Auteur : francois

Si l’engrais est indispensable à la bonne santé de nos plantes d’intérieur, ces dernières ont parfois besoin aussi d’un peu de repos afin de pouvoir repartir de plus belle une fois le printemps revenu.

A quel moment de l’année et surtout à quelle fréquence faut-il fertiliser ses plantes d’intérieur ? C’est la question que bon nombre d’horticulteurs en herbe se posent, à juste titre. L’opération est indispensable, les plantes d’intérieur se cultivant dans des pots dont le volume est, par définition, restreint. Ceux-ci ont donc tendance à progressivement se vider de tous les éléments nutritifs nécessaires à la bonne santé de la plante.

Que l’on opte pour des engrais liquides, en bâtonnets ou encore en granulés, la fenêtre de fertilisation des plantes d’intérieur demeure la même. On n’apportera de l’engrais à une plante que durant sa période de croissance, à savoir du mois de mars jusqu’à la fin du mois de septembre.

Vous venez de l’acheter ou de la rempoter ?

Notez que lorsque vous achetez une plante, ou lorsque vous la rempotez avec du nouveau terreau, il n’est pas nécessaire de la fertiliser, la majorité des terreaux contenant tous les éléments nutritifs nécessaires à la croissance de la plante pour une durée de deux mois environ. Ajouter de l’engrais à un terreau neuf peut du coup se révéler nocif pour la plante.

Attention aux excès

Pour ce qui est de la fréquence de fertilisation, tout dépend du type d’engrais utilisé. Les produits liquides peuvent être utilisés toutes les deux semaines, en respectant scrupuleusement le dosage recommandé par le fabriquant. Pour ce qui est des bâtonnets, tous les deux mois suffisent si l’on arrose la plante une fois par semaine. Enfin, les engrais à diffusion lente, comme les granulés, ne s’utilisent qu’une fois, au début du printemps.

Retenez que dans tous les cas, un excès de fertilisant peut être fatal à la bonne santé de la plante ! Notez aussi que les cactus, les orchidées, les agrumes ainsi que les bonsaïs exigent un engrais spécifique. Il suffit dans ce cas de se référer aux recommandations reprises sur le flacon ou la boîte contenant l’engrais.

Si dans la majorité des cas, on cherche à mettre en valeur le marbre qui agrémente les pièces de la maison, il peut arriver que l’on soit contraint de le masquer. C’est notamment le cas des cheminées dont le marbre, parfois centenaire, n’a pas été entretenu avec soin.

Certes, la peinture sur marbre est tout sauf courante. Elle est pourtant bel et bien possible, ce qui peut vous permettre de modifier l’apparence d’une vieille cheminée ou d’un appui de fenêtre défraîchi. Notez cependant qu’avant de vous lancer dans la peinture de votre cheminée, il faudra vous assurer que vous ne l’utiliserez plus pour y faire du feu. En effet, la peinture pour marbre n’est pas faite pour supporter de fortes chaleurs et pourrait même devenir dangereuse en dégageant des composants nocifs.

Première étape : décrasser

On ne peint pas du marbre comme on peint un mur plafonné. Il convient donc de suivre une série d’étapes, à commencer par la préparation du support, à savoir un nettoyage en profondeur à l’aide d’un décrassant pour marbre et d’alcool à 95°. Dilué, le décrassant pour marbre doit être utilisé pour nettoyer la totalité de la surface à peindre. Une fois que c’est fait, rincez à l’aide d’une éponge humide, laissez sécher puis passez un chiffon imbibé d’alcool à 95°. De quoi bien dégraisser la pierre.

Ne zappez pas la sous-couche !

Pour que la peinture adhère convenablement à la pierre, il est impératif d’appliquer une sous-couche d’accrochage. Celle-ci va permettre à la peinture de parfaitement adhérer au marbre. Celle-ci s’applique à l’aide d’un rouleau sur toute la surface à peindre. Il faut ensuite la laisser sécher durant 24 heures. Pour encore augmenter l’adhérence de la peinture, vous pouvez appliquer deux sous-couches successives, à 48 heures d’intervalle.

Et enfin la peinture

Une fois les sous-couches bien sèches, vous pouvez procéder à l’application de la peinture. Mais pas n’importe laquelle ! Pour le marbre, optez pour une peinture glycéro. Cette dernière, relativement toxique, impose que l’on aère bien la pièce durant l’application du produit. Ceci impose également l’utilisation de gants et d’un masque de protection. Veillez en outre à bien protéger tout le pourtour de la zone à peindre.

La peinture glycéro s’applique en une ou deux couches. Si la première couche vous comble d’un résultat appréciable, inutile d’en appliquer une deuxième ! Dans ce cas aussi, veillez à bien laisser sécher la peinture avant de disposer des objets ou une plante sur votre nouvelle cheminée !