Auteur : francois

  • 4 pièges à éviter avant d’acheter une ancienne maison

    Une propriété d’un certain âge peut être tout à fait charmante. D’autant qu’elles sont souvent moins chères ! Cependant, vous feriez mieux de faire attention à ces pièges-ci avant d’acheter une propriété de ce style…

    La propriété vaut-elle son prix ?

    Bien que la valeur d’une maison demeure subjective, il existe plusieurs façons de savoir si une vieille maison vaut son prix. En effet, vous pouvez la comparer avec celles d’autres maisons dans le quartier ou vous pouvez la présenter à quelqu’un qui est familier avec l’immobilier. Renseignez-vous également sur le revenu cadastral. Sachez également qu’avec une maison ancienne, il vaut toujours la peine de vérifier à quelles primes vous avez droit. Enfin, si votre maison a plus de 10 ans, vous ne devez payer que 6% de TVA au lieu de 21% si vous avez un entrepreneur enregistré pour effectuer les travaux. Cela fait une différence considérable !

    Vérifier l’état de la maison

    Surtout avec une vieille maison, il peut y avoir des défauts. Prenez le temps de regarder et d’analyser la maison en profondeur. Gardez un œil sur les éventuels problèmes l’humidité, parce que c’est souvent un problème persistant. Vérifiez soigneusement les nouvelles couches de peinture et osez poser des questions.

    Les vieilles maisons sont souvent mal isolées, ce qui nécessite des investissements supplémentaires. Visitez toujours la maison à la lumière du jour, pour être sûr de ne passer à côté de rien. N’oubliez pas de demander le certificat de performance énergétique.

    Si vous en savez peu sur l’immobilier de manière générale et les questions techniques, il vaut la peine d’emmener quelqu’un de plus expérimenté. Une paire d’yeux supplémentaire ne peut jamais faire de mal !

    Equipements et installations techniques

    Dans une maison ancienne, les installations sont souvent un peu plus anciennes. Cela ne doit pas nécessairement être une catastrophe, mais cela peut entraîner des coûts supplémentaires. Il est également préférable de rénover en profondeur aussi tôt que possible, pour éviter d’être handicapé par la suite…

    L’emplacement

    L’emplacement de votre maison est un facteur important. Quid pour les trajets jusqu’au travail, à l’école, etc. Y a-t-il des magasins à proximité ou devez-vous prendre votre voiture pour tout ? Les maisons bien situées valent plus, mais elles constituent un plus en matière de confort.

     

     

  • Châssis en PVC : avantages et inconvénients

    Qu’on soit en phase de construction ou de rénovation, le choix d’un type de châssis, plutôt qu’un autre, joue un rôle essentiel. Et pour cause, qu’on se décide pour l’un ou l’autre peut s’avérer déterminant, tant esthétiquement qu’en termes d’isolation thermique et sonore.

    On sait que 10 à 15 % de la déperdition de chaleur passe par cet endroit stratégique d’une habitation mais il est vrai également que la qualité de l’isolation acoustique d’un bâtiment est en grande partie déterminée par celle de ses menuiseries. Un autre aspect vient s’ajouter à ce panorama, qui ne peut que peser lourd dans la balance, c’est celui sécuritaire. Dans de nombreux cas, c’est en forçant un châssis que les cambrioleurs s’introduisent dans une maison.

    Vous préférez majoritairement le PVC

    D’une manière générale, on constatera que les châssis en bois ne cessent de perdre du terrain et que le consommateur leur préfère de plus en plus ceux en PVC. A ce jour, ces derniers représentent près de 50% des achats, contre 24% pour ceux en aluminium, 23% pour le bois et 3% pour les châssis mixtes.

    PVC : Efficace mais peu écologique

    Il convient toutefois de préciser que les châssis en PVC présentent des qualités indéniables. Ils sont performants au niveau de l’isolation acoustique et thermique, imputrescibles, résistants à la corrosion autant qu’à la pollution atmosphérique et étanches. En outre, Ils ne nécessitent aucun entretien. On estime que la durée de vie d’un châssis en PVC de bonne qualité peut aller jusqu’à 50 ans.

    En revanche, le PVC, qui est l’abréviation de Polychlorure de Vinyle, est composé pour 43 % d’éthylène, un sous-produit du pétrole et donc, très loin de se voir taxé d’écologique.

