Auteur : francois

  • Chambre d’enfant : 3 erreurs classiques à éviter !

    Évidemment, on veut tous ce qu’il y a de mieux pour nos enfants, surtout quand il s’agit de leur cocon à eux : leur chambre. Un espace où ils peuvent jouer, rêver, se reposer et apprendre à devenir autonomes. Mais comment créer une chambre pratique, jolie et durable sans se ruiner ? Voici 3 erreurs fréquentes à éviter pour concevoir une chambre d’enfant à la fois fonctionnelle, économique et évolutive.

    kids room
    igor-starkov

    1. Imposer ses choix… sans leur demander leur avis

    C’est un piège dans lequel on tombe très facilement en tant que parent. Parce qu’ils sont jeunes, on pense qu’ils n’ont pas besoin d’avoir leur mot à dire. Et pourtant, impliquer votre enfant dans l’aménagement de sa chambre, c’est une excellente manière de l’aider à développer son autonomie, son sens des responsabilités… et d’éviter les conflits plus tard !

    Expliquez-lui clairement ce qui est possible ou non en fonction de l’espace, du budget ou de vos préférences pratiques. Laissez-le s’exprimer sur les couleurs, les petits objets déco, voire même sur l’organisation des jouets. Bien sûr, il faudra aussi lui apprendre à faire des compromis, car ses envies peuvent changer très rapidement (et souvent).

    L’objectif n’est pas de tout lui laisser décider, mais plutôt de co-construire une chambre dans laquelle il se sentira vraiment chez lui.

    2. Miser à fond sur un seul thème

    On comprend l’idée : créer une chambre 100 % « Cars », « Reine des Neiges » ou « Harry Potter », c’est mignon, amusant et ça leur fait plaisir sur le moment. Mais les goûts des enfants changent à une vitesse folle, parfois même d’un mois à l’autre !

    Peindre tous les murs dans une couleur criarde ou acheter une tête de lit en forme de château peut vite devenir un regret… surtout quand votre enfant passe à autre chose. Et là, il faudra tout recommencer (et repasser à la caisse 💸).

    Misez plutôt sur une base neutre : murs blancs, gris clair ou pastels doux. Ensuite, amusez-vous avec des accessoires : stickers muraux, guirlandes, coussins à thème, tapis, tableaux, housses de couette, etc. Ce sont des éléments faciles à remplacer quand les goûts évoluent, et ils permettent de changer l’ambiance de la chambre sans refaire tous les travaux !

    3. Oublier le mobilier évolutif

    C’est bien connu, les enfants grandissent à une vitesse folle. Et leurs besoins changent très vite, surtout en ce qui concerne les meubles ! Un petit lit adapté à un bébé devient vite trop petit. Alors, au lieu de devoir en acheter un nouveau tous les deux ans, pensez aux meubles évolutifs.

    Un lit évolutif, par exemple, peut suivre l’enfant de ses 18 mois jusqu’à 6 ou 7 ans, voire plus selon le modèle. Il existe aussi des commodes à langer transformables, des bureaux réglables en hauteur ou encore des meubles de rangement modulables.

    C’est un investissement malin, car même si le prix peut sembler plus élevé au départ, vous économisez à long terme. Et si vous avez plusieurs enfants, vous pouvez réutiliser le mobilier pour le petit frère ou la petite sœur, tout en adaptant la déco autour.

  • Chaise de bureau : est-elle vraiment l’alliée du dos ?

    Ergonomique, mais pas magique : ces sièges promettent le confort, mais cachent aussi quelques mauvaises surprises...

    effydesk

    La chaise ergonomique s’est imposée comme le saint Graal du télétravailleur moderne. Recommandée par les kinés, les RH et sans doute par votre généraliste, elle promet soutien lombaire, posture parfaite et journées sans douleur. Alors, est-ce vraiment la panacée ?

    1. Un confort… pas si immédiat

    Une chaise ergonomique ne vous accueillera pas comme un fauteuil moelleux. Son rôle est de corriger la posture, pas de bercer. Résultat : les premiers jours (voire semaines) peuvent être inconfortables, voire frustrants. Il faut un temps d’adaptation pour que le corps accepte une position plus droite, moins relâchée.

