

    Comment installer une station d’épuration ?

    L’installation d’une station d’épuration domestique doit être effectuée par des professionnels certifiés. Le processus commence par une étude de faisabilité, suivi de la sélection du système le plus adapté à votre habitation et à vos besoins. La mise en place implique des travaux de terrassement, l’installation de la station proprement dite, et enfin, le raccordement aux canalisations existantes.

    L’obligation légale en Belgique

    En Belgique, la législation autour des stations d’épuration domestique varie selon les régions (Wallonie, Flandre, Bruxelles-Capitale). Généralement, les maisons situées hors des zones d’assainissement collectif sont tenues d’installer un système d’épuration individuel. Il est crucial de se renseigner auprès de sa commune pour connaître les obligations spécifiques et les aides potentielles, comme des subventions.

  • Robinet d’extérieur : le guide complet pour une installation sans faille

    C’est un petit détail qui, pourtant, change la vie ! Un robinet extérieur facilite non seulement l’arrosage et l’entretien du jardin, mais également de tous vos ustensiles, véhicules et mobilier ! Bonne nouvelle, l’installation n’est pas vraiment compliquée… Si on est méthodique !

    outside water tap

    À quoi faire attention ?

    Le choix de l’emplacement de votre robinet extérieur est crucial. Non seulement pour des raisons pratiques, mais aussi pour minimiser le coût et la complexité du raccordement à votre réseau d’eau. Idéalement, choisissez un endroit proche d’un mur donnant directement sur votre réseau d’eau intérieur. Pensez également à une zone protégée des intempéries extrêmes pour réduire les risques de gel et de détérioration.

    Quel matériel ?

    Pour cette installation, le choix du matériel est déterminant :

    • Robinet de jardin antigel : Choisissez un modèle conçu pour résister aux températures hivernales.
    • Tuyau : Préférez les tuyaux en cuivre ou en PER pour leur durabilité et leur facilité d’installation. La dimension doit correspondre à celle de vos raccords existants.
    • Raccords et colliers de fixation : Ils doivent être compatibles avec le type de tuyau choisi.
    • Outils : Une perceuse, une scie à métaux, une clé à molette, du ruban téflon et un cutter seront nécessaires.

    Comment l’installer ?

    1. Préparation

    Commencez par couper l’alimentation en eau principale. Localisez le point de raccordement le plus proche à l’intérieur de votre maison et planifiez le trajet du tuyau jusqu’au futur emplacement du robinet.

    • Percement et installation du tuyau

    Percez un trou dans le mur extérieur pour le passage du tuyau. Veillez à ce qu’il soit en pente légère vers l’extérieur pour permettre l’évacuation de l’eau et éviter le gel. Installez et fixez le tuyau en utilisant des colliers de fixation.

    • Raccordement à l’alimentation en eau

    Raccordez le tuyau au réseau d’eau en utilisant des raccords appropriés. Appliquez du ruban téflon sur les filetages pour assurer l’étanchéité.

    • Installation du robinet

    Fixez le robinet au mur et connectez-le au tuyau. Assurez-vous que toutes les connexions sont sécurisées et étanches.

    • Test et ajustements

    Rétablissez l’alimentation en eau et ouvrez le robinet pour tester. Vérifiez l’absence de fuites et faites les ajustements nécessaires.

    Conclusion

    Installer un robinet extérieur demande de la préparation et de l’attention aux détails, mais avec les bons outils et un peu de savoir-faire, c’est un projet accessible à beaucoup.

  • Est-il déjà trop tard pour tailler sa haie ?

    Alors que le printemps s’installe doucement, est-il encore temps de tailler sa haie ? On fait le point !

    Close up of man hand with hedge trimmer cutting bushes of white cedar to ideal fence. Male gardener, wearing in overalls with protective glove working with professional garden equipment in backyard.

    Une pratique réglementée pour la biodiversité

    De manière générale, de nombreux jardiniers déconseillent fortement de tailler ses haies de la mi mars à septembre. Cette période coïncide avec la saison de reproduction de nombreux oiseaux et la croissance active des plantes. La taille peut donc perturber la biodiversité et mettre en péril la nidification des oiseaux. En Wallonie, les agriculteurs ne peuvent d’ailleurs tailler durant cette période. En région bruxelloise, cette interdiction est valable pour tous les habitants !