    Prix

    Un modèle bois se révèle de 25 à 30% plus onéreux qu’un châssis en PVC blanc bas de gamme et environ 15 à 20% plus cher qu’un modèle en PVC de couleur. En revanche, on le trouve au même prix qu’un châssis en PVC de classe A, le seul capable d’offrir de réelles performances énergétiques.

    François Piette

  • Comment facilement diminuer votre consommation d’eau ?

    Consommer moins d’eau, dans la maison et au jardin, ce n’est vraiment pas complexe. Voici quelques bons gestes à adopter.

    Faire attention à sa consommation d’eau, c’est probablement le lot de bon nombre d’entre nous. L’eau coûte cher et on a envie de faire un geste pour la planète. Comment réduire notre consommation d’eau ? Quelques gestes simples vous y aideront…

    Dans la maison

    Dans la salle de bain, on ferme le robinet pendant qu’on se brosse les dents : ça permet d’économiser environ 70 litres. On dit oui à la douche plutôt qu’au bain : voilà 70 litres d’économisés. Pour la lessive, si vous changez prochainement de machine à laver, pensez à acheter un modèle économique qui vous fera économiser quelque 60 litres.  En ce qui concerne le WC, privilégiez les modèles avec une chasse à deux boutons, de quoi économiser 6 litres à chaque utilisation. En cuisine, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le lave-vaisselle sera votre meilleur allié pour des économies d’eau : – 30 litres grâce à lui.

    Dans le jardin, on peut aussi faire des économies !

    Arrosez vos fleurs et plantes à la tombée de la nuit. D’abord, pour ne pas brûler les plantes et ensuite parce que l’eau s’évaporera moins vite à ce moment de la journée. Pensez aussi à couper les feuilles fanées des plantes pour les mettre au repos plutôt que de les inonder. Pour arroser le jardin, privilégiez évidement l’eau de la citerne à eau de pluie voire, à défaut, l’eau de cuisson.

    Vous avez une piscine ?

    Sachez qu’une bâche évite l’évaporation. Couvrez-la donc quand vous n’êtes pas là. Si vous devez laver votre voiture, prenez plutôt un seau et une éponge à la place du jet d’eau. Mieux, allez à la station de lavage où il y a moins de gaspillage !

    Attention aux fuites

    Les fuites d’eau, voilà ce qui coûte cher.  Sur un robinet, par exemple, un mince filet d’eau, ça équivaut à 16 litres par heure, soit… 500 euros ! Une canalisation fissurée, ce sont environ 4 litres qui partent, goutte par goutte, chaque heure. Coût : 125 euros. Quant à la chasse d’eau du WC, si elle coule en continu, ça peut monter à 25 litres par heure, soit une belle note de… 782 euros.

    Comment détecter les fuites ?

    Si vous pensez qu’il y a une fuite, effectuez un relevé de votre compteur avant d’aller vous coucher. Passez une bonne nuit sans consommer d’eau, c’est-à-dire sans boisson, chasse d’eau, lave-vaisselle ou lave-linge. Le matin, si les chiffres sont identiques, c’est que tout va bien. S’ils ont changé, c’est qu’il y a probablement une fuite.

  • Ponçage : quel matériel choisir ?

    Poncer est une activité à la fois simple et essentielle. Mais attention : en fonction du support et/ou du travail envisagé, il faut bien choisir l’abrasif à utiliser. Oui, mais comment ?

    En fonction de la superficie à poncer, on utilisera soit de l’huile de coude en optant pour un ponçage manuel soit une machine électrique pour les plus gros travaux. Ensuite, on s’orientera vers un abrasif adapté à l’usage envisagé selon différents critères.

    Quel support ?

    Les grains abrasifs sont appliqués sur des supports différents. On veillera alors à choisir le bon support en fonction du travail envisagé. Le papier abrasif (sous forme de feuilles) est ainsi plutôt destiné au ponçage du bois, le tissu abrasif (sous forme de rouleaux ou de disques) est plutôt destiné au ponçage du métal tandis que les grilles abrasives sont plutôt destinées au ponçage du plâtre. On trouve aussi des éponges abrasives qui sont, quant à elles, idéales pour poncer de surfaces bombées ou irrégulières (des moulures, par exemple).

    Quel grain ?