    2. Un budget non négligeable

    Comptez entre 300 et 800 € pour un modèle réellement ergonomique, avec des réglages précis et une bonne durabilité. Des versions plus accessibles existent, mais attention aux faux bons plans : confort approximatif, matériaux fragiles, réglages limités…

    3. Des réglages parfois complexes

    Pour être vraiment efficace, une chaise ergonomique doit être parfaitement ajustée. Hauteur, profondeur d’assise, inclinaison, soutien lombaire, accoudoirs… Il y a parfois plus de leviers qu’un transat de camping. Et mal réglée, elle devient inutile, voire douloureuse. Prenez le temps de consulter les guides ou tutos avant de l’utiliser.

    4. Un encombrement à prévoir

    Avec leur dossier haut, leur base large et leurs multiples éléments réglables, ces chaises occupent de l’espace. Dans un petit appartement ou un bureau partagé, cela peut vite devenir problématique. Il n’est pas non plus toujours possible de la glisser sous une table une fois la journée terminée.

    5. Peu agréable en été

    Le fameux dossier en filet, censé être respirant, peut devenir inconfortable l’été, surtout si vous travaillez avec des parties de peau exposées. Cela gratte, marque la peau et absorbe mal la transpiration. Une solution ? Ajouter un plaid ou un tissu léger… au détriment du look.

  • Chauffage : quels sont les bois qui réchauffent vraiment ?

    Pas toutes les bûches naissent égales ! Certaines réchauffent vos soirées, d’autres juste vos illusions. On fait un focus sur les essences à privilégier.

    Les poids lourds du chauffage

    Si vous misez sur du chêne, du charme, du hêtre, du frêne, de l’orme ou encore de l’érable, vous êtes dans la cour des grands. Ces bois dits « durs » affichent environ 2 000 kWh/m³ : ils brûlent lentement, chauffent longtemps et assurent des soirées cosy sans recharge toutes les 15 minutes. Le châtaignier, l’acacia et les arbres fruitiers ne sont pas en reste : environ 1 700 kWh/m³ et un bon compromis entre chaleur et disponibilité.

    Les essences à manier avec précaution

    Les résineux comme le pin, le sapin ou l’épicéa ? Parfaits pour allumer le feu, pas pour tenir la soirée. Ils brûlent vite, chauffent peu et laissent souvent un dépôt collant dans le conduit. Même constat pour certains feuillus tendres, comme le peuplier ou le bouleau.

    L’humidité, l’ennemi invisible

    Le secret d’un bon feu n’est pas qu’une question d’essence, mais aussi d’humidité. Un bois trop mouillé gaspille son énergie à… sécher dans votre poêle, ce qui pollue, encrasse votre installation et ne chauffe pas correctement… La règle d’or ? Viser moins de 23 % d’humidité. Comment le savoir sans investir dans un humidimètre ? S’il est fissuré, inodore, que son écorce se détache facilement et qu’il produit un son clair quand on le frappe, c’est que vous êtes sans doutes dans le bon !

    Et les alternatives ?

    Les bûches densifiées séduisent de plus en plus. Fabriquées à partir de sciure compressée, elles affichent un pouvoir calorifique record, dépassant parfois les 5 kWh/kg. Certes, elles divisent encore les utilisateurs, mais elles restent un bon renfort ponctuel pour booster la température rapidement.

  • Permis d’urbanisme : la Flandre sort le marteau-piqueur contre les recours abusifs

    La Flandre durcit les règles : contester un permis coûtera plus cher et les recours abusifs pourraient valoir une amende.

    Le gouvernement flamand a décidé de serrer la vis sur les recours contre les permis. Jusqu’ici, pour la modique somme de 100 euros, n’importe qui pouvait bloquer un projet pendant des mois. Le ministre flamand de l’Environnement, Jo Brouns, résume : « Pour le moment, presque tout le monde peut bloquer un projet pendant des mois, pour 100 euros de frais de dossier seulement. »

    Le prix du blocage s’envole

    Désormais, la Région veut rendre ces procédures plus coûteuses et responsabiliser ceux qui tentent leur chance sans réel motif. Si le recours est jugé nuisible, une amende pourrait tomber. Objectif affiché : éviter que de grands projets immobiliers restent coincés dans les limbes administratives pendant des lustres.