    Les exceptions à la règle

    Bien que la règle générale soit d’éviter la taille pendant ces mois, des exceptions existent. Pour des raisons de sécurité ou de santé des plantes (comme l’élimination de branches mortes ou malades), une taille légère peut être justifiée. Toutefois, cette pratique doit rester exceptionnelle et réalisée avec la plus grande prudence pour ne pas nuire aux écosystèmes.

  • Coupe-bordures : quel modèle choisir et à quel budget ?

    Avec le printemps qui pointe le bout de son nez, nous sommes nombreux à être retournés dans le jardin. Votre matériel est à la peine ? Vous cherchez un nouveau coupe-bordure ? Suivez le guide !

    coupe-bordure

    Coupe-bordures électriques : le ticket d’entrée

    Relié à un câble, ces coupe-bordures électriques sont parfaits pour les petits et moyens jardins. Ils offrent une solution simple et efficace pour maintenir les bordures nettes sans trop d’effort. Ces modèles nécessitent une prise électrique à proximité, ce qui peut limiter leur portée, mais leur légèreté et leur facilité d’utilisation compensent ce petit inconvénient. Ils sont idéaux pour ceux qui recherchent une option économique et écologique.

    Avantages:

    • Simplicité d’utilisation : légers et maniables, ils se destinent aux jardins de taille petite à moyenne.
    • Écologiques: moins de bruit et de pollution par rapport aux modèles à essence.

    Inconvénients:

    • Limitation de mouvement : la longueur du câble peut restreindre la liberté de mouvement.
    • Puissance limitée: moins adaptés aux herbes très denses ou aux terrains vastes.

    Budget estimé: Environ 30 à 100 euros, selon la puissance et les fonctionnalités.

    Coupe-bordures à batterie : le bon compromis ?

    Pour une liberté de mouvement totale, les coupe-bordures à batterie sont la solution idéale. Sans fil, ils vous permettent de vous déplacer dans votre jardin sans contrainte, offrant ainsi une grande flexibilité d’utilisation. Plus coûteux que les modèles électriques, ils nécessitent une recharge régulière, mais leurs performances et leur silence de fonctionnement en font un choix populaire pour les jardiniers.

    Avantages:

    • Mobilité : Absence de câble offre une grande liberté de déplacement.
    • Respectueux de l’environnement : Moins polluants et silencieux.

    Inconvénients:

    • Autonomie: le temps de fonctionnement est limité par la durée de la batterie.
    • Coût: Généralement plus chers que les modèles électriques filaires.

    Budget estimé: Environ 80 à 200 euros, dépendant de la capacité de la batterie et de la marque.

    Coupe-Bordures thermique : pour les grands espaces

    Les coupe-bordures à essence sont les plus puissants du marché. Conçus pour les grands espaces et les herbes épaisses, ils offrent une autonomie et une force inégalées. Bien qu’ils nécessitent plus d’entretien et soient plus bruyants et lourds que les autres types, leur efficacité est incomparable pour les travaux exigeants.

    Avantages:

    • Puissant: Idéal pour les herbes épaisses et les grands jardins.
    • Autonomie étendue: Pas de limitation liée à une batterie ou un câble.

    Inconvénients:

    • Entretien: Nécessitent plus d’entretien que les modèles électriques.
    • Poids et bruit: Plus lourds et bruyants, peuvent être fatigants à utiliser.

    Budget estimé: Environ 100 à 300 euros, variant selon la puissance et la qualité de fabrication.

    Quelle lame ?

    Lorsqu’il s’agit de choisir un coupe-bordure, le type de lame joue un rôle crucial dans l’efficacité et la précision de la coupe. Voici une vue d’ensemble des options disponibles et de leurs applications spécifiques.

    Lames en Plastique

    • Idéales pour les herbes fines et les petites zones.
    • Génèrent moins de bruit et sont plus légères.
    • Plus susceptibles de se briser ou de s’user rapidement sur des surfaces dures ou avec des herbes épaisses.

    Application: Parfaites pour les jardins résidentiels avec des besoins d’entretien légers.

    Lames en Métal

    • Offrent une coupe nette et précise même dans les herbes épaisses et les broussailles.
    • Plus durables et résistantes que les lames en plastique.
    • Peuvent présenter un risque plus élevé de renvoi de débris, nécessitant donc l’utilisation de protections adéquates.