    Une fois le support de l’abrasif déterminé, il faudra encore s’orienter vers le bon grain. Le grain est indiqué avec un chiffre allant généralement de 12 à 2.500. Il s’agit d’une norme ISO qui renseigne quant aux nombres de grains par cm². Les grains sont généralement classés en quatre grandes familles : les gros grains (de 12 à 80), les grains moyens (de 100 à 300), les grains fins (de 320 à 600) et les grains très fins (à partir de 800). Plus un grain est gros (et donc le chiffre petit), plus il arrache rapidement de la matière. Plus un grain est fin (et donc le chiffre grand), plus il assure une finition douce et soignée. Pour un même travail, il faudra généralement utiliser plusieurs grains : d’abord plus gros puis, progressivement, de plus en plus fin.

    Quelle épaisseur ?

    Sachez enfin que les supports abrasifs sont aussi classés en fonction de leur épaisseur. Pour les supports en papier, par exemple, on retrouve un classement allant de la lettre A à la lettre F. Un papier A sera plus fin et plus souple (mais plus fragile) qu’un papier D plus solide, mais aussi plus rigide et plus cher.

  • Les piscines connaissent un engouement fou en hiver !

    Certes, le climat actuel ne s’y prête pas vraiment, mais sachez que si vous désirez nager dans votre piscine à l’été prochain, il est urgent de passer commande ! Les Belges intéressés l’ont bien compris et les carnets des piscinistes débordent souvent jusqu’aux congés du bâtiment, en juillet…

    Avec l’été caniculaire que nous avons connu l’année passée, de plus en plus de Belges se décident à investir dans une piscine. Il faut dire que les règles en la matière ont été assouplies et que pour limiter le budget, de plus en plus de personnes optent pour des dimensions réduites. Toutefois, il y a toujours certaines réticences avant de passer commande : dans notre pays, les piscines sont généralement exploitables pendant 4 mois, rarement plus. C’est la raison pour laquelle les spas, jacuzzis et autres saunas connaissent un succès croissant.

  • 6 Conseils pour éviter les acariens

    Non, contrairement à ce que nombre d’entre vous pensent, les acariens ne sont pas des insectes. Ils ne piquent pas et sont tout à fait inoffensifs. Par contre, leurs excréments (sous forme de poussière) peuvent être allergènes.

    Ces petites bêtes causent 75% des allergies respiratoires et 60% des enfants allergiques contractent cette allergie ! Les acariens vivent dans les tapis, les rideaux, les matelas, les oreillers et les édredons, car ils se nourrissent de poussières, de squames (pellicules de peau) et de champignons microscopiques qui poussent sur les matelas. Chaleur et humidité sont les facteurs majeurs contrôlant le nombre d’acariens dans une maison.

    Afin de prévenir une explosion des populations d’acariens et de leur production d’allergènes, il est conseillé aux personnes allergiques de prendre certaines dispositions de base :

    • aérer la chambre 10 minutes par jour lorsqu’il fait sec à l’extérieur ;
    • à l’aide de votre hygromètre, contrôler le taux d’humidité et le maintenir à 50% maximum ;
    • garder la température des chambres à maximum 18° ;
    • ouvrir le lit et l’exposer à la lumière
    • Toutefois, ces mesures ne sont généralement pas suffisantes. Il faut parfois penser à réaménager l’environnement : enlevez les rideaux, les stores horizontaux, les moquettes, les tapis et les carpettes dans toute la maison. Si possible, remplacez vos canapés et fauteuils en tissu par d’autres en cuir ou en matière synthétique.
    • Dans les chambres, débarrassez-vous des jouets en peluche ou en tissu, des coussins superflus,… Remplacez les édredons et les oreillers de duvet (difficiles à nettoyer) par des articles lavables en fibre synthétique. Les couvertures de laine et les draps en flanelle sont à bannir. Enfin, sachez qu’il existe également de la literie « anti-acariens ».
  • L’assurance vol, est-elle vraiment indispensable ?

    L’assurance vol n’est pas obligatoire et pourtant, de nombreux assureurs vous incitent à la prendre. Est-elle réellement indispensable ?

    L’assurance vol est une couverture optionnelle dans le cadre de l’assurance habitation et protège l’assuré contre le vol et le vandalisme. Elle intervient en cas d’effraction ; d’escalade du mur pour atteindre une fenêtre à l’étage ; d’usage de fausses clés, perdues, ou volées ; d’intrusion par ruse ; d’intrusion avec la complicité d’une personne extérieure mais autorisée à pénétrer dans le bâtiment ; de vol avec violence ou menaces, etc. Si les biens concernés se trouvaient dans l’habitation couverte par le vol, alors sont assurés contre le vol : le preneur d’assurance, son conjoint, l’ensemble des résidents, les gens de maison etc…

    Quelles conditions ?