    Jo Brouns annonce la couleur : « celui dont le recours nuisible est rejeté ne porte aucune responsabilité », ce que la Flandre a l’intention de changer. Le gouvernement assure toutefois ne pas vouloir museler les citoyens et promet que la concertation reste la priorité. Le ministre insiste donc sur l’importance d’écouter les inquiétudes des riverains avant que les choses ne s’enveniment.

    Ces nouvelles règles devraient être précisées dans les prochains mois.

  • Les logements de… luxe : une solution indirecte pour les personnes à revenus modestes ?

    Construire du haut de gamme profite à tous : un rapport d’Itinera révèle comment les nouveaux logements libèrent des options abordables.

    appartment roof brussels

    Le paradoxe du logement neuf

    On pense souvent que bâtir des appartements de standing ne change rien au sort des ménages à revenus modestes. Faux, rétorque le think tank Itinera dans son rapport fraîchement publié. Chaque nouvelle construction déclenche une véritable chaîne de relogement : les acheteurs ou locataires quittent leur logement actuel, qui se libère pour d’autres, et ainsi de suite. Résultat : même un penthouse flambant neuf finit, indirectement, par libérer un petit deux-pièces abordable.

    Des chiffres qui parlent

    • Pays-Bas : 100 logements neufs entrainent 145 mouvements sur le marché.
    • États-Unis : 100 logements neufs permet de mettre entre 45 et 70 logements libérés dans des quartiers aux revenus inférieurs au médian.
    • Allemagne : un seul logement neuf entraîne plus de quatre déménagements dans le parc locatif.

    Comme le résume Johan Albrecht, économiste chez Itinera : « La construction privée n’est pas une solution miracle mais, sans offre supplémentaire, les prix augmentent plus rapidement et une politique du logement inclusive devient inabordable. »

    Belgique : le talon d’Achille

    Problème : en Belgique, l’investissement public reste famélique. Entre Flandre, Bruxelles et Wallonie, peu d’efforts ont été faits ces dernières décennies. Résultat : près de 280.000 ménages attendent un logement social, avec une file qui s’allonge particulièrement dans la capitale. Le message d’Itinera est clair : il faut un équilibre entre privé et public, et surtout des règles plus simples et rapides pour concrétiser les projets.

  • 5 erreurs subtiles mais classiques qui plombent le chauffage de votre salle de bain

    La salle de bain peut vite faire flamber votre facture d’énergie… Y compris si elle est bien isolée ! On fait le tour de 5 erreurs classiques mais assez peu connus, à éviter pour préserver votre portefeuille.

    backbone

    Erreur n°1 : Sous-estimer les déperditions verticales

    Même avec des murs isolés, beaucoup oublient le plafond ou le sol — or c’est par là que la chaleur s’envole (ou fuit vers le bas). Une salle de bain à l’étage mal isolé envoie littéralement les calories dans les combles.

    Astuce : si le plancher ou le plafond est mal isolé, et en attendant d’y remédier, préférez un chauffage d’appoint ciblé ou système de rayonnement mural.

    Erreur n°2 : Installer un sèche-serviette surdimensionné (ou mal placé)

    Oui, le sèche-serviette est multifonctionnel. Mais beaucoup le prennent trop puissant “au cas où”, et le placent dans des coins peu efficaces (loin de la douche, dos à une cloison froide…).

    Astuce : préférez un modèle avec pilotage indépendant, et placez-le dans le flux d’air principal, pas à côté du WC. Comptez entre 100 et 130 Watts par mètre carré. Quant à la technique, il existe différentes solutions (inertie fluide, sèche ou mixte), à choisir en fonction de votre installation de chauffage centrale et de vos habitudes.

    Erreur n°3 : Laisser la VMC aspirer… tout le chauffage

    Une VMC en débit constant, surtout ancienne ou mal réglée, peut extraire plus de chaleur que vous n’en produisez.

