Auteur : francois

  • Comment hiverner sa tondeuse efficacement en 5 étapes ?

    Il faut s’y résoudre : l’été indien est terminé ! Si ce n’est pas encore fait, il va être temps de remiser votre tondeuse pour l’hiver. Mais quels sont les gestes simples à effectuer pour s’assurer d’un hivernage réussi ?

    Votre dernière tonte réalisée, il va être temps de penser à remiser votre tondeuse. Un hivernage efficace ne va en effet pas seulement en augmenter la longévité. Mais cela va aussi grandement vous aider à redémarrer votre tondeuse au printemps ! Ne négligez donc pas ces 5 étapes essentielles avant de laisser votre tondeuse se reposer durant la trêve hivernale.

    1.   Nettoyez minutieusement votre tondeuse

    Si le nettoyage de votre tondeuse est important après chaque tonte, celui avant le remisage est encore plus crucial ! L’humidité accumulée dans les résidus de gazon risque notamment de faire rouiller votre machine durant l’hiver. Enlevez surtout les résidus collés dans le carter de coupe, après avoir débranché la bougie.

    2.   Remplissez le réservoir avec un stabilisateur ou videz-le

    Contrairement aux idées reçues, il est préférable de remiser sa tondeuse pour l’hiver avec un réservoir d’essence rempli et non totalement vide. Cette précaution lui évitera de rouiller à cause de la condensation. Remplissez donc votre réservoir avec de l’essence SP98 fraîche pour l’hiver mais ajoutez aussi un additif « stabilisateur de carburant ». Faites ensuite tourner quelques minutes le moteur pour que l’additif pénètre jusque dans le carburateur. Si vous ne souhaitez cependant pas acheter cet additif, alors vidangez intégralement le réservoir en laissant votre tondeuse tourner au ralenti jusqu’à la « panne sèche ».

    3.   Huilez le cylindre

    Enlevez la bougie de votre tondeuse et versez une petite quantité d’huile, l’équivalent d’une cuillère à soupe au maximum, directement dans son orifice. Remettez ensuite la bougie et actionnez le lanceur manuel ou le démarreur pour faire tourner quelques fois le piston afin que le cylindre soit bien lubrifié.

    4.   Débranchez la batterie

    Pour éviter qu’elle ne se décharge inutilement, débranchez les cosses de la batterie. Au moins celle de la borne négative. Si possible, il est même préférable d’enlever totalement la batterie et de la stocker dans un endroit frais et sec et où il ne gèle pas !

    5.   Stockez votre tondeuse en position normale et au sec

    Votre tondeuse doit être rangée en position normale. Ne tentez donc pas de l’incliner ou de la stocker verticalement. Et choisissez surtout un endroit sec pour stocker votre tondeuse. Elle devrait vous en remercier en démarrant plus facilement au printemps prochain !

  • Combien coûte une salle de bain ?

    Vous désirez une nouvelle salle de bain mais vous vous demandez si le projet est réalisable ? Sachez avant toute chose que le prix dépendra énormément du niveau de qualité désiré et surtout, de la présence ou non de main d’œuvre.

    Amis bricoleurs, voici une bonne nouvelle pour vous : il est parfaitement possible de s’en tirer à très bon compte, surtout si vous ne voulez pas forcément du neuf et que vous êtes prêts à chercher du mobilier en seconde main. Mais sachez tout de même que l’ampleur de travaux est conséquente : à moins de rénover une salle de bain existante, il faudra penser à l’arrivée et à l’évacuation de l’eau, à l’aération, au chauffage… Une erreur est très vite commise et peut vous coûter bien plus chère au final que le prix d’une installation professionnelle.

    De 1.000 à 30.000 €

    Il est difficile de faire une moyenne fiable, mais un rapide sondage auprès des spécialistes nous renseignent un prix moyen de près de 7.000 € pour l’installation d’une salle de bain complète, ce qui va de la peinture à l’installation du mobilier. Bien entendu, si vous disposez d’une pièce de 20 m² et désirez une salle de bain moderne avec douche à l’italienne, baignoire centrale et double lavabo, le prix risque d’exploser !

