Auteur : francois

  • A quelles assurances (complémentaires) devriez-vous souscrire lors d’une rénovation ?

    Souvent, un grand nombre de personnes sont impliquées lors d’une rénovation. Un architecte, des ouvriers, des sous-traitants, etc. Quelque chose peut toujours mal tourner et ils se pointent souvent du doigt l’un et l’autre…

    Quelle est la meilleure façon de vous protéger contre ces conséquences désagréables et les coûts astronomiques qui peuvent aller de pair ?

    Vérifiez votre assurance en matière d’incendie

    En principe, votre assurance incendie couvre les dommages résultant d’un incendie, d’une tempête ou d’une inondation, mais il est préférable de vérifier si ces dommages sont également couverts par la police lors de rénovations. Cela peut parfois varier d’un assureur à l’autre… Il arrive souvent que certaines garanties ne soient plus assurées pendant la rénovation. Les dommages causés à des tiers ne sont également pas assurés, ce qui augmente naturellement le risque.

    Sécurité supplémentaire

    Si vous souhaitez une protection maximale, une assurance TRC (Tous Risques Chantier) peut vous apporter la tranquillité d’esprit nécessaire. Elle offre une protection maximale contre à peu près tout ce qui peut se produire pendant une rénovation ou sur le chantier de construction. Quelles que soient les circonstances, en cas de dommage, tout le monde sera indemnisé immédiatement et la responsabilité ne sera examinée qu’une fois le paiement effectué. De cette façon, l’avancement des travaux de rénovation n’est pas compromis.

    Coût élevé

    S’il y a plusieurs entrepreneurs qui travaillent sur votre rénovation, cette couverture supplémentaire est intéressante. Le prix de la police dépend un peu de la complexité et de la durée de vos rénovations, mais vous pouvez compter sur un minimum de 800 euros. Bien entendu, la couverture dépend également de l’assureur. N’hésitez pas à vous informer et à comparer plusieurs compagnies entre elles.

    Dans tous les cas, souscrivez cette assurance avant de commencer les travaux et prenez une certaine marge sur la durée. Vous pouvez également compléter l’assurance TCR par une couverture complémentaire de 12 mois après la fin des travaux de rénovation. Après tout, les conséquences des erreurs ne se révèlent souvent que plus tard.

  • Titres-services : Tout le monde peut-il en bénéficier ?

    Vous désirez voir vos tâches ménagères allégées ? Sachez qu’en Belgique, via le système des titres-services, une femme de ménage ou un service de repassage ne coûte pas forcément si cher…

    Les activités entrant dans le cadre des titres-services se déroulent soit au domicile privé de l’utilisateur (selon les besoins : nettoyage, lessive, repassage, préparation des repas, etc…) soit dans une centrale de repassage pour les vêtements, ou en déplacement (courses ménagères, transport accompagné de personnes à mobilité réduite).

    En 2019, le titre-service coûte 9 € brut pour l’utilisateur qui bénéficie d’une réduction fiscale : en Wallonie de 0,90€ par titre pour les 150 premiers ; en Région bruxelloise, de 1,35 € par titre pour les 163 premiers ; en Flandre, de 2,70€ par titre pour les 156 premiers.

    Un utilisateur ordinaire peut acheter jusqu’à 500 titres-services par an (400 à 9€ et 100 à 10€). Les familles monoparentales, les personnes handicapées, les bénéficiaires d’aide à la personne âgée, peuvent commander jusqu’à 2000 titres-services à 9€ par an.

    L’obligation d’obtenir une agréation pour les entreprises et organisations proposant des prestations dans ce cadre garantissent un professionnalisme rassurant pour l’utilisateur, ainsi que le respect des droits des travailleurs, qui bénéficient d’un vrai contrat de travail (CDI ou CDD) avec salaire fixe, protection sociale, cotisation pour la pension, congés payés, etc.

  • Avez-vous besoin d’un permis d’urbanisme si vous installez des panneaux photovoltaïques ?

    L’électricité coûte cher et manifestement, ce constat ne va pas s’améliorer. Vous êtes donc de plus en plus nombreux à vous orienter vers des panneaux photovoltaïques. Mais faut-il un permis pour cela ?