    Application: Idéales pour les terrains plus vastes et les zones avec une végétation dense ou des mauvaises herbes robustes.

    Fil de coupe

    • Souvent utilisé dans les coupe-bordures électriques et à batterie.
    • Flexible, permettant d’accéder aux zones difficiles sans endommager les plantes délicates.
    • La durée de vie peut varier selon l’épaisseur et le matériau du fil.

    Application: Convient à une variété de situations, allant des finitions délicates autour des parterres de fleurs aux herbes plus épaisses.

  • Wallonie : bientôt des tarifs d’électricité 5 fois plus chers en soirée !

    Ce sont nos collègues de La Libre qui l’annoncent : une réforme, attendue en 2026, vise à décourager la recharge des véhicules électriques en soirée.  

    electricity
    Matthew Henry

    Une importante réforme des tarifs d’utilisation du réseau électrique entrera vraisemblablement en vigueur en Wallonie en 2026 avec pour premier objectif d’inciter les particuliers et les entreprises à consommer l’électricité aux meilleurs moments pour le réseau. Ces moments optimaux se situent en journée, lorsque l’ensoleillement est maximal (à savoir de 11 à 17 heures), mais aussi la nuit, lorsque la consommation globale du pays est la plus basse. But de cette réforme : décourager les propriétaires de véhicules électriques à recharger leur voiture en soirée, lorsqu’ils rentrent du travail.

    Si les grands principes de cette réforme étaient déjà connus, en revanche, on ne connaissait pas encore les différences de prix entre les différentes plages tarifaires qui seront d’application. Mais un document mis en ligne par la Cwape, le régulateur wallon de l’énergie, a dévoilé ces éléments de la réforme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces différences de prix seront très importantes.

    Rouge, orange ou vert

    Premier point dont il faut tenir compte : cette nouvelle tarification sera optionnelle. Ce qui veut dire que le consommateur wallon pourra conserver son tarif monohoraire ou bihoraire s’il le souhaite. Néanmoins, ces deux tarifications seront, elles aussi, revues par la réforme.

    Ceux qui optent pour la nouvelle tarification se verront offrir trois plages horaires, correspondant à trois couleurs : rouge, orange ou verte. Le tarif “rouge”, qui sera d’application de 17 à 22 heures, sera le plus cher. Il vise à décourager la recharge des voitures électriques en soirée. Le tarif “orange”, qui sera de mise de 7 à 11 heures et de 22 à 1 heure, sera intermédiaire. Enfin, le moins cher sera le tarif “vert”, en vigueur de 1 à 7 heures et de 11 à 17 heures. Avec ce système, les autorités wallonnes entendent concentrer la consommation d’électricité la nuit mais aussi quand le photovoltaïque produit le plus.

    Quid des tarifs ?

    Si les prix qui entreront en vigueur avec cette tarification dynamique ne sont pas encore connus, on sait par contre que le tarif orange sera 3 fois plus cher que le tarif vert. Quant au tarif rouge, il sera 5 fois plus cher que le tarif vert ! De quoi affirmer que, si cette réforme est adoptée, on se situera bel et bien au-delà des différences de prix actuelles, sachant qu’aujourd’hui le tarif en heures pleines n’est que 70 % plus cher que le tarif en heures creuses chez Ores (chez Resa, la différence est d’environ 80 %).

    On le comprend, la réforme proposée par la Cwape se veut incitative. Pour les Wallons qui seront en mesure de déplacer leur consommation, il devrait être possible de réaliser des économies. Mais la réforme pourrait aussi coûter pas mal d’argent aux citoyens qui ne peuvent consommer qu’en soirée, au moment où l’on paie le plus.

  • Bruxelles : voici combien de ménages vont devoir rénover leur logement

    D’ici 2033, les passoires énergétiques F et G seront interdites à Bruxelles. Autant dire que le chantier est immense car ces labels désignent une grosse partie du bâti bruxellois !

    Jean-Paul Rémy Visit.Brussels

    Le gouvernement bruxellois a introduit une nouvelle réglementation qui impose à environ 750.000 ménages de procéder à des travaux de rénovation de leur logement. Cette mesure, prévue pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, s’inscrit dans une démarche de lutte contre le changement climatique et de réduction de la consommation énergétique… C’est que Bruxelles, tout comme les deux autres régions et le reste de l’Europe doit atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Hors, la capitale européenne ne profite pas de l’agriculture comme levier mais seulement de l’immobilier, du tertiaire, ainsi que du transport. Autant dire qu’il faut mettre les bouchées doubles sur ces points !