    Le prix du mobilier

    Pour une baignoire, comptez entre 400 et 1.000 €. Un lavabo, hors meuble, vous coûtera entre 30 et 200 €. Si vous désirez une cabine de douche, sachez que l’on en trouve à tous les prix, de 200 à 4.000 € pour les modèles les plus sophistiqués ! Pour une toilette, comptez un budget compris entre 100 et 300 € environ, les modèles suspendus étant un peu plus chers. Pour le reste, comptez entre 30 et 200 €/m² pour le carrelage (suivant si vous le faites vous-même ou si vous faites appel à un pro avec du bon matériel) et de 5 à 50 €/m² pour la peinture (que vous le fassiez vous-même avec des produits de qualité moyenne ou qu’un professionnel s’y emploie avec de la peinture de qualité.)

  • 7 erreurs trop souvent commises lors de la recherche d’une maison

    Si vous lisez ceci, cela peut signifier que vous êtes à la recherche d’une nouvelle maison. Une chasse au trésor qui peut se dérouler en douceur, mais aussi une chasse où vous avez hélas, beaucoup à perdre ! Nous avons répertorié ici 7 erreurs trop courantes.

    1 : Décider sur un coup de tête

    L’achat d’une propriété n’est pas une décision impulsive et doit être financièrement préparée. Renseignez-vous à l’avance sur votre pouvoir d’achat et le crédit que vous pouvez obtenir. De cette façon, vous vous épargnerez de nombreuses visites inutiles et les frustrations qui vont avec.

    2 : La quête de la perfection

    Trouver la maison parfaite dans les limites de votre budget ? Il s’agit souvent d’une utopie. Soyez réaliste, surtout si vous avez un budget limité. Sachez que la modernisation est encore possible et essayez d’en voir le potentiel.

    3 : Considérer l’environnement au sens large

    Ok, la maison est magnifique, mais avez-vous aussi considéré la région dans son ensemble ? Peut-être la maison est-elle trop chère par rapport aux prix moyens pratiqués dans cette région… Une étude comparative des prix pratiqués dans la région ne fera pas de mal. Estimez également les distances et les temps de trajet vers les endroits où vous devez souvent vous rendre, notamment aux heures de pointe.

    4 : Les bons conseils d’amis ou de parents

    Il s’agit de votre maison, où vous et votre famille devriez être heureux. Ce que les autres pensent est moins important. Les parents veulent généralement influencer le jugement, surtout auprès de jeunes couples… Osez suivre votre intuition lorsque vous avez trouvé la maison de vos rêves.

    5 : Dépassement de votre budget

    Nous vous déconseillons de faire un trop gros effort financier pour votre maison. Cela crée des tensions par la suite, surtout si les travaux de rénovation ne peuvent être réalisés en raison de contraintes financières. Mieux vaut faire estimer les coûts de rénovation à l’avance par un professionnel, de sorte que vous savez exactement où vous en serez financièrement.

    6 : Absence de priorité

    Selon vous, quelles sont les choses qui sont vraiment importantes et quelles sont celles qui sont indispensables ? Assurez-vous que vos priorités soient claires et ne visitez pas les propriétés qui ne les respectent pas.

    7 : Prendre trop de temps pour se décider

    Décider trop vite n’est jamais sage, mais l’inverse est également vrai ! Avant d’acheter une propriété, visitez-la au moins deux fois dans des circonstances différentes. Si vous êtes sûr, n’hésitez pas trop longtemps, parce qu’elle pourrait vous passer sous le nez !

  • 5 erreurs trop souvent commises lors d’une rénovation

    La rénovation d’une maison ou d’un appartement est un processus complexe. Pour obtenir le meilleur résultat final, mieux vaut éviter les 5 erreurs ci-dessous, qui vous coûteraient trop d’argent et de temps. Bien entendu, nous vous expliquons aussi comment les prévenir !

    1. Dépasser budget

    Il semble assez simple de rénover dans les limites du budget mais en réalité, cela s’avère difficile. La raison est qu’une offre est basée sur le scénario le plus favorable. S’il y a encore des imprévus, ou s’il le client veut des finitions plus soignées, cela entraîne souvent des coûts plus élevés.

    Solution : Établir à l’avance des accords clairs sur ce qui devrait et ne devrait pas être fait par l’entrepreneur. Il est également conseillé de constituer une réserve de 5 à 10 % du budget pour les éventuels imprévus. Si tout se passe comme prévu, vous avez dans ce cas un peu d’argent pour de nouveaux meubles !