    Bonne nouvelle : en principe, vous n’avez pas besoin de permis d’urbanisme. Il faut toutefois que votre installation réponde à certains critères :

    • La superficie totale ne peut ainsi dépasser 10 m² par tenant
    • L’ensemble des panneaux doit présenter une forme rectangulaire
    • L’installation doit respecter la géométrie du bâtiment
    • Aucun débordement n’est toléré
    • La structure en question doit être incorporée à la toiture ou fixée à l’aide de supports. Dans ce dernier cas, la superstructure ne peut avoir une épaisseur excédant 0,30 mètre

    Attention toutefois : les bâtiments classés ou protégés sont soumis à une réglementation particulière. De même, si des travaux de préparation sont nécessaires pour accueillir ces panneaux, un permis d’urbanisme sera sans doute demandé.

    Le mieux est donc encore de prévenir l’urbanisme de votre commune, ce service saura forcément vous aider pour la partie administrative.

    François Piette

  • Insolite : Voici le barbecue aux… pellets !

    Voilà qui paraît pour le moins original et pourtant, c’est une évolution logique. Après avoir chauffé nos maisons, pourquoi le pellet ne pourrait-il pas chauffer notre nourriture ?

    Ce sont nos collègues du journal Le Soir qui nous font part de cette trouvaille américaine, qui nous vient directement de la société Louisiana Grills, d’Atlanta en Géorgie. Et en Belgique ? Il y a effectivement un importateur exclusif, la société Graham, qui l’importe à un tarif démarrant à 1.099 €.

    Pas les mêmes pellets

    N’allez toutefois pas cuire votre steak ou vos brochettes avec vos pellets de chauffage. En effet, ce sont des pellets alimentaires qu’il vous faut. Et à ce titre, sachez qu’il en existe diverses sortes, selon que vous désiriez une cuisson plutôt neutre ou orientée vers le fumage. La bonne nouvelle, c’est que l’importateur belge les propose. S’ils sont affichés à un tout autre prix que les pellets de chauffage (comptez 16,99 € le sac de 9 kilogrammes), la consommation raisonnable compense très largement ce tarif : il faut compter environ 500 grammes par heure de cuisson.

    Hyper facile à allumer, robuste, économique et écologique, le barbecue à pellets semble faire de plus en plus d’adeptes : « Lors des démonstrations, les gens viennent en général pour acheter un barbecue au gaz mais une fois qu’ils ont goûté les aliments qu’on leur prépare, ils ressortent avec un barbecue aux pellets », explique l’importateur.

  • Quand faut-il tailler ses arbustes?

    La bonne période pour tailler un arbuste dépend de la nature de celui-ci. En effet, un arbuste à floraison printanière ou estivale ne se taille pas au même moment de l’année.

    En fonction du type d’arbuste, elle peut s’effectuer trois fois durant l’année, à la fin de l’hiver, au début de l’été ou à l’automne. Véritable cure de jouvence pour les végétaux, la taille d’un arbuste est une opération indispensable, toujours bénéfique. Elle leur permet de repousser de manière magnifique.

    Arbustes à floraison estivale

    Les arbustes à floraison estivale ont la particularité de fleurir sur le bois de l’année. Sans entretien, ils ont tendance à ne plus fleurir qu’aux extrémités, ils forment alors beaucoup de vieux bois, leur feuillage est moins fourni à la base et ils prennent une allure un peu négligée. Pour permettre la croissance de nouvelles pousses florifères, la taille consiste à raccourcir ou à supprimer les rameaux ayant fleuri la saison précédente. Le bois mort, les rameaux chétifs, ceux qui se croisent et se superposent, seront éliminés afin d’aérer le cœur de l’arbuste et d’entretenir sa vigueur. La bonne période pour redonner vigueur aux arbustes à floraison estivale se situe à la fin de l’hiver, en dehors des périodes de gel. Avant d’y procéder, utilisez un sécateur bien aiguisé, régulièrement désinfecté pour éviter de propager les maladies cryptogamiques.

    Arbustes à floraison printanière

    Les arbustes à floraison printanière ne se taillent pas à la fin de l’hiver mais à la fin de la floraison et donc souvent au début de l’été. Il faut donc éviter de raccourcir les branches de ces arbustes en fin d’hiver car elle vous privera donc de ces bourgeons et d’une partie de la floraison. A défaut de taille sévère, quelques opérations sont néanmoins conseillées avant la période de floraison: l’éclaircissage de branches sèches ou gênantes, le rabattage, à la base, des branches les plus âgées pour favoriser l’émission de jeunes rameaux assurant les floraisons suivantes.. Un sain nettoyage ne fera pas de tort et préservera la floraison.