    Qui est concerné ?

    Tous les propriétaires de logements situés dans la région de Bruxelles sont concernés par cette mesure. Ils auront pour obligation de réaliser des travaux pour améliorer l’isolation thermique, le système de chauffage, et potentiellement, le système de ventilation de leurs biens immobiliers. Rappelons qu’à cette fin, le PEB sera obligatoire en 2026 et que des aides sont disponibles. Si l’intention peut paraître fort louable, cette marche forcée risque d’avoir des conséquences dramatiques pour les propriétaires dénués de moyens, qui s’exposent à des amendes, calculées en fonction de la gravité du manquement et de la durée du retard.

  • Insolite : l’intelligence artificielle débarque dans les… tondeuses ! A quel prix ?

    Segway propose de nouvelles tondeuses autonomes, équipées de l’intelligence artificielle. Révolution ou gadget hors de prix ?

     
     
     
     
     
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    Segway s’aventure désormais dans le jardinage avec sa dernière création : la série Navimow i. Ces tondeuses autonomes promettent un entretien de la pelouse sans précédent grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle. Un système de localisation avancé, EFLS 2.0, assure un positionnement au centimètre près, même dans les jardins les plus exigeants, promet le fabricant.

    Facilité d’installation et utilisation

    L’un des plus grands avantages de Navimow i-Series réside dans sa simplicité d’installation. Contrairement aux tondeuses-robots traditionnelles nécessitant des fils périmétriques, Navimow se fie à une technologie avancée pour naviguer intelligemment à travers votre jardin. L’application Navimow permet une configuration rapide et intuitive, créant des limites virtuelles pour guider la tondeuse sans effort.

    Vision et précision

    Le module VisionFence, disponible en option, dote Navimow d’une capacité de vision, permettant une détection et un contournement précis des obstacles. Cela élimine les risques de collision et garantit une tonte uniforme et efficace, même autour des obstacles les plus imprévisibles.

    Prix

    Grâce à son autonomie et sa capacité à se recharger seule, Navimow peut travailler indépendamment de toute présence. En outre, Segway promet un niveau sonore des plus réduits ! Reste le prix, annoncé à partir de 1.000 dollars aux Etats-Unis.

  • Neutralité carbone : l’isolation centre trop l’attention !

    En fait-on trop sur l’isolation ? On n’en fait surtout pas assez sur le reste ! La BNB tient un discours qui ne manquera pas de retenir l’attention !

    insulating house facade

    Le gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB), Pierre Wunsch, a lancé un appel significatif lors de la publication du rapport annuel de l’institution. Il critique la focalisation excessive des politiques belges de décarbonation du logement sur l’isolation thermique, au détriment d’autres approches potentielles !

    Pour la BNB, il est nécessaire d’adopter une stratégie plus diversifiée pour atteindre la neutralité carbone dans le secteur du logement.

    La Wallonie est-elle la seule à avoir raison ?

    Les trois régions belges visent, d’ici 2050, un parc de logements économe en énergie, avec des objectifs spécifiques de score PEB : les régions flamande et de Bruxelles-Capitale doivent atteindre un score PEB moyen de 100 kWh/mètres carrés contre 85 kWh/mètres carrés pour la Région wallonne. Cependant, seule la Région wallonne souligne explicitement la nécessité de décarboner les besoins résidentiels en énergie. Et pour la BNB, c’est clairement la direction à prendre.

    Le chantier est énorme !

    Selon les études de la BNB, la rénovation énergétique approfondie du parc immobilier belge requiert 350 milliards d’euros pour l’ensemble du pays, soit environ 65.000 euros par logement ! Autant dire que les obstacles sont considérables, notamment au niveau de la main d’œuvre, le secteur du bâtiment connaissant déjà une pénurie en la matière. Quant aux ménages, pour nombre d’entre eux, l’isolation énergétique n’est pas toujours une priorité !