    2. Choisir l’offre la moins chère

    Qu’il s’agisse d’un devis d’un entrepreneur, d’un corps de métier ou d’un architecte, les devis peuvent énormément varier. Choisir automatiquement le moins cher n’est pas toujours la solution la plus sage.

    Solution : Demandez toujours au moins 3 devis et comparez-les. Cela peut prendre un peu de temps, mais vous vous assurez ainsi de ne pas trop payer et d’obtenir une bonne qualité. De plus, si l’offre semble trop belle pour être vraie, alors c’est souvent le cas.

    3. Vouloir trop en faire soi-même

    À la télévision, sur YouTube et dans les dépliants promotionnels des magasins de bricolage, il semble souvent facile de carreler une toilette ou d’assembler soi-même une porte. En réalité, cela s’avère généralement plus difficile que prévu ! Cela entraine irrémédiablement de la frustration… Votre rénovation sera dès lors retardée et vous n’obtiendrez pas le résultat que vous aviez en tête.

    Solution : Soyez réaliste quant à vos propres capacités. Si vous voulez faire quelque chose par vous-même, assurez-vous d’avoir le bon matériel et les bons outils et, au besoin, demandez l’aide d’un homme à tout faire. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir faire quelque chose, choisissez un spécialiste !

    4. Planification optimiste

    On tente souvent de rénover le plus rapidement possible. Cependant, si le calendrier est trop serré, il y a un risque qu’il ne puisse être respecté. Résultat : la rénovation prend plus de temps que prévu.

    Solution : Prévoyez des jours supplémentaires dans votre planification. Si le menuisier a besoin d’un jour de plus ou si le carrelage est livré en retard, cela n’affecte pas directement la date finale.

    5. Absence d’accords clairs

    Ce n’est que trop tard que l’on constate qu’un accord oral peut être interprété de plusieurs façons. Cela peut donc avoir des conséquences sur la planification et le budget.

    Solution : Essayez de tout consigner par écrit. Ne pensez pas forcément aux contrats, de nos jours un email ou même une photo d’un planning ou d’un dessin suffit pour clarifier un rendez-vous. Il est également important de vérifier pendant les travaux de rénovation si tout se déroule conformément à l’accord, de sorte que les erreurs puissent être découvertes et corrigées en temps et en heure.

  • 5 conseils pour un bel éclairage d’ambiance dans votre jardin cet hiver

    Vous prévoyez de stocker vos chaises de jardin ? Sachez que vous pouvez aussi profiter de votre jardin en hiver, surtout s’il est bien éclairé.

    Nous vous donnons quelques conseils pour profiter de votre jardin dans l’obscurité de l’hiver, même si vous êtes derrière une vitre !

    1 : Une bonne planification est essentielle

    Vous avez tout juste rénové votre maison ou avez fini de faire construire et vous avez encore besoin de prendre soin du jardin ? Dans ce cas, posez le câblage sans attendre, cela vous économisera du temps et de l’argent par la suite. Vous avez un très beau jardin où il ne manque que l’éclairage ? Le choix d’un éclairage solaire peut alors être une alternative. Écologique, économique et actuellement très populaire. Vous n’avez besoin d’aucun câble !

    2 : Circuits séparés

    Si vous avez décidé de poser des câbles, prévoyez des circuits séparés. Vous n’aurez en effet ni envie, ni besoin d’allumer toutes les lumières en même temps. Cela vous permet d’éclairer différentes parties de votre jardin séparément, ce qui crée différentes ambiances. Des minuteries et des détecteurs de mouvement peuvent compléter le tout.

    3 : Ne perdez pas la fonctionnalité de vue

    L’éclairage de jardin peut apporter beaucoup de charme, mais si vous avez du mal à trouver le chemin de votre garage à la porte ou si vous cherchez le trou de la serrure, alors il manque de fonctionnalité. L’éclairage a aussi une fonction pratique et ne le perdez pas de vue ou vous vous plaindrez par la suite ! Des spots peuvent être une solution.

    4 : Choisissez soigneusement votre couleur

    Il y a différentes couleurs et cela mérite d’être pris en compte. Le jaune est plus chaud, tandis que la lumière blanche s’harmonise surtout avec une maison de style moderne. Bien sûr, vous pouvez combiner différentes couleurs.