    La taille des arbustes à feuillage persistant

    C’est notamment le cas des haies. Au mois de mars, à la fin de l’hiver, on fera une taille sévère pour leur donner une forme. Durant l’été, un rafraichissement de la taille s’impose pour rééquilibrer l’arbuste en supprimant notamment les branches dont la longueur serait disproportionnée ou disgracieuse. La dernière taille s’effectuera à l’automne pour rééquilibrer légèrement leur silhouette tout en évitant d’éliminer les plus grosses branches afin de ne pas les fragiliser avant les gelées.

    Conclusion

    De manière générale, peu importe d’ailleurs le type d’arbuste, la taille est une opération indispensable parce qu’elle joue un rôle important dans la floraison, mais aussi esthétique. L’équilibre et l’harmonie des arbustes passent par des tailles judicieuses au bon moment en fonction de leur nature.

  • Terrasses en bois : Quels avantages, inconvénients, prix ?

    Le bois, une des matières les plus nobles, reste le matériau de choix pour la construction de terrasses. Désireux d’améliorer son cadre de vie et de profiter toujours davantage des belles journées estivales qui s’annoncent, les Belges hésitent de moins en moins à franchir le pas et à faire appel à des professionnels.

    Le gros avantage du bois, c’est que c’est un matériau dans l’air du temps : il est naturel et chaleureux. Vous pouvez y marcher pieds nus sans crainte de blessure. Enfin, il donne un vrai cachet à la fois moderne et écologique à votre terrasse.

    En revanche, l’entretien d’une terrasse en bois peut être particulièrement fastidieux, surtout si le bois n’est pas traité (autoclave). Le vieillissement du bois peut parfois lui donner des teintes moins esthétiques, surtout s’il a été traité. Dans ce cas, il acquiert une patine grise. Enfin, le prix d’une belle terrasse en bois est assez considérable.

    Quel prix ?

    Comptez un minimum  de 20 € du mètre carré. Pour une belle terrasse dans un bois de qualité, pose compris, tablez sur un minimum de 100 € le mètre carré.

  • Tablettes pour le lave-vaisselle : classiques ou tout-en-un ?

    On ne compte plus les produits destinés à nos lave-vaisselles. Entre le sel, la poudre, les liquides et les tablettes, il y a de quoi en perdre son latin. Loccasion de faire le point sur les tablettes tout-en-un, censées remplacer le sel et le liquide de rinçage.

     

    Pourquoi continuer à alimenter son lave-vaisselle en sel et en liquide de rinçage alors que les tablettes tout-en-un assurent remplir ce rôle, en plus de nettoyer la vaisselle ? C’est la question que l’on est en droit de se poser une fois planté au rayon détergents de son supermarché.

    D’entrée de jeu, il faut savoir que pour laver sa vaisselle au mieux, la machine a besoin d’une eau la plus douce possible. C’est la raison pour laquelle chaque lave-vaisselle intègre son propre adoucisseur d’eau, qu’il faut régulièrement alimenter en sel. Une eau très dure fera donc grimper la consommation de sel de votre machine et impliquera une recharge plus régulière.

    Depuis quelques années, les fabricants de détergents proposent des tablettes tout-en-un, contenant le savon, le sel et le liquide de rinçage. Sauf que le dosage en sel de ladite pastille est fixe et n’est probablement donc pas adapté à la dureté de l’eau de votre région. Du coup, avec une eau calcaire, et donc très dure, il faudra tout de même faire l’appoint en sel, tout en veillant à bien régler le niveau de dureté de votre machine. Cette dernière étape est trop souvent négligée mais est pourtant indispensable pour éviter les dépôts de calcaire dans le lave-vaisselle et pour obtenir une qualité de séchage optimale. La compagnie des eaux qui alimente votre quartier pourra vous renseigner sur le niveau de dureté de votre eau de distribution.

    Rinçage : pas mieux !

    Dans les tablettes tout-en-un, le liquide de rinçage (qui n’est d’ailleurs pas contenu à l’état liquide) est lui aussi présent en quantité très limitée. Et, ici aussi en fonction de la dureté de l’eau, une quantité supérieure peut s’avérer nécessaire. Si vous constatez régulièrement la présence de traces blanches, principalement sur les verres, il faut alors renforcer le niveau de réglage de la dureté de l’eau.