    Astuce : passez à une VMC hygroréglable ou double flux avec bypass. Un extracteur en surpuissance ruine toute montée en température.

    Erreur n°4 : Ne pas synchroniser chauffage et usage réel

    Programmer “7h-9h” et “18h-20h” ne suffit pas. Si votre chauffage met 15 min à monter en température, ou reste chaud 30 min après usage, vous chauffez à vide.

    Astuce : utilisez des capteurs de présence ou un pilotage par scénario domotique (détection d’ouverture de porte, déclenchement par ventilation ou allumage lumière). On parle ici de chauffage contextuel, pas horaire.

    Erreur n°5 : Chercher une chaleur “sèche” au lieu de gérer l’hygrométrie

    Beaucoup cherchent à “sécher” la salle de bain en chauffant fort, oubliant que c’est l’humidité mal gérée qui rend la pièce inconfortable, pas la température seule.

    Astuce : surveillez votre taux d’humidité réel, idéalement entre 40 et 60%, et limitez la condensation (bon débit d’extraction, miroir chauffant, serviettes bien étalées). Moins la pièce est humide, plus votre chauffage sera efficace !

  • Revêtement de sol en cuir : bonne ou mauvaise idée ?

    Quoi de plus élégant et chaleureux que le cuir ? Ce matériau noble et naturel a déjà conquis les canapés, les fauteuils, les sacs ou encore les murs. Mais avez-vous déjà envisagé d’en faire le revêtement de sol de votre intérieur ? L’idée peut surprendre, mais elle mérite le détour tant elle offre un rendu unique et sophistiqué. Avant de transformer votre salon en écrin de cuir, voici un tour d’horizon complet des atouts et des limites de ce choix hors du commun.

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    Un revêtement encore rare, donc très exclusif

    Bien que l’usage du cuir au sol ne soit pas nouveau, il reste encore très peu répandu par rapport au parquet, au vinyle ou au carrelage. Résultat : un sol en cuir est synonyme d’exclusivité, de raffinement et de modernité. C’est un choix audacieux, qui ne laisse personne indifférent, et qui s’intègre parfaitement dans une démarche déco haut de gamme.

    Formes et formats disponibles

    Le cuir destiné aux sols se présente généralement sous forme de carreaux montés sur un support en bois, un peu comme du carrelage. Il existe aussi des lames de type parquet, recouvertes d’un cuir spécialement sélectionné pour sa résistance à l’usure.

    Voici quelques formats courants :

    • Carreaux : 30×30, 30×60, 30×90, 40×40, 50×50, 60×90 cm…

    • Lames : sur le modèle des parquets flottants

    Certains fabricants proposent aussi des formats sur mesure, ce qui vous permet d’adapter totalement le design à votre projet. Le cuir utilisé est souvent un cuir épais (comme du cuir de taureau), d’au moins 2 mm d’épaisseur, pour assurer une durabilité correcte. Avec le support en bois, l’épaisseur totale avoisine celle d’un parquet traditionnel : entre 7 et 12 mm.

    Pourquoi choisir un sol en cuir ?

    Voici les principaux avantages d’un sol en cuir :

    • Un charme incomparable : le cuir donne une ambiance cosy, chaleureuse et distinguée.

    • Un toucher doux et moelleux : marcher pieds nus devient un plaisir !

    • Une bonne isolation phonique et thermique : le cuir amortit les sons et garde la chaleur.

    • Un matériau naturel et écologique, surtout s’il s’agit de cuir recyclé ou upcyclé.

    • Un entretien étonnamment simple : un chiffon doux légèrement humide suffit pour le nettoyer au quotidien.

    Les points à surveiller

    Cependant, le cuir au sol n’est pas sans inconvénients. Voici ce qu’il faut garder en tête :

    • Un prix élevé : comptez environ 300 €/m² en moyenne. Les premières gammes commencent à 200 €/m², mais les modèles premium ou sur mesure peuvent frôler les 500 €/m².

    • Une sensibilité à l’usure : préférez ce revêtement dans des pièces à faible ou moyen passage (comme une chambre, un bureau ou un salon peu fréquenté).