    Des équipements décarbonés

    La BNB propose de rediriger l’attention vers l’installation d’équipements décarbonés, tels que les pompes à chaleur et l’énergie verte, pour réaliser l’objectif de neutralité carbone. Cette approche, selon Pierre Wunsch, permettrait d’atteindre une meilleure efficience en termes de coût et d’accélérer la transition écologique. Il insiste sur l’importance de ne pas se limiter à l’isolation, mais de viser plus largement la décarbonation du chauffage, dans le but d’optimiser la transition climatique des logements belges vers plus de durabilité.

  • Citerne d’eau de pluie: voici comment l’entretenir facilement !

    Le nettoyage de votre citerne d’eau de pluie est souvent vu comme une corvée. Bon, on ne va pas se mentir, ce ne sera jamais un joyeux moment ! Mais ces conseils devraient rendre la tâche nettement moins pénible !

    citerne eau pluie

    Equipements

    Avant de commencer, équipez-vous de gants, masque et lunettes de protection. Assurez-vous que la citerne est vide ou presque et débranchez tout système électrique associé. En clair, faites-le après une période de sècheresse et n’oubliez pas de couper votre groupe hydro !

    Évacuation des sédiments

    Pensez d’abord à vider l’eau restante, avec une pompe submersible. Quant aux sédiments qui se déposent au fond de la citerne avec le temps, veillez à ne pas les jeter n’importe où !

    Nettoyage

    Pour le nettoyage, rien de tel que du vinaigre blanc mélangé à de l’eau (50/50), même si dans le commerce, vous trouverez des désinfectants spécifiques. Brossez les parois et le fond pour enlever les algues et résidus. Une fois le tout propret, rincez abondamment avec de l’eau claire.

    Inspection

    Après le nettoyage, inspectez votre citerne pour toute fissure ou dommage. Des kits de réparation spécifiques sont disponibles pour les petites réparations, mais si vous remarquez de grosses fissures, il est peut-être plus sage de faire appel à un professionnel !

    Maintenance

    Il est conseillé de nettoyer votre citerne une fois par an pour maintenir la qualité de l’eau. Si vous utilisez l’eau de pluie pour vos lessives (ce que certains experts déconseillent), pensez à installer un minimum de trois filtres ! Pensez également à nettoyer vos gouttières et systèmes de filtration régulièrement pour éviter l’accumulation de débris. Petite astuce : un bas en bout de gouttière permet de filtrer efficacement les impuretés, mais n’oubliez pas de le changer régulièrement !

  • Europe : des bâtiments neutres en carbone dès 2030 !

    Dès 2030, les nouveaux bâtiments de l’UE devront être neutres en carbone. On détaille la mesure avec vous !

    Les eurodéputés ont adopté une directive qui exigera que tous les nouveaux bâtiments construits dans l’Union européenne soient neutres en termes d’émissions de gaz à effet de serre à partir de 2030. Cette mesure ambitieuse s’inscrit dans un objectif plus large : rendre l’ensemble du parc immobilier européen neutre en émissions d’ici 2050. Cette initiative vise à atténuer l’impact significatif du secteur immobilier sur le climat, étant l’un des principaux consommateurs d’énergie en Europe et responsable de plus d’un tiers des émissions liées à l’énergie dans l’UE.

    Des normes plus strictes pour les bâtiments publics

    Les bâtiments neufs occupés ou détenus par les autorités publiques devront atteindre cet objectif de zéro émission dès 2028. Le secteur public doit donc montrer l’exemple !

    Rénovations et économies d’énergie

    La directive prévoit également des directives strictes pour la rénovation des bâtiments existants. Les États membres sont appelés à mettre en œuvre des mesures visant à réduire la consommation moyenne d’énergie d’au moins 16% d’ici 2030. Ce sont évidemment les passoires énergétiques qui sont visées, qu’elles soient résidentielles ou non.

    Fin des combustibles fossiles

    La directive prend également des mesures pour décarboner les systèmes de chauffage et prévoit l’arrêt progressif de l’utilisation des combustibles fossiles pour le chauffage et la climatisation. D’ici 2040, l’utilisation de chaudières à combustible fossile sera totalement interdite dans l’UE.

    Exceptions et prochaines étapes

    Des exceptions sont prévues pour certains types de bâtiments, comme les constructions agricoles et les monuments historiques. La directive, qui a été adoptée par une majorité significative, doit encore recevoir l’approbation officielle du Conseil avant d’être transposée dans les législations nationales.