    CQFD

    Que faut-il en déduire ? Que les tablettes tout-en-un sont loin d’être la panacée ! Vendues nettement plus chères que les pastilles conventionnelles, elles ne vous dispensent nullement d’alimenter votre machine en sel et en liquide de rinçage. Elles se révèlent donc encore plus chères à l’usage ! Autant donc opter pour des pastilles classiques ainsi que pour du sel et un liquide de rinçage conventionnel. Votre vaisselle sera tout aussi propre (voire plus) et l’ensemble vous coûtera in fine moins cher !

  • Acheter une maison quand on est seul ? Voici comment faire !

    De plus en plus de célibataires vivent en Belgique. Il n’y a d’ailleurs pas de raison pour que ces personnes ne vivent pas de manière aussi confortable et agréable que les autres. Si vous êtes seul et que vous vous demandez si vous pouvez acheter une maison, voici quelques pistes à explorer.

    Commençons par une mauvaise nouvelle : la réalité économique montre que si vous voulez acheter une maison, mieux vaut être à deux. Si vous êtes en couple, l’âge moyen lors de l’achat d’une maison est de 34 ans, alors qu’en tant que célibataire, il est de 38 ans. Sans compter les difficultés économiques à résoudre pour payer un crédit…

    Est-il possible d’acheter une maison tout seul ? 

    Comptez sur un coût moyen de 254.000 € pour une maison en Belgique et de 222.000 € pour un appartement. Les disparités entre les régions sont toutefois très sensibles ! Cela peut être envisageable pour une personne vivant seule, mais ce n’est pas pour tout le monde. Dans la pratique, environ 55 % des personnes seules avec enfants et 44 % des personnes sans enfant ont leur propre maison.

    De manière générale, on estime que le célibataire moyen qui achète une maison avance de sa poche plus de 70.000 € et qu’il gagne largement plus de 2.000€ net. Cela suppose donc qu’il a un soutien derrière lui.

    Être célibataire, c’est aussi être désavantagé

    Non seulement vous devez tout financer par vous-même, mais vous faites également l’objet de discriminations dans le domaine de la fiscalité du logement. Après tout, les droits d’enregistrement, les frais de notaires, etc, sont toujours les mêmes… Est-ce que cela signifie que vous devez mettre votre rêve de côté? Non, voici ce que vous pouvez faire…

    • Trouver une maison en périphérie, cette dernière étant généralement nettement moins chère.
    • Choisissez une maison compacte et pratique.
    • Un jardin n’est pas nécessaire s’il y a suffisamment de parcs dans les villes et d’espaces verts en dehors.

    Prenez la banque avec vous

    Les banques sont devenues plus prudentes ces dernières années et il faut souvent avoir jusqu’à 20% en fonds propres pour pouvoir emprunter. Souvent, elles ne sont pas très enthousiastes à l’idée d’un prêt de 30 ans ou plus. Toutefois, vous pouvez mettre les chances de votre côté si :

    • Quelqu’un se porte garant pour vous.
    • Une recommandation de votre employeur, des revenus et des antécédents de travail stables peuvent être fournis.
  • Jardin : 3 éléments incontournables à avoir pour cet été !

    La météo fait peut-être encore quelques caprices mais pourtant, les mois d’été sont à nos portes ! Cela signifie pour votre jardin qu’il va soudain connaître un net regain d’intérêt… Pour le rendre plus agréable et accueillant que jamais, voici trois incontournables !

    Eclairage LED

    Parce que les soirées peuvent parfois s’éterniser et que l’on n’a pas forcément envie d’éclairer son assiette à la lueur du téléphone, un bon éclairage de jardin peut vite se révéler indispensable. Pour ce faire, reportez-vous à ces conseils-ci ! N’en faites surtout pas trop et optez pour des lumières chaudes ! Cette année, l’éclairage sera forcément LED, très souvent indirect et encastré dans le sol, voire embusqué derrière un arbre ou une haie.