    Il y a des conditions pour bénéficier de la couverture contre le vol: l’habitation doit être régulièrement occupée (en général, un maximum de 90 nuits d’inoccupation par an est autorisé). Et la sécurité de la maison doit être gérée « en bon père de famille » (il faut verrouiller les accès en cas d’absence, par exemple). En cas de présence d’objets de valeur, l’assureur peut imposer l’installation d’un système d’alarme. D’ailleurs, un système de détection d’intrusions disposant d’un certificat INCERT donne généralement droit à une réduction de la prime d’assurance.

    Quelles sont les exceptions ?

    Il y a des exceptions. Certaines assurances vol ne couvrent pas le vol d’animaux domestiques ; ce qui peut être démonté comme les vitraux et escaliers ; et  les objets se trouvant à l’extérieur de l’habitation. Souvent, elles ne couvrent pas le vol des véhicules, remorques, caravanes, bateaux se trouvant dans un garage.

    Est-elle vraiment indispensable ?

    Tout dépend évidemment de ce que vous conservez chez vous et du contrat que vous souscrivez. Certaines assurances appliquent une vétusté, d’autres remboursent la valeur à neuf. Sachez aussi que la plupart des assurances imposent une franchise. Si vous n’avez pas de biens d’une grande valeur chez vous et/ou que votre matériel n’est plus tout jeune, vous pouvez alors être en droit de vous poser la question, surtout si votre contrat inclut une franchise et rembourse la valeur du bien diminuée du montant de la vétusté. Sachez aussi qu’une assurance proposant des montants trop attractifs impose parfois de nombreuses conditions. Faites donc le calcul de ce que vous avez chez vous et parlez-en à votre assureur en gardant la tête froide.

  • 3 mauvais usages de son évier à totalement bannir

    On aurait peut-être parfois tendance à l’oublier : mais les éviers ne sont pas des poubelles ! Alors pour éviter tant des désagréments « pratiques » que pour ne pas nuire à l’environnement, pensez à bannir définitivement ces 3 vilaines habitudes !

    1. Les produits toxiques ne s’éliminent pas dans l’évier !

    Ce n’est pas parce qu’ils se présentent sous une forme liquide que des produits dangereux, comme du white-spirit par exemple, peuvent être éliminés dans les éviers ! Ils doivent être conduits au même titre que d’autres produits polluants, dans les parcs à conteneurs. En outre, au quotidien, essayez systématiquement de privilégier les produits naturels dans votre cuisine. Pour détartrez vos casseroles ou bouilloires par exemple, inutile d’utiliser des produits chimiques ! Un mélange de vinaigre blanc et de bicarbonate de soude fonctionne aussi bien.

    2. Pas de déchets organiques !

    Les assiettes doivent être débarrassées des restes de nourriture avant d’être plongées dans l’évier ou installées dans le lave-vaisselle. Même petits, les déchets organiques solides ne sont pas les bienvenus dans les canalisations. Ils risquent de les boucher au fur et à mesure. En outre, ils perturbent le traitement des eaux dans les stations d’épuration. C’est bien sûr aussi le cas des graisses et des huiles de cuisson !

    3. Dosez correctement !

    N’abusez pas du liquide de lavage, tant pour la vaisselle manuelle que pour le lave-vaisselle. Lisez la notice et respectez scrupuleusement le dosage recommandé. Mettre plus de produit que nécessaire n’offrira pas un meilleur résultat mais vous coûtera plus cher et ne sera pas écologique. Ici aussi, vous veillerez à opter pour des produits naturels ou, au moins, à préférer des détergents sans phosphate plus respectueux de l’environnement.

  • Economiser l’eau chaude, c’est simple avec ces quelques gestes !

    Pour réduire sa consommation d’énergie, on pense souvent en priorité à isoler sa maison et à opter pour un système de chauffage efficace. Mais savez-vous qu’il est aussi facile d’économiser de l’eau chaude avec ces quelques gestes simples ?

    En moyenne, un ménage dépense entre 250 et 500€ par an pour chauffer son eau sanitaire. Mais il est possible de diminuer légèrement le poids de ce poste dans le budget familial sans devoir consentir à de trop lourds investissements.