    • Peu adapté aux pièces humides : la salle de bain ou la cuisine ne sont pas recommandées à moins d’opter pour un cuir très spécifique avec traitement hydrofuge.

    • Choix de coloris limité : si des versions teintées existent, le cuir naturel offre une palette restreinte (brun, cognac, noir, beige…).

    • Disponibilité réduite : peu de distributeurs proposent ce type de produit. Il faudra parfois chercher loin ou commander à l’étranger.

  • Luxembourg : le marché locatif devient délirant !

    Entre appartements en légère baisse et maisons qui s’envolent, les loyers luxembourgeois affichent encore des montants vertigineux.

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    cedric-letsch

    Le 2ᵉ trimestre 2025 apporte un peu de répit : les loyers d’appartements ont reculé de 0,7 % sur trois mois et de 2,2 % sur un an. Mais attention, les montants restent tout sauf abordables ! Dans le centre de Luxembourg-Ville, comptez environ 1 900 € pour un une chambre et jusqu’à 4 000 € pour un trois chambres ! Du délire ? Selon immotop.lu, comptez un loyer de près de 2.200 euros pour un appartement à Sandweiler… Certes, en s’éloignant un peu, la facture s’allège légèrement : moins de 1.300 euros pour un appartement à Leudelande.

    Maisons : une denrée rare et chère

    Le segment des maisons est devenu quasi folklorique : seulement 6 % de l’offre locative, mais une envolée des loyers de 14,3 % en un an. Le tout sur un marché si restreint que chaque annonce fait l’effet d’un caillou dans une mare ! Comptez un loyer moyen de plus de… 3.200 euros ! Il y a de quoi donner le tournis…

  • Squats des biens en location touristique : une tendance qui affole les propriétaires !

    C’est un phénomène inquiétant qui prend de l’ampleur : des locations transformées en squats… Pour les propriétaires, c’est souvent le cauchemar !

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    antonio-araujo

    Les Belges sont nombreux à proposer des locations touristiques, principalement en France ou en Espagne. Sur le papier, la formule est en effet attrayante… Mais un phénomène préoccupant gagne du terrain : les squats de locations touristiques, rapporte le Figaro Immobilier.

    Une faille dans la loi

    Le scénario est bien rodé : de faux locataires réservent un logement, changent la serrure et refusent de quitter les lieux. Et là, surprise : les lois de type “anti-squat” ne s’appliquent pas toujours : en effet, dans la plupart des pays, si les occupants sont entrés légalement, à savoir via une réservation, cette loi ne peut être d’occupation. Résultat : une procédure judiciaire classique, longue (6 mois à plusieurs années) et coûteuse.

    Que faire ?

    Certains propriétaires ont la chance de récupérer rapidement leur logement, mais cela reste rare. Pour limiter les risques, il est recommandé :

    • d’établir un contrat de location même pour une courte durée,
    • de vérifier attentivement le profil du locataire et les avis laissés,
    • éd’viter toute action illégale sous peine de sanctions lourdes.

    Un problème encore « marginal » selon Airbnb, mais qui rappelle aux bailleurs que la rentabilité touristique peut parfois avoir un prix !

  • Radiateur sèche-serviettes : 5 conseils pour en acheter un au meilleur prix !

    Ils réchauffent agréablement votre salle de bain tout en séchant vos serviettes rapidement : les radiateurs sèche-serviettes sont devenus un incontournable dans les salles d’eau modernes. Pratiques, esthétiques et souvent économiques, ils remplissent une double fonction qui fait vraiment la différence au quotidien. Reste à savoir comment choisir le bon modèle, adapté à vos besoins et à votre budget !

    heater bathroom
    michiel-van-kaam

    Mais avant de commencer, il est important de ne pas confondre deux appareils bien différents :

    • Le radiateur sèche-serviettes, qui chauffe réellement la pièce.

    • Le porte-serviettes chauffant, qui se limite à sécher les serviettes sans réellement chauffer l’espace.

    Tout va donc dépendre de vos attentes : voulez-vous un chauffage efficace ou juste des serviettes bien sèches ?