    La balancelle

    C’est un accessoire idéal pour se relaxer au jardin en profitant d’un doux balancement. A l’ombre d’un arbre, la balancelle permet de lire en toute quiétude ou plus simplement de profiter de l’air du temps. Les balancelles offrent une forme de poésie propice à la rêverie et sont conçues avec des matériaux spéciaux pour l’extérieur. Elles peuvent rester dehors toute l’année, sans qu’elles ne souffrent des intempéries. Il existe également des modèles en rotin qui donnent un caractère plus ancien, mais comme le vintage est à la mode cet été, pourquoi ne pas adopter une balancelle de ce type?

    A l’abri du soleil

    Même si les rayons du soleil sont parfois avares dans nos contrées, le parasol s’avère parfois utile lors des jours de grande chaleur. Leur rôle protecteur n’est pas à sous-estimer, ils doivent également s’inscrire dans un ensemble pour ne pas briser l’harmonie qui règne sur votre terrasse ou dans votre jardin. Les matières nobles comme le lin et le bois ont assurément la cote, car elles offrent une authenticité qui s’inscrit indéniablement dans un retour à la nature. Dans tous les cas, le parasol sera déporté : la toile est suspendue de façon déportée, le pied ne gêne pas. Ce système permet de mieux profiter des zones d’ombre générées par la toile. Une fois le soir venu, si la soirée se prolonge, le parasol peut également servir de support à des lampes LED.

  • Coffre-fort : lequel choisir et comment l’installer ?

    Installer un coffre-fort dans sa maison n’est pas réservé aux plus fortunés. Mais quel modèle choisir ? Et comment l’installer dans sa maison ?

    Dans la majorité des cas, les cambriolages ne durent que quelques minutes. Sauf dans de rares situations spécifiques, les voleurs ne prennent dès lors pas le temps (et n’ont d’ailleurs pas toujours les compétences) de tenter de forcer un coffre-fort. Quoiqu’il en soit, si vous prenez la peine d’installer un coffre-fort chez vous, sachez que sa première qualité sera la discrétion.

    Il faut, en effet, limiter le nombre de personnes au courant de son existence et à tout prix essayer de le cacher au maximum. On évitera bien sûr qu’il soit visible au premier coup d’œil par un visiteur impromptu qui viendrait faire un repérage sous un prétexte bidon. Mais on évitera aussi autant que possible les emplacements traditionnels : derrière un cadre dans le salon, dans le dressing de la chambre parentale, etc.

    Coffre-fort à sceller

    Quitte à faire l’acquisition d’un coffre-fort, autant au minimum s’orienter vers un modèle à sceller. On l’arrimera alors sur un support très solide. Pour s’assurer de la meilleure résistance possible, on s’orientera vers des chevilles spécifiques de type anti-arrachement. Opter pour un scellement chimique pourra également s’avérer intéressant pour rendre la fixation plus solide. Dans tous les cas, on veillera à s’orienter vers un coffre-fort qui multiplie les points d’ancrage. Un modèle bas de gamme n’en comportera généralement que deux. Mais idéalement, on s’équipera d’un modèle disposant de quatre, six voire huit points d’ancrage répartis tant sur le dos et sur le fond du coffre. Ils augmenteront sensiblement la résistance à l’arrachement.

    Coffre-fort à encastrer

    Certes, son installation est plus complexe. Mais sachez qu’un coffre-fort à encastrer complètement dans un mur ou dans un sol est plus sécurisant. Il ne donne accès qu’à sa porte, généralement plus épaisse et sécurisée que les autres parois. Il imposera toutefois des travaux plus lourds et/ou d’être intégré dès les plans dans une nouvelle construction. Pour une installation optimale, on prévoira son installation dans un mur solide dont l’épaisseur dépasse d’une dizaine de centimètres celle du coffre. On prévoira également une « niche » laissant une quinzaine de centimètres vides autour du futur coffre afin de le sceller solidement avec un béton de haute qualité et des tiges anti-arrachement.

    Dans les endroits exigus et en hauteur

    Notez qu’un coffre-fort sera plus difficile à forcer s’il se situe en hauteur et dans un endroit exigu comme dans une soupente, dans une toilette étroite, dans un local technique encombré, etc. Il sera alors nettement plus complexe pour les voleurs d’utiliser une grande masse. Mais également de tenter d’y insérer un pied-de-biche ou d’autres outils destinés à le desceller ou le forcer. Enfin, sachez qu’il existe des coffres-forts ignifugés et/ou étanches. Ils sont un peu plus chers, mais ils permettent de protéger ses objets précieux ou documents sensibles aussi des flammes et/ou de l’eau.