    Utilisez, si possible, la chaudière

    Idéalement, on chauffera son eau sanitaire avec sa chaudière, ce qui est plus économique qu’en utilisant un boiler électrique classique. Dans tous les cas, on veillera à disposer d’un ballon d’eau chaude adapté à ses besoins. S’il est trop grand, il entrainera une surconsommation facilement évitable. Autre vérification importante : veillez à ce que votre système de chauffage (soit la chaudière, soit le boiler) soit régulièrement entretenu. Dans un boiler, par exemple, la simple accumulation de calcaire sur la résistance augmente considérablement la consommation d’électricité.

    Isolez les tuyaux et réparez les fuites !

    Pour éviter de gaspiller des calories, on veillera à isoler les tuyaux d’eau chaude. Surtout dans les pièces non-chauffées. C’est très simple à réaliser, avec de simples boudins prévus à cet effet à enfiler autour des tuyaux, et cela ne coûte presque rien. En outre, réparez directement les fuites que vous décelez ! Un robinet d’eau chaude qui coule, même a priori faiblement peut, à la longue, avoir un impact non-négligeable sur sa facture. Un robinet qui coule au goute à goute consomme par exemple environ 4 litres d’eau par heure. Imaginez au bout d’un an !

    Douches courtes

    D’autres petites astuces pratiques permettent de limiter sa consommation d’eau chaude au quotidien. Comme privilégier les douches courtes, avec un pommeau économique et un thermostat plus rapide à régler que deux robinets, plutôt que les bains. Idéalement, on coupera aussi l’eau pendant que l’on se savonne ce qui permet d’économiser de précieux litres d’eau chaude.

    Tournez le mitigeur !

    On veillera aussi à utiliser un lave-vaisselle (qui ne consomme pas d’eau chaude) plutôt que faire sa vaisselle à la main (surtout si on a la mauvaise habitude de ne pas utiliser de bouchon et de laisser couler l’eau pendant la « corvée » !). Autre réflexe à adopter : orienter systématiquement son mitigeur sur la position froide avant d’ouvrir un robinet pour une courte utilisation. Généralement, on le laisse sur la position médiane ce qui appelle aussi de l’eau chaude inutilement dans la tuyauterie…

  • Comment comparer l’efficacité des matériaux isolants ?

    Avec cette vague de froid, vous êtes plus que jamais décidés à mieux isoler votre maison ? C’est très bien. Mais savez-vous comment comparer facilement l’efficacité des matériaux isolants entre eux ?

    Il existe de très nombreux matériaux isolants différents, qu’ils soient naturels ou non. Ils possèdent tous des qualités spécifiques qui les rendent plus ou moins adaptés aux travaux d’isolation que vous souhaitez réaliser : des planchers, des murs, des toits, etc. Mais une fois les différents matériaux adaptés à votre situation trouvés, comment choisir ?

    Lambda

    L’efficacité de tous les isolants peut être facilement comparée grâce à ce qu’on appelle la valeur « lambda » ? Tous les isolants sont en effet caractérisés par cette valeur lambda dont le symbole est λ et l’unité de mesure en W/mK. Concrètement, cette valeur lambda précise dans quelle mesure un matériau conduit la chaleur. On parle de conductivité thermique.

    Le moins, c’est plus !

    Attention : notez que plus la valeur lambda est faible… plus le matériau est isolant ! Donc si vous comparez la laine de verre (0,04), l’ouate de cellulose (0,038) et le polyuréthane (0,022) par exemple, vous saurez que c’est ce dernier qui est le plus isolant.

    L’épaisseur compte

    Notez tout de même que la valeur lambda d’un matériau vous permet d’en comparer la conductivité thermique à épaisseur égale. Ce qui signifie, dans notre exemple, qu’il faudra installer une couche plus épaisse de laine de verre pour atteindre le même niveau d’isolation qu’en utilisant du polyuréthane.

    Le « R » à la rescousse

    Pour affiner votre choix, le coefficient « R », ou « Rd » viendra alors à votre rescousse. Ce dernier indique la valeur d’isolation d’un matériau en fonction de son épaisseur. Il se calcule, concrètement, en divisant le lambda d’un matériau par son épaisseur. Vous pouvez donc comparer deux produits isolants d’une épaisseur différente (un panneau de 10 cm de polyuréthane avec une rouleau de 18 cm de laine de verre par exemple) sur base de leurs coefficients R. Dernière subtilité importante : dans ce cas, c’est la valeur R la plus élevée qui indique la solution la plus isolante !