    5 : Votre jardin n’est pas une salle de concert !

    N’en faites pas trop avec l’éclairage de jardin, car il semblera rapidement excessif. Plus de lumières ne signifie pas plus d’ambiance !

     

     

  • Stores ou rideaux ? Quel habillage pour quelle fenêtre ?

    L’habillage de vos fenêtres n’est pas sans importance. Comment préserver l’intimité sans donner une impression de confinement ?

    A chaque fenêtre son habillement. On ne décore pas une fenêtre de cuisine comme celle du salon, un velux comme une porte-fenêtre, une baie donnant sur un jardin bucolique comme une fenêtre de rue. Toute n’est pas question d’esthétique, même si ça reste un critère essentiel, mais également de fonctionnalité.

    Petit préambule…

    Rien ne vous empêche de laisser une ou plusieurs fenêtres nues. Vous pouvez les traiter comme des « tableaux », à condition que la vue en vaille la peine et, bien sûr, que votre intimité soit préservée.

    Pour laisser entrer la lumière, sans plus…

    Pour les fenêtres qui donnent sur la rue, l’idée est de laisser entrer la lumière, tout en préservant votre intérieur du regard. A cette fin, les nouveaux stores hybrides, dont les lamelles sont insérées dans une enveloppe de voile plus ou moins opaque, font merveille. En permettant de moduler la lumière, ils combinent esthétique et fonctionnalité.

    Pour occulter complètement une fenêtre

    Pour les pièces que l’on souhaite pouvoir occulter complètement, il existe de nouveaux tissus très techniques appelés « Black Out ». On les utilise en doublure de rideaux ou de stores et ils permettent de rendre une chambre complètement noire, y compris quand dehors le soleil brille.

    Pour un entretien facile !

    Chaque pièce à sa spécificité. Par exemple, en ce qui concerne l’habillage d’une fenêtre de cuisine, le mot d’ordre est simplicité. On fait l’impasse sur les rideaux, ils se saliraient beaucoup trop vite. On leur préfère un store à enrouleur en toile texturée, qu’on abaisse ou qu’on relève à volonté et qui, même fermé, laisse passer la lumière.

    Portes-fenêtres

    Certaines fenêtres sont plus compliquées à parer que d’autres. Ainsi, les portes-fenêtres qui sont destinées à laisser entrer la lumière mais également à permettre le passage. Leur aménagement doit être à la fois esthétique et pratique. Les rideaux sont la première option qui vient à l’esprit, à condition de bénéficier d’un dégagement suffisant, mais on peut aussi placer plusieurs stores à enrouleur, afin de pouvoir dégager une ou plusieurs parties indépendamment des autres. Il est aussi possible d’opter pour des panneaux japonais qui, outre d’apporter une touche orientale épurée, sont des plus pratiques.

    Fenêtres basculantes

    Les fenêtres basculantes représentent un autre défi. Comment les habiller sans entraver leur double mode d’ouverture? Si vous tenez à installer des rideaux, faites-le de chaque côté en prenant soin de libérer complètement la fenêtre, sinon vous ne pourrez l’ouvrir. Dans une chambre à coucher, la meilleure solution est d’opter pour un store à microlamelles. Fixé en haut et en bas au montant de la fenêtre, il «suivra» celle-ci peu importe son mode d’ouverture.

  • 5 erreurs régulièrement commises lors d’un déménagement

    Déménager, un jeu d’enfant ? C’est rarement le cas ! Parce que toutes les erreurs ont déjà été commises, nous profitons de cette expérience pour vous exposer ici les 5 erreurs les plus régulièrement commises.

    1ère erreur : Ne pas faire de plan

    Déménager sans aucun plan, c’est aller à l’encontre de problèmes et de frustrations. Une planification adéquate indique clairement ce qui doit être fait, qui fait quoi et quand. De cette façon, les choses sont claires et tout le monde sait à quoi s’en tenir. Cela demande un peu plus d’efforts à l’avance, mais vous en récolterez sans aucun doute les fruits.

    2ème erreur : Une équipe de déménagement défaillante

    Inviter ses amis à venir déménager peut être sympa, sauf s’ils sont trop nombreux, s’ils ne se présentent pas en nombre suffisant ou s’ils ne font pas grand-chose… Trop de mains sont inefficaces et les gens se mettent rapidement en travers du chemin. Estimez l’aide dont vous avez besoin et n’invitez que des personnes sur qui vous pouvez vraiment compter. Sachez aussi qu’il est souvent préférable de confier cette tâche à des professionnels. Si vous prenez plus de pauses que vous ne travaillez, c’est que quelque chose ne va pas !