    1. Quel type de radiateur choisir ?

    Il existe trois grandes familles de radiateurs sèche-serviettes. Chacune a ses avantages :

    Modèles à eau chaude

    Ils sont raccordés au système de chauffage central (chaudière gaz, mazout ou pompe à chaleur). Performants mais plus complexes à installer, ils demandent souvent des travaux de plomberie. Ce type est plutôt conseillé dans le cadre d’une rénovation complète ou d’une construction neuve.

    Modèles électriques

    Ce sont les plus courants et faciles à poser. Pas besoin de gros travaux : une simple prise électrique à proximité suffit. C’est la solution idéale si vous souhaitez moderniser votre salle de bain sans tout casser.

    Modèles mixtes

    Ce sont des appareils hybrides qui combinent les deux systèmes. Ils sont connectés à votre chaudière mais peuvent aussi fonctionner à l’électricité lorsque celle-ci est arrêtée – pratique notamment en été ! Un excellent compromis si vous cherchez souplesse et autonomie.

    2. Quel matériau privilégier ?

    Le matériau du radiateur influence à la fois son efficacité thermique, sa durabilité et son design. Voici les plus courants :

    • Acier : c’est le plus économique, mais il peut se corroder plus rapidement si mal entretenu.

    • Aluminium : léger, design, et chauffe rapidement. Un très bon compromis.

    • Inox (acier inoxydable) : résiste très bien à l’humidité, chauffe vite, et reste élégant.

    • Fonte : monte lentement en température mais conserve très longtemps la chaleur. Idéal pour ceux qui aiment une chaleur douce et durable.

    3. Quel type d’inertie thermique ?

    Si vous optez pour un modèle électrique (ce qui est souvent le cas), le cœur du radiateur joue un rôle crucial. C’est lui qui emmagasine et restitue la chaleur, même après l’arrêt du chauffage.

    Voici les différentes options :

    • Liquide caloporteur : chauffe vite mais perd rapidement la chaleur. Convient pour des besoins ponctuels.

    • Céramique : chauffe plus lentement mais diffuse une chaleur plus durable.

    • Stéatite : un très bon choix, avec une excellente inertie. Recommandé pour un confort régulier.

    • Pierre de lave : haut de gamme, parfaite pour ceux qui veulent un confort optimal.

    • Fonte : performance très élevée, mais coût important et poids conséquent.

    • Verre : esthétique, chauffe par rayonnement mais aucune inertie thermique. À réserver aux petits espaces bien isolés.

    4. Quelles options utiles ?

    Certaines fonctions rendent l’utilisation du sèche-serviettes bien plus agréable au quotidien :

    • Soufflerie intégrée : pour chauffer rapidement la pièce, surtout en hiver. Elle permet de gagner quelques précieux degrés en quelques minutes.

    • Programmateur : pour que la salle de bain soit chaude au bon moment, sans gaspiller d’énergie. Associez-le à un thermostat et une fonction hors gel pour un confort optimal toute l’année.

    • Connectivité (Wi-Fi / Bluetooth) : certains modèles permettent un pilotage à distance via votre smartphone – pratique pour les adeptes de domotique !

    • Sécurité enfant : utile si vous avez de jeunes enfants à la maison.

    5. Quelle puissance choisir ?

    La puissance nécessaire dépend de plusieurs facteurs : surface de la pièce, isolation, hauteur sous plafond, région… Mais voici des repères moyens :

    • 6 m²800 Watts suffisent généralement

    • 10 m² → visez au moins 1.250 Watts

    • 15 m² → optez pour 2.000 Watts environ

    Astuce : mieux vaut un peu trop de puissance qu’un radiateur qui tourne en continu pour compenser un manque de performance.

    6. Quel budget prévoir ?

    Les prix peuvent varier de moins de 100 € à plus de 2.000 €, selon la technologie, la marque, les matériaux et les options choisies. Mais inutile de casser la tirelire : pour un bon rapport qualité/prix, privilégiez un modèle électrique avec cœur en céramique ou stéatite, doté de soufflerie et de programmateur. Comptez entre 300 et 500 € pour un modèle fiable, performant et esthétique.