    3ème erreur : oublier d’étiqueter les caisses de déménagement

    Mettez toutes vos affaires dans des boîtes d’une manière structurée et identifiez-les clairement. Cela vous fera gagner un temps précieux lors du déballage ! De cette manière, vous n’aurez pas non plus besoin d’ouvrir toutes les caisses avant de les déballer.

    4ème erreur : Tout déplacer

    Devez-vous vraiment tout emporter ? La période qui précède votre déménagement est propice pour dire au revoir à certaines choses. Il est en effet inutile d’embarquer avec soi des choses que l’on n’utilisera jamais… Et dans le cas où vous faites appel à une entreprise professionnelle, vous économiserez ainsi de l’argent.

    5ème erreur : Aucune place de stationnement n’est prévue

    Inutile de vous faire un dessin, un camion de déménagement a besoin d’un peu d’espace pour se garer ! N’oubliez pas de demander les panneaux nécessaires et assurez-vous qu’il y ait suffisamment d’espace libre pour y garer le camion de déménagement. Bien entendu, faites de même pour la maison dans laquelle vous déménagez !

  • Quels pellets devez-vous choisir ? Et lesquels devez-vous absolument éviter ?

    Investir dans une bonne chaudière à pellets, c’est une très bonne idée ! Mais ne gâchez pas tout en vous fournissant en pellets de qualité médiocre, qui peuvent ruiner le rendement voire endommager votre installation.

    Tout d’abord, assurez-vous de choisir des pellets certifiés qui portent le label Enplus ou DINplus. En effet, dans le cas contraire, et en cas de problème avec votre poêle ou chaudière, la garantie n’est pas assurée par les fabricants ! Ces labels garantissent notamment la qualité des taux suivants : le pouvoir calorifique des pellets, la teneur en cendres, la température de fusion des cendres et le taux d’humidité.

    Vérifiez le pouvoir calorifique des pellets ! Mais attention à aller trop haut…

    Plus il est élevé, plus la chaleur fournie sera grande. Rendement garanti ? Pas forcément. Si le pouvoir calorifique est trop élevé, la combustion peut générer trop de cendres dans votre poêle ou chaudière qui à terme, fonctionnera moins bien et devra être entretenu plus régulièrement. Et si le pouvoir calorifique est trop bas, c’est le rendement de la chaudière qui en souffrira. Les labels Enplus et DINplus exigent un pouvoir calorifique supérieur à 16,5 MJ/1.000 kg (ou 4.6 KWh/kg). Il est conseillé de ne pas dépasser 18 MJ/1.000 kg (ou 5 KWh/kg).

    Assurez-vous de la teneur en cendres

    Ce taux indique la quantité de cendre qui restera dans votre chaudière après la combustion des pellets. Plus il est bas, meilleure est la combustion et moins souvent vous devrez vider votre bac à cendres. Les labels Enplus et DINplus exigent un taux de cendre inférieur à 0,7%.

    Température de fusion des cendres

    Elle doit être la plus élevée possible. La température de la flamme d’une chaudière à pellets dépasse souvent les 1.000°C. Quand elles entrent en fusion, les cendres vont se vitrifier lors du refroidissement et abîmer la chaudière qui perdra de son rendement. Les labels Enplus et DINplus exigent une température de fusion supérieure à 1200°. Mais on en trouve aussi supérieures à 1450°.

    Taux d’humidité

    Ce taux influence le rendement de votre chaudière. Plus le pellet est sec, plus sa combustion générera de la chaleur. Ses conditions de conservation au domicile sont donc primordiales : ils doivent être stockés à l’abri de la pluie et de l’humidité. Les labels Enplus et DINplus exigent un taux d’humidité inférieur à 10%. Certains préconisent même de 4 à 7%.

    Quid de l’écologie ?

    Choisissez du bois issus de forêts locales et durable (estampillés PEFC ou FSC). La quantité de CO2 émise lors de sa combustion (ici sous forme de pellets) est équivalente à celle qui a été convertie en oxygène pendant la croissance de l’arbre. Mais cela ne tient pas compte de l’empreinte carbone due à son transport. Plus le bois vient de loin, moins l’opération sera écologiquement rentable.

  • Isolants naturels : Bon plan ou pas ?

    L’engouement actuel vers le durable, le circuit court et le bio touche également l’immobilier, notamment au niveau des isolants.

    C’est le moment d’isoler votre maison ! Nous sommes en automne, ce qui signifie que l’hiver est donc à nos portes. Et pour profiter d’un hiver au chaud et avec une consommation d’énergie aussi réduite que possible, assurez-vous d’abord d’avoir une maison aussi isolée que possible. Et quitte à isoler une maison, autant faire les choses aussi écologiquement que possible, avec un impact minime sur l’environnement…

    Les matériaux naturels sont confortables

    Hubert Sauvage, architecte à Temploux, dans la province de Namur, a eu le déclic au moment de construire sa propre maison, comme il l’explique au journal Le Soir : « A l’époque, j’utilisais essentiellement de la laine de roche ou de verre ainsi que du polyuréthane, des matériaux face auxquels on se sent mal, se souvient-il ainsi. Le polyuréthane produit notamment un dégagement nocif en cas de feu. Je me suis alors intéressé de près aux isolants naturels. »

    L’architecte belge s’est alors intéressé à ce qui existait en matière d’isolant naturel ? Notamment en Suisse, en Autriche et en Allemagne. Intéressé par les derniers progrès en la matière, il utilise aujourd’hui un mixte de fibre de bois, de chanvre, d’ouate de cellulose, voire du liège ou de la laine de mouton.

    Quels inconvénients ?

    On s’en doute, ces isolants ont comme principal défaut d’être cher. La situation s’améliore néanmoins à ce sujet, notamment parce que la demande en isolants naturels progresse. Toutefois, la plupart de ces isolants reste plus cher que les éléments classiques. Toutefois, à en croire Hubert Sauvage, le client est de plus en plus prêt à payer plus : « 9 clients sur 10 sont prêts à payer plus cher pour construire en respectant l’environnement ».

    Autre inconvénient, ces isolants ne sont pas toujours adéquats pour toutes les situations : Le Soir point ainsi la lutte contre l’eau ou l’humidité, où le seul produit efficace semble être le verre cellulaire, très énergivore : « Sinon, il y a aussi la laine de mouton ou le liège mais ce dernier est très cher et peu disponible chez nous » souligne Hubert Sauvage.

  • L’entretien d’une chaudière est-il obligatoire ?

    Votre chaudière tourne parfaitement et vous vous demandez donc si vous devez absolument la faire entretenir ou si vous pouvez sauter l’entretien cette année… On voit cela avec vous !

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il existe bel et bien une loi qui vous contraint à entretenir votre chaudière ! Mais ne le prenez pas comme une contrainte : le contrôle périodique augmente la durée de vie et le rendement de votre appareil, limite le risque d’intoxication au CO et profite à l’environnement.

    Quel intervalle d’entretien ?

    Pour les chaudières au mazout, un entretien annuel est obligatoire dans toute la Belgique. Pour une chaudière au gaz, l’entretien est obligatoire tous les deux ans en Flandre et tous les trois ans en Wallonie et à Bruxelles.

    Quels avantages à entretenir sa chaudière régulièrement ?

    Un rendement plus élevé

    Une chaudière bien entretenue vous permet de consommer moins d’énergie. L’entretien de la cheminée évite des obstructions qui pourraient influencer son bon fonctionnement, et donc diminuer le rendement.

    Moins de pannes

    En entretenant correctement votre chaudière, vous réduisez le risque de pannes et gagnez en confort de vie. De plus, vous prolongez considérablement la durée de vie de votre chaudière. Cela signifie encore plus d’économies sur le long terme.

    Plus de sécurité

    Lors du contrôle périodique de la chaudière, le professionnel s’assure que la chaudière réalise une bonne combustion et que son fonctionnement global est sans reproche.

    Un geste pour l’environnement

    Bien entretenue, votre chaudière polluera moins. Elle émettra moins de CO2 car elle consommera moins de combustible. Vous agissez donc pour une meilleure qualité de l’air intérieur comme extérieur. C’est un geste bénéfique pour l’environnement, facile à faire